Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: rirette

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 15 chapitres

Publiée: 31-05-16

Mise à jour: 14-01-17

 

Commentaires: 4 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi n'y a-t-il pas de version HTML des fics NC-17?

 

Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapitre 14 :: chapitre 14:

Publiée: 10-01-17 - Mise à jour: 10-01-17

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Kaori se réveilla bien plus tard qu’à son habitude. Cela arrivait tellement rarement, que son partenaire la regardait se demandant si tout était normal. Quand il la vit enfin bouger et sortir petit à petit de sa léthargie, il entreprit d’aller préparer un petit déjeuner pour eux deux.  

 

En caleçon, il se rendit à la cuisine quand il tomba sur un vrai festin installé sur la petite table. Tout d’abord ahuri, il se rappela que Mike habitait toujours chez lui. Cela lui était totalement sorti de la tête.  

 

- alors l’étalon, tu as passé une bonne nuit ? fit le blondinet goguenard.  

- hum, répondit-il en grognant.  

 

Il était embêté d’avoir à « subir » Mike pour leur première nuit partagée ensemble.  

 

- cette petite mourrait de faim, je l’ai donc nourrie, changée, lavée et habillée.  

 

Ryo tendit les bras vers Li qui ne demandait qu’à être porté. Il retrouva par la même occasion son sourire.  

 

- c’est vrai ça, tonton Mike s’est bien occupé de toi ?  

 

Pour toute réponse, elle babilla.  

 

- Mais oui, je suis un bon tonton, hein Li ? Dit le à papa Ryo.  

 

- Ça me fait drôle quand tu dis ça. Papa Ryo ! je ne me sens pas comme son père même si je prends du plaisir à m’occuper d’elle.  

 

 

- Tu pensais quoi, qu’il allait te pousser un organe supplémentaire pour être père ? ce n’est peut être pas encore très évident pour toi, mais je suis sure que ça va venir. Je sais que tu veux déjà le meilleur pour elle.  

 

- C’est vrai, Mike, c’est pour ça que j’aurai voulu te demander d’être son parrain. Je pense que Ryo ne sera pas contre, le questionna Kaori des yeux.  

 

 

- Ça me ferait vraiment plaisir, répondit celui-ci.  

 

- Alors Mike ?  

 

 

- c’est une sacrée responsabilité et je suis touché de la confiance que vous me faites. J’accepte, bien sur. Mais qui sera la marraine ? une célibataire, j’espère ?  

 

- ma sœur, l’informa Kaori. Désolé mais elle est mariée maintenant.  

 

 

- Bouuuuhhhhhhhh !!! j’ai même pas fait Mokkori avec elle avant !!!!! Ta mère est cruelle, se plaignit il en regardant Li.  

 

Li, amusée par les mines de Mike, éclata de rire et entraina dans sa suite tous ces adultes.  

 

Ryo, Kaori et Mike s’installèrent à la table du déjeuner. Li, couché dans son transat, s’amusait avec le portant d’où pendait une girafe en peluche, un hochet et un morceau de tissu bruissant.  

 

- je ne savais pas que tu vivais ici maintenant ?  

- eh bien c’est temporaire. Ryo m’a offert l’hospitalité avant de partir et je ne pouvais pas encore retourner chez moi hier soir mais pas de crainte dés ce soir, je m’en vais.  

- Je ne te mets pas dehors, répondit Ryo. Et si tu as besoin de rester encore un peu, pas de souci, hein Kaori ?  

- Aucun souci et puis si tous les matins tu prépares un déjeuner comme ça, je ne vais plus pouvoir me passer de toi. Tu fais aussi une bonne nounou. A la réflexion, je me demande ….  

- Je m’étais levé exprès pour préparer quelque chose et Li, je m’en occupe plutôt bien se défendit Ryo.  

- Oh mais bien sur mon chéri, c’était juste pour avoir l’excuse de t’embrasser.  

 

Elle déposa un timide bisou sur ses lèvres, devant Mike, c’était un peu gênant.  

 

- bien, eh bien moi, je vais terminer de rendre mon appart habitable, car je ne veux pas assister à ce genre de scène tous les matins, dit il feignant la nausée.  

 

 

Il partit effectivement de suite. Kaori se prépara et informa Ryo qu’elle allait voir Miki qu’elle n’avait pas encore assez vu la veille. Elle prit les affaires du bébé et elles partirent.  

 

- coucou Miki, c’est encore nous.  

