Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 14-08-20

Mise à jour: 19-11-20

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Une aventure qui prend la suite du mariage de Miki et Falcon. Une petite histoire avec, entre autres : un pagne, un porte-jarretelle, LE Magnum 357, un travail, un XYZ, des méchants, des gentils, des révélations, une miss mokkori, un beau gosse (faut pas que notre Kaori soit en reste non plus), une petite culotte bleue ... Et beaucoup d'autres invités ! Voilà les ingrédients principaux d'une histoire concoctée uniquement pour SE FAIRE PLAISIR !!! Certains passages sont osés. N'ayant pas les accès NC17, c'est compliqué de publier dans cette section? Cependant, cette histoire n'est pas à laisser entre toutes les mains (chapitre 5 et Epilogue plus particulièrement)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 (avertissement)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 *

 

Chapitre 20 :: Epilogue

Publiée: 19-11-20 - Mise à jour: 19-11-20

Commentaires: Et voilàààààà ! Le dernier chapitre de cette aventure arrive ... Ecrire cette histoire a été un vrai plaisir, surtout à partir du moment où cristina, mon (obstinée) béta, a ajouté son grain de sel (et parfois de folie) : MERCI à elle ! Et aussi, un grand merci à vous, qui avez pris le temps de lire et parfois d'ajouter un commentaire ... ça fait chaud au cœur d'avoir des retours (en tous cas, moi, c'est, en partie, ce qui me motive à écrire, j'avoue, je plaide coupable ;-) ) A bientôt ! Angel

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

- "Naaaaan ! J'veux paaaas !" Hurlait Ryo dans le hall de l'aéroport en freinant des quatre fers.  

Kaori était obligée de le pousser ou de le tirer pour le faire avancer. Heureusement, elle était accompagnée de Mick et Miki qui lui avaient prêté main forte pour porter les bagages. Ils venaient de les enregistrer et ils poussaient maintenant tous les trois Ryo pour le contraindre à franchir les contrôles de sécurité. Pour l'occasion, il avait dû se délester de son précieux Magnum 357 et il en avait pleuré quand il l'avait confié à Falcon, lui faisant promettre d'en prendre soin comme s'il s'agissait de sa femme.  

 

Le faux passeport de Ryo fourni par Mick remplit parfaitement son travail et l'officier qui procéda au contrôle de sécurité le fit passer rapidement, ravi de se débarrasser de cet énergumène qui s'accrochait à tout ce qu'il pouvait et de cette furie qui ne faisait que le décoller en vociférant.  

 

Les derniers portiques de sécurité franchis, Kaori se retourna pour saluer ses amis mais elle n'eut pas le loisir de s'attarder car Ryo essayait déjà de décamper en rampant, pensant certainement échapper ainsi à sa vigilance. La jeune femme soupira. Elle tira un grand coup sur la corde qu'elle avait attaché à la cheville de Ryo qui glissa sur le sol avec un gémissement sonore et larmoyant. Ses amis lui répondirent d'un petit signe de la main, d'un air tout aussi désolé que toutes les personnes qui assistaient, médusées à la scène.  

 

Heureusement que le ridicule ne tuait pas, sinon, le numéro un du Japon aurait déjà passé l'arme à gauche depuis un moment.  

 

Elle parvint à le traîner jusque dans la salle d'embarquement où leur vol était affiché : Vol 1349 - Destination : Malé aux Maldives. Départ : 10:45 / A l'heure.  

 

Kaori sourit. Tout allait bien. Enfin, presque. Elle s'épongea le front, les efforts fournis pour trainer Ryo jusque-là lui avaient donné chaud. Ryo essayait de se planquer derrière les sièges pour filer et repartir en sens inverse. Elle eut juste le temps de l'attraper au col.  

- "Ryyyyoooo !"  

 

Elle le tira violement en arrière, lui extirpant un : "Ouilllleuuuuu !"  

- "Arrête maintenant ! Ça suffit ! Tout le monde nous regarde, c'est gênant à la fin !"  

- "Maiiis, je veux pas monter là-dedans !" s'écria-t-il en se laissant tomber sur le sol, les bras croisés, le menton boudeur.  

 

Kaori soupira pour elle-même :  

- "On aurait peut-être mieux fait de prendre le jet privé de la famille Sugimoto ! Au moins, je ne me serais pas payé la honte de ma vie ..."  

