Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Beta-reader(s): Yunalescaminnie

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 01-04-09

Mise à jour: 04-08-09

 

Commentaires: 22 reviews

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RomanceRomance

 

Résumé: Pas une nouvelle fic super longue ne vous inquétez pas, juste un OS qui c'est transformé en Two-Shot...

 

Disclaimer: Les personnages de "A Gift of God" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: A Gift of God

 

Chapitre 1 :: Une nouvelle vie...(1/2)

Publiée: 01-04-09 - Mise à jour: 01-04-09

Commentaires: Me voici avec un two-shot que j'espère vous aimerez...Je remercie ma bêta Yuna pour sa correction super rapide! Bonne lecture à vous...

 


Chapitre: 1 2


 

L’avion amorçait son atterrissage sur l’aéroport de Saigon. Par le hublot, Ryô regardait la ville qui se dessinait peu à peu sous lui. Il avait encore les yeux remplit d’admiration au souvenir qu’il avait pu apercevoir quelques temps auparavant. Le Viêt-Nam était vraiment un pays magnifique. Surtout à cette époque de l’année. La voix de l’hôtesse venait d’annoncer que pour ce début de printemps, le temps était vraiment splendide. L’attention du nettoyeur se porta ensuite sur la délicieuse créature qui occupait le siège à côté du sien. Un tendre sourire apparut alors sur son visage quand il vit que Kaori était encore assoupi. Elle avait dormi quasiment la moitié du voyage. Mais Ryô ne pouvait pas la blâmer. Voila des semaines qu’elle ne dormait que quelques heures par nuit, ayant un mal fou à trouver le sommeil. Mais Ryô savait qu’après ce voyage tout irait mieux, que sa femme ne serait plus jamais la même, qu’elle ne serait plus jamais triste. Il n’y avait qu’à voir le visage serein qu’elle affichait en cet instant.  

 

Tendrement, il posa sa main sur la joue de la jeune femme et la caressa. Ce geste eut pour effet de la réveiller. Ses paupières papillonnèrent puis ses yeux s’ouvrirent lentement.  

 

- Ryô, qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle d’une voix ensommeillée  

- C’est vrai ?!  

 

Kaori était d’un coup tout à fait réveillé et elle se pencha vers le hublot pour voir à son tour, le paysage au dehors.  

 

- On y est enfin, murmura-t-elle, le regard pétillant de bonheur.  

 

Elle était enfin arrivée dans ce pays qui portait en lui tout ses espoirs.  

 

 

 

***********************  

 

 

Aéroport International de Saigon  

 

 

Les passagers du vol 747 étaient en train de débarquer. Tchen Fugiyama, pancarte à la main, attendait avec impatience un couple en provenance du Japon. Il scrutait avec attention toutes les personnes qui se pressaient dans le hall du débarquement. Parmi eux, un jeune couple attira son attention. L’homme était grand, brun et d’une carrure imposante. La force que dégageait cet homme contrait avec la douceur qui émanait de son regard quand son attention se reportait vers la jeune femme autour de la laquelle il avait passé un bras protecteur. Cette dernière était vêtue d’une robe orangée toute simple qui mettait en valeur sa beauté naturelle. Une certaine grâce se dégageait d’elle alors qu’elle marchait aux côtés de son compagnon. Sous le charme d’une telle vision, Tchen ne remarqua pas immédiatement que le couple se dirigeait vers lui. Ce n’est que quand il sentit l’aura de l’homme qu’il sortit de sa rêverie. A l’évidence, cet homme n’avait vraiment pas aimé la façon dont il avait dévisagé sa femme. Mais très vite un léger sourire se dessina sur son visage et il tendit la main vers leur accueillant :  

 

- Bonjour, je suis Ryô Saeba et voici ma femme Kaori… Vous devez être Monsieur Fugiyama, je présume ?  

- Euh…oui…Enchanté de vous connaître monsieur Saeba... Madame…, dit Tchen en leur serrant l’un après l’autre la main. Je vous souhaite la bienvenue au Viet-Nam. J’espère que vous avez fait un bon voyage.  