- Bonjour les filles, tu as déjà semé Ryo ?  

- Non, il avait juste deux, trois choses à faire. La semaine où il est parti ne doit pas faire croire que tout le monde peut faire ce qu’il veut.  

- je te présente mon fils Toshio. Dis bonjour à Kaori.  

- Bonjour, Madame.  

- Appelle-moi Kaori ! je suis une grande amie de ta maman, tu sais !  

- Je te connais pas, moi, je t’ai jamais vu.  

- C’est vrai, je suis partie quelques temps très loin. Mais maintenant, on va se voir souvent.  

- C’est ta fille ? demanda-t-il en désignant le couffin.  

- Oui, elle s’appelle Li-yuang.  

 

Il hocha la tête et parti en direction de ses jouets qu’il ne quitta plus jusqu’à son départ.  

 

- qu’elle bonne tête, c’est Umi tout craché et il parle drôlement bien.  

- Oui c’est vrai. On est très content de lui. J’espère que le deuxième, fille ou garçon, sera pareil, ajouta malicieusement Miki.  

- de combien es tu enceinte, au faite ?  

- de six mois.  

- Je trouve que tu n’as pas trop pris. Tu es même drôlement svelte !  

- Pour Toshio, je me suis arrondie surtout les 3 derniers mois. C’est-à-dire que maintenant ça va devenir difficile, sourit Miki.  

- N’hésite pas à me demander de l’aide, hein ?  

- Oui, merci Kaori mais je ne vais pas devenir impotente, enfin pas trop.  

 

Elles s’installèrent au bar, Miki continua ses tâches tout en discutant avec Kaori comme au bon vieux temps. La sonnette retentit.  

 

- alors c’est vrai, tu es revenue ? entendit Kaori derrière elle.  

 

Elle se retourna et reconnu Kazue.  

 

- Kazue ! c’est pas vrai, je ne pensais pas te voir aujourd’hui, quelle bonne surprise !  

 

Elle se dirigea vers elle et la dévisagea.  

 

- tu n’as pas changé ! Toujours la même Kazue !  

- pas vraiment, fit elle avec une grimace. Mais merci quand même. Je dois te dire que je ne savais pas si je serai contente de te revoir. Mais il fallait que je vienne, que je vois ce que je ressentais à ton égard.  

- Et ?!  

- Je me rends compte que tu m’as manqué, lui dit-elle en la prenant dans ses bras. J’aurai tellement eu besoin d’une amie comme toi, mais bon c’est du passé maintenant.  

 

- mais pourquoi n’aurais tu pas été contente de me voir ?  

 

- c’est compliqué ! on en parlera peut être un autre jour. Je suis passée en coup de vent, il fallait que je te vois, j’avais besoin…je ne sais pas… d’éliminer certains doutes ? Tu es revenue définitivement ?  

- oui.  

- Tu vis ou ?  

- Je suis chez Ryo, les choses ont changé entre nous….et…, rosit Kaori.  

- Je suis contente pour vous, surprise, mais contente. Tu sais que pour Mike et moi c’est fini ?  

- Oui, je sais. Enfin, en faite, je sais que c’est fini pour toi, ça l’est moins pour lui.  

 

Kazue détourna la tête, des larmes étaient apparues aux bords des cils. Elle ne semblait pas sereine quant à la fin de son histoire avec Mike.  

 

- je suppose que je passe pour la méchante ? ajouta-t-elle.  

- Non, je voulais juste dire qu’il t’aimait et que peut-être…  

- Nan, Kaori, je reconnais là ton optimisme mais nous ne reprendrons pas. Bon, il faut que je parte, Mike risque de venir, je ne veux pas le voir. A plus, Kaori. Au revoir, Miki.  

 

Aussi vite arrivée, aussi vite partie. Les deux jeunes femmes se regardèrent peinées par ce qu’elle venait de voir.  

 

- tu sais ce qui se passe entre eux ? demanda Kaori.  

- Nan. Mike ne dit rien et Kazue, je ne la vois quasiment plus. Elle l’évite donc nous évite. J’ai essayé de lui parler mais elle se tient dans un mutisme concernant cette affaire…  

 

Cette rencontre laissa Kaori pensive. Elle ne pouvait pas les laisser comme ça. En même temps s’en mêler était discutable.  

 

Elle conversa encore quelques temps avec Miki quand vint l’heure de rentrer. Sur le chemin la ramenant à l’appartement, elle ne put s’empêcher de songer à Kazue et Mike. L’un comme l’autre n’avaient pas très bonne mine et accusaient des nuits sans sommeil.  