 

Il se tourna vivement vers elle, les yeux agrandis par la terreur :  

- "Ah, non ! Les avions Sugimoto, j'ai déjà donné, hein ! Plus jamais ..."  

 

Kaori baissa la tête. Elle était terriblement gênée. Elle bredouilla :  

- "Pardon. Je n'aurais jamais dû dire une chose pareille."  

 

Il se redressa, des cœurs dans les yeux, la bouche tendue vers elle :  

- "Embrasse-moi et tu seras pardonnée !"  

- "Devant tout le monde ?"  

- "Bah, et alors ? On est ensemble ou pas ?"  

- "C’est pas la question … Mais, on ne s’embrasse pas devant tout le monde, Ryo !" Elle regardait à droite et à gauche, mal à l'aise sous le regard intrigué ou réprobateurs des autres voyageurs.  

- "Alors, c'est que tu ne veux pas être pardonnée ... Ou que tu ne m'aimes pas pour de vrai." Il croisa à nouveau les bras, déterminé à bouder.  

 

Vaincue, Kaori se pencha vers lui et lui déposa un doux baiser sur la bouche.  

- "C'est tout ?" demanda-t-il, visiblement déçu.  

 

Elle le regarda dans les yeux, un sourire mutin aux coins des lèvres et chuchota :  

- "Je me rattraperai quand on sera arrivés dans notre chambre ..."  

 

A ce moment-là, une légère agitation gagna les autres passagers qui patientaient avec eux. L'embarquement de leur vol était annoncé. Ryo se raidit, serra les poings et regarda Kaori d'air terrifié. Elle se pencha vers lui pour lui murmurer tentant de le rassurer comme elle le pouvait :  

- "Ryo. Je te promets que, dès qu'on sera montés dedans, je te donne le somnifère que Kazue a fait pour toi et tu dormiras avant le décollage."  

- "Promis ?" demanda Ryo d'une petite voix.  

 

Kaori éclata de rire tout en passant délicatement une main dans ses cheveux. Voir le meilleur tueur à gage du Japon aussi désarmé, comme un petit garçon craintif, lui serrait malgré tout le cœur, car elle savait bien que la phobie de Ryo n'avait rien à voir avec un quelconque caprice.  

 

Sans se soucier du regard des autres cette fois, elle s'agenouilla à sa hauteur et l'embrassa tendrement sur la bouche, prenant son visage en coupe entre ses mains.  

- "Ryo, regarde-moi. Je comprends que ce soit difficile pour toi. Ce n’est pas grave si tu n'y arrives pas. Je ne t'en voudrais pas. On peut changer nos plans et prendre la voiture pour aller vers le Sud, voir pour des ferries, faire le tour des îles au Sud d’Okinawa. On arrivera plus loin la prochaine fois ..."  

- "Non." Répliqua-t-il sèchement.  

- "Comment ça, non ?"  

- "Non. On va y aller. Déjà, parce que tu rêves de ces vacances. Ensuite parce que la famille Sugimoto nous attend... Et que je ... j'ai envie de passer du temps avec eux. Et surtout avec toi."  

 

Le vieux Norishigue Sugimoto avait tenu à les inviter dans sa maison de famille des îles Maldives pour les remercier des services rendus. Le collier avait été restitué à la famille mais Ryo avait dû rembourser l'acompte versé par Aïna Kaneda et une partie du salaire de Kaori avait été utilisé à cette fin. Le reste avait servi aux différentes réparations, à l'achat de nouveau matériel ... et donc avait fondu comme neige au soleil. Alors, cette alternative leur permettait de faire d'une pierre deux coups. Ils prenaient des vacances ensemble au soleil tout en passant du temps avec la famille Sugimoto.  

 

La famille Sugimoto. Sa famille. Il avait encore du mal à y croire. Mais le doute n'était pas permis puisque Kaori avait une preuve irréfutable. D'un commun accord, ils avaient décidé de ne rien révéler pour l'instant, donnant le temps à Ryo d'appréhender cette nouvelle donnée dans leur vie. Les Sugimoto avait déjà fait leur deuil de la perte terrible de leur fils aîné, de sa femme et de leur fils. Dans ces conditions, il était fort délicat de réapparaître dans leur vie. Cela nécessitait tact et douceur.  

