Chapitre 2 :: Chapitre 2

Publiée: 14-03-19 - Mise à jour: 29-05-19

Commentaires: Bonjour Bonjour Merci pour vos reviews ; Didinebis, est-ce trop tard... Bien que sûr que oui et non ;) Fankaori, pour la réponse il faudra attendre un peu :) Cris, Que dire ? Je suis un ange... Que de questions tu as, réponses quelques-unes tu auras dans le chap2. Ouh là ! Cela me reprend, en mode Yoda je suis. Après tout, Yoda se trouve dans une galaxie lointaine, très lointaine, très très lointaine, donc billet pour cette galaxie... Voilà, sans attendre, voici le chap2. ~Cat~

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Chapitre 2  

Deux mois s'étaient écoulés depuis que Kaori Makimura avait littéralement disparu du Japon.  

Deux mois où Kaori vivait paisiblement à New York auprès de sa sœur, Sayuri ; sous le nom de Kaori Tachiki. Elle avait hésité entre Tachiki et Hisaishi mais comme Sayuri portait le nom de jeune fille de leur mère, Kaori avait préféré porter le même nom que sa soeur.  

Elle ne reniait pas son nom Makimura. Elle serait toujours Kaori Makimura, et ne serait jamais assez reconnaissante et aimante envers le père et le frère qui l'avait élevée. Cependant, Kaori avait décidé de poursuivre son histoire et de commencer un nouveau chapitre et pour cela, elle devait disparaître pour mieux renaître.  

Beaucoup de choses étaient arrivées dans sa vie. En deux mois, elle avait trouvé - grâce à Sayuri - un travail en tant qu'assistante de DRH dans le journal où travaillait sa soeur où Kaori se révélait assez douée et ce, à la plus grande stupéfaction des soeurs Tachiki !  

Un autre évènement était aussi arrivé dans la vie de Kaori. Tout en regardant par la fenêtre de l'appartement qu'elle partageait dorénavant avec sa soeur, un sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme. Elle était heureuse, et pour la première fois depuis très longtemps, Kaori voyait son avenir sous un ciel assez radieux. Tout semblait lui réussir.  

Elle regarda sa montre, bientôt 18h00, sa soeur n'allait pas tarder à rentrer. Le regard de Kaori se posa de nouveau sur cette ville qui ne dormait jamais. En deux mois, elle s'y était sentie comme chez elle. Bien sûr, cela serait mentir que par moment, elle n'avait pas le mal du pays. Pourtant, un tour dans cette ville où un regard posé à travers la fenêtre et ce mal disparaissait. Ses amies lui manquaient aussi par moment, mais sa soeur et les nouvelles relations que Kaori avaient nouées l'aidaient dans ce manque.  

Quant à Ryô. Elle n'y pensait pour ainsi dire jamais. Elle s'y refusait et puis maintenant, elle considérait qu'elle n'en avait plus le droit. Ce serait injuste, pensa-t-elle. Même si elle savait qu'il n'en était rien. Sayuri était assez heureuse que Kaori ne parle pas de lui et se soit habituée aussi rapidement à sa nouvelle vie. Cependant, Kaori était consciente que sa soeur avait quelques réserves, surtout LE concernant. Sayuri ne forçait pas Kaori. Si elle voulait en parler, elle était là.  

L'ex-nettoyeuse sortit de ses pensées en entendant son smartphone sonner.  

Elle le sortit de sa poche arrière de son jean, et fronça les sourcils en voyant qui l'appelait. Cela ne présageait rien de bon.  

- Bonjour, Falcon, répondit-elle avant d'ajouter, Qu'est-ce-qui se passe ?  

Kaori avait certes voulu disparaître mais elle avait cependant gardé un contact avec Falcon en lui donnant son numéro de téléphone. Elle connaissait sa discrétion et qu'il le garderait pour lui. Malheureusement, elle savait aussi que si Falcon l'appelait c'est que quelque de chose de grave avait dû se produire.  

Quand Sayuri entra dans son appartement, elle fut inquiète de trouver Kaori assise sur le canapé, perdue dans ses pensées, son téléphone à la main. Elle sut tout de suite que quelque chose n'allait pas.  

- Kaori, elle appela doucement sa soeur tout en s'asseyant à ses côtés.  

Kaori soupira,  

- Falcon m'a appelée.  

Sayuri hocha de la tête ; malheureusement son intuition ne l’avait pas trahie.  

- Je suppose que cela doit être grave.  

- Oui, lui répondit Kaori dans un souffle.  

- Tu comptes faire quoi ?  