 

Pendant le repas, elle s’en ouvra à Ryo.  

 

- Kaori, je ne peux pas t’en dire plus mais tu ne serais pas la bonne personne pour aller voir Kazue.  

- C’est ce que j’ai cru comprendre, mais je ne vois pas pourquoi. Je n’ai rien à me reprocher de ce côté-là.  

- C’est vrai ! je crois que c’est ça qu’elle est venue vérifiée.  

- Ryo, pendant la sieste de Li, j’irai la voir. On ne peut pas les laisser comme ça.  

 

Connaissant le caractère buté de sa rouquine, Ryo n’ajouta rien et lui souhaita de réussir dans son entreprise.  

 

Kaori se rendit à l’hôpital directement après avoir couché sa fille. Elle se dirigea vers le service du doc à qui elle passa faire un petit coucou.  

 

- Kaori, quelle bonne nouvelle de te revoir ici, enfin à Tokyo. Alors ma belle rouquine, que puis je faire pour toi ? interrogea t-il la bave aux lèvres et les mains tremblantes.  

- Pourrais-je voir Kazue un moment, doc ?  

- Aaahhh Kazue ! pas en bonne forme en ce moment, c’est triste ce qui se passe. Elle.., je ne sais pas, elle a été drôlement sonnée. Je sais pas ce que lui a fait l’amerloque mais crois moi si je l’avais en face de moi, rien ne m’empêcherait de lui dire deux mots.  

- Mais il se peut que ça soit un malentendu, non ?  

- Tu l’as vu Kazue ? elle est maigre, cernée, pâle et elle est toujours prête à pleurer. Elle qui était d’une empathie à toute épreuve devient agressive, renfermée… ce n’est plus la même personne. Ceci dit, je sais que Mike est son âme sœur, j’espère que tout rentrera dans l’ordre. Tu es là pour ça, pas vrai ?  

 

Kaori hocha la tête.  

 

- alors, on va y arriver. J’ai confiance en toi.  

- Euh, vous mettez peut être la charrue avant les bœufs, si je peux me permettre.  

- Je te l’appelle, vous pourrez discutez ici.  

- Je crois que dehors sera mieux, merci doc. Ravi de vos avoir revu.  

 

Kazue arriva d’un pas pressé pensant préparer une prochaine urgence.  

 

- Kaori ? que fais-tu ici ?  

- Je voulais te parler. J’ai demandé au doc si je pouvais et il a accepté. Veux-tu aller dehors, ce sera plus discret.  

- Tu n’as pas changé, tu essayes de recoller les morceaux ?  

- Je suis surtout venue te faire part de mon expérience afin que tu puisses prendre ta décision sans omettre la moindre possibilité.  

 

Elles s’installèrent au soleil sur un mur qui leur servi de banc. Loin de toutes oreilles indiscrètes, Kaori commença à parler de sa vie aux Etats-Unis.  

 

- l’année dernière, j’ai reçu une lettre qui m’annonçait la mort de Ryo. je ne sais pas si tu as une idée de ce que ça m’a fait. Je me suis rendu compte que je n’avais rien fait de ma vie que de l’attendre, que tout était fichu parce que maintenant il était mort. Si Mike devait mourir demain, ne regretterai tu pas ta décision ?  

- c’est aussi la sienne, dans un sens, se défendit elle.  

- Je ne t’accuse pas, je ne dis pas qu’il ne mérite pas ce qui lui arrive. Je dis juste que parfois on ne peut pas revenir en arrière, et que là, on regrette mais c’est trop tard.  

- Tu ne sais pas ce qu’il a fait, s’effondra-t-elle. Je ne crois pas qu’il m’aime autant qu’il le prétend. Il y a des choses qui ne se font pas, qui ne sont pas excusables.  

- Qu’est ce qui s’est passé ? demanda Kaori désespérée.  

- J’ai trop honte, je ne peux pas le dire.  

- Kazue, je peux te faire confiance ? tu garderas pour toi ce que je vais te dire ?  

- Oui, oui bien sur.  

- Tu me le jures ?  

- Oui, je te le jure.  

