Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 16-03-10

Mise à jour: 19-03-10

 

Commentaires: 8 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "La rédemption" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ma rédemption

 

Chapitre 2 :: La vengeance coule dans mes veines...

Publiée: 19-03-10 - Mise à jour: 19-03-10

 


Chapitre: 1 2


 

Lorsqu’elle sortit de son immeuble, le froid qui régnait au dehors la fit immédiatement frissonner. Elle noua son écharpe autour de son cou puis se dirigea d’un pas décidé vers le petit parc qui se trouvait près de chez elle. Elle devait le traverser pour arriver jusqu’au centre commerciale et acheter quelques affaires en prévision de son voyage. La neige avait envahi la ville depuis de longues semaines, à la plus grande joie des enfants. Les écoles étant fermées à cause des intempéries qui s’étaient abattues ces derniers jours et les enfants, ravis, avaient tout le loisir de s’affronter dans des batailles de boules de neige endiablées. Leurs rires joyeux attirèrent l’attention de la jeune femme qui s’arrêta un instant pour les regarder. Mais très vite, ce sourire disparu et une violente douleur lui broya les entrailles, lui rappelant que son fils, lui, ne connaitrait plus aucun hiver. Son regard noisette se teinta de tristesse et elle reprit sa marche.  

 

Arrivée dans le magasin, elle se saisit d’un petit panier et commença à faire ses emplettes. Un sac de voyage, une trousse de toilette, des produits de beautés et quelques vêtements…En moins d’une heure, elle avait fini ses achats. Elle ne voulait pas s’encombrer de trop de bagages ni de trop d’affaires, après tout elle n’était pas certaine de revenir de sa « mission ». Mais cette éventualité ne lui faisait pas peur, de toute façon elle n’avait plus aucune raison de vivre…Elle n’avait survécue ces dernières années pour une seule raison : la vengeance. Et bientôt, elle serait accomplie. Ensuite, elle pourrait rejoindre son fils, l’esprit apaisé…Avant de regagner son appartement, elle décida néanmoins de s’accorder une pause « petit déjeuner » à la cafétéria du centre commercial. Elle prit place à une des tables alors qu’un jeune serveur s’approchait d’elle :  

 

- Qu’est-ce que je peux vous servir, belle demoiselle ? demanda-t-il, sur un ton charmeur.  

 

Alors que la jeune femme posait son regard sur lui, l’homme lui adressa un sourire séducteur. Ce n’était pas tout les jours qu’il voyait une jeune femme aussi jolie. Mais, sa cliente ne semblait pas d’humeur à se faire draguer et c’est sur un ton froid qu’elle lui répondit :  

 

- Un café s’il vous plait…Et vite, je n’ai pas de temps à perdre !  

 

Cette tirade refroidit immédiatement le pseudo-Casanova qui s’empressa de lui servir sa boisson. Il regagna son comptoir en pestant : « belle, vraiment très belle…mais vraiment un sale caractère ! ».  

 

Loin de se préoccuper de ce que le serveur pensait de son comportement, la jeune femme, tout en dégustant son café, se plongea dans la lecture d’une revue d’art qu’elle avait acheté un peu plutôt. La peinture avait toujours été sa passion, depuis son enfance en fait. Elle avait d’ailleurs étudié pendant deux ans aux beaux-arts, à Paris. Elle rêvait de devenir une artiste connue, Mais, en France, elle avait rencontré celui qui allait devenir son mari. Il était d’origine japonaise lui aussi et étudiant dans la même section. Mais il avait semble-t-il plus de talent et plus de charisme qu’elle.  

 

Une fois rentré à New-York tout s’était enchainé très vite pour lui : une célèbre galeriste avait repéré son talent et avait fait de lui son artiste fétiche. En quelques mois, il était devenu la coqueluche du monde artistique et le jeune couple avait quitté leur petit studio d’étudiant pour s’installer dans une superbe demeure en plein cœur de Manhattan. Ils avaient aussi commencé à mener une vie trépidante faite de soirée et de voyage. Mais la jeune femme avait toujours regretté de ne plus pouvoir réaliser son rêve, elle ne pouvait pas rivaliser avec son mari. Elle s’était donc résolue à vivre dans l’ombre de son célèbre époux. Mais heureusement pour elle, peu de temps après leur mariage, la vie lui avait accordé le plus beau des cadeaux : un enfant. Dès le premier instant, où la sage femme avait déposé Daïsuké dans ses bras, elle avait su qu’il était tout sa vie et qu’elle ne vivrait que pour lui.  