- J'en sais rien. Kaori s'affala dans le canapé, le tête en arrière, Une partie de moi voudrait y aller mais l'autre partie... En deux mois, ce n'est qu'un début, mais j'ai réussi à bien reconstruire ma vie. Je t'ai, j'ai un travail, des nouveaux amis et...  

Sayuri s'installa elle aussi confortablement.  

Le silence régnait depuis quelques minutes quand la soeur aînée prit la parole,  

- Tu devrais y aller.  

Kaori regarda sa soeur complètement surprise par les mots qu'elle venait de prononcer.  

Avant que l'ancienne nettoyeuse ne dise quoi que ce soit, Sayuri continua,  

- Je sais, durant des semaines je n'ai pas arrêté de te dire que tu devrais prendre du recul, le quitter, voyager et autre. Penser à toi d'abord et cesser de penser à lui et de mener ta vie en fonction de lui. Crois-moi, cela ne me plaît pas mais, elle soupira avant de finir par, Kaori, si tu avais vraiment tourné la page, si c'était vraiment derrière toi alors tu ne te poserais même pas la question d'y aller ou pas.  

Kaori soupira à son tour, elle savait que sa soeur avait raison. C'était derrière elle, elle n'en doutait pas, pourtant elle avait la sensation que quelque chose la retenait encore et que ce quelque chose l'empêchait d'avancer et de clôturer de façon définitive cet ancien chapitre de sa vie. Si elle voulait avancer elle devait affronter et savoir si un quelconque lien aussi infime fut-il existait encore.  

- Je pense que tu as raison, dit-elle à contrecoeur.  

- Bien sûr que j'ai raison, je suis ta grande soeur, non ? Sayuri lui fit un clin d'oeil complice et toutes les deux arborèrent un sourire à cela.  

- Dans ce cas, je ferais mieux d'aller préparer ma valise.  

Sayuri hocha de la tête,  

- Je m'occupe de ton billet.  

**********************************  

La première journée de Ryô sans Kaori lui parut une éternité. Durant toute cette journée, il n'avait pas bougé du canapé, la lettre serrée contre son coeur, les yeux rivés sur la porte espérant vainement qu'elle la passerait à nouveau. Qu'elle aurait changé d'avis et qu'elle serait revenue tout comme elle l'avait toujours fait.  

Ryô savait que son espoir était irréalisable. Il savait que Kaori était bel et bien partie et qu'elle ne reviendrait pas.  

La soirée était déjà bien avancée quand son coeur rata un battement quand il vit la porte s'ouvrir.  

- Pourquoi il fait aussi noir ici ? Demanda Mick.  

Durant un mince et stupide instant, Ryô crut que Kaori était revenue.  

- Qu'est-ce-que tu veux, Mick ? Le ton de Ryô était dur et froid ce qui n'échappa pas à son jumeau américain. Le ton employé par Ryô l'inquiéta.  

- On avait prévu de sortir ce soir. Ryô, il y a un problème ?  

Mick alluma la pièce et y vit son ami, assis sur le canapé, à peine habillé, décoiffé et non rasé. Ce n'était pas son habitude.  

Cela l'inquiéta encore plus.  

- Va-t-en, Mick. Je ne veux voir personne !  

- Pas avant que tu me dises ce qui se passe. Ryô, où es Kaori ? Mick posa la question sachant pertinemment que la seule raison pour laquelle Ryô soit dans un tel devait avoir un lien avec la jeune femme.  

Chacun durant ces derniers jours avait tenté de raisonner Ryô. Tous avaient vu comment il la traitait et personne n'avait compris pourquoi. Falcon, Mick et même Doc avaient tenté de savoir de quoi il en retournait mais à chaque fois la raison qu'ils obtenaient était de se mêler de leurs affaires.  

Il avait cette attitude quand il était à jeun, alors soûl, tous craignaient qu'il dépasse les limites avec Kaori quand il rentrait.  

Personne n'avait pu et su le raisonner et maintenant, Ryô payait les conséquences de ses actes.  

- Elle est partie. T'es content !  

- Bien sûr que non, Ryô ! Comment peux-tu penser cela !  

- Vous m'aviez prévenu pourtant, alors vas-y, dis-le moi, que toi et les autres vous me l'aviez dit.  

Mick voulut rétorquer mais il secoua juste la tête. Si au début la voix de Ryô avait été agressive et acerbe, le ton employé dans ses dernières paroles était tout autre. Serrée, il avait la voix serrée tout comme cette lettre qu'il serrait contre son coeur que Mick devinait entre ses doigts.  

Tout doucement, il avança dans cette pièce et vint s'asseoir à côté de son ami.  

