Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 14-08-20

Mise à jour: 19-11-20

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Une aventure qui prend la suite du mariage de Miki et Falcon. Une petite histoire avec, entre autres : un pagne, un porte-jarretelle, LE Magnum 357, un travail, un XYZ, des méchants, des gentils, des révélations, une miss mokkori, un beau gosse (faut pas que notre Kaori soit en reste non plus), une petite culotte bleue ... Et beaucoup d'autres invités ! Voilà les ingrédients principaux d'une histoire concoctée uniquement pour SE FAIRE PLAISIR !!! Certains passages sont osés. N'ayant pas les accès NC17, c'est compliqué de publier dans cette section? Cependant, cette histoire n'est pas à laisser entre toutes les mains (chapitre 5 et Epilogue plus particulièrement)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 (avertissement)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 *

 

Chapitre 19 :: alors, ça fait cet effet-là ?

Publiée: 15-11-20 - Mise à jour: 15-11-20

Commentaires: Bonjour bonjour ! Voilà, on arrive tout doucement vers la fin de cette histoire puisque voici l'avant-dernier chapitre. Il est temps pour nos deux héros-chouchous de mettre certaines choses au point, vous ne pensez pas ? J'espère que ce dénouement vous plaira ... A bientôt Angel

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

- "Je veux dire ... Tu vas aller leur révéler la vérité ? Est-ce que tu vas aller vivre avec eux ? Reprendre l'entreprise familiale ? Parce que, normalement, c'est toi le premier héritier ..."  

- "Je ne pense pas, non ..." la coupa-t-il d'une voix douce.  

 

Elle se tourna vers lui, le sourcil interrogateur. Il poursuivit :  

- "Non mais sérieux, Kaori ? Tu me vois jouer les PDG en costard-limousine ? Je ne serai jamais à ma place dans un tel monde ..."  

- "Tu ... Tu ... Alors, tu vas faire comme si de rien n'était ?" Elle n'en croyait pas ses oreilles.  

 

Elle se tourna vers lui mais il restait immobile, appuyé à la rembarde, le regard toujours porté au loin.  

- "Non plus ... Mais, je ne dirai probablement rien et la principale raison est que je les mettrais en danger. Imagine qu'un de nos ennemis me reconnaisse. Ou pire qu'une photo de moi paraisse dans le journal et que mon passé soit révélé au grand jour ... Parce que, en fouillant, un journaliste pourrait me retrouver. Les gens parlent ... Et ensuite ... Je n’ai pas toujours éviter de tuer, Kaori … En cas de procès, c’est la prison à vie pour moi. Voire la peine de mort. "  

 

Il soupira.  

- "J'ai déjà tout ce qu'il me faut. J'ai déjà une famille. Des amis. Et, je peux te dire, que c'était pas vraiment gagné au départ ... Avec mon passé ..."  

- "Non ... C'est pas possible..." souffla Kaori.  

 

Ryo se retourna vers elle, interloqué, mais elle avait aussi détourné son visage et il se retrouva face à sa nuque. Cette fois, c'est lui qui ne la comprenait pas. Il sentit plus qu'il ne vit, les dernières barrières qui maintenaient ses émotions céder peu à peu alors qu'elle lui cria, toujours le visage de l'autre côté :  

- "Ryo ... Tu as trouvé une famille ! TA famille ! Tu ... Tu ... Tes racines. Ton passé, ton histoire ..."  

 

Il entendit sa voix se briser. Après une nuit blanche, la fatigue et l'anxiété prenaient inévitablement le dessus. Elle cacha son visage dans ses mains et respira un grand coup avant de murmurer :  

- "Ne renonce pas à ça. S'il-te-plait. Si tu ne le fais pas pour eux, fais le au moins pour moi ... Je t'en prie ..."  

 

Ryo se redressa et s'approcha d'elle, se plaçant dans son dos, les deux mains posées sur le métal de part et d'autre de ses bras. Elle se figea et il lui chuchota à l'oreille.  

- "Pardon, Kaori. Je sais que ta famille te manque. Pardon."  

 

Elle ne répondit pas. Muette et immobile, elle restait pétrifiée. C'est à peine s'il percevait sa respiration.  

- "Et merci. Kaori."  

 

Elle ne bougeait toujours pas.  

- "Merci pour ce que tu as fait. Y'a que toi pour faire un truc pareil ... Tellement de travail ... juste ... pour ... moi ..."  

 

Et puis, enfin, il entendit à nouveau la voix de Kaori :  

- "J'aimerai simplement que tu acceptes enfin que ton bonheur compte aussi. Tu as le droit d'être heureux. D'avoir une famille. De ne plus être seul."  

