Chapitre 1 :: Du côté de la mariée

Publiée: 14-02-12 - Mise à jour: 14-02-12

Commentaires: Coucou !! Voila une nouvelle fic ! Je ne sais pas encore combien encore de chapitres elle va faire, mais je pense pas beaucoup. (mais bon avec moi on est sûr de rien). Je voulais dédier ce chapitre à toutes et tous les célibataires ! Merci à Sky d'être ma béta sur cette fic ! Bonne lecture à tous !

Chapitre: 1 2 3 4

Chapitre 1  

Elle était là, assise devant la coiffeuse tout en brossant longuement ses cheveux. Elle tremblait un peu mais c’était tout à fait normal : Aujourd’hui était le grand jour ! Elle allait enfin épouser l’homme qu’elle aimait.  

La jeune femme posa doucement la brosse sur la table devant elle et se mit à se maquiller. Elle savait qu’elle aurait pu demander à ses amies de l’aider, mais après l’effervescence des derniers jours, elle leur avait demandé de la laisser seule un peu. Elle commença par un trait de khôl, puis se mit un peu de blush sur les joues et elle finit par un rouge à lèvres rose pâle.  

Ce maquillage était vraiment léger mais elle savait que c’était comme ça que l’homme qu’elle aimait la préférait. Sûrement pour ne pas lui faire penser aux bunnies qu’il avait eu l’habitude de fréquenter. Bunnies qui, pour la plupart, portaient un maquillage outrancier.  

Elle pensa avec amusement comment cet homme volage s’était transformé peu à peu en quelqu’un de sage, presque de casanier. Leurs amis avaient eu beaucoup de mal à le reconnaître dans son rôle « d’homme au foyer ». Son acolyte se mit même à rire quand un jour, il l’avait surpris dans l’appartement avec un tablier à fleurs. Pour que cela ne se reproduise pas, elle avait jeté le tablier à la poubelle et l’avait remplacé par un autre, qu’elle avait déniché dans une petite boutique. Le deuxième pervers de service avait bien été tenté de le lui voler. Il faut dire que le texte évocateur y était pour quelque chose.  

« Je suis doué avec mes mains, mais pas seulement… », avait fait pâlir d’envie le meilleur ami de son amant. Du coup, la jeune femme avait décidé de lui en offrir un similaire et elle ne pouvait s’empêcher de rire, quand elle le voyait dans la rue essayer de draguer en le portant.  

La drague était de l’histoire ancienne pour son amant. Il arrivait parfois qu’il fasse les yeux doux à une jeune demoiselle qui passait non loin de lui dans la rue, mais elle avait une arme redoutable qui le faisait vite retrouver le droit chemin. Elle ne comptait plus le nombre de fois où lui faisant les yeux doux, il lui disait d’un ton suppliant qu’il ne le ferait plus… Mais en même temps, ce trait de caractère faisait son charme… Et sans cela ce ne serait plus vraiment lui… Et puis la demoiselle aimait particulièrement comment il tentait de se faire pardonner dans la chaleur de leur appartement. Y’avait pas à dire, il était vraiment doué pour s’excuser…  

Chassant de son esprit les pensées coquines qui venaient de l’envahir, la jeune femme se releva et se regarda dans la psyché installée dans un coin de la pièce. Elle aurait tout le temps de penser à la nuit de noce qui l’attendait. Avant cela, il fallait qu’elle s’examine une nouvelle fois, ce qu’elle fit sous toutes les coutures, en tournant le dos au miroir pour regarder l’arrière de sa tenue. Alors elle se mit à douter. Allait-il aimer la robe qu’elle avait choisie ? Elle avait tout fait pour ne pas trouver un modèle qui la fasse ressembler à une meringue géante, et elle pouvait dire qu’elle avait fait le bon choix. La coupe était parfaite, ni trop décolleté, ni pas assez ! Elle se remit face à la glace et parvint à la conclusion que c’était le stress de la future mariée qui la faisait réagir comme cela. Elle n’avait rien à reprocher à sa tenue et elle était sûre que son amant allait beaucoup l’aimer… Surtout quand il allait la lui retirer, pensa-t-elle en souriant.  