Que pouvait-il dire ou faire ? Il savait combien il serait dévasté si Kazue le quittait. Il en avait déjà fait une petite expérience avec Kaori quand il avait compris qu'elle avait choisi Ryô et non lui. Il avait survécu mais il savait que sa rencontre avec Kazue n'y était pas étrangère.  

Mick était resté toute la nuit aux côtés de son ami sans prononcer un mot. Il avait juste envoyé un SMS à Kazue pour la prévenir, elle se chargerait d'avertir les autres.  

La nouvelle que City Hunter se trouvait affaiblie se répandit comme une traînée de poudre.  

Mick et Falcon veillait sur Ryô mais les duels avec les petits malfrats qui voulaient se faire un nom et les affrontements avec les différentes familles du crimes qui y voyaient là une occasion inespérée de se débarrasser de City Hunter se multiplièrent. Contre les familles, le nettoyeur pouvait être épauler mais en ce qui concernait les duels...  

Aucun de ses amis n'étaient dupes, il voyait ce que faisait Ryô ou plutôt ce qu'il ne faisait pas. Il se défendait mais pas plus. Comme s'il attendait que lors d'un de ces nombreux duels, un de ses adversaires ait un peu plus de chance car seul l'instinct de Ryô lui permettait de toujours en sortir gagnant.  

Ce qui devait arriver arriva...  

Deux mois après le départ de Kaori, Ryô affronta un adversaire un peu moins minable et avec un peu plus de jugeote.  

Il avait prévenu Mick et Falcon quand il était arrivé sur les lieux. Curieusement, ses deux amis s'étaient regardés, tous les deux se trouvaient au Cat's, et sans prononcer un mot ils s’étaient rués où se trouvait Ryô avec une étrange sensation suffocante et très inquiétante.  

Leur instinct ne s'était malheureusement pas trompé. Mick se précipita vers son ami qui se trouvait à terre sur le ventre dans une marre de sang tandis que Falcon appelait Doc.  

- Ryô, l'appela-t-il tout en le retournant. Ryô, tu m'entends ?  

Mick constata que Ryô avait reçu une balle dans le côté gauche de l'abdomen. Mick retira immédiatement sa veste pour enrouler Ryô dedans tout en hurlant à Falcon s'il avait une couverture, il fallait lutter contre l'hypothermie.  

Falcon et Mick parlèrent à Ryô sans relâche, leur effort fut récompensé quand ils entendirent Ryô marmonné quelque chose, au moins il était conscient.  

- Quoi ? Demanda Mick.  

Les secours arrivèrent assez vite et Mick et Falcon comprirent enfin ce que disait Ryô quand il fut emmené dans l'ambulance.  

Kaori, avait-il prononcé sans relâche.  

Les deux amis suivirent l'ambulance jusqu'à la clinique. Mick avait prévenu tout le monde.  

Quand ils arrivèrent, ils eurent à peine le temps de demander à Doc si cela allait aller, il leur fit un signe de tête et avant de se diriger vers la salle d'urgence, pour les rassurer,  

- Cela devrait aller. C'est le côté gauche. Au vu de l'impact de l'entrée de la balle qui n'est pas ressortie, le rein ne devrait pas être touché tout comme la rate. Maintenant il faut voir pour l'intestin s'il n'est pas perforé et voir s'il n'y a pas une hémorragie interne. On fait les examens nécessaires, allez dans la salle d'attente.  

Le ton de Doc leur disait qu'il ne fallait pas lui faire perdre de temps.  

Quelques heures plus tard, environ 7h00 du matin, Doc réapparut dans la salle d'attente où tous étaient présents.  

Il soupira,  

- C'est bon. Comme je l'avais espéré au vu de la trajectoire de la balle, aucun organe, même son rein gauche, n'a été touché. Heureusement, la balle n'a pas atteint l'intestin. On a dû faire face à une hémorragie interne mais on l'a suturée rapidement. Quant à sa perte de sang, ça va, on le transfuse encore un peu mais tout va bien. On va le surveiller bien entendu mais en l'état actuel des choses je ne pense pas que son pronostic vital soit engagé mais nous restons vigilants.  

A ses mots, tous poussèrent un soupir de soulagement même si Doc avait été un peu long dans son explication ; un simple, Il va bien aurait suffi mais là c'était limite s'il n'allait pas leur montrer la vidéo et faire un cours magistral. Cependant, ils savaient que c'était aussi un moyen pour Doc d'évacuer la tension et la peur qu'il avait lui aussi pu ressentir.  

Quand Doc eut fini, Falcon s'éclipsa discrètement de la salle pour aller passer un coup de téléphone.  

A l'autre bout du fil, la personne lui répondit, Bonjour, Falcon. Qu'est-ce-qui se passe ?  

A SUIVRE... 

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