Chapitre 3 :: Mariage.... Mariage....

Publiée: 09-06-16 - Mise à jour: 09-06-16

Commentaires: Hello !!!!!! Désolée pour ce long long long long long moment sans publier un seul chapitre ! Et encore plus désolée que les chapitres étaient déjà écris ! ( non pas la massue ! ). Je vais essayer de poster le prochain chapitre un peu plus rapidement !!!!!! (avant la saint valentin lol). Bonne lecture à tous ! Et..... à la prochaine !

Chapitre: 1 2 3 4

Kaori se demandait si elle n’était pas en plein rêve et si s’était le cas, elle ne voulait pas se réveiller. Ryo était en train de l’embrasser et elle aimait beaucoup cela. Elle ne savait pas pourquoi il faisait cela et c’était la dernière de ses préoccupations. Elle savourait ce baiser car elle savait que c’était le seul qu’elle recevrait de lui.  

Elle savait que la spécialité de Ryo était de reculer de deux pas après en avoir avancé d’un. Et c’était sûrement à cause de l’ambiance particulière d’un mariage qu’il n’avait pas pu s’empêcher de l’embrasser. Ce n’était pas pour lui déplaire, elle attendait ce moment depuis tant d’années…  

Pourtant elle n’aurait jamais imaginé cela quand à peine une heure plus tôt, elle avait remonté l’allée en tenant la traine de son amie. Quand elle avait croisé le regard de son partenaire, elle en avait perdu tous ses moyens et se serait malencontreusement vautrée si ce dernier ne s’était pas porté à son secours.  

Dire qu’elle n’avait pas apprécié le fait de se retrouver dans ses bras aurait été un doux euphémisme. Elle avait savouré la chaleur de cette étreinte qui avait été bien trop brève à son goût. Elle serait bien restée des heures dans ce cocon de douceur, mais malheureusement Ryo avait retrouvé son côté blessant qui la faisait souvent souffrir et l’avait repoussé tout en lui disant des horreurs qui une fois de plus la touchait en plein cœur.  

Et quand les mariés échangèrent leurs consentements, Kaori rêva un instant se trouver à la place de Kazue. Non pas qu’elle aurait voulu épousé Mick à sa place, mais tout simplement parce qu’elle savait que jamais elle ne vivrait cet instant si elle restait auprès de celui qu’elle aimait. Oh oui qu’elle aurait voulu être la femme de Ryo et quand Mick prononça le « oui, le je veux », la jeune femme regarda son partenaire, et pensa que oui elle aurait aimé être l’épouse du brun qui la faisait tant souffrir.  

Ryo avait été vraiment galant en la prenant par le bras pour la guider jusqu’à la sortie, mais également quand il avait ôté de sa chevelure, les grains de riz qui y avait trouvé refuge.  

Et maintenant il l’embrassait. Elle était tellement prise dans cette étreinte qu’elle ne remarqua pas le petit sourire qui illumina le visage de Falcon avant que ce dernier ne referme la porte, les laissant seuls sans aucun témoin.  

Du moins c’est ce qu’il pensait parce qu’alors que les deux partenaires s’embrassaient en ne faisant plus à rien, un raclement de gorge se fit entendre. Mais à la découverte d’un monde qu’ils ne connaissaient pas encore, ils ne l’entendirent pas. C’est une main posée sur l’épaule de Kaori, pour la secouer qui les fit sortir de leur état d’absence.  

Ne quittant pas Kaori des bras, Ryo eut un regard noir envers la personne qui venait de les déranger. Tandis que Kaori, les yeux dans le vague, pensait à ce baiser qu’elle venait d’échanger avec son partenaire.  

L’intrus ne se laissa pas démonté par la froideur du brun et lui dit :  

- Il faudrait que vous libériez les lieux, j’ai un mariage à célébrer dans une demi- heure !  

Un petit sourire se dessina sur le visage de Ryo et il lui répondit :  

- Non, vous faites erreur !  

Mais l’homme ne se laissa pas déstabiliser par la carrure de celui qui lui faisait face qui le dépassait pourtant de plus d’une tête.  