- "Le truc, c'est que j'ai déjà une famille et que je n'en veux pas d'autre ..."  

- "Mais ..."  

- "Je te l'ai déjà dit, je crois. Si je devais avoir une famille, je n'aurais besoin que d'une seule personne. Et s'il ne devait y avoir qu'une seule personne, ça serait toi. Toi et personne d'autre."  

- "N’importe quoi ! Ne gâche pas cette chance à cause de moi ..." murmura-t-elle.  

- "Bien. Faisons un compromis ... J'apprends à faire leur connaissance. J’ai déjà quelques projets de sortie avec Norishigue, d'ailleurs, ça risque de ne pas te plaire mais on en parlera une autre fois... Bref, j'apprends à les connaître et en échange, je reste moi."  

- "C'est-à-dire, tu restes toi ?"  

- "Je reste moi. Ryo Saeba. Moi. City Hunter. J'habite ici. Avec ma partenaire."  

- "Arrête de dire n'importe quoi, Ryo ! C'est ta famille ! Ton sang ! Ton grand-père ! Ton cousin ! Ta cousine .... Merde, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as !" cria-t-elle, des larmes plein les yeux.  

- "Si je m'en rends compte ..."  

- "Alors ? Pourquoi tu parles comme ça ?"  

 

Il la sentait trembler contre son torse. Et elle, sentait-elle son cœur battre contre son dos ? Il battait tellement fort que Ryo avait l'impression qu'il cherchait à sortir par sa gorge.  

 

Elle poursuivit :  

- "Mais ... Tu pourrais avoir une vie normale. A l'abris du besoin. Un travail lucratif, une vie luxueuse, tous les alcools, des fêtes délirantes, des piscines ..."  

- "Alors, concernant les fêtes, si j'en crois papi Nono, c'est plutôt chiant ..."  

- "M'enfin ... Pas d'obligations, pas besoin de te lever tôt le matin, un compte en banque plein jusqu'à la fin de tes jours, des villas réparties dans le monde entier dont une à Hawaï, des voitures de collection ..."  

- "Et qu'est-ce que tu veux que je fasse de tout ça ?"  

- "Ça ne te fais pas rêver ?"  

- "Non, pas vraiment. Tu sais moi, mon truc, c'est plutôt cigarettes, whisky et petites bunnies sexy ..."  

- "Bah oui, et les filles, Ryo ! Les plus belles femmes du monde vont vouloir te rencontrer, tu seras le meilleur parti de tout le Japon ! Tu n'auras même plus besoin de draguer ! Elles seront toutes à tes pieds !"  

- "Ah, ça, je préfère être le meilleur coup de tout le Japon ! L'Etalon de Shinjuku, quoi !" dit-il, ne parvenant pas à retenir un rire franc et honnête.  

- "Et en plus, finie la furie à la massue pour t'empêcher de sauter sur tout ce qui bouge ..." murmura-t-elle.  

 

Il nota qu'elle n'était pas parvenue à dissimuler la tristesse dans sa voix. Alors, il réagit à son habitude et répliqua d'un ton amusé pour la faire sortir de ses gonds :  

- "Ah oui, mince ... J'avais pas pensé à ça ... Finalement, je vais peut-être reconsidérer la question sous un autre angle ..."  

 

Il sentit la fureur de Kaori puisqu'il se trouvait toujours contre son dos. Il la serra alors un peu plus contre lui, refermant ses bras autour d'elle. Il enfuit son front dans l'angle de son cou et murmura :  

- "J'ai déjà un nom. J'ai déjà une vie. J'ai déjà une identité. Et je n'en veux pas d'autre. Et je t'ai ... Toi.  

- "Quoi ?"  

- "Ça suffit maintenant. Si tu étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais, dis-moi ? Tu laisserais tout tomber pour aller jouer les grands de ce monde ? Tu partirais ? Vraiment ? Tu m'abandonnerais, moi, notre partenariat, City Hunter, le tableau des messages, nos amis, Shinjuku ? Hein ? Tu en as eu l'occasion et tu ne l'as pas fait non plus ... Tu n'as pas suivi Sayuri à New York."  

- "Non, tu as raison." Elle laissa échapper un petit rire. "Tu préfères ton appart qui laisse passer les courants-d ‘air ?"  

- "Ça, c'est parce que tu ne sais pas retenir tes massues ..."  

- "Tu renonces aussi à profiter de tous les restaurants étoilés ?"  