- Quand le double de Ryo est arrivé à New-York, j’ai vraiment cru que c’était Ryo. à aucun moment, je n’ai mis en doute que c’était lui. J’étais tellement contente de le voir, de le savoir en vie. Je n’ai pas voulu regretter de nouveau, la vie me donnait une chance de rattraper ce que j’avais gâché auparavant. Je me suis donnée à lui, toute entière si tu vois ce que je veux dire. Tu imagines comment je me suis sentie quand j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de lui mais d’un homme qui a profité de moi ? avec mon assentiment, je sais ! Je l’ai dit à Ryo, je me sentais si lamentable, si idiote…et c’est encore bien faible comme mots. Eh bien contre toute attente, Ryo m’a pardonné et aujourd’hui je suis la femme la plus heureuse même si je ne suis pas encore très à l’aise avec cette histoire.  

- Et donc, je dois pardonner à Mike ?  

- Non, je veux dire que tout le monde à honte de quelque chose parfois avec raison, parfois non. Si tu en parles peut être que je pourrais t’aider. Je t’ai fais confiance Kazue, fais moi confiance aussi.  

- Il…il a crié ton nom pendant que…tu comprends ?  

 

Kaori rougit, elle n’imaginait pas une telle chose et se demanda si elle avait bien fait d’insister.  

 

- alors qu’en dis-tu ?  

- euh…je suis bien surprise mais je sais qu’il ne ressent rien pour moi. Peut-être qu’il a douté à ce moment là, mais je peux te dire que vu comme il est actuellement, il n’y a aucun doute. Je ne sais pas si je dois te le dire mais il vit chez Ryo en ce moment parce qu’il était au bout du rouleau d’après Ryo. Il est vraiment désespéré, il a le même teint que toi, les mêmes cernes…je ne sais pas si tu dois lui pardonner mais je crois que tu devrais le laisser s’expliquer. Il n’y a que lui qui pourra te dire ce qui s’est passé.  

- Kaori, tout ça restera entre nous, hein ?  

- Oui, ne t’inquiète pas. J’espère que nous resterons amies même si tu choisis de ne pas poursuivre avec Mike.  

- Merci, Kaori. Ça m’a fait du bien de parler même si ça ne résout pas tout.  

 

Kaori parti et laissa Kazue rejoindre ses collègues. Elle rentra, contente de son échange avec elle, même si pour ça, elle avait du raconter une partie de sa vie qu’elle aurait préféré laisser caché.  

 

Quand elle rentra, elle trouva Mike occupé à ranger ses affaires dans sa valise. Elle le regarda, elle espérait récolter ce qu’elle avait semé.  

 

- pourquoi tu me regardes comme ça ? questionna Mike.  

- Pour rien, j’espère qu’entre Kazue et toi, tout va s’arranger. Vous avez si mauvaise mine tous les deux.  

- Tu l’as vu ? demanda t-il plein d’espoir.  

- Oui, ce matin, mentit-elle. Elle est passé au cat’s. Elle voulait voir si elle serai contente de me voir. Je n’ai pas très bien compris.  

 

Mike se rembrunit, continua sa valise et n’ajouta rien. Son téléphone portable sonna, indiquant qu’un message venait de lui être envoyé. Il jeta machinalement un œil, avant de rester fixer sur l’appareil. Une lueur d’espoir s’alluma dans son regard et un début de sourire se forma sur son visage.  

 

- bonne nouvelle ? demanda Kaori.  

 

Il la regarda avec un air suspicieux, se demandant quelle part elle pouvait bien avoir pris dans ce revirement de situation. Kaori devait être sorcière pour que les choses s’arrangent pile au moment où elle revenait ou alors elle lui portait chance.  

 

- c’est Kazue ! elle propose qu’on se voie ce soir afin de me laisser une chance de m’expliquer. Elle me prévient que cela ne changera probablement pas sa décision.  

- Et ?  

- Je suis content, je voulais au moins pouvoir plaider ma cause, non en faite, m’excuser parce que m’expliquer, je ne peux pas, je ne sais pas moi-même comment s’est arrivé.  

- Bonne chance, Mike ! j’espère que ça va marcher.  

- Merci, bon je file. Il faut que je me prépare.  

- N’en fais pas trop.  

- Ne t’inquiète pas, je suis trop dans mes petits souliers pour faire l’imbécile. Merci, Kaori.  

- De quoi ?  

- Je ne sais pas mais j’ai l’impression que tu y es pour quelque chose, à moins que tu ne portes tout simplement chance. A plus.  

- tiens-nous au courant ! hurla Kaori alors que Mike dévalait déjà les escaliers.  

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de