 

Une famille. Il avait retrouvé sa famille. Son identité. Ses origines. Le visage de ses parents. Son vrai nom. Il était encore sous le choc de l'information mais, depuis, il se sentait enfin complet.  

 

- "Ryo ..." La délicate voix de Kaori le sortit de ses pensées.  

 

Il lui répondit, tentant de paraître plus sûr de lui :  

- "Je vais y arriver. Il le faut ... Par contre je vais avoir besoin de ton aide."  

- "Bien sûr. Tu sais bien que je ferai tout pour t'aider ... Je suis tellement fière de toi ..."  

 

Il sentit le doux contact de ses doigts sur sa joue, le forçant à la regarder dans les yeux.  

- "Mouais, dis pas ça trop vite ... on fait comme je te l'avais demandé." Affirma-t-il.  

 

Elle se raidit et répondit froidement :  

- "Non. Ça, c'est hors de question"  

- "Sinon je monte pas."  

- "Non.. Ryo..."  

- "J'ai besoin de ça ! Je suis sûr que comme ça j'arriverai à monter dans cet engin ... dans ce cercueil collectif volant."  

- "Ryo ..."  

- "Kao ..." Il la regarda, pencha légèrement la tête, soutenant son regard. Il ne lâcherait rien.  

- "Ryo ..."  

- "Kao ..."  

- "Ryooooo ..."  

- "Kaoooo ..."  

 

Elle soupira :  

- "Bon d'accord ..."  

 

Quand les hôtesses arrivèrent pour annoncer l'embarquement, nos deux amoureux laissèrent passer tout le monde. Assis l'un à côté de l'autre, Ryo écrasait la main de Kaori dans la sienne. Il essayait de maîtriser les battements de son cœur, l'étau qui lui enserrait la gorge et l'estomac. Il sentait même certains de ses organes se liquéfier et ses jambes lui semblaient irriguées par du béton liquide. Il devait se maîtriser. Il devait le faire. Pour elle. Pour eux. Pour cet avenir étrange et incertain. Un avenir qu'il n'avait jamais osé planifier. Et une vraie famille. Et Kaori. Ca faisait beaucoup à intégrer. Surtout pour lui.  

 

Quand il ne resta plus personne, Kaori se leva et Ryo s'accrocha à elle. Il passa les mains autour de sa taille et posa sa tête sur les fesses de la jeune femme comme s'il s'agissait d'un coussin. Plié ainsi en deux, ils avancèrent doucement, Ryo gardant les yeux fermés.  

- "Ryo ... je te jure que tu me le paieras ..." dit-elle tout en rougissant sous le regard médusé des hôtesses.  

- "M'en fous. Dans cette position, je veux bien aller au bout du monde !"  

 

Ils arrivèrent ainsi devant les deux hôtesses à qui Kaori tendit leurs tickets d'embarquement avec un sourire gêné.  

- "Désolée ... je ... C'est le seul moyen pour le faire monter à bord ..."  

 

L'hôtesses réprima un sourire :  

- "Vous savez, on en a vu d'autres ! Mais, je dois avouer que c'est particulièrement ... original !  

 

Et c'est ainsi, que pour la première fois de sa vie, Ryo Saeba monta dans un avion de ligne.  

 

Il se réveilla, la bouche légèrement sèche, les paupières un peu lourdes et l'esprit encore embrumé. Il mit un certain temps à s'habituer à la lumière du soleil qui filtrait à travers les persiennes baissées de la chambre dans laquelle il se trouvait. Il observa quelques détails. Les rideaux blancs et légers étaient soulevés par une légère brise chargée d'embruns et il percevait le bruit régulier du ressac de la mer toute proche. Le parquet en bois exotique et les moulures au plafond lui confirmèrent qu'il devait être dans la maison de plage de la famille Sugimoto. Le somnifère de Kazue avait été diablement efficace puisqu'il ne se rappelait absolument de rien. Rien du déroulement du vol, de quelconques turbulences, de l'atterrissage ... Rien. Tant mieux. C'était pas plus mal.  

 

Il réalisa alors qu'il était allongé sur le dos, les mains au-dessus de sa tête. Sentant des petits picotements dans les épaules, il essaya de les descendre le long de son corps mais n'y parvint pas. Etirant la tête en arrière pour regarder ses mains, il se rendit compte qu'elles étaient attachées à l'armature du lit par des rubans ... non ce n'était pas des rubans.  