- "Ta cuisine me suffit ..."  

 

Elle eut petit hoquet de surprise avant de continuer :  

- "Tu renonces aux voitures de luxe ?"  

- "Je suis fidèle à ma Mini, tu sais. Elle n'est pas parfaite mais elle est juste comme il faut ..."  

- "Tu sais que tu es en train de dire adieu à la possibilité de connaître sexuellement les plus belles femmes de la planète ..."  

- "A propos de ça … Il y en a une que j'aimerais beaucoup connaître et qui me convient parfaitement mais qui fait semblant de ne pas comprendre ! Pas de ma faute !"  

 

Il lâcha la rembarde et s'éloigna légèrement d'elle, faisant un pas en arrière. Elle se retourna et croisa son regard. Le sourcil levé, elle faisait mine de ne pas comprendre.  

 

Il soupira. Il l'avait bien cherché, il le reconnaissait aisément. Il savait depuis longtemps qu'ils arriveraient inévitablement à ce point de non retour, cet instant qui ferait tout basculer entre eux. Pour le meilleur ou pour le pire. Il en avait longtemps repoussé l'idée, en niant l'éventualité, rejetant la réalité, repoussant l'échéance ... Alors qu'elle était prête depuis longtemps. Et aujourd'hui, elle le poussait dans ses derniers retranchements, refusant de lui faciliter la tâche depuis qu'il s'était décidé quelques jours auparavant ... Comment pouvait-il lui en tenir rigueur ?  

 

Il s'éclaircit la gorge :  

- "Bah, tu sais ... Y'a quelque chose que ... quelque chose que j'aimerai te ... Enfin ... Voilà ... Je ... Hum, hum, il y a quelque chose que j'essaie de te dire depuis un moment ... et ... Ohhhhh ! ... Et meeeeeerde !"  

 

Il inclina la tête en soupirant, les épaules basses, désespéré :  

- "Je sais pas dire ce genre de trucs, moi ... Je le retiens, l'Amerloque qui dit que c'est tout simple ... Mais, tiens ! Bouge pas !"  

 

Il sortit son arme de son holster, la regarda, la soupesa. Elle paraissait tellement légère quand il la faisait tournoyer ainsi dans sa main et pourtant ...  

- "Ça, tu vois, ça, c'est toi et moi. City Hunter. Nous deux."  

 

D'un geste sûr et rapide, il en retira les six balles et les glissa dans la main de Kaori en disant :  

- "Ça, c'est toi ..."  

 

D'un petit mouvement sec du poignet, il réenclencha le barillet et lui présenta l'arme.  

- "Et ça ... Ça, c'est moi. Et sans toi, je me sens comme ça ..."  

 

Elle le regardait, éberluée. Il continua son explication. Curieusement, utiliser son Magnum le rassurait. Il était en terrain connu.  

- "Tu vois, comme ça, vide, bah, cette arme peut encore servir pour renforcer un coup porté à la tête ou foutre la trouille mais ça reste inefficace ... Alors que ... "  

 

Il reprit les munitions une à une de la paume ouverte de Kaori qui restait pétrifiée et chargea son arme à la vitesse de l'éclair et en un instant, elle fut de nouveau fermée, s'imbriquant dans la main de Ryo.  

- "Voilà ... Elle devient complète, parfaite, indestructible. Je sais pas comment le dire autrement ..." termina-t-il en rangeant son arme à sa place habituelle dans son holster.  

 

Il s'approcha d'elle, ne la quittant pas des yeux.  

 

Voilà. Cette fois-ci, pas question de reculer.  

 

Pas de vitre qui les séparaient, pas caméras, pas de yakusas, pas de fou furieux qui hurlait à la mort, pas d'explosion, pas d'amnésie ... Le monde pourrait bien s'écrouler cette fois, sa décision était prise et il réduisit le peu de distance qui les séparait.  

 

Il vit ses yeux se voiler légèrement et se mettre à briller, ses joues se colorèrent encore plus que d'habitude. Il retint sa respiration alors qu'il passait une main dans son dos, juste au-dessus de sa taille pour l'attirer à lui.  

 

Plus proche.  

Encore plus proche.  

Tout contre lui.  

 

Quand il sentit enfin son corps contre le sien, il prit une grande inspiration, tentant de maîtriser les battements de son cœur tout en relevant le menton de Kaori. Il se pencha doucement, lentement, délicatement vers elle, soutenant le regard de ces yeux brillants qui le dévisageait. Avant que leurs lèvres ne se rencontrent, il ferma lentement les yeux et se laissa porter.  

