Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 31-10-09

Mise à jour: 02-01-10

 

Commentaires: 67 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Halloween rime avec confiserie, jalousie et fantaisie.....

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Halloween" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Lovely Halloween

 

Chapitre 1 :: Préparatifs

Publiée: 31-10-09 - Mise à jour: 31-10-09

Commentaires: Coucou !! Une petite fic sur le thème d'Halloween, qui au départ était un OS qui finalement fera plusieurs chapitres. Merci à Nodino d'avoir bien voulu être ma béta pour cette fic. Bonne lecture à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Kaori rentrait à l'appartement les bras chargés de paquets. Bien qu'ils soient en équilibre précaire, elle réussit tout de même à ouvrir la porte sans en faire tomber un seul. Mais l'affaire se corsa lorsqu'elle se dirigea vers la cuisine car, alors qu'elle passait près du canapé, un des sacs glissa et tomba sur la tête de Ryo. Des paquets de sucettes, guimauve, caramels et autres douceurs atterrirent sur le nettoyeur qui était en train de mater la miss Bikini d'Octobre dans son magazine préféré.  

 

- Mais c'est quoi ça ? se mit à hurler Ryo, en récupérant un paquet de guimauve tombé dans le col de son tee-shirt. Il y en a pour un régiment ! Tu ne trouves pas que tu es suffisamment grosse comme ça, pour acheter toutes ces choses bourrées de calories ?  

 

- Idiot ! répondit Kaori en essayant de récupérer tous les paquets de bonbons. Ils ne sont pas pour moi mais pour les enfants de l'orphelinat. Si tu faisais un peu plus attention à ce qui se passe en dehors de ton monde de débauche, tu saurais qu'aujourd'hui c'est Halloween !  

 

- Aaah c'est pour ça les citrouilles sur le poster de Miss Bikini ! s'exclama Ryo, comme s'il venait de prendre conscience du décor dans lequel évoluait cette Miss Octobre qu'il admirait depuis de longues minutes.  

 

Kaori ne prit même pas la peine de répondre à son partenaire et, les sacs à nouveau dans les bras, elle se dirigea vers la cuisine.  

 

Le magazine toujours en main, Ryo la suivit de peu, non pas à cause des sucreries qu'elle avait ramenées, mais parce que son estomac s'était bruyamment rappelé à son bon souvenir et que c'était l'heure pour lui de se remplir. La bouche en coeur et surtout la bave aux lèvres de savoir qu'une fois de plus il allait se régaler des bons petits plats que Kaori allait lui mijoter, il entra dans la pièce où sa partenaire se tenait. Mais, malheureusement pour lui, elle ne se trouvait pas derrière les fourneaux à lui préparer les mets succulents dont il raffolait. A la place, elle ouvrait un à un les paquets de confiseries qu'elle répartissait ensuite dans des seaux en forme de citrouille. Sachant que ce ne serait pas avec ces quelques friandises qu'il se remplirait l'estomac et, pour bien montrer sa présence à sa partenaire, il se mit à hurler avec sa grâce habituelle :  

 

- J'ai faaaaiim !  

 

Kaori jeta un regard distrait sur la pendule et constata que l'heure était bien avancée. Prise dans ses emplettes, elle n'avait pas vu le temps passer et elle comprit qu'elle n'était pas en avance. Pourtant, son bon coeur prit le dessus et, à la grande satisfaction de Ryo, elle se dirigea vers le réfrigérateur d'où elle sortit de quoi sustenter l'appétit féroce de son partenaire.  

 

Ryo s'installa sur le banc, la regardant s'affairer et passer de la cuisinière à la table pour finir de préparer les friandises. Elle n'avait pas conscience de ce regard de braise qui admirait ses courbes, ni du sourire satisfait de l'homme qui trouvait que, finalement, Miss Octobre n'avait pas tant de charme que cela. En tout cas, elle était bien fade face à la rousse flamboyante qu'il avait devant les yeux et qui n'avait aucune idée de l'effet qu'avait son jean moulant sur un homme qui disait pourtant qu'elle ne l'attirait pas.  