- "Ce sont des bas de contention. N'essaie pas de te délivrer, c'est hyper solides, ces trucs."  

- "Quoi ?"  

- "Oui, je n'ai rien trouvé d'autre et ils trainaient dans mon sac à main. T'inquiète, ils sont tous neufs."  

 

Il regarda la silhouette qui venait de s'adresser à lui, adossée à l'ouverture de la salle de bain attenante à la chambre.  

- "Kaori ? Mais, qu'est-ce que ..."  

 

Elle s'avança vers lui, sûre d'elle, le regardant droit dans les yeux. C'est alors qu'il remarqua sa tenue. Ou plutôt son costume. Son joli petit costume d'infirmière.  

- "Je ..."  

- "Pour une fois dans ta vie, Ryo Saeba, tais-toi ..."  

 

Elle saisit alors le drap qui le recouvrait et l'envoya sur le sol, révélant alors le corps de Ryo ... Enfin pas tout son corps. Il souleva légèrement la tête pour vérifier mais il avait bien reconnu cette sensation particulière. Le pagne. Il portait le pagne de Tarzan. Ce tout petit pagne en imitation peau de léopard. Ou de guépard ?  

- "Excuse-moi, mais j'ai profité de ton sommeil pour ... faire avancer les préparatifs ... si je peux m'exprimer ainsi." souffla Kaori en se hissant sur le lit.  

 

Pour son plus grand plaisir, il la vit se positionner à califourchon sur son ventre, révélant ainsi à sa peau qu'elle ne portait pas de sous-vêtement.  

- "Kaori ... Non. C'est ... "  

- "C'est quoi ?"  

- "Tu ne peux pas ... C'est ...  

- "Quoi ? Je n'ai pas le droit ? Dis-moi que ça ne te plait pas et j'arrête tout de suite ..." ajouta-t-elle en se penchant pour l'embrasser dans le cou, si légèrement qu'elle provoqua des petits frissons qui descendirent le long du corps de Ryo qui sentit son pagne rétrécir.  

- "Pour une fois que j'ai Tarzan dans mon lit, je ne vais pas me priver pour en abuser ..." glissa-t-elle en descendant le long de son torse.  

 

Il vit alors un petit bout de dentelle dépasser du bas de sa blouse et crut faire une crise cardiaque tellement son cœur s'emballa. Les coutures du pagne craquèrent un peu.  

- "Tu as mis le porte-jarretelle ?"  

- "Oui ..." souffla-t-elle.  

- "Et tu n'as pas ..."  

- "Non, je n'ai pas de petite culotte …" elle avait susurré ses mots à son oreille, détachant délicatement chaque syllabe, et à nouveau les coutures du pagne se tendirent.  

 

Elle se redressa et glissa sa main vers le premier bouton pression de sa blouse.  

Tac. Elle l'ouvrit, révélant la naissance de ses seins.  

Tac. Le deuxième découvrit une délicate et transparente dentelle blanche.  

Tac. Le troisième.  

Tac. Le quatrième. Son ventre.  

Tac. Le cinquième. Son nombril.  

 

Elle avança sa main pour ouvrir l'ultime bouton quand il lâcha :  

- "Attends. Découvre juste le haut. S'il-te-plait ..."  

 

Elle le dévisagea, surprise. Puis un sourire ravi et triomphant s'épanouit sur son visage. Avec un délicat mouvement d'épaule, elle fit doucement glisser le haut de sa blouse.  

- "Tu peux ... enlever ton soutien-gorge ?"  

- "Bien sûr que je peux ..."  

 

Elle se cambra légèrement et passa les mains derrière son dos. Elle défit l'agrafe et laissa tomber le sous-vêtement devant elle. Elle le regarda, une pointe de défi dans les yeux.  

 

Il déglutit. Il avait l'impression de flotter. Plus rien n'existait à part elle. Elle, Kaori, sa Kaori, presque nue, au-dessus de lui. Elle qui défaisait doucement le dernier bouton de sa blouse blanche. Elle retira entièrement le tissu en le jetant négligemment sur le parquet de la chambre au pied de leur immense lit à baldaquin.  

- "Ah, je confirme. Y'a rien de tel qu'un porte-jarretelle pour habiller une femme..."  