 

Alors, ça fait ça, embrasser la femme de sa vie ? Mick avait raison ...  

 

Les jambes coupées, le cœur sur le point d'exploser, cette sensation de flottement ... et elle qui lui rendait son baiser. Il resta ainsi un long moment, savourant chaque seconde de ce doux contact. Avec une jubilation infinie, il sentit Kaori se serrer encore contre lui, accentuant la pression de ses lèvres contre les siennes, se dressant sur la pointe des pieds. Il la serra un peu plus au niveau de la taille, la soulevant légèrement du sol. Elle paraissait si légère, si fragile, si douce, si ...  

 

***  

Alors ça fait cet effet-là, embrasser Ryo ?  

 

Combien de fois l'avait-elle rêvé, fantasmé, espéré ... Et combien de fois y avait-elle renoncé ? Un nombre incalculable de fois.  

 

Et ce baiser était encore pus beau qu'elle ne l'avait imaginé.  

 

Bien mieux qu'un baiser volé après une soirée trop arrosée. Plus doux qu'une étreinte romantique d'un dîner au chandelles. Plus profond qu'une caresse partagée devant cinq caméras et une cinquantaine de personnes qui ne regardaient qu'eux. Plus sincère qu'un baiser donné sous le charme d'un costume sexy.  

Un premier vrai baiser.  

Un baiser de cinéma.  

 

Elle avait cru mourir quand il lui avait relevé le menton pour la regarder dans les yeux avant de se rapprocher d'elle et de joindre ses lèvres aux siennes.  

 

Un vrai baiser qui donnait suite à une vraie déclaration. Alors, bien sûr, elle attendait encore les trois petits mots que n'importe quelle femme attendait d'un homme. Ces trois petits mots qui changeaient tout. Elle ne les avait pas entendus. Et elle ne les entendrait peut-être jamais. Ryo Saeba n'était pas un homme à dire ces trois petits mots. Elle le savait et elle s'en accommodait très bien, finalement. Ce qu'il lui avait dit signifiait beaucoup plus pour elle. Ils ne formaient qu’un.  

 

Complets, parfaits, indestructibles.  

 

Un vrai baiser.  

 

Elle se sentait défaillir, comme si son corps était devenu liquide. Elle flottait.  

 

Sans s'en rendre compte, elle s'était accrochée à lui et avait pressé un peu plus fort sa bouche contre la sienne, l'incitant à la laisser aller effleurer sa langue avec la sienne.  

 

Et quand il l'avait serrée encore plus contre lui, ses pieds avaient perdu contact avec le sol, accentuant encore la sensation de vertige qui l'avait saisie.  

 

***  

Il tressaillit quand il sentit les doigts fins de Kaori glisser délicatement sous son t-shirt, caressant son dos juste au-dessus de la ceinture de son pantalon.  

 

**  

Elle n'avait même pas hésité quand elle avait passé la main sous le tissu, à la recherche de sa peau. Elle l'avait juste effleuré pour en découvrir enfin la texture et avait été surprise par sa douceur.  

 

**  

Il détacha délicatement sa bouche de la sienne pour aller caresser des lèvres sa joue, sa mâchoire, son cou, explorant d'une multitude de baisers légers le petit endroit sensible juste en dessous de son oreille.  

 

*  

Elle poussa ses explorations sous son t-shirt d'une main, caressant son ventre, son dos, ses omoplates.  

 

*  

De son côté, il poursuivit ses investigations de l'autre côté de son cou, tout en passant lui aussi ses mains sous son t-shirt.  

 

Elle poussa un petit soupir de plaisir qui le fit sourire. Il était encore plus mélodieux que dans son imagination.  

 

Elle passa alors son autre main dans ses cheveux, tirant légèrement dessus pour lui faire relever la tête. Cette fois-ci, c'est elle qui l'embrassa tout en collant son ventre contre le sien et il renforça ce contact en l'attirant à lui, les deux mains plaquées sur ses fesses.  

 

Elle ne maîtrisait plus rien, laissant ses mains et ses lèvres agirent seules jusqu'à ce qu'elle tente de défaire Ryo de son t-shirt et qu'elle entende ce dernier rire doucement :  

- "Hou là, hou là, tout doux ! Il faut d'abord que j'enlève mon arme, ensuite tu pourras ... faire ... tout ce que tu veux ... de ... moi ..."  

 

Il l'embrassait à nouveau, sa bouche définitivement aimantée à la sienne. Elle se pressa contre lui, caressant ses fesses, remontant jusqu'à sa taille dont elle fit délicatement le tour pour venir défaire la boucle de sa ceinture.  

- "Stop !" Il ne put s'empêcher de rire franchement et ajouta, moqueur. "Pas si vite ! Il te manque tant que ça, ton Tarzan ? Tu veux que je remette mon microscopique pagne, c'est ça ?"  

 

Piquée par la remarque, elle se dégagea de son étreinte et planta son regard dans le sien. Ryo soupira intérieurement : l'avoir embrassée ne l'empêchait pas d'avoir des éclairs de colère dans les yeux quand il la taquinait ...  

 

Elle lui murmura, un brin de défi dans la voix :  

- "Ose prétendre, Ryo Saeba, que mon petit costume d'infirmière ne t'as fait aucun effet ..."  

- "Je n'ai absolument pas besoin que tu mettes un costume affriolant pour avoir envie de toi ..."  

 

Elle rougit mais ne se laissa pas désarçonner.  

- "Ah oui ! Tu es sûr ?"  

 

Elle fit un pas en arrière pendant qu'il lui répondait :  

- "Oui. Le costume n'a absolument rien à voir ..."  

 

Elle fit un autre pas en arrière et demanda :  

- "Ah ? Vraiment ?"  

- "Vraiment."  

- "Donc, si j'enlève ça, ça ne changera rien ?" demanda-t-elle, mutine, en retirant lentement son t-shirt, dévoilant un soutien-gorge tout en dentelle noire.  

- "Là, tu triches ..." riposta Ryo.  

- "Ah bon ? Pourquoi ?"  

 

Elle sourit, riant de l'air ébahi et des yeux brillants d'amusement de Ryo. Et de désir. Oui, il y avait du désir dans ce regard-là. Du désir pour elle. Forte de cette certitude, elle continua, défaisant la boucle de sa ceinture.  

- "Tu ne veux pas que je continue ?"  

 

Elle ouvrit le bouton de son jean, toujours devant le regard amusé de Ryo, mais quand elle fit descendre la fermeture éclair, il plongea vers elle et saisit sa main.  

- "Stop. On est sur le toit, je te rappelle. On ne va certainement pas faire ça sur le toit."  

- "Ah bon ? Et qu'est-ce que tu penses faire ?"  

- "Viens par là et je te le dirais peut-être ..." répliqua-t-il en l'attirant à lui.  

 

Il l'embrassa à nouveau, sans oublier de profiter au passage de la peau nue de son dos et de son ventre. Il préféra éviter sa poitrine, sachant qu'il ne répondrait plus de rien quand ses mains allaient enfin la découvrir, ce qui n'empêcha pas Kaori de gémir à nouveau de plaisir.  

 

Puis, il la souleva de terre, la prenant dans ses bras et soulevant ses jambes. Il se dirigea vers les escaliers alors qu'elle se blottissait contre lui, la tête dans le creux de son cou.  

- "On va où, Princesse ?" demanda-t-il.  

- "Quoi ?"  

- "Oui, on va où ? Ton lit ou le mien ?"  

 

Après un instant d'hésitation, elle chuchota :  

- "Le lit d'appoint."  

 

Il faillit s'étouffer :  

- "Punaise, alors c'était pas des conneries ? Tu préfères vraiment le lit d'appoint ?"  

 

Comme elle restait silencieuse, il ajouta avec un grand sourire :  

- "Tu sais que ce truc ne tiendra jamais le coup ..."  

 

Elle se redressa, vindicative :  

- "Bah, je vois que ça ... Tu as fait dormir la dernière Miss Mokkori dans mon lit, alors, pas question d'aller dans ma chambre. Et pour ton lit ... Bah, je suis désolée mais ta déco me dérange ..."  

 

Il éclata de rire :  

- "Alors, là, tu vois ... Tu as tout faux ... D'abord, je ne suis pas débile, j'ai changé tes draps le lendemain. Et ensuite, en ce qui concerne ma déco ..." Ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Ryo et comme il n'avait certainement pas l'intention de la lâcher, il dit : "Ouvre la porte."  

 

Elle n'en crut pas ses yeux ... plus d'affiches, plus de posters, disparues les piles de revues et de cassettes.  

- "Je ... J'espérais ce genre ... d'évolution ... Alors, j'ai fait un peu de ménage ..." murmura-t-il.  

 

Elle prit son visage entre ses mains :  

- "Oh, Ryo ... C'est un merveilleux cadeau, tu sais ..." et elle l'embrassa.  

 

Leurs lèvres étaient toujours scellées quand il la déposa sur son lit.  

 

 


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