 

Le serveur qui gardait un œil sur cette jeune beauté, qu’il n’avait pas désespéré de séduire, l’a vii tout à coup se figer. Il leva un sourcil, intrigué. Qu’est-ce qui pouvait susciter en elle une telle réaction ? Elle semblait frappée d’accablement, le visage décomposé, gagné par une pâleur soudaine. Puis il la vit se lever précipitamment et sortir du café en trombe. Le jeune homme secoua la tête, désespéré :  

 

- New-York est vraiment une ville de fou, lâcha-t-il dans un soupir.  

 

Il s’avança vers la table où se trouver la belle inconnue pour la nettoyer et il en profita pour jeter un coup d’œil au magazine que lisait sa cliente. Il parcourut brièvement la page à laquelle il était resté ouvert et haussa les épaules. Il ne voyait vraiment ce qui avait pu provoquer une telle réaction. Il prit la tasse de café et le magazine qu’il jeta machinalement à la poubelle, mais même au fond du panier, on pouvait lire le titre de l’article qui avait mis en émoie cette jeune femme : « Emoi dans le monde de l’art : le célèbre peintre Yoshiki Natsume va bientôt épouser la très belle galeriste Izumi … »  

 

******************  

 

Elle courrait à en perdre haleine, elle espérait ainsi fuir cette douleur qui lui broyait le cœur. Elle ne su même pas combien de temps, il lui fallut pour revenir à son appartement. Mais une fois chez elle, elle claqua la porte et se jeta sur lit en serrant son oreiller contre elle. Sa peine ne semblait pas vouloir la quitter et il fallut un long moment avant qu’elle n’arrive à retrouver la maitrise d’elle-même. Quand elle fut enfin calmer, elle se redressa et ouvrit le tiroir de sa table de nuit duquel elle sortit une petite boite. Elle l’ouvrit et à la vue de l’alliance en platine qu’elle contenait, son regard se voila. Sa gorge se noua de sanglot :  

 

- Yoshi…Pourquoi. ?  

 

Oui, elle se demandait comment son époux, ou plutôt son ex époux, pouvait ainsi refaire sa vie si…si facilement…comment si rien ne c’était passé, comment si aucun drame n’était survenu.  

 

Elle, elle n’arrivait pas à oublier. La mort de leur fils avait été un drame dont elle ne remettrait jamais. Cet évènement avait eu tellement de conséquence dans leur vie, l’une d’entre elle étant d’avoir mit fin à leur mariage. Yoshiki n’avait jamais pu se pardonner la mort de son fils, bien qu’il n’en soit pas le responsable. A l’époque du drame, Natsumé avait été nommé conseillé du maire en charge de la culture. Il siégeait donc au conseil de la ville. Quelques semaines après sa prise de fonction, il avait été approché par une bande de mafieux qui voulait se servir de lui et de son vote pour faire passer quelques mesures pour faciliter leurs affaires. Mais Yoshiki était un homme trop intègre pour se laisser corrompre.  

Ce n’était pas les menaces que ces hommes avaient proférées qui l’avait intimidé. Mais l’impensable avait fini par se produire et Daisuké l’avait payé de sa vie.  

A partir de cet instant, leur vie n’avait plus été la même. Il y avait trop de peine, trop de reproches entre les deux époux. Yoshiki avait fini par la quitter du jour au lendemain. Il était parti s’installer à Londres, laissant sa femme affronter seule la douloureuse épreuve du procès des assassins de leur enfant. Elle avait trouvé le courage de témoigner contre eux faisant ainsi tomber l’une des plus grandes organisations criminelles des Etats-Unis.  

 

Le regard de la jeune femme se porta sur le passeport au fond du même tiroir. Elle s’en saisit et l’ouvrit. :  

 

« Sayuri Tachiki… » prononça-t-elle en haute voix.  

 

Elle avait encore du mal à se faire à ce nouveau nom. Après le procès, pour éviter d’éventuelles représailles, le FBI lui avait fournit une nouvelle identité : Kaori Hisaishi Natsume était devenu Sayuri Tachiki.  

 

 

« Un nouveau nom pour une nouvelle vie » lui avait lancé le procureur avec un sourire idiot.  

 

Mais que se soit pour Kaori Hisaishi ou Sayuri Tachiki, il n’y avait pas de nouvelle vie possible. Seule la vengeance comptait. Et pour l’assouvir elle était prête à tout, même à aller jusqu’au Japon….  

 

 


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