Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-01-14

Mise à jour: 06-02-14

 

Commentaires: 24 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapitre 14 :: Chap 10-1

Publiée: 15-01-14 - Mise à jour: 15-01-14

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

Chap 10  

 

Kaori s'était installée sur le canapé, une tasse de thé fumante à la main. Elle ne cessait de repenser à Ryô, à son inquiétude inhabituelle pour cette mission. Elle était tellement absorbée par ses pensées qu'elle ne remarqua pas Satsuki.  

 

C'est en levant la tête qu'elle aperçut. Une jeune femme très belle, mais marquée par le chagrin. Ses yeux étaient presque violacés d'avoir tant pleuré.  

 

La nettoyeuse se leva, sourit à la policière. Elle ne tendit pas la main comme elle l'aurait fait en temps normal. Elle la serra dans ses bras. Satsuki, surprise par cette approche, ne fit rien.  

 

Kaori se revoyait quelques années en arrière quand elle s'inquiétait pour son frère. Elle voulait rassurer leur protégée du mieux qu'elle le pourrait.  

 

Sentant que les nerfs de la policière étaient fragiles, elle décida de lui parler du nettoyeur. Elle invita Satsuki à s'asseoir et commença à lui raconter que Ryô était le meilleur dans ce domaine, qu'il n'avait jamais raté une seule mission et que le simple fait de se trouver ici sous sa protection était suffisant pour lui garantir une sécurité infaillible. Avoir fait appel à lui était la meilleure chose qu'elle ait faite et cela serait garant de ses retrouvailles avec son frère.  

 

La voix apaisée de la nettoyeuse calma Satsuki et l'incita à se confier. Kaori lui proposa une tasse de thé et cela créa une certaine intimité entre elles. Elles discutèrent de choses plus légères pendant un moment comme le choix de leur carrière ou leurs goûts en matière d'hommes puis comprenant qu'elle pouvait faire confiance à son interlocutrice, Satsuki lui dit tout.  

 

Comme à son habitude, Kaori écouta les malheurs de cette jeune femme détruite et perdue par le malheur. Sans savoir comment ni pourquoi, elle savait faire parler les gens et les rassurer.  

 

Elle mit toute sa générosité et sa bonté en jeu pour voir un léger sourire et un léger mieux sur le visage de Satsuki. Elle se sentait si proche d'elle, elle qui avait définitivement perdu son frère. Elle se jura de tout faire pour que leur cliente ne connaisse pas cette douleur.  

 

La tension retombant peu à peu, Kaori proposa d'allumer la télévision. Cela leur changerait un peu les idées. Au moins, leurs esprits seraient occupés pendant un moment. Satsuki s'enfonça confortablement dans le canapé. Quant à Kaori, elle ne put s'empêcher de laver la théière et les tasses. Il fallait qu'elle aussi s'évertue à penser à autre chose que cette peur insidieuse.  

 

La sonnette résonna. C'était le livreur qui apportait de bons petits plats tout chauds. Cela sentait délicieusement bon.  

 

Satsuki se proposa pour mettre la table mais la maîtresse de maison refusa. Quand elle eut tout installé, elle prévint Satsuki qu'elle allait chercher Ryô.  

 

La moitié féminine de City Hunter descendit à la cave. Elle ne fit pas un bruit et observa son homme, sans bouger.  

 

Il tirait à perdre haleine. Il ne ratait pas sa cible, comme à son habitude mais elle resta coi en s'attardant sur son regard : ce fameux regard qu’il avait eu à la mort de Kaibara. Il fallait qu’elle arrive à le faire parler et à le libérer de ce fardeau : c'était urgent.  

 

Elle ne pouvait pas se résigner à le voir souffrir comme ça. D'autant plus que cela affectait son travail. Elle comprenait un peu pourquoi il semblait si mal à l'aise à accomplir cette mission. Il était beaucoup plus touché par les récents événements qu'elle ne se l'était imaginé. Pourtant elle se surprit à le trouver incroyablement sexy avec cet air si sérieux et inquiet.  

 

Elle avait envie de lui, de le sentir contre elle. Elle fit un peu de bruit et s’approcha. Averti de sa présence, Ryô arrêta de tirer. Il fut étonné de voir que Kaori, sans hésitation, se diriga vers lui, l'enlaça et l’embrassa avec fougue et passion. Elle prenait conscience et possession de ses envies. Le nettoyeur la trouvait de plus en plus attirante.  

 

Cela ne dura pas aussi longtemps qu’ils auraient aimé. Satsuki les interrompit pour leur dire que le téléphone sonnait. Un peu déçus, restant sur leur faim ils remontèrent. Le téléphone ne sonnait plus. Ils ne s'en formalisèrent pas pour autant. Si s'était Saeko, elle rappellerait ou viendrait carrément. Avec elle, il fallait s'attendre à tout. De toute façon il était grand temps de dîner. Le trio s'attabla et Ryô,comme à son habitude, se jeta sur les plats.  

