Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 10-01-10

Mise à jour: 10-01-10

 

Commentaires: 7 reviews

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GeneralSongfic

 

Résumé: Une songfic qui montre une autre version des choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jardin d'Hiver" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jardin d'Hiver

 

Chapitre 1 :: Jardin d'Hiver

Publiée: 10-01-10 - Mise à jour: 10-01-10

Commentaires: Voici avec beaucoup de retard (milles fois désolé ma Cris...) une toute nouvelle one-shot (song). Je vous invite à la lire en écoutant la musique adéquate. Sur demande je me ferai un plaisir de vous l'envoyer. Et personnellement j'avoue préféré cette reprise par Stacey Kent... Bref. Je vous souhaite une bonne lecture ! ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 


Chapitre: 1


 

 

 

Voici une autre version des choses.  

 

Une fic alternative proposant des choix différents à un moment primordial de la vie de nos deux héros.  

 

Je vous invite donc à revivre un moment douloureux mais bien réel.  

 

La mort d’Hideyuki Makimura.  

 

*************************************************************************  

 

Un homme seul dans la nuit noire d’une ville se prépare à mener un combat sans fin.  

 

Il réfléchit encore et encore à ce qu’il doit faire, à ce qui est le mieux et le plus juste, mais il pense aussi et surtout à ce qu’il a promis.  

 

Il prend sur lui et mesure les conséquences de ce qu’il s’apprête à faire et déjà s’en mord les doigts.  

 

Il est dans ses pensées, au point tel qu’il se rend compte au bout de quelques secondes seulement qu’il est en train de franchir le seuil de sa porte.  

 

Maintenant qu’il prononce les mots fatidiques ils se rend compte qu’il n’a plus le choix quoiqu’elle pense.  

 

Et oui, ce qui vient de se passer est, disons, simple, Kaori Makimura vient d’apprendre le meurtre de son frère de la bouche de Ryô.  

 

Jusque-là rien d’anormal dans ce monde qui s’écroule.  

 

Il lui montre l’argent récupéré et lui dit de partir.  

 

Qu’elle peut avec ça s’offrir une nouvelle vie, loin de Tokyo.  

 

Mais voilà, le cœur à ses raisons que la raison ignore.  

 

Et elle refuse.  

 

Elle lui explique même qu’elle ne le laissera pas sans partenaire et qu’elle prend la place laissée vide par son frère il n’y a que quelques heures.  

 

Il finit par céder pensant que le lendemain la jeune femme changerait d’avis.  

Malheureusement ce ne fut pas le cas.  

Et bien au contraire la jeune femme était plus décidée que jamais à faire sa vie auprès de Ryô en tant que relève de son frère.  

Mais voilà où tout change.  

Ryô n’accepta pas cette décision, et ainsi donc il fit en sorte que son ami le professeur s’occupe de prendre Kaori sous son aile et donc de l’éloigner autant que possible de Tokyo.  

 

 

On ne saura jamais comment ils ont fait mais bien des personnes ont supposé que la jeune femme avait été droguée par Ryô.  

Le Doc lui s’occupait de la seconde partie du plan : faire passer Kaori pour une mourante.  

 

Étant médecin il aurait très bien pu falsifier des documents pour faire d’une Kaori inconsciente, une jeune femme mourante et qui dormait.  

 

Mais jamais la vérité ne fut dévoilée à quiconque.  

 

Ainsi donc Ryô, quarante-huit heures après la mort de son partenaire, mettait hors de sa portée, mais également hors de vue de l’Union Teope, la jeune sœur de Makimura.  

 

Il mena seul la bataille contre cette organisation, tout en ayant ‘un œil’ sur sa Kaori.  

 

Elle vivait peut-être à présent aux USA, mais n’en demeurait pas moins sa protégée.  

 

Il l’avait promis à son frère, alors il ne pouvait ni ne voulait faire autrement.  

 

Puis un jour de Novembre, moins d’un an après la mort de son défunt partenaire, il mettait fin à l’Union Teope.  

 

Il en fit informer Kaori qui revint presque de suite à Shinjuku.  

 

Elle voulait voir ça de ses propres yeux.  

 

Elle avait été furieuse de ce qu’il avait fait pour l’éloigner.  