- Vous croyez que je ne connais pas mon planning mon fils ! Mais je peux vous dire que c’est le cas. Alors allez rejoindre vos amis, mes enfants, et laissez moi préparer la prochaine cérémonie.  

Kaori commençait à reprendre pied avec la réalité et un peu gênée, regarda le vieil homme. Voyant que son partenaire ne semblait pas vouloir obéir au prêtre, elle lui tira doucement la manche et lui dit :  

- Allons-y Ryo !  

Mais le nettoyeur semblait en avoir décidé autrement :  

- Non, on a autre chose à faire avant !  

- Et quoi ? demanda la jeune femme qui n’y comprenait rien.  

- C’est simple. On va se marier.  

Un long silence fut la seule réponse à cette affirmation. C’est le prêtre qui le premier parla :  

- Je ne doute pas que vous n’en ayez pas envie mon fils. Mais il faut publier les bans avant. Un mariage comme cela n’aura aucune valeur. Vous ne seriez pas légalement mariés.  

- Aucune importance ! répondit froidement Ryo. Le principal c’est que vous faisiez de Kaori, MA femme. Peut importe que ce ne soit pas légal. Je veux l’épouser maintenant !  

- Euh, Ryo… dit la demoiselle d’une petite voix.  

Le nettoyeur regarda dans la direction de Kaori, et réalisa une chose : il ne lui avait pas demandé si ELLE voulait l’épouser.  

Une fois de plus il avait joué les égoïstes et il savait qu’il devait faire quelque chose pour se rattraper.  

- Excuse-moi Kaori. Si tu ne veux pas m’épouser, on va y aller et rejoindre nos amis.  

- Oui c’est cela mes enfants réfléchissez y et revenez me voir ! Un mariage est un acte réfléchi pas une mascarade ou un amusement. Intervint l’homme d’église.  

Mais les deux partenaires ne faisaient pas attention à lui. Les yeux dans les yeux, ils avaient occultés tout ce qui n’était pas eux.  

- Non ce n’est pas cela Ryo, mais ça va trop vite pour moi. Encore tout à l’heure tu étais indifférent. Et après tu m’embrasses… Et là… Tu veux que…  

Décidément l’ambiance des mariages avait une drôle d’influence sur lui. Il ne s’était jamais senti d’humeur aussi romantique. Alors que d’habitude il aurait plutôt fait marche arrière après avoir réalisé ce qu’il venait de faire ou de dire. C’est pourquoi il fut surpris de s’entendre dire :  

- Oui je veux que tu deviennes ma femme. Mais je serais être patient si tu as besoin de temps pour se faire à cette idée. Cependant sache que je ne changerais pas d’avis !  

Pour prouver ses paroles, il se pencha sur elle pour l’embrasser à nouveau. Mais il fut interrompu dans son mouvement par le prêtre.  

- Mes enfants, j’ai un mariage à célébrer !  

- Oui le nôtre… murmura Kaori à la grande surprise des deux hommes.  

- Mais je vous ai déjà dit que ce n’était pas possible ! Je…  

L’homme d’église s’arrêta net de parler quand il vit tant d’amour dans les yeux du couple.  

- Bon d’accord ! Venez vous installer devant l’autel afin que nous commencions.  

Kaori jeta un regard interrogateur en direction de son partenaire et il comprit tout de suite car il répondit :  

- Oui tu peux prévenir nos amis… Depuis le temps qu’ils attendent cela…  

Kaori se précipita pour ouvrir la porte et à sa grande surprise le parvis de l’église était totalement vide, ils avaient tous disparu… Etait ce un signe du destin qu’ils ne devaient pas se marier ?  

Mais elle n’eut pas le temps de se poser trop de questions, que Ryo la tira à l’intérieur et lui dit :  

- Dépêchons-nous !  

Alors qu’elle s’apprêtait à le suivre, il s’exclama :  

- Toi tu ne bouges pas !  

Kaori le vit remonter l’allée d’un pas alerte, et arrivé au bout il se tourna vers elle.  