 

Vu les circonstances, Kaori essaya de rendre la soirée la plus agréable possible. Elle était aux petits soins pour Satsuki et veillait à ce qu'elle ne manque de rien. Elle appréciait la jeune femme et compatissait. Elle agissait comme une grande sœur avec elle en espérant apaiser sa douleur.  

 

Ryô, lui, était très respectueux, et contrairement à son habitude, ne tenta rien. Après le repas qu'il avait avalé en quelques bouchées, il s’était mis dans un coin et lisait son journal. C’était une grande première pour lui !!! Mais ça ne le travaillait même pas, il n’était pas frustré, il ne pensait même pas faire Mokkori.  

 

Non, il ne cessait de ruminer. Il y avait un truc louche. On ne lui avait pas tout dit, il sentait qu’il lui manquait une pièce du puzzle. Son instinct ne l’avait jamais trahi, cette situation ne lui plaisait guère.  

 

Oui cette jeune femme était effondrée, inquiète pour son frère. Mais... Il y avait un MAIS, et il ne savait pas lequel. Il voulait avoir le fin mot de l’histoire. Il demanderait des explications à Saeko le lendemain.  

 

Satsuki expliqua qu’elle était épuisée, qu’elle voulait rester un peu seule et donc qu’elle allait se retirer. Elle remercia ses hôtes de leur générosité et monta dans la nouvelle chambre d’ami.  

 

Le couple en profita également. Ils étaient eux aussi fatigués. Ils se couchèrent face à face, silencieux, ils n'avaient pas besoin de paroles pour se comprendre.  

 

Ryô s'approcha de Kaori, l’embrassa très tendrement et ils s’endormirent, Kaori blottie dans ses bras.  

 

Dans la nuit, Kaori eut froid. Elle se réveilla, et constata que Ryô n’était plus là. Elle enfila la veste du jeune homme, qui était posée sur la banquette. La jeune femme flottait dedans mais elle sentait l'odeur de Ryô et Kaori avait l'impression d'être entourée de la chaleur de son partenaire.  

 

Elle descendit à la cave mais la pièce était vide. Elle espérait qu'il soit sur le toit. Pendant un bref instant elle ne put s'empêcher de l'imaginer en train de tenter une de ses visites nocturnes. Il était capable de tout. Elle chassa ses idées noires et monta discrètement les escaliers, ouvrit très délicatement la porte et l’aperçut penché sur la rambarde. Il fumait. Il avait l’air perdu, le regard dans le vide.  

 

A sa grande surprise, elle vit qu’il pleurait. Pas à chaudes larmes, mais quelques petites larmes glissaient le long de ses joues. Elles brillaient sous le reflet de la lune. Il souffrait donc à ce point !?  

 

Guidée par son cœur, elle s’approcha, le prit par la taille et mit sa tête dans son cou. Il sursauta puis il la serra contre lui.  

 

- Kaori ? Que fais-tu là ? demanda-t-il d'une voix enrouée.  

 

- J'ai eu froid sans toi. Je me suis réveillée et tu n'étais pas là ! Tu te réfugies souvent sur ce toit en ce moment pour réfléchir, mais tu sais, si tu en as besoin tu peux te confier à moi ! Rentre ! Tu vas attraper froid en restant ici !  

 

- C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais tu as pensé à toi ? Tu viens d'être malade... Il ne faut pas que tu rechutes, tu...  

 

Elle ne lui laissa pas le temps de continuer :  

 

- Chut. Tu as besoin de moi et je suis là. Je n'aurais pas froid. Tu me tiens chaud et je me suis permise d'emprunter ta veste...  

 

- Ah ? C'est ma veste ? Je ne savais pas qu'on portait la même taille ?  

 

Mais Kaori comprit que Ryô n'était pas dans son état normal, elle pensait aux larmes versées, et qu'il réagissait comme cela pour cacher quelque chose.  

 

- Je vais jouer franc jeu avec toi, je sais que tu me caches quelque chose de grave. Ça te touche plus que tu ne le crois. Je …  

 

- Kaori, je… je ne sais pas quoi dire je…  

 

Pour une fois c'était vrai, les mots restaient bloqués dans sa gorge. La nettoyeuse sentant que c'était le moment de faire parler son homme se lança :  

 

- C’est à cause de ton père c’est ça ?  

 

Ryô fut soufflé par la facilité que sa compagne avait à mettre le doigt sur LE problème. Lui était infaillible côté travail mais finalement ça n'était rien comparé à son Ange. Elle était une « guérisseuse » de l'âme. C'est pour cette raison qu'il était si impuissant face à elle. Elle avait le don de savoir écouter et soulager. Il ne pourrait pas lutter longtemps face à cette femme si pure qui lui tendait la main. Il était temps qu'il fasse entièrement confiance à une personne et se serait elle.  