 

Mais elle ne lui en voulut pas trop. Avec le temps, elle avait compris. Il n’aurait jamais pu la surveiller et la protéger tout en luttant contre une organisation criminelle.  

 

Ryô, se rappelle lui aussi ce jour-là.  

 

Il avait été la chercher à l’aéroport, presque aucun mot n'avait été échangé.  

 

Malheureusement moins d’une semaine après Kaori repartait aux USA  

 

On n’en comprit jamais les raisons.  

 

Seul Ryô était le détenteur des secrets des MAKIMURA.  

 

 

A présent cela fait quatre ans que Kaori tient une petite boutique de fleuriste en plein New York.  

 

Elle ne s’est jamais mariée, n’a pas d’enfants, ne connaît pas sa sœur…  

 

Elle n’a jamais connu Umibozu, Miki, Saeko ou encore Reïka.  

 

 

Seul Mick, est devenu un de ses proches amis.  

 

Ryô avait réussi à faire que son vieil ami fasse le lien entre Kaori et lui.  

 

Ainsi donc Mick acceptait fréquemment des ’contrats’ à Tokyo histoire de tenir informé son ami, ou plutôt ses amis, de ce que devenait l’autre.  

 

Ils se voyaient toujours discrètement.  

 

Au tout début, Mick faisait un rapport à l’un et à l’autre.  

 

Puis au fil du temps c’en était devenu trop douloureux, et trop intime.  

 

Une complicité liait Kaori et Ryô.  

 

En dépit de la distance qui les séparait, des émotions profondes et intimes s’étaient créées.  

 

Un jour Mick déposa entre les mains de Ryô une lettre qui allait tout changer.  

 

 

‘Shinjuku - Bunny Club - 2h30 du matin’  

 

 

« Un jour Ryô, un jour tu la perdras pour un autre. »  

 

« … »  

 

« Comme toujours tu préfères te taire. Mais tu sais moi EH bien je vais tenter ma chance ! Elle est trop merveilleuse pour toi. »  

 

Mick lui avait lancé un regard noir  

 

Et il était parti l’abandonnant dans les bras de plantureuses lapines.  

 

Ryô n’était pas aveugle et depuis quelques temps déjà, il avait réalisé que son meilleur ami avait des sentiments forts pour sa Kaori.  

 

Il se mit à boire une gorgée d’un pure malt et redevint sur le coup l’étalon de Shinjuku.  

 

Il se remit à faire le fou, à redevenir l’homme qui ne vit qu’une fois et ne pense pas aux lendemains.  

 

Et à présent sans trop savoir comment il est dans son lit.  

 

A côté de lui se trouve une jolie blonde dévêtue, accrochée à son cou, elle dors et lui rumine.  

 

Il ne s’était jamais autant servi d’une femme auparavant.  

 

Son inconscient l’avait disons trahi. Il lui avait semblé avoir fait l’amour à Kaori.  

 

Il n’était pas un saint et ne l’avait jamais été.  

 

Mais il n’avait jamais fait croire de choses à une femme jusqu’à cette jeune femme dont déjà il avait oublié le prénom.  

 

Il commençait à avoir chaud et tout son être voulait s’éloigner de cette femme, qui lui rappelait à quel point il avait été horrible en cette nuit.  

 

Alors il se leva, enfila un caleçon et descendit.  

 

Il alla directement dans la cuisine prendre un verre d’eau.  

 

Mais avant même d’y arriver, il sentit sous son pied quelque chose.  

 

Un papier et pas n’importe lequel.  

 

Il se baissa et prit entre ses mains cette maudite enveloppe qu’aujourd’hui il avait plus que jamais peur de lire.  

 

Il attrapa l’enveloppe et l’ouvrit d’un coup.  

 

Rageur de penser à la possibilité de la perdre.  

 

À la possibilité que Mick ou bien tout autre homme surtout un homme de l’ombre ne vienne lui prendre cet ange.  

 

Il alla dans le salon alluma une lampe et se posa sur le canapé du salon.  

 

Il sortit avec lenteur la lettre de l’enveloppe. Et se rendit compte qu’un CD l’accompagnait  

 

Il déplia le courrier religieusement et le posa sur la table basse le temps d’allumer une cigarette.  

