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Chapitre 1 :: chap 1 Publiée: 10-05-09 - Mise à jour: 10-05-09 Commentaires: coucou tlm me voilà avec une petite song fic inspirée par la song de Killswitch engage "The Arms Of Sorrow " hier soir :) j'espère que ça vous plaira malgré que ça ne soit pas très gaie ^^ bonne lecture kiss ++
Chapitre: 1
Alors qu’il faisait sombre et froid en cette nuit d’automne, un homme seul marchait dans les rues désertes de Shinjuku. De fines gouttelettes d’eau ruisselant le long de son visage lui donnaient l’air encore plus misérable. Ses cheveux mouillés cachaient son regard triste et désemparé. A peine quelques heures auparavant il riait avec ses amis et maintenant dans cette ruelle froide et désespérément vide, il se sentait attiré vers les profondeurs les plus sombres de son âme. Il n’avait fallut seulement que de quelques secondes pour que le drame n’arrive, seulement quelques secondes pour qu’une vie ne bascule. Il n’avait rien pu faire, il n’en avait pas eu le temps et maintenant tout était fini, c’était trop tard.
Son esprit bouillonnait d’une colère sans fin et d’une tristesse sans égale car il aurait pu réagir autrement mais malheureusement ce n’était pas le cas. Serrant les poings, il tapa de rage contre le mur. Du sang coula lentement de sa main abimée. Figé par la douleur de son esprit et non physique du coup, il ferma les yeux pour essayer d’oublier mais il n’y arrivait pas. Les cris résonnaient dans sa tête, aussi vifs que s’il les revivait à l’instant. Celui de son ancien partenaire d’abord puis celui de sa partenaire et enfin le sien. Levant les yeux vers le ciel, il demanda pourquoi ?
Se laissant tomber lourdement le long du mur, râpant sa veste et la tachant de saletés et de boue, il s’écroula de tout son poids sur le sol. Attrapant sa tête avec ses mains, il se répéta encore et encore un pourquoi qui ne trouvait aucune réponse. Puis tel un fou, il se mit à rire. Oubliant à quel point il était pathétique et seul. Puis son rire se tût pour laisser place à un sourire amer.
« Imprisoned, inside this mind
Hiding behind the empty smiles
So simple the (anguish)
As it mocks me
Crawling back into the dark. »
( Emprisonné, à l'intérieur de cet esprit
Se cachant derrière les sourires vides
Si simple (l'angoisse)
Pendant qu'elle m'imite
Revenant en rampant dans l'obscurité )
Ils étaient tous si heureux de fêter cette victoire. Victoire dû au concours de tous pour résoudre cette longue affaire qui les avait occupé plus de deux mois. Si heureux d’en avoir fini pour de bon, qu’ils n’avaient pas fait attention à ce livreur si souriant et aimable. Pourtant il aurait du le sentir, le prévoir, le comprendre.
Il entendait encore les hurlements désespérés de son amie qui se mêlaient à ses cris et à ses larmes tout en priant pour que tout cela ne soit qu’un affreux cauchemar. Il entendait aussi sa propre voix essayait de la résonner, de lui faire lâcher cette main inerte et dont la vie était partie si vite.
“Running, Always running into the distance
Stop me, Before I bleed again.”
( Courant, toujours courant vers la distance
Arrête-moi, avant que je saigne encore )
Son esprit ne pouvait pas s’arrêtait, il revoyait tout si clairement que son cœur s’arrachait.
« Kaori… »
Le murmure de sa voix mourut dans la brise de la nuit.
L’eau de pluie accélérait son rythme et frappait de plus en plus fort sur l’homme assit à même le sol. La faible lumière du réverbère n’arrivait plus à le couvrir de sa bienveillance et bientôt un rideau d’eau l’entoura. Seul sa faible ombre tapait contre la benne à ordures, donnant à l’homme une forme inconnue.
« The echoes of my voice
Follow me down
The shadows I cast
Follow me down. »
(Les échos de ma voix
Me suivent vers le bas
Les ombres que je projette
Me suivent vers le bas )
Malgré ses vêtements de plus en plus lourds, la masse de bougea pas d’un centimètre, restant dans la même position des minutes durant. Pourtant l’esprit toujours en feu de l’homme le torturait. Il avait si mal, il souffrait tellement qu’il ne savait plus quoi faire. Il avait envie de hurler mais aucun son ne sortait de sa bouche. Seul de l’eau y pénétrait. Secoué de sanglots sans larmes, il bascula sa tête en arrière et fixa la lueur de plus en plus faible du réverbère.