 

-Je ne sais pas comment tu as deviné mais oui, ça a un rapport avec mon père. Mon père... enfin si on peut dire. Quel père irait jusqu'à tuer son fils ? Je te l'avoue, je ne sais pas pourquoi mais ça fait quelques jours que sa mort me pèse sur la conscience. C'était une ordure de la pire espèce, c'est lui qui m'a donné cette drogue... c'est c'est... Il devait payer, il allait me descendre, il voulait TE tuer...  

 

Kaori prit une main de Ryô dans la sienne, et la serra fortement, comme pour faire passer dans ce contact tout son courage. Il se dévoilait enfin, délaissait ce poids qui lui pesait tant, elle devait le soulager. Elle lui parla doucement :  

 

- Ryô, tout ce que tu ressens est normal. Tu es un être humain avec un cœur et des émotions, même si tu veux le cacher. C'est ce qu'on peut appeler un contre-coup. Même si cet homme méritait son sort, il est le seul qui ait montré de l'intérêt à ton égard. Comme tous les enfants battus ou maltraités par leurs parents, tu l'aimais. La confusion de tes sentiments est légitime et c'est plutôt bon signe. Ça veut dire que tu n'es pas qu'une montagne de muscles.  

 

Kaori se tourna vers le nettoyeur et le regarda avec une infinie tendresse. Puis elle fixa la ville et reprit la parole :  

 

- Moi j'aime l'idée que tu n'es pas indestructible. J'aime ce petit côté fragile qu'il y en a toi, car il me rend utile. Tu dois comprendre que personne d'autre que toi n'aurait pu faire ce que tu as accompli. Surtout n'oublies jamais que tu m'as sauvé, que tu m'as permis d'être là à côté de toi. Tu as tué ton père c'est vrai, mais ce n'était pas par haine ou par vengeance ! Tu as sauvé des vies ! Tu n'es pas comme lui, pas du tout.  

 

Kaori s'arrêta à nouveau un moment pour que son homme prenne le temps d'assimiler ce qu'elle venait de dire. Elle resserra sa main sur celle de son partenaire.  

 

- Tu es un homme bien Ryô Saeba. J'ai des multitudes de preuves à te donner. Regarde nos clients, ce sont les âmes désespérées qui te cherchent, tu es leur dernier espoir. On t’appelle toujours quand la situation est dans une impasse ou impossible, tu fais des merveilles, voire des miracles, tu es un armé, c’est vrai, mais tu es un ange armé, un ange rédempteur. Tu n’es pas un assassin sans cœur. Oui tu as eu un passé difficile mais c’est du passé, tu t’es racheté depuis. Si tu n’étais pas un homme bien... je ne t’aimerais pas. Ryô, je suis là pour toi. Tu peux et pourras toujours tout me dire... Je t'aime... Je t'aime tel que tu es TOI ...  

 

L'émotion prit le dessus et elle ne parvint plus à prononcer un seul son.  

 

Ryô avait du mal à se remettre de ce qu'il venait d'entendre, c'était une magnifique déclaration d'amour. La plus belle qu'on lui ai faite. Il laissa passer quelques minutes et en total confiance, d'une voix mal assurée il dit :  

 

- Kaori, merci pour tout. Merci d'être toi. Je ne te mérites pas. Tu es une femme exceptionnelle, crois-moi, ne doute jamais de ta force !Si je ne me suis pas confié, c'est parce que je n'ai jamais eu à parler de moi comme ça. Je ne suis pas sûr de savoir comment on fait. En plus ça tombait mal car tu avais assez de soucis. Je ne voulais pas rajouter encore une couche à tout ce que nous vivions. M'occuper de toi m'a fait croire que je pourrais tout oublier. Ça a marché un temps car j'étais vraiment heureux de me sentir utile, de pouvoir t'apporter autre chose que de la souffrance. Pourtant dès que je me retrouvais seul, le visage de mon père réapparaissait. Kaori je.... C'est difficile à dire pour moi... je culpabilise... je m'en veux …  

 

Ryô tourna la tête, observa la ville, illuminée dans la nuit. Sa gorge se nouait à mesure qu'il se livrait. Il devait aller jusqu'au bout, c'était sa façon à lui de prouver à sa compagne qu'elle avait une place importante dans sa vie.  

 

- J'ai eu aussi la bêtise de croire que tu ne ferais jamais le rapprochement entre mes doutes et la mort de Kaibara. Là fut mon plus gros tort apparemment. Tu me connais trop bien et ça me fait presque peur. Moi-même je n'étais pas certain de ce que je ressentais ni pourquoi. Je ne comprenais pas bien ce qui m'arrivait. Se sentir coupable d'une mort sans l'être tout à fait est déroutant je l'avoue.  