- Excellent ! s’exclama Kaori, en se serrant un peu plus contre son mari. Je suis si heureuse d’être ici ! Votre pays a l’air magnifique, du moins le peu que j’ai pu en voir.  

- C’est le cas Madame Saeba et vous aurez l’occasion de vous rendre compte très vite qu’une certaine magie règne ici…Maintenant, si vous le voulez bien, nous allons chercher vos bagages et je vais vous conduire jusqu’à votre hôtel.  

 

Le couple accepta d’un hochement de tête et tous les trois se dirigèrent vers les tapis roulants pour récupérer les valises des époux Saeba.  

 

 

 

****************************  

 

 

- C’est splendide !  

 

C’est un Ryô admiratif qui venait d’ouvrir la baie vitrée de leur chambre d’hôtel et qui découvrait l’un des plus beau paysage qu’il lui était donné de voir. Leur hôtel était situé à une heure à peine de Saigon, mais il avait pourtant l’impression de se trouver dans un lieu vierge de toute civilisation. De la terrasse, il n’apercevait que les étendus de rizières auxquelles se mêlaient les bras du Mékong.  

 

Kaori était venue le rejoindre et elle devait admettre que Ryô avait raison. Ici, elle se sentait transporter dans un autre monde. Cet endroit était tellement paisible. Elle ferma les yeux pour se laisser imprégner par l’atmosphère qui régnait autour d’elle. Au loin, elle arrivait à entendre les bruits provenant du petit village de pêcheur qui se trouvait à quelques mètres de là. Mais rien ne pouvait venir troubler la paix qu’elle ressentait en elle en cet instant.  

 

Rien ? Si peut être les deux bras vigoureux de son homme qui venaient d’encercler sa taille et ses lèvres qui parsemaient son cou de milliers de baiser. Ou encore cette voix chaude et sensuelle qui lui susurait à l’oreille :  

 

- Dis-moi mon ange, tu n’as pas envie qu’on essaye le jacuzzi ?  

 

Kaori rouvrit alors les yeux, se retourna vers Ryô et lui lança un regard plein de malice :  

 

- Je croyais que tu voulais te reposer après ce voyage ?  

- J’ai dis que je voulais « me relaxer », nuance Sugar…Et il y a plusieurs façons de se relaxer, même si moi, j’ai ma petite préférence sur la façon dont j’aimerai me détendre…  

 

Voyant où il voulait en venir, Kaori éclata de rire et abdiqua :  

 

- D’accord, je vais aller me mettre en maillot de bain et je te rejoins…  

 

Au moment où elle allait s’en aller, Ryô l’attrapa par le bras et la ramena bien vite à lui :  

 

- Pourquoi veux-tu perdre du temps à mettre un maillot ? tu sais que tu ne le garderas pas longtemps…  

- Peut être mais c’est Eriko qui me l’a offert et je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer. J’ai vraiment envie de voir ce que ça donne sur moi.  

- Très bien ! soupira le nettoyeur, résigné. Va mettre ton maillot, mais je te préviens dès qu’on est dans le bain à remous, je te l’enlève !  

 

A ces mots, Kaori éclata de rire en disparaissant à l’intérieur de la chambre…  

 

 

*****************************  

 

Kaori se regardait d’un œil septique dans le miroir. On ne pouvait vraiment pas appeler les deux minuscules bouts de tissue qu’elle portait un maillot de bain. Le bikini était d’une couleur rouge écarlate qui mettait en valeur sa peau laiteuse et le haut très échancrée habillait plus qu’il ne dissimulait ses formes généreuses. Le reflet que lui renvoyait le miroir était celui d’une jeune femme superbe, pourtant Kaori avait vraiment du mal à apprécier la beauté de son corps. Pendant des années, elle avait caché sa féminité aux yeux de tous, et en particulier de Ryô, sous des pulls informes ou des jeans. Le comportement de son partenaire durant les premières années de leur partenariat y était surement pour beaucoup. Puis lorsque leur relation avait franchi un nouveau cap et qu’ils étaient devenus un couple à part entière, les choses avaient changés. Elle s’était sentie plus belle mais pas encore complètement femme. Une chose lui manquait pour se sentir comblée : un enfant. Elle avait pendant si longtemps rêvé de porter en elle l’enfant de Ryô et le jour où ce dernier lui avait proposé de faire un bébé était le plus beau jour de sa vie.  