 

Quand elle eut enfin fini de préparer le repas, le nettoyeur se précipita bien vite sur son magazine, n'en levant même pas les yeux quand elle posa une assiette fumante devant lui, de peur qu'elle ne se doute de quelque chose. Il fut cependant surpris qu'elle ne s'installe pas face à lui pour manger. Il daigna alors baisser sa revue et se retourna pour lui demander :  

 

- Tu ne manges pas avec moi ?  

 

- Non, je n'ai pas le temps. Il faut encore que j'aille passer mon costume !  

 

- Ton costume ?  

 

- Oui, mon costume ! J'emmène les enfants de l'orphelinat faire du porte à porte et tu sais bien qu'Halloween est une fête déguisée !  

 

Ryo n'aurait pas su dire pourquoi, mais lorsque Kaori parla déguisement, la première image qui lui vint à l'esprit fut celle de Kaori déguisée en Bunny. A la pensée de sa partenaire dans un petit justaucorps moulant délicatement ses formes, il se sentit brusquement beaucoup plus à l'étroit dans son pantalon. Il fallait à tout prix qu'il fasse une diversion afin qu'elle ne se rende pas compte de son état et ne puisse deviner qu'elle en était la cause.  

 

Il se pencha en avant afin de cacher au mieux sa réaction physique et se mit à frotter son menton. Puis il dit d'un ton tout à fait sérieux :  

 

- Je pense que tu serais parfaite, déguisée en citrouille ! Comme ça, tous tes bourrelets seraient cachés !  

 

La jeune femme, furibonde, lui balança une énorme massue avant de quitter la pièce, non sans avoir violemment claqué la porte derrière elle.  

 

Le nettoyeur s'extirpa sans aucun problème de l'engin de torture et, baissant son regard en direction de son entrejambe, lui adressa la parole :  

 

- On a eu chaud sur ce coup là !  

 

Le banc sur lequel Ryo se trouvait quelques instants plus tôt n'était plus qu'un tas de débris mais, miraculeusement, son repas avait échappé à la tornade Kaori. Ryo s'installa alors tranquillement de l'autre côté de la table et se mit à dévorer le déjeuner que sa partenaire lui avait préparé.  

 

Une fois son repas terminé, le ventre plein, il se dirigea vers le canapé. Il n'avait rien à dire sur les talents de cuisinière de Kaori, bien qu'il clamait toujours haut et fort qu'elle voulait l'empoisonner avec sa cuisine infecte, car ses repas étaient toujours succulents et il se savait chanceux d'avoir un tel cordon bleu sous son toit.  

 

Allongé, une de ses revues dans les mains, il ne dévorait pourtant plus des yeux les filles en petite tenue qui s'y trouvaient. Non, à cet instant précis, il pensait à sa partenaire et au fait qu'il avait de plus en plus de mal à lui dissimuler ce qu'il ressentait pour elle. Il faut dire qu'elle n'avait plus rien à voir avec la jeune femme de 20 ans avec laquelle il avait fondé un nouveau partenariat.  

 

La chrysalide qu'elle était alors s'était peu à peu transformée en un magnifique papillon. Un papillon qui, il le sentait bien, finirait par prendre son envol et disparaître de sa vie s'il ne faisait rien pour changer les choses entre eux. Il savait qu'elle n'attendait qu'un geste de sa part, juste quelques mots afin de savoir ce qu'elle représentait pour lui, mais lui était trop peureux pour bouger ou dire quoi que ce soit. Lui, il se sentait en sécurité, comme dans un cocon de bien être et il ne souhaitait pas vraiment que les choses changent. Pour la première fois de sa vie, il avait des habitudes qui lui plaisaient; son réveil par sa partenaire chaque matin, ses repas délicieux et les soins qu'elle lui prodiguait lorsqu'il était blessé, toutes ces images étaient des repères qui le rattachaient chaque jour un peu plus à elle et la lui rendaient indispensable. Il appréciait même ses coups de massues ! Ils étaient pour lui autant de petites attentions qui signifiaient que Kaori tenait à lui et que c'était par jalousie qu'elle l'assommait plus que pour calmer ses ardeurs.  

