Chapitre 5 :: Tentative de protection rapprochée

Publiée: 19-05-11 - Mise à jour: 19-05-11

Commentaires: Coucou. Nan vous révez pas c'est bien moi. J'ai un tout petit peu de retard. Mais c'est pas grave XD. Bon Toto tu vas pouvoir me rendre ma couette maintenant, même si j'en ai plus besoin... Mais je veux la récupérer Mdr Je remercie tout le monde et je m'excuse pour le retard =) En vous laissant lire la suite je cours me cacher Bisouuuuus

Chapitre: 1 2 3 4 5

Kaori tourna vivement la tête vers le nettoyeur. Même si cela n’avait été qu’un murmure de sa part, elle l’avait entendu, cette réponse qu’elle-même n’avait pas osée prononcer.  

_ Mais… Comment … Vous … ? Commença-t-elle ne sachant pas vraiment quoi dire.  

_ Simple, quand vous avez fait votre petite manipulation avec toutes ces phrases, c’est devenu plus clair pour nous. Je pense que je ne suis pas le seul à avoir compris le sens caché de cette énigme.  

Refusant de trop parler de ce sujet, il pensa que le mieux pour le moment était que la jeune femme se vide la tête et pense à autre chose, alors il ajouta :  

_ Habillez vous, on va aller manger tranquillement.  

Kaori hocha la tête et attendit que le nettoyeur ne soit plus là pour pouvoir s’habiller, mais en cherchant ses sous-vêtements activement, elle n’en trouva aucun. Bizarre, se dit-elle… Soudain elle se souvint du bout de tissu qui dépassait de la poche de son garde du corps lors de leur conversation. Alors comme ça, il avait osé lui prendre sa lingerie !!! C’est d’un pas lourd et déterminé qu’elle prit la direction du salon où le pervers était installé tranquillement sur son canapé... Mais plus pour très longtemps. En sentant l’aura dévastatrice de la jeune femme envahir son espace, il voulut se cacher mais il était déjà trop tard. Alors cherchant une solution , il amorça une fuite en se levant du canapé. Malheureusement pour lui, l’agent du F.B.I. avait anticipé celle-ci, se tenant devant lui, les mains sur les hanches, des éclairs dans les yeux, prête à le châtier.  

_ Rendez-les moi !  

_ Vous rendre quoi ? dit–il en mettant ses mains dans les poches de son pantalon.  

_ Vous le savez très bien !!!  

_ Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler…  

Excédée par ses paroles, Kaori plongea ses mains dans les poches de la veste de cet homme, et y attrapa un tissu qui lui était familier. Elle ressortit ses mains en arborant fièrement (NDA : le caleçon du nettoyeur ! Mdr, nan je plaisante XD) une guirlande faite avec ses petites culottes et ses soutiens-gorges. Ryo affichait un sourire gêné. Il regardait droit dans les yeux la jeune femme en face de lui tout en restant sur ses gardes : on ne sait jamais ce qu’une femme peut faire. Mais à sa grande surprise, après qu’elle eut récupéré sa guirlande, elle remonta les escaliers pour pouvoir enfin finir de s’habiller.  

Après s’être habillée avec les premiers vêtements qui lui étaient tombés sous la main, elle redescendit au salon pour constater que celui-ci avait un peu changé. Effectivement, après que la jeune femme soit remontée se préparer, c'est sans les sous-vêtements de la jeune femme comme trophée, mais avec de bonnes intentions, qu'il avait ramassé le plus gros de la saleté et des déchets qu'il y avait dans la pièce. Donc elle était plus propre, mais plus aucune trace du nettoyeur. Quel homme étrange !  

Aussitôt après cette pensée, la porte s’ouvrit sur Ryo qui tenait dans ses bras des boites achetées chez un traiteur.  

_ J’espère que vous avez faim. Comme je ne savais pas ce que vous aimiez, j’ai pris un peu de tout.  

Effectivement, il avait ramené beaucoup de plats à manger malgré qu’ils ne soient que deux. Il s’installa à table et invita la jeune femme à faire de même.  

_ Prenez ce que vous voulez, y'a de quoi nourrir tout un régiment.  