 

Mais elle n’avait jamais imaginé que la nature lui aurait refusé ce bonheur, celui de devenir maman. Kaori garderait toujours gravée en elle ce terrible moment où son médecin lui avait annoncé qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfant. Elle avait trouvé étrange qu’après des mois de tentatives infructueuses, elle ne soit pas encore enceinte. Sur les conseils de Miki, elle avait passé quelques examens histoire de se rassurer. Mas jamais elle n’aurait pensé qu’on lui annoncerait une telle nouvelle. La jeune femme avait alors vécue des moments difficiles, elle s’était mise à détester ce corps qui était incapable de donner la vie. Sa relation avec Ryô avait évidemment commencée à en pâtir.  

 

Elle avait tout tenté pour que Ryô s’éloigne d’elle, elle voulait qu’il trouve une femme « normale » qui soit capable de lui donner un enfant. Parce qu’au fond d’elle, Kaori savait qu’il rêvait d’être père et qu’il était fait pour ça. Elle avait bien vue la manière dont il s’occupait de Tao, le fils de Reïka. Celle-ci avait en effet un enfant mais le père du petit l’avait quitté quelques semaines à peine après la naissance de l’enfant. Toute la bande avait alors été là pour elle et Ryô en particulier. Il détestait les hommes lâches qui abandonnent femme et enfant. Il avait donc soutenue Reïka et l’avait aidé à s’occuper de son enfant. Kaori avait d’abord vu ce rapprochement d’un mauvais œil. Elle avait confiance en son homme mais pas en Reïka, parce qu’elle savait que malgré tout la jeune détective nourrissait encore de profonds sentiments pour Ryô. Puis finalement, Kaori s’était dit que c’était là la meilleure solution. Reïka était la femme parfaite pour lui. Non seulement, elle serait la partenaire parfaite, mais en plus elle pourrait lui donner la famille dont il rêvait tant.  

 

Elle n’avait pas compris que Ryô, lui, ne l’entendait pas de cette oreille et que c’était d’elle qu’il voulait des enfants et pas d’une autre femme. Surtout pas de Reïka ! Il avait du se battre pour sauver son couple et surtout pour réaliser le rêve de Kaori : avoir une famille. Grâce aux relations de Saeko et en échange de son aide précieuse sur certaines affaires délicates, l’inspectrice avait réussi à lui obtenir des papiers d’identité. Ryô avait désormais un état civil ce qui voulait dire que comme tous les couples en mal d’enfant, ils avaient pu se lancer dans une belle aventure : celle de l’adoption. C’était pour ça qu’ils étaient venus dans ce pays. Dans un orphelinat, une petite fille les attendait : LEUR fille. A cette pensée le cœur de la jeune femme s’emballa : dans quelques heures elle serait maman.  

 

Appuyé contre le chambralement de la porte, Ryô ne cessait d’admirait sa femme. Finalement, elle avait bien eu raison de vouloir essayer son maillot : elle lui offrait une vision tout simplement sublime. Mais comme d’habitude, elle ne s’en rendait pas compte. C’était ce qu’il préférait chez elle, son naturel. Elle n’avait pas besoin de jouer les vamps pour séduire. Kaori était toute en délicatesse et sensualité. Mu par un besoin de la sentir contre lui, Ryô vint se placer derrière sa femme. Admirant leur reflet dans le miroir, il constata que leur couple donnait un contraste saisissant : lui si grand, si fort, elle frêle et fragile. Sentant le désir le gagner, il déposa un baiser sur l’épaule dénudée de sa femme avant de la soulever dans ces bras et de l’emporter vers leur lit…  

 

 


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