 

En entendant sa partenaire s'approcher, il tenta de se concentrer sur son magazine mais avec peu de succès. Discrètement, il jeta un coup d'oeil à la jeune femme pour savoir quel costume elle avait bien pu choisir. Et il resta estomaqué devant la vision qui s'offrit à ses yeux.  

 

Rien à voir avec un costume de citrouille ! En un sens, il aurait préféré qu'elle mette ce genre de tenue plutôt que la robe hyper sexy qu'elle avait revêtue. Elle ne possédait pas de décolleté plongeant et était plutôt sage dans la coupe mais, sur Kaori, cette petite robe noire et fluide avait un je ne sais quoi qui la rendait vraiment affriolante et qui plaisait grandement au nettoyeur... Un peu trop même. Il ne pouvait pas la laisser se promener seule dans cette tenue ! Il fallait qu'il trouve un moyen pour qu'elle se change et qu'elle mette une autre robe ! Pourquoi pas un déguisement de fantôme ? Ça serait bien un déguisement de fantôme !  

 

Voulant tout faire pour qu'elle ne sorte pas comme ça, il se lança :  

 

- Mais où as-tu été dénicher une robe pareille ?  

 

Kaori, surprise que Ryo s'intéresse à sa tenue, lui répondit tout en tournant sur elle même :  

 

- C'est Eriko qui me l'a faite ! Elle est jolie, tu ne trouves pas ?  

 

Jolie ? Mais n'avait-elle vraiment aucune idée de ce qu'elle était dans cette robe ? Un appel à la tentation ! Ni plus, ni moins ! Ne se rendait-elle pas compte qu'il se retenait pour ne pas lui sauter dessus et lui ôter cette « jolie » robe ? Vite, il fallait qu'il trouve une diversion, n'importe quoi ! Et, bien sûr, comme à chaque fois, il regretta immédiatement les mots qu'il prononça :  

 

- Oui ! Mais c'est un gâchis de la voir porter par un homme !  

 

Une nouvelle fois Ryo se retrouva sous une massue, tandis que Kaori apportait les dernières touches à son déguisement en y ajoutant une cape et un chapeau de sorcière.  

 

Ryo, toujours sous sa massue, admirait la robe sous un autre angle et se disait que d'ici aussi il avait une jolie vue et que c'était bien dommage que toutes les sorcières ne ressemblent pas à Kaori.  

 

Sans faire attention à son partenaire, Kaori retourna dans la cuisine et attrapa les seaux qu'elle allait mettre dans sa voiture. Les bras chargés et les clefs en main, elle se dirigea vers la porte d'entrée.  

 

Ryo la regarda, impuissant. Il ne savait vraiment pas quoi faire pour l'empêcher de partir !  

 

Si ! Il y avait bien une chose qu'il pouvait faire mais il ne savait pas comment elle réagirait, vu l'état de fureur dans lequel elle se trouvait. Tant pis ! Il allait se lancer ! Il ne pouvait pas la laisser sortir dehors toute seule dans cette tenue !  

 

S'extirpant rapidement de l'arme en bois, il se précipita vers sa partenaire en s'écriant :  

 

- Kaori ! Attends !  

 

La jeune femme s'arrêta et jeta un regard étonné en direction de Ryo. Jamais elle n'avait entendu une telle intonation dans sa voix. Lui, toujours si froid et maître de lui même, semblait à cet instant totalement paniqué. Elle voulut lui parler, mais les mots restèrent coincés dans le fond de sa gorge lorsqu'elle croisa le regard sombre du beau ténébreux.  