« Deeper I'm falling
Into the arms of sorrow
Blindly descending
Into the arms of sorrow. »
(Plus profondément je tombe
Dans les bras du chagrin
Descendant aveuglément
Dans les bras du chagrin )
Ses yeux se fermaient, sa tête grondait et son corps tremblait. Il voulait seulement tout oublier, tout faire disparaitre.
« There must be serenity. » « La sérénité doit s'y trouver »
Ne plus avoir mal et ne plus souffrir autant à cet instant, était tout ce à quoi il aspirait mais sachant très bien que cela lui était impossible. Il voulait déconnecter son esprit qui lui rejouait au ralenti la pire scène de sa vie encore et encore.
« The echoes of my voice
Follow me down
The shadows I cast (shadows I cast)
Follow me down »
( Les échos de ma voix
Me suivent vers le bas
Les ombres que je projette (Ombres que je projette)
Me suivent vers le bas)
Sa chute avait été rapide, trop rapide car personne n’avait pu réagir à temps, pas même le nettoyeur n°1 du Japon. Seul le sang s’était étalé si vite. Son sang… A elle… Sa femme.
« Deeper I'm falling
Into the arms of sorrow
Blindly descending
Into the arms of sorrow »
( Plus profondément, je tombe
Dans les bras du chagrin
Descendant aveuglément
Dans les bras du chagrin )
L’homme s’écroula de tout son long. Ses cheveux se mélangeant à l’eau ruisselante de pluie.
Puis des soubresauts le parcoururent. Ses gémissements si faibles si inaudibles se transformèrent en des hurlements de désespoir sortant de sa bouche. Il se haïssait tant à cet instant, lui l’homme si prétendument fort et invincible. Lui qui pensait toujours pouvoir la protéger. Lui si capable, n’était rien. Il n’avait jamais était qu’un rien.
« The demons of my own design
This horror must not remain »
( Les démons de ma propre conception
Cette horreur ne doit pas rester )
Il le lui avait promis de toujours veiller sur elle. Il n’avait pas tenu cette promesse. Il n’était plus rien.
Il s’enfonçait encore et encore dans les ténèbres. Il avait si mal.
Il la voyait, la seconde d’avant si épanouie, puis ensuite sur le sol froid entourée d’une marre de sang. Cet homme lui avait prit. Le coup de feu avait résonné à ses oreilles trop tard pour réagir et elle était tombée comme lui maintenant.
« Deeper I'm falling
Into the arms of sorrow
Blindly descending
Into the arms of sorrow »
( Plus profondément, je tombe
Dans les bras du chagrin
Descendant aveuglément
Dans les bras du chagrin )
Les larmes salées se perdaient dans l’eau claire de cette nuit sans lune. Le clapotis de la pluie redoubla d’intensité. L’homme était étendu, il ne bougeait plus.
« Je veux te rejoindre… laisse moi te rejoindre »
" There must be serenity
There must be delivrance"
( La sérénité doit s'y trouver
La liberté doit s'y trouver )
Des pas redoublèrent au détour de la ruelle. Un cri. Deux bras se tendirent vers la forme et une voix si familière et si douce résonna à son oreille.
« Mick ! »
L’homme ouvrit les yeux. Kaori le regardait avec angoisse, retenant son souffle.
« Mick, oh mon dieu, parle moi ! »
Un peu de chaleur inattendue lui parvint. Il attrapa la manche de la veste de la jeune femme et serra le poing.
« Kaori… »
« Je suis là. »
Déchirant la nuit, la voix de Mick envahit la rue, son cri ne trouvant aucun écho.
« POURQUOI ?? »
Ne sachant que répondre, la nettoyeuse resserra son étreinte contre l’américain et accompagnant ses larmes avec les siennes, elle ferma les yeux. Ils restèrent ainsi de longues minutes, sous la pluie qui ne se calmait toujours pas. Puis la regardant, il caressa sa joue du bout des doigts.
« Kazue, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Kaori tut un sanglot et appuya sa tête contre celle de Mick. La douleur était trop forte. Kaori avait perdu son amie mais Mick avait perdue sa femme. Qu’aurait-elle pu lui dire pour qu’il se sente mieux ? Il n’y avait rien à dire…
« Mick, je suis là… »
Pleurant avec lui et le serrant contre son cœur, partageant sa peine et sa douleur, la jeune femme ne rajouta rien.
La pluie se calma d’un coup et quelques nuages se dispersèrent, laissant un filet de rayon de lune passer. Non loin de là, une silhouette observait la scène, le canon de son magnum encore chaud.
« (Tear these walls down) »
« (abats ces murs) »
Chapitre: 1
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