- "Parce que je suis une femme maintenant ?" glissa-t-elle, ravie en se penchant vers lui pour l'embrasser.  

 

Doucement, d'abord, et du bout des lèvres, s'éloignant de lui quand sa bouche lui réclamait des contacts plus appuyés. Il gémit plusieurs fois de plaisir inassouvi jusqu'à ce qu'elle daigne enfin s'emparer de sa bouche, la mordillant, passant sa langue sur ses lèvres, effleurant la sienne pour faire grandir son désir.  

 

Cette fois, les coutures du pagne cédèrent définitivement et elle explosa de rire tout en retirant les lamentables lambeaux du pagne de Tarzan..  

- "On dirait que tu es impatient ?"  

- "Pire que ça ... Si tu savais depuis combien de temps j'en rêve, de mon infirmière dévergondée ..."  

 

Elle rit, descendant un peu afin de poser doucement son intimité contre la sienne. Il gémit à nouveau quand elle commença à bouger d'avant en arrière. Il la vit frémir doucement et se reprendre :  

- "Pas tout de suite ... Je veux attendre encore un peu. Par contre, toi ..."  

 

Elle se saisit de lui à pleine main et le dirigea en elle. Il se sentit défaillir un moment, se sentant disparaître. Elle recommença alors ses petits mouvements de bassin, variant les rythmes. Il se laissa aller au plaisir absolu de la sentir bouger autour de lui, gardant les yeux sur le porte-jarretelle blanc qui allait et venait en même temps que son plaisir.  

 

Il aurait voulu la saisir, s'emparer d'elle, l'embrasser, la caresser, sentir sa peau, la goûter, la faire frémir, la sentir tressaillir sous ses doigts, maintenir ses fesses dans ses paumes pour accompagner ses délicieux mouvements ... Mais ses mains restaient attachées derrière lui, accentuant la frustration de ne rien maîtriser.  

 

Remarquant que les mains de son amant réclamaient leur liberté, Kaori le regarda, et ralentit le rythme. Elle était magnifique, les yeux brillants, les joues rouges, une fine sueur faisant miroiter sa peau blanche et douce, presque nacrée ...  

- "Des revendications ..."  

- "Mmmm, normalement, je devrais m'occuper de toi ..."  

- "C'est à dire ? Qu'est-ce que tu me ferais si tu avais les mains libres ?" demanda-t-elle en lui caressant les bras.  

- "Tu veux vraiment le savoir ?"  

- "Hein, hein, bien sûr que je veux savoir". Elle butinait son cou du bout des lèvres.  

 

Il lui murmura ses indécentes pensées au creux de l'oreille. Quand il eut finit, elle sourit et se redressa. Il faillit exploser quand il vit la main de son amazone descendre vers son entrejambe pour aller caresser doucement son point sensible. Il la vit fermer les yeux pendant que son autre main attrapait son sein pour jouer avec son téton tout en reprenant ses mouvement de hanches. Il la regarda, mémorisant chaque détail, chaque soupir, chaque frisson. Puis, elle changea la position de ses mains pour les placer derrière elle, sur les genoux de Ryo et rejeta la tête en arrière pour crier de plaisir.  

 

Ryo n'en perdit pas une miette et se délecta de sa contemplation.  

 

Elle se pencha ensuite vers lui et se laissa rouler à ses côtés, épuisée et apparemment satisfaite. Il se tourna vers elle et lui chuchota :  

- "Libère-moi. J'en ai pas encore fini avec toi ..."  

- "Quoi ?" Elle se tourna vers lui. "Ca t'as pas suffit ?"  

- "Je ne serai jamais rassasié de toi, Kaori. Alors, libère-moi ..."  

 

Il l'entendit rire. Il reprit :  

- "Allez, libère-moi. A mon tour maintenant ... Je vais te ..."  

- "Oui, Ryo ? Que vas-tu me faire ?" demanda-t-elle, mutine.  

- "Tu verras … Mais, je dois pouvoir utiliser mes mains … et mes doigts … je peux t'assurer que ça va te plaire ... alors, libère-moi !"  

 

Elle se redressa, l'enjambant à nouveau et tendit les bras au-dessus de la tête de Ryo pour défaire les liens qui l'entravaient. Il en profita pour saisir dans sa bouche frustrée un téton qui s'était retrouvé à sa portée. Il entendit un petit cri de surprise, suivi d'un rire contenu et d'un soupir de plaisir ...  