 

Les regards soudés l'un à l'autre, aucun mot ne fut échangé et, d'ailleurs, aucun des deux n'en aurait été capable à cet instant car, happés par l'intensité du moment, ils n'entendaient rien, pas même ce bruit strident qui résonnait dans l'appartement.  

 

Ce fut Ryo le premier qui réalisa que le téléphone sonnait dans la pièce. Sa première réaction fut de le laisser sonner, en se disant que la personne au bout du fil finirait bien par se lasser. Mais le maudit appareil ne daignait pas se taire alors, furibond, Ryo se précipita vers l'engin de malheur et se mit à hurler :  

 

- Qui que vous soyez, j'espère que vous avez une bonne raison de me déranger !  

 

Un long silence résonna et une toute petite voix féminine répondit :  

 

- Excusez-moi Monsieur, je voudrais parler à Kaori. Je....  

 

- Kaori ! C'est pour toi ! s'écria le nettoyeur en lui tendant le combiné.  

 

La jeune femme posa ses paquets, s'approcha de lui et s'en saisit. Elle reconnut tout de suite son interlocutrice.  

 

- Akiko ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda la nettoyeuse, surprise de l'appel de la jeune femme.  

 

- Kaori, je suis vraiment désolée mais je ne pourrai pas venir à l'orphelinat aujourd'hui ! Je suis malade, et je....  

 

Une violente quinte de toux interrompit Akiko qui, une fois cette dernière passée, continua :  

 

- Je suis désolée Kaori !  

 

- Ce n'est pas grave Akiko ! On se débrouillera ! Soigne-toi bien et surtout repose-toi ! la rassura la jeune femme.  

 

Kaori raccrocha et Ryo put voir son visage se décomposer. La nettoyeuse, au lieu de repartir en direction de la porte, s'assit sur le canapé, retira son chapeau de sorcière et posa la tête entre ses mains. Elle poussa un long soupir et se mit à murmurer :  

 

- Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Ce n'est pas possible !  

 

Ryo s'approcha d'elle, surpris de sa réaction. Elle qui était si enjouée quelques instants plus tôt était totalement retournée. Qu'avait bien pu dire son interlocutrice pour que Kaori soit dans cet état ? A cet instant, il n'avait pas le moins du monde envie de se moquer d'elle ; il avait plutôt envie de la prendre dans ses bras et de la réconforter. Il s'approcha à son tour du canapé et s'installa à ses côtés. Posant délicatement une main sur son épaule, il lui demanda :  

 

- Qu'est-ce qui se passe Kaori ?  

 

La jeune femme, encore bouleversée par la nouvelle qu'Akiko venait de lui apprendre, ne se rendit même pas compte de la marque d'affection que Ryo était en train de lui témoigner. Elle était perdue dans son monde et murmura :  

 

- Mais comment je vais pouvoir annoncer ça aux enfants ?  

 

Ryo décida qu'il était grand temps que Kaori reprenne ses esprits; il ôta sa main de son épaule et la fit pivoter dans sa direction. Voyant qu'elle était à nouveau elle même, il lui dit :  

 

- Tu vas me dire enfin ce que tu as !  

 

Kaori fut surprise de constater que Ryo semblait s'intéresser à ses états d'âme et lui répondit :  

 

- C'est Akiko...Elle ne pourra pas m'aider à accompagner les enfants à faire du porte à porte et comme il va nous manquer un accompagnateur, la sortie ne pourra avoir lieu !  

 

Ryo, comprenant que sa partenaire prenait trop à coeur cette histoire, tenta de dédramatiser la situation en lui affirmant :  

 

- Tu sais, ce sont des enfants ! Ils vont vite oublier ! Et puis tu pourras organiser une sortie un autre jour !  