L’organiste se mit à jouer la marche nuptiale. Kaori s’apprêtait à avancer quand une voix retentit dans l’église :  

- Un instant !  

L’homme s’arrêta de jouer et interloquée, Kaori vit arriver sur elle une petite vieille.  

- Vous ne pouvez pas vous marier sans un bouquet !  

Elle vit la dame se diriger vers un vase où se trouvaient des dizaines de fleurs. Elle sortit de sa poche une paire de ciseaux et commença à former un bouquet. Puis elle s’approcha de Kaori et lui tendit le bouquet avant de se tourner vers l’organiste et lui dire :  

- C’est bon vous pouvez y aller.  

La musique résonna et Kaori avança lentement. Elle croisa le regard de son partenaire et ne le quitta plus. A nouveau ils étaient seuls au monde.  

Quand elle arriva face à lui, elle vit qu’il la regardait avec tant de tendresse, qu’elle se mit à pleurer. Délicatement, il effaça les larmes qui coulaient sur ses joues.  

- Mes biens chers frères… se mit à dire le prêtre.  

L’homme aurait pu dire n’importe quoi ils n’y auraient pas fait la moindre attention. Soudain des pleurs firent tourner la tête des deux amoureux. La vieille dame s’était installée au premier rang et pleurait devant eux.  

Mais le prêtre semblait vouloir en finir rapidement et dit :  

- Kaori Makimura voulez vous prendre cet homme ici présent pour époux. L’aimer et le chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?  

- Oui je le veux. murmura la jeune femme.  

- Et vous Ryo Saeba, voulez vous prendre pour épouse cette femme ici présente. L’aimer et la chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?  

- Oh oui je le veux ! répondit fermement le brun.  

- Euh… bredouilla le prêtre. Vous n’avez pas pensé aux alliances…  

Penaud, Ryo regarda l’homme. Il allait lui répondre que non quand la vieille dame intervint :  

- Tenez mes petits ! Mon Hiro, paix à son âme, aurait fait pareil dans le même cas.  

Etonnés les deux nettoyeurs virent la vieille dame leur tendre deux anneaux. Kaori comprit d’où provenaient ces alliances et ne put s’empêcher de s’exclamer :  

- Non, nous ne pouvons accepter… C’est trop…  

Mais devant le regard insistant de la mamie, Kaori trouva un compromis :  

- D’accord mais juste durant la cérémonie, on vous les rendra après !  

C’est avec une immense émotion que les deux partenaires prirent les anneaux dans la main de la vieille dame et se les échangèrent.  

Ryo trembla quand il glissa l’alliance au doigt de Kaori et dut s’y prendre à deux fois.  

Quand ce fut au tour de Kaori, la situation fut plus ardue. L’anneau coinça dès la première phalange. Ne s’avouant pas vaincue, la jeune femme décida de le passer à l’auriculaire.  

- Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée ! déclara solennellement le prêtre.  

Les amoureux qui semblaient n’attendre que cela s’embrassèrent longuement. Ils ne faisaient même plus attention à ce qui se passait autour d’eux, ils étaient dans leur propre monde.  

Mais l’homme d’église se rappela à leur souvenir :  

- Mes enfants, j’ai un mariage à célébrer ! Alors maintenant que vous avez eu ce que vous voulez, il faut que vous libériez les lieux.  

Tendrement enlacés, ils remercièrent le prêtre d’avoir consenti à leur union, mais quand ils se tournèrent en direction de la vieille dame pour lui rendre son bien, ils s’aperçurent qu’elle avait disparue.  

Et la porte de l’église s’ouvrit brusquement sur Mick qui s’exclama :  

- Ben vous faites quoi ? On vous attend pour le discours des témoins !  

Les deux partenaires hésitèrent à rejoindre leur ami, et l’homme d’église comprit leur réticence et il leur dit :  

- Elle vient à chaque mariage qui a lieu dans cette église. Je ne sais pas pourquoi elle est partie, mais vous pourrez lui rendre les alliances la semaine prochaine à 15 heures.  

Ils remercièrent à nouveau le prêtre avant de rejoindre Mick qui s’impatientait.  

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