 

Il prit Kaori dans ses bras, souleva son menton pour qu'il puisse lui parler droit dans les yeux :  

 

- Sugar, Ma Sugar, pour la première fois de ma vie je me sens … perdu et vulnérable... Tu es ma seule raison de me battre...  

 

Un silence chargé d'émotion s'installa. Il permit au couple de souffler un peu et surtout de comprendre la portée de leur discussion.  

 

Kaori se blottit contre le torse de Ryô et continua la conversation :  

 

- Je ne suis pas surprise par tout ce que tu viens de dire. Déjà je veux te remercier pour ce tu viens de me révéler. Je sais combien c'est dur pour toi, j'en suis très touchée. Tu viens de montrer que tu ne me considères pas « que » comme Kaori mais comme ton égale et j'en suis très émue.  

Ensuite, je savais que tu changeais, qu'il y avait quelque chose. Cela m'a frappé quand je te regardais t'entraîner. Tu n'as pas manqué ta cible, jamais, mais il manque ce petit plus qui te caractérise. Ton aura semblait incomplète. Ça me fait peur je ne te le caches pas. On t'a confié une mission extrêmement délicate et je crains pour ta vie. Je suis prête à tout pour que tu te sentes à nouveau toi ! Même à te perdre s'il le faut !  

 

- Quoi ? Qu'est- ce que tu veux dire ?  

 

- Que tu n 'es peut-être pas tout à fait toi. Que, que c'est ton mal-être qui te fait te rapprocher de moi ou que c'est de te rapprocher de moi qui te fais avoir de tels doutes.... Et que t 'éloigner...  

 

La nettoyeuse tremblait ce qui n'échappa pas à Ryo… Il ne pouvait pas la laisser aller dans ce sens, elle se trompait sur toute la ligne, il devait le lui faire comprendre. Encore sous le choc de ce qu'elle supposait, les mots avaient du mal à sortir :  

 

- Que quoi ? Qu'est-ce que tu sous -entends ? Que je suis faible par ta faute ? Que si je te quittais tout redeviendrait comme avant ? Que si je ne t'aimais plus, je serais à nouveau City Hunter ? Kaori, regardes- moi et écoutes bien : ça ne risque pas d'arriver. Tu es ma force vitale. Quand le général t'a enlevée, j'avais l'air perdu ou fragile ?  

 

- Non pas du tout au contraire, tu avais une grande confiance en toi. Tu savais ce que tu faisais. Ton aura dégageait une telle puissance !  

 

- Oui et c’était le cas. J 'avais confiance en moi, en toi, en NOUS. J’ai été forcé de te tirer plus ou moins dessus et je t’ai avoué mes sentiments ce jour là, pas parce que tu avais été malade, non ce jour là où j’étais pleinement moi. Ce n’est pas parce que je connais des doutes dans ma vie professionnelle que tout est brouillé.  

 

Ryô serra Kaori contre lui. Il s'approcha de son oreille pour continuer à parler sur le ton de la confidence.  

 

- Pour ce qui te concerne... NOUS concerne, c’est très clair. J'en suis le premier surpris, j’avoue ça fait du bien, c’est agréable et réconfortant. Mais je vais être franc avec toi, ça me fait peur aussi, je n’ai pas l’habitude de ces sentiments. C' est assez déconcertant pour moi, j’ai peur de ne pas savoir trop comment faire. J'évolue en terre inconnue et… Afficher mes sentiments profonds n'est pas mon fort. Je me sens idiot, penaud et je perds mes moyens, un comble pour moi !  

 

Il n'osait pas regarder sa partenaire. Les rôles étaient inversés, c'était lui qui était gêné.  

 

- Et en ce moment s'ajoute toutes ces questions sur ce que j’ai fait, sur ce que je suis, sur ce que je ne suis plus sûr de vouloir être… Ça ne facilite pas les choses... Et...  

 

Kaori sentit que son partenaire arrivait à la fin de sa confession et s'autorisa à prendre la parole :  

 

- Ryô ! Je t’aime tel que tu es, tu le sais. Si tu devais ne plus être City Hunter, je te suivrai. Quoique tu fasses ou choisisses, je serai avec toi et je suivrai ton choix. Tout ce que je te demande c’est de ne jamais me tenir éloignée de toi. On est une équipe, on est partenaire à la vie à la mort. C'est ça aussi être un couple.  

 

Il n'ajouta rien d'autre. Il voulut juste profiter de l'instant présent. Il resserra son étreinte. Il ne souhaitait rien d'autre que partager ce moment de calme après toutes ces révélations.  

Kaori se laissa bercer par les battement du cœur de son homme. Tout ce qui venait de se passer était pour elle plus fort qu'un quelconque engagement.  

 

 

 

 


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