Il ne pensa pas un instant au CD.  

 

Une bouffée de nicotine le rassura puis il déposa la tueuse dans le cendrier et se mit en tête de lire cette lettre.  

 

Car même si le démon de la jalousie le tenaillait, il s’inquiétait pour elle et souhaitait savoir ce qui se passait dans sa vie.  

 

 

 

Cher Ryô.  

 

Avant tout mets donc cette musique !  

 

Il la mit et au bout de la seconde mesure comprit qu’elle allait le torturer.  

 

 

« Je voudrais du soleil vert  

Des dentelles et des théières  

Des photos de bord de mer  

Dans mon jardin d'hiver »  

 

Il comprenait bien ce qu’elle voulait dire. Une vie normale, elle voulait une vie normale. Elle n’arrivait toujours pas à oublier.  

 

 

« Je voudrais de la lumière  

Comme au Nouvelle Angleterre  

Je veux changer d'atmosphère  

Dans mon jardin d'hiver »  

 

Elle en a assez de sa vie, elle veut redevenir et retrouver ce qu’on lui a pris. Je te comprends bien ma Kaori. Avoir le choix c’est ce qui compte le plus et c’est ce que je t’ai pris.  

Me pardonneras-tu ?  

 

« Ma robe à fleurs sous la pluie de novembre  

Tes mains qui courent, je n'en peux plus de t'attendre  

Les années passent, qu'il est loin l'âge tendre  

Nul ne peut nous entendre »  

 

Non tu n’avais pas le droit de me rappeler ça. De me rappeler ce désir que j’ai eu envers toi.  

 

Oui je me souviens de ce jour de novembre ou je suis venu te chercher à l’aéroport de Tokyo. De ce jour ou je t’ai annoncé de vive voix que tu pouvais oublier car tu étais vengée.  

Mais je me rappelle surtout la première chose que tu as faite.  

 

Une gifle. Tu m’as giflé de toutes tes forces. Puis tu m’a pris dans tes bras pour me remercier d’en avoir fini avec ça.  

 

Je me souviens si bien de cette petite robe à fleurs que tu avais mis alors qu’il faisait si froid dehors et que je m’étais arrangé pour te faire redécouvrir Shinjuku qui avait tant changé selon toi.  

 

Je me souviens que nous étions dans le parc et que d’un coup il a plu.  

Tu n’avais pas de veste. Moi j’avais mon imper.  

J’ai attrapé ta main et nous nous sommes placés sous un arbre pour nous protéger.  

 

Je haletais de te sentir contre moi, puis je me suis relâché.  

Mes mains se mirent sur tes hanches te caressant en te frôlant à peine. Je glissais sur ton corps et c’était si merveilleux.  

 

Puis le tonnerre gronda et tu cherchas encore plus ma présence.  

Je fus fou, mes mains glissèrent sous ta robe.  

 

Tu m’as dit « On ne peut nous entendre Ryô »  

Je m’étais alors dit qu’il ne s’agissait plus d’une offre de vie nouvelle qu’une proposition indécente. Cependant à présent je sais que c’était l’inverse. Tu n’étais plus cette innocente et pourtant ton regard…  

 

Ton regard à ce moment-là, faisait que je ne sais plus si j'ai rêvé ce qui a suivi ou si c'était la réalité.  

 

Ai-je rêvé tes mains brûlantes se faufiler sous ma chemise, tes baisers si passionnées et la fervente douceur de tes gestes ?  

 

Ai-je rêvé t'avoir embrassée alors que ton corps tout contre le mien m'assassinait de désir ?  

 

Je ne sais pas, je ne sais plus.  

 

Je me rappelle juste ce souvenir qui était peut-être un rêve.  

 

Mais seigneur que c'était bon.  

Que c'était merveilleux de sentir tes doigts déboutonner ma chemise, de sentir ta bouche me martyriser le cou allègrement et que c'était tentant de sentir ton corps de déesse moulé dans cette robe devenue comme une seconde peau grâce à la pluie.  

 

Mais ce qui au final m'a achevé c'est la manière que tu as eu de faire descendre mes mains posée sur tes hanches jusqu'à tes fesses, et de me murmurer 'Nul ne peut nous entendre' ; ce que le tonnerre confirma en un grondement sourd.  