Avant même qu'elle ne se soit assise, Ryo avait déjà englouti plusieurs contenus de boites, il avait trop faim pour l’attendre. Kaori comprit qu'il fallait qu'elle fasse vite avant qu'il ne dévore tout et qu'il ne lui reste rien. Se jetant littéralement sur la nourriture à eux deux, ces petites barquettes qui n'avaient rien demandé à personne, ne retrouvèrent dévorées par les deux ventres sur pattes. L’agent du F.B.I. en fut quand même surprise : on aurait dit qu’elle n’avait pas mangé de toute la journée. Fatiguée par son voyage, Kaori prit congé pour se reposer. Sa journée avait été mouvementée, maintenant tout ce qui lui fallait c'était une bonne nuit de sommeil. Elle laissa seul son hôte avec le reste des barquettes. De son côté, ce dernier se demanda encore s'il allait faire une visite nocturne à sa partenaire provisoire. En songeant à la façon dont elle était sortie de la salle de bain, il pensa qu’elle pourrait être beaucoup plus jolie si elle prenait soin d’elle.  

***  

Le lendemain matin, c’est sous quelques rayons de soleil qui lui chatouillèrent le visage de que Kaori se réveilla. Elle ne savait pas encore que ça allait être l’une des dernières nuits où elle pourrait dormir aussi bien durant cette affaire. Elle s’étendit afin de dégourdir ses muscles encore endormis (NBA : comme mwa XD) mais sa petite séance s’écourta à cause de son téléphone qui sonna. C’est donc en descendant à quatre pattes de son lit qu’elle alla jusqu'à ses vêtements mis la veille qu’elle fouilla pour retrouver son satané téléphone. Quand elle mit enfin la main dessus, son interlocuteur avait raccroché mais apparemment pas abandonner l'espoir de la joindre. C’est dans un sursaut que l'appareil recommença à sonner. Mais l’agent du F.B.I. se dit qu’elle n’aurait jamais dû retrouver son téléphone ou alors qu'elle aurait dû l’éteindre la veille au soir quand elle aperçut sur l'écran le nom de Marks. En se maudissant, Kaori décrocha, et c’est sur un ton mielleux que Marks commença :  

_ Mon agent préférée, tu décroches enfin... Tu sais que je me suis fait du souci quand tu es partie... Ma joue s’en souviens encore.  

_ Mais bien sûr, dit-elle en s’impatientant.  

_ Tu sais mon lapin, tu m'as manquée cette nuit. Je ne t’avais pas près de moi pour me réchauffer…  

_ Arrête Marks ! Je ne suis pas ton lapin et je le serai jamais. Et si tu veux quelqu'un pour te réchauffer, tu n’as qu’à retourner chez ta mère... Je suis sûre qu'elle s’occupera bien de toi.  

_ C’est sûr que pour toi, ce serais plus difficile…  

Kaori ne sut jamais la suite de ce qu’il lui répondait car elle avait lancé le téléphone qui s'était écrasé sur le mur pour retomber en morceaux.  

C’est donc du pied gauche que l’agent du F.B.I. se leva. Il ne valait mieux pas qu’elle croise Marks aujourd'hui parce qu’elle ne savait pas comment elle réagirait si elle le voyait. En partant dans la direction de la salle de bain, Kaori imaginait certains plans afin de lui faire regretter ses paroles. Elle était tellement absorbée par ses pensées qu’elle ne fit pas attention au bruit de la salle de bain et tomba en y entrant sur Ryo qui lui sortait de la douche, nu comme un ver et encore tout mouillé. Malheureusement, le nettoyeur n’eut pas le temps de faire un geste qu’il se retrouva sous une massue de 100t, juste avant d'entendre une porte claquer et l’agent descendre les escaliers en marmonnant : « Les mecs tous pareils ! Grrr ». C’est en se libérant de là que Ryo se dit qu’il aurait mieux fait de rester dormir encore un peu : au moins il n'aurait pas fini sous cette arme « anti-pervers » comme il était écrit dessus.  

Pendant que Ryo finissait de se préparer à la salle de bain, et malgré sa mauvaise humeur spécialement dirigée contre les hommes, Kaori réussit à préparer un petit déj’ avec le peu d’aliments qu’il y avait dans les placards, ainsi que du café comme elle avait l’habitude de faire chez elle.  

Dépité d’avoir été aplati, Ryo finit de se sécher et de s’habiller pour se rendre au Cat’s prendre son repas matinal. Mais il fut surpris en descendant qu’une bonne odeur de café vint lui chatouiller le nez.  