 

Kaori le regarda droit dans les yeux en lui répondant :  

 

- Mais tu ne comprend pas ! Les enfants se faisaient une telle joie de sortir ! Je suis sûre qu'ils sont tous déguisés et que le directeur a un mal fou à les contenir ! Je ne peux même pas demander à Miki, Eriko ou Kazue de m'accompagner vu qu'elles ne sont pas là ! A moins que....  

 

- A moins que quoi ? demanda Ryo, agacé qu'elle ne finisse pas sa phrase.  

 

- Je vais demander à Mick ! Je suis sûre qu'il va bien vouloir me rendre ce service ! s'écria t-elle en se relevant du canapé.  

 

- Non ! s'écria le nettoyeur.  

 

Ryo n'avait pu retenir son cri. Savoir que Kaori allait passer la soirée avec Mick le mettait hors de lui. Il connaissait son ami et savait qu'il allait passer la soirée à tourner autour de la jeune femme, cherchant à la séduire, et ça il ne voulait pas ! C'est pourquoi il déclara :  

 

- Je vais t'accompagner !  

 

La jeune femme, surprise, le regarda :  

 

- Tu ferais ça pour moi ?  

 

Mais très vite elle se reprit et lui demanda d'un ton soupçonneux :  

 

- Qu'est-ce que tu veux en échange ?  

 

Même si Ryo ne souhaitait rien car passer une soirée avec Kaori lui était plus que suffisant, il savait que sa partenaire trouverait cela louche s'il faisait ça sans contrepartie. Aussi, il lui répondit :  

 

- Tu me laisses passer le reste de la soirée dans le nouveau cabaret qui vient d'ouvrir ! Tu veux bien, hein, Kaori ?  

 

Le visage de Ryo se transforma en une moue boudeuse d'enfant à laquelle la jeune femme ne put résister. Posant un regard tendre sur son partenaire, elle lui sourit et lui répondit :  

 

- C'est d'accord.  

 

A cet instant Ryo craqua complètement et la prit dans ses bras pour la coller à lui. Il huma son parfum qui possédait cette fragrance dont il raffolait. Simple et délicat, il était tout comme elle ! Il en aimait les effluves simples et délicates qui la caractérisaient si bien et qui, ce soir plus que d'habitude, lui faisaient tourner la tête. Afin de profiter de ces agréables sensations, il ferma les yeux, savourant l'instant.  

 

Kaori ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle était dans les bras de Ryo ! Elle devait rêver, jamais Ryo ne pourrait la serrer comme ça contre lui ! Pourtant elle était si bien qu'elle en oublia totalement comment elle était arrivée là ! Le nez enfoui dans le tee-shirt de son partenaire, elle ne bougeait plus de peur que Ryo ne s'éloigne brusquement d'elle.  

 

Ryo, lui aussi, serait bien resté des heures comme cela, mais son vieil ami se rappella à son bon souvenir et il savait qu'il fallait qu'il prenne ses distances avec Kaori. Il ne savait pas ce qui l'avait poussé à accomplir ce geste, mais il ne le regrettait pas un seul instant. A regret, il s'éloigna d'elle puis, posant un doigt sous le menton de la jeune femme, il lui releva la tête et croisa son regard troublé. D'une voix chaude et rauque, il lui dit :  

 

- On y va partenaire ?  

 

Et avant que la jeune femme n'ait eu le temps de lui répondre, il déposa un léger baiser sur ses lèvres.  

 

Il se dirigea ensuite vers les seaux qu'il attrapa et, constatant que la jeune femme ne bougeait pas, il hurla à son encontre :  

 

- Dépêche-toi Kaori ! Tu ne voudrais pas que les enfants t'attendent ?  

 

La nettoyeuse reprit ses esprits, récupéra son chapeau et quitta leur appartement à la suite de Ryo. Ne réalisant pas encore vraiment ce qui s'était passé, elle resta en retrait jusqu'à ce qu'ils arrivent au sous-sol.  

 

 

 

 

 


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