- "Arrête ... Arrête, Ryo, tu vas me déconcentrer ... Je n'arrive pas à défaire ... Ryyyyoooo ! Arrêêêêtes !"  

 

Elle rit plus fort. La main droite de Ryo retrouva sa liberté et en profita pour attraper une fesse, un peu plus bas, se délectant de la douceur de la peau à cet endroit charnu. Il continua de plus belle à titiller le petit bouton qui durcissait sous sa langue.  

 

- "Arrête, Ryo !" Il sentit un choc derrière sa tête, suivi d'un deuxième sur sa main droite.  

- "Mais arrête, maintenant ! Ça suffit ! Espèce de crétin ! Tout le monde est déjà descendu !"  

 

Il ouvrit la bouche, libérant son précieux prisonnier :  

- "Comment ça, tout le monde est déjà descendu ?" Il cligna des yeux, la lumière étant devenue beaucoup plus forte, tout d'un coup.  

 

Et puis, une sensation qu'il connaissait bien maintenant le tira de son vertige. Il se retrouva assis sur son siège, Kaori penchée au-dessus de lui en train de défaire sa ceinture de sécurité pendant que son nez se perdait dans sa poitrine. Couverte, par contre. Couverte par son petit gilet en coton blanc qu'elle avait ajouté sur sa robe en lin gris pour le voyage.  

 

Quand il eut totalement repris ses esprits, il s'écria, en la regardant d'un air désespéré :  

- "Mais, c'est pas vraiiiiii !!! Pourquoi ça me le fait encore ? Hein ? Pourquoi ? Ça fait presque trois semaines qu'on est ensemble, et ça me le fait encore ? Mais pourquoiiiiiii ? Hein ? Pourquoi est-ce que tu es encore toute habillée ?"  

- "Ryo, tu es sûr que ça va ?"  

- "Ouiiiinnnnn ! Noooon ! Ca va paaaaas !"  

- "Allez, viens. On est arrivé."  

- "Ah ..." Il regarda autour de lui, surpris.  

 

Il se leva, pressé par sa douce et quelques hôtesses qui les regardaient d'un air presque attendri.  

 

En descendant la passerelle, Ryo remarqua quelque chose de différent dans le tombé de la jupe de Kaori. La suivant jusqu'à la récupération des bagages, hypnotisé par ce détail, il remarqua à peine qu'ils passaient la vérification des passeports. Alors qu'ils se dirigeaient enfin vers le chauffeur en livrée qui les attendaient avec un panneau à leurs noms, il comprit.  

 

Ravi, il s'élança vers sa compagne et d'un coup de main expert et précis, il lui souleva la jupe et éclata de rire :  

- "Ahhhh !!!! Je le savais !!!"  

- "Mais ça va pas !" S'écria Kaori en tenant sa jupe à deux mains. "Tu es complètement malade, ma parole !"  

 

Ryo ne l'entendait plus. Il dansait d'un pied sur l'autre, les mains devant la bouche, des cœurs plein les yeux.  

- "Oh, oh, oh ! Tu l'as mis, tu l'as mis, tu l'as mis !"  

 

Il vit Kaori devenir rouge d'abord de colère puis de gêne et fondre sur lui comme un épervier sur sa proie. Mais, cette fois, pas de massue, pas de maillet, pas de laisse en cuire, pas de châtiment. Elle l'attrapa par le col et se pencha vers son oreille pour murmurer.  

- "Je te l'avais promis, non ?"  

- "Oui. Mais je ne pensais pas que tu l'enfilerais si tôt ..."  

- "C'était ... Une sorte d'assurance. Au cas où tu te serais réveillé pendant le voyage."  

 

Il blêmit en pensant à cette éventualité mais se reprit en pensant à la jolie et minuscule pièce en satin brodé qui entourait la taille de la jeune femme et aux bas terminés de dentelle blanche qui galbaient ses jambes. Elle s'éclaircit la gorge et lui demanda en rougissant :  

- "Et j'espère que tu as mis ce que je t'ai demandé dans ta valise..." ajouta-t-elle.  

- "Oh, t'inquiète pas, je n'ai pas oublié. En même temps ... pour la place que ça prend."  

 

Ils échangèrent un sourire complice. Ryo prit Kaori par la main pour sortir de l'aéroport, chacun tirant sa valise à roulettes, à la suite de leur chauffeur privé.  