Elle espérait juste que l’acolyte de son fiancé n’aille pas gâcher la cérémonie en sautant sur toutes les femmes présentes. Mais elle savait que c’était un risque à prendre. L’homme qu’elle aimait tenait tant à la présence de son meilleur ami qu’il avait choisi comme témoin, qu’elle n’avait pas pu faire autrement que d’accepter et puis, malgré son côté pervers, il était avant tout un membre de la bande, un membre de sa famille de cœur.  

Et puis, après tout, dans chaque couple, il fallait faire des concessions. Et franchement, c’était peu de supporter cet obsédé sautant sur les invitées durant une journée, en comparaison de ce que l’homme de sa vie lui avait apporté.  

Elle savait également qu’un autre spécimen serait présent : Le Doc ! Un homme qu’elle avait peu à peu appris à apprécier. Comme Ryo et Mick, sous des airs lubriques se cachait un homme au cœur d’or. Un homme qui avait pris de plus en plus de place dans sa vie. Bien sûr, il fallait qu’elle évite souvent ses mains baladeuses mais il ne faisait jamais cela en présence de son fiancé, de peur de mourir plus vite que prévu.  

La demoiselle repensa à riant à la fois où le Doc avait fini dans la mare de sa maison, uniquement parce qu’il avait glissé et s’était retrouvé malencontreusement le nez dans sa poitrine. Enfin le nez était un grand mot. Il n’avait pas eu le temps de la toucher qu’il avait volé dans le ciel, directement dans la mare.  

Elle n’avait pas pu s’empêcher de rire quand elle l’avait vu sortir la tête de l’eau, un nénuphar dans les cheveux et une grenouille posée dessus.  

La jeune femme continua à se préparer tout en repensant à la manière dont son fiancé l’avait demandée en mariage. Elle avait vraiment eu une demande particulière…  

Alors qu’ils étaient tous au Cat’s Eye, Mick et Ryo commencèrent à sauter sur Saeko et cette dernière avait agi rapidement en leur donnant un coup de pied qui les fit voler à travers la pièce. Et quand ils se retrouvèrent le dos contre un mur, elle les figea dedans, à l’aide de ses couteaux.  

Les deux pervers étaient fixés au mur et ce qui fit rire Miki, c’était qu’ils étaient la tête à l’envers. La jeune femme s’était approchée de lui, prête à lui faire goûter son arme favorite, mais il la prit de court en lui tendant un écrin ouvert sur un magnifique solitaire.  

- Ma chérie, veux-tu m’épouser ?  

La colère était retombée comme un soufflé et elle avait senti les larmes couler sur ses joues. Elle en laissa tomber son arme de prédilection au sol pour se saisir de la bague.  

- Oui, je le veux !  

Mais au moment où elle s’était approchée pour l’embrasser, un craquement sec retenti : les vêtements qui avaient été déchirés par les couteaux n’avaient pas supporté le poids, et le pauvre homme se retrouva au sol.  

Cependant, il remonta bien vite sur ses jambes pour se mettre à genoux devant sa dulcinée et lui passa la bague de fiançailles au doigt.  

La jeune femme se jeta à son cou et ils échangèrent un très long et fougueux baiser.  

Puis Miki annonça une tournée générale. Tous burent beaucoup, ce qui n’empêcha pas à l’homme de réclamer quand ils rentrèrent chez eux, un avant-goût de sa nuit de noces. Ce qu’elle lui offrit avec plaisir…  

Elle secoua une nouvelle fois la tête ! Ce n’était pas le moment d’être dans ses pensées. Dans quelques minutes, elle allait être une femme mariée… Mais avant, elle devait faire quelques vérifications.  

La demoiselle avait bien mis les boucles d’oreilles en saphir que Miki lui avait passées… ça faisait à la fois quelque chose de bleu, ancien et emprunté… Mais pour être sûre d’avoir bien fait les choses, Eriko lui avait donné une culotte de satin bleu, avec plein de ficelles que son mari se ferait une joie de lui ôter.  

Pour la chose ancienne, elle avait dégoté dans une petite boutique, un voile du siècle précédent. C’était une petite merveille de dentelles brodées à la main comme on n’en trouvait plus. Une chance qu’il ait eu la même couleur que sa robe, sinon elle aurait été franchement déçue de ne pas pouvoir l’acheter.  

Miki lui avait également prêté des gants blancs. Et pour l’objet neuf, elle avait mis la chaîne que son fiancé lui avait achetée la semaine précédente.  