En attendant que le café finisse de couler, Kaori se remémora l’épisode de la salle de bain. C’est qu’il était plutôt pas mal le nettoyeur ! Malgré elle, ses joue prirent une teinte rosée. Ce n’est pas comme si elle n’avait jamais vu un corps d’homme de sa vie : travaillant et s’entrainant avec des hommes, elle avait plus d’une fois eu occasion d’en voir. Mais celui-ci était diffèrent des autres, il émanait de lui une force, une puissance telle que ça en devenait déroutant, et en même temps il avait un tel magnétisme… Elle laissa son esprit divaguer jusqu'à que le nettoyeur pénètre dans la cuisine alléché par l’odeur délicieuse qui émanait de la pièce. Kaori ferma les yeux et se força à respirer profondément, maudissant la faiblesse qui s’était emparée d’elle. Pourquoi fallait-il que cet homme, débarrassé de ses vêtements, eut sur elle un effet aussi dévastateur ? Quand elle fut sûre d’avoir récupéré son self-control, elle rouvrit les yeux… Et sursauta en découvrant le nettoyeur à quelques centimètres d’elle.  

Appuyée contre le plan de travail qui faisait face à la porte ouverte de la cuisine tellement, elle avait été tellement absorbée par ses pensées qu’elle ne s'était pas rendue compte que Ryo était sur le pas de la porte. Il s'était approché silencieusement et lorsqu'elle ouvrit enfin les yeux, remarqua que le regard de Kaori le détaillait attentivement. Il eut un petit sourire en coin. Il n’avait pas fait attention à sa tenue lorsqu'elle avait pénétré dans la salle de bain, mais maintenant qu’il pouvait la regarder plus facilement, il constata qu'elle ne portait qu’un simple t-shirt du F.B.I. qui laissait tout le loisir pour lui de contempler ses jambes. A un moment, il vit Kaori refermer les yeux et respirer profondément : apparemment il ne lui était pas indifférent. Elle était tellement énervée depuis son réveil qu’elle n'avait pas fait attention et était descendue qu'avec un simple haut trop grand pour elle mais qui lui arrivait à peine en dessous des fesses. Ryo se rappelait bien comment était arrivée la jeune femme au Cat’s, elle n’était même pas à son gout, à première vue, avec ses habits. Mais là, il en avait le souffle coupé, elle avait un corps à faire pâlir la plupart des mannequins. Le temps qu’elle ferme les yeux, Ryo en profita pour se rapprocher encore d’elle. Il la vit sursauter et se coller au plan de travail qui se trouvait derrière elle afin de mettre le plus de distance possible entre eux. Ryo émit un petit sourire en coin pendant que Kaori, plus rougissante que jamais, était à la limite de grimper sur le plan de travail.  

_ Auriez-vous peur de moi par hasard ?  

Reprenant du poil de la bête, elle répondit :  

_ Pourquoi aurais-je peur de vous ?  

_ Pourquoi est-ce que vous essayez de vous éloigner de moi à cet instant ?  

_C’est pas vos oignons !  

_ Ohh vraiment ? Dit-il en s’appuyant sur le plan de travail de ses deux mains afin de mettre son visage à hauteur du sien.  

Kaori analysa à vitesse grand V la situation et en conclut que le nettoyeur voulais jouer... Mais pas elle ! Dégainant son arme favorite, elle lui asséna un coup. Ryo n’eut pas le temps d’esquisser un geste qu’il alla dire bonjour au carrelage. C’est à ce moment là que Mick fit son entrée dans la cuisine. Il les avait hélés plusieurs fois mais, n'obtenant aucune réponse, s’était dirigé un peu partout dans l'appartement avant d’arriver dans la cuisine. Il y découvrit son partenaire sous une massue, tenue par l’agent du F.B.I. qui ne portait sur elle qu’un t-shirt rikiki. Abasourdi par cette scène, il resta sans voix quelques secondes mais après éclata de rire. Relevant d’un coup la tête, Kaori vit le nettoyeur plié en deux tandis que Ryo s’extirpait de dessous la massue.  

_ T’as fini de te moquer de moi l’amerloque ?!  

_ Ahah Ahah Ah ! C’est trop drôle. Toi, te retrouver sous cet engin ?! Ahah Ahah Ah !  

_ Oui, bon voila... T’as vu ? T’es content ?  

_ Plus que content, dommage que je n’avais d’appareil photo sur moi…  

C’est la porte d’entrée qui s’ouvrit en faisant un vacarme énorme qui interrompit Mick dans son délire. Il vit arriver Saeko en courant qui s'écria :  

_ Nous avons un gros problème !  

Chapitre: 1 2 3 4 5