 

Alors oui j'ai du rêver. Car je ne te connais pas comme cela.  

 

Tu fis glisser ta culotte sur le sol et caressa mon sexe tendu de désir.  

 

J'ai rêvé la manière étouffante que j'avais de te maintenir contre moi, de caresser tes cuisses puis ton sexe voluptueusement excité par mes doigts.  

 

Et puis là je me suis dis peut-être est-ce la réalité.  

 

Car tu m'as stoppé.  

 

Tu avais trop froid.  

 

Je t'ai dit dans une parole rauque d'un désir mal contenu.  

 

"Rentrons..."  

 

Tu m'as répondu par un rêve en glissant tes mains dans mes cheveux.  

 

"Donne-moi ton imper et profitons encore du silence de la ville."  

 

Toi faire ça... C'était un fantasme et non plus un rêve à ce niveau-là.  

 

Au final rêve ou pas, comment résister, comment te dire non , lutter contre toi, contre nous.  

 

Alors rêve ou réalité je ne regrette pas d'avoir continué mes caresses de t'avoir pris dans mes bras, d'avoir senti tes mains libérer mon membre. Puis t'accrocher à moi pour pouvoir mieux coller tes cuisses à mon bassin.  

 

Hum cette sensation me dévore encore... Sentir tes jambes m'encercler et mon sexe te pénétrer lentement ce... qui t'arracha un cri.  

 

Voilà l'âge tendre était plus que derrière nous alors que je te faisais l'amour d'une façon indécente contre un arbre. Que tes mains griffaient rageusement mes épaules et que le ciel nous encourageait à hurler notre plaisir en grondant toujours plus fort.  

 

Et toi... Toi qui me murmurais avec désir et plaisir.  

 

"Nul ne peut nous entendre, nul ne peut nous entendre."  

Oh oui tu as su me faire imploser et surtout m'apprendre à aimer, à n'aimer que toi, à travers un rêve ou un souvenir...  

 

Il inspira profondément, but une gorgée et se remit à sa pénible lecture.  

 

 

« Je voudrais du Fred Astère  

Revoir un Latécoère  

Je voudrais toujours te plaire  

Dans mon jardin d'hiver »  

 

Un jour peut-être ma Kaori, un jour peut-être que je viendrais te voir et t’aimer.  

 

Il regarda de nouveau la lettre. Rien de plus n’était écrit. La musique continuait encore et encore à frapper ses oreilles.  

 

Puis son regard se posa sur sa cigarette qu’il n’avait au final touché qu’une fois.  

 

Elle s’était totalement consumée, seul un petit filet de fumé se baladait vaporeusement dans l’air.  

 

Et il comprit qu’il ne voulait pas faire la même chose avec Kaori.  

 

« Je veux déjeuner par terre  

Comme au long des golfes clairs  

T'embrasser les yeux ouverts  

Dans mon jardin d'hiver »  

 

« Ma robe à fleurs sous la pluie de novembre  

Tes mains qui courent, je n'en peux plus de t'attendre  

Les années passent, qu'il est loin l'âge tendre  

Nul ne peut nous entendre »  

 

Jardin d'Hiver - (ici reprit par Stacey KENT)  

 

 

 

Ce jour ce sera demain Kaori.  

Ce sera demain.  

 

Il ne prit rien.  

Il s’habilla, partit à l’aéroport et prit le premier avion en partance pour New York.  

 

Il arriva et fut étonné de trouver au débarquement, Kaori.  

 

Il ne prononça aucune paroles…  

Il s’approcha d’elle.  

 

Et de nouveau il entendit ses mots.  

 

« Je n’en peux plus de t’attendre. »  

 

Elle chercha la chaleur de ses bras.  

Puis sur ce il l’embrassa comme si elle était son oxygène.  

 

Un véritable baiser de cinéma que Mick ne vit jamais mais soupçonna étant donné qu’il avait suivi Ryô jusqu’à l’aéroport et surtout qu’il avait prévenu Kaori.  

 

Kaori rajouta à l‘attention de l‘homme qu‘elle aimait.  

 

 

« Tu sais… Nul ne peut nous entendre si nous ne le voulons pas. »  

 

 

 

 

*******************FIN******************* 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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