Un avant goût de la Saint Valentin, lui avait-il dit en la lui passant au cou. Il faut dire qu’il avait choisi un jour particulier pour se marier : le 14 février. Et ne voulant pas mélanger leur mariage à cette fête, il lui avait offert le bijou avant.  

Elle fit glisser sa main sur le pendentif. Un K en or au bout duquel brillait un petit diamant. Dire qu’elle ne lui avait rien offert en retour pour le moment… Mais elle pensait bien se faire pardonner, en lui dévoilant la tenue qu’elle avait prévue pour leur nuit de noces. Elle était sûre qu’il allait vraiment apprécier le présent.  

Soudain, on frappa à la porte :  

- Tu es prête ? Dépêche-toi ! La cérémonie ne va pas tarder à commencer !  

La jeune femme resta muette devant la voix de son fiancé. Même à travers une porte, il lui faisait toujours autant d’effet.  

- Tu es là ? demanda la voix étonnée de l’homme.  

La demoiselle vit la poignée de la porte bouger, ce qui la fit sortir de son mutisme. Elle se précipita sur la porte et empêcha son fiancé de l’ouvrir.  

- Non, ça porte malheur de voir la future mariée avant ! s’exclama-t-elle.  

- Mais tu sais bien que je ne croie pas à ces choses-là ! Laisse-moi embrasser ma future femme !  

- Tu auras tout le temps de le faire plus tard ! Alors va rejoindre les autres et dis aux filles de venir m’aider, j’ai besoin d’elles !  

- D’accord ma chérie ! J’y vais tout de suite ! répondit un peu trop joyeusement son fiancé.  

Ce qui mit la puce à l’oreille de la jeune femme. Ce fut pourquoi elle crut bon d’ajouter :  

- Et ne les embêtes pas ! Sinon elles me le diront et tu passeras ta nuit de noces sur le canapé du salon !  

- Non ! Tu ne peux pas me faire ça ! pleurnicha l’homme, toujours à travers la porte.  

- Et si tu es sage et que tu te comportes comme un gentleman, tu auras le droit à un très joli cadeau…  

- Je fais vite ! Plus vite mariés ! Plus vite la nuit de noces !  

La jeune femme ne put s’empêcher de sourire. C’était fou comme parfois elle pouvait lui faire entendre facilement raison…  

Un nouveau coup à la porte résonna :  

- Qui est-ce ?  

- C’est nous ! dirent plusieurs voix féminines à travers la porte.  

Mais connaissant les ruses de son fiancé, elle n’entrouvrit que de quelques centimètres. Quand elle constata que c’était bien ses amies, elle ouvrit franchement la porte pour les accueillir.  

- Tu es radieuse ! s’exclama Miki.  

Les autres la complimentèrent également. Eriko l’aida à fixer son voile, et les autres en profitèrent pour arranger un peu leur maquillage.  

- J’apporte les bouquets ! s’exclama une voix.  

Les demoiselles avaient toutes reconnu son propriétaire et se munirent d’armes les plus variées.  

- Entrez !  

Un vieil homme, les yeux brillants devant tant de jolies femmes avaient les bras chargés de fleurs. Elles lui furent ôtées des mains avant qu’elles ne finissent écrasées.  

Mais pour une fois, le Doc se comporta bien. Ce n’était pas tous les jours qu’il avait la chance de conduire une jeune femme à son futur mari. Il ne voulait surtout pas manquer ce moment.  

En plus, il était sûr que les autres femmes présentes dans la salle, ne pourraient pas résister à son charme en le voyant remonter l’allée. Il ne devait donc pas faire capoter ses chances en se faisant massacrer par ces jeunes femmes ravissantes en demoiselles d’honneur.  

D’un ton très cérémonial, il s’approcha de la mariée et lui tendit le bras :  

- Ton futur mari t’attend mon enfant.  

Les demoiselles d’honneur passèrent devant, suivies de la mariée et de celui qui allait lui servir de père aujourd’hui.  

Ils remontèrent l’allée, mais la jeune femme ne prêta aucune attention aux invités. Elle n’arrivait pas à quitter du regard l’homme qui allait bientôt devenir son époux.  

Quand elle arriva à côté de son futur mari, celui-ci lui dit :  

- Tu es splendide !  

Il releva son voile et croisa son regard. Puis devant toute l’assemblée il déposa un léger baiser sur ses lèvres.  

Puis une voix résonna derrière eux :  

- Nous sommes ici pour marier deux êtres qui s’aiment…  

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