- "Finalement, elles s'annoncent pas si mal, ces vacances." murmura Ryo à son oreille, tout en lâchant sa main pour glisser la sienne audacieusement sous la robe grise pour caresser la petite attache.  

- "Tu en doutais peut-être ?" lui répondit-elle, mutine.  

Il l'embrassa pour toute réponse.  

 

****  

Un an plus tard, un nouveau film sur Tarzan défrayait la chronique. On racontait qu'un couple de cascadeurs avait disparu sans laisser de trace, même leurs noms avaient été effacés du registre du personnel et des contrôles de sécurité. On avait également remarqué des choses étranges dans le studio et de nombreux costumes s'étaient volatilisés comme par magie. Les potins aidant, il fut bientôt question d'esprits qui seraient venus hanter le plateau de tournage ... Depuis la sortie du film, chaque spectateur tentaient de découvrir quelle scène avait été jouée par ces mystérieux amoureux et toute la ville avait son avis sur la question.  

 

La petite bande de copines était venue chercher Kaori pour une soirée entre filles. C'était une bonne occasion de sortir, un film avec un type hyper sexy : Itsuo Sato en minuscule pagne léopard.  

 

Quand les lumières se rallumèrent dans la salle aux sièges rouges, les filles en avaient les larmes aux yeux :  

- "Ah, quel beau mec quand même, ce Itsuo Sato." glissa Kazue.  

- "Oui" rit ouvertement Reika. "Y'a pas à dire, il sait porter le pagne, celui-là !"  

- "Moi, je parie que la scène du plongeon, c'était pas lui ... Y'avait un truc différent ... dans les épaules peut-être ???" continua Kazue en riant fièrement. "Regard de professionnelle médicale, les filles, je connais les bases de l'anatomie ..."  

- "Rooooo, qu'est-ce qu'il m'a donné chaud !" s'exclama Miki, en caressant son ventre qui s'arrondissait.  

- "Oh, ça va les filles. Faites pas non plus comme si vous aviez des laiderons à la maison ..." s'amusa Saeko. "Vous devez pas être particulièrement en manque ..."  

- "Oh, toi !" répliqua vivement sa sœur, "Fais pas semblant d'être célibataire !"  

- "Je vois pas de quoi tu parles ..." glissa Seako en se levant.  

- "Ouais, ouais ..." ajouta Kazue. "C'est simplement pour toi que tu as acheté cette jolie nuisette en satin rouge, quand je t'ai croisée à la boutique d'Eriko l'autre jour ..."  

- "Ah, tu y es de nouveau retournée ? Avant ou après l’achat de l’ensemble en satin vert ?" demanda Miki. "Dis, tu t'aurais pas craqué sur l'associé d'Eriko, des fois ?"  

 

Reika explosa de rire, moqueuse :  

- "Craquer ? Elle a complètement fondu, oui ! Ramollie, la Saeko ..."  

- "Oh, ça va toi !" Gronda sa sœur tout lui lâchant la porte battante de la salle dans le nez.  

- "Hééééé ! Mais ça fait mal ! Ça va pas la tête !!!"  

 

Elles riaient toujours aux éclats quand elles se retrouvèrent sur le trottoir, s'extasiant encore sur la plastique de rêve de ce nouveau Tarzan :  

- "Un de ces beaux petits culs, n'empêche ..." glissa Saeko. "Tu dis rien, Kaori ? Le film ne t'a pas plu ?"  

- "Ah ? Heuuu, si, si, si ..."  

- "Oh, alleeeez !" Insista Miki en la poussant du coude : "Depuis que tu partages ton box avec l'Etalon de Shinjuku, tu vois même plus les beaux mecs ! Incroyable ! Hey ... On fantasme toutes sur Tarzan, tu as le droit, toi aussi ! Fais pas comme si tu avais le roi de la jungle toutes les nuits dans ton lit ! "  

 

Kaori faillit répondre : "Ça, c'est sûr, puisque le stock de pagnes est épuisé depuis longtemps, à force de les faire craquer ..." mais elle se retint.  

 

Pour éviter de répondre à son amie, elle répliqua en riant :  

- "Tu imagines Ryo en train de se balancer au bout d'un corde ?"  

 

Kazue explosa de rire :  

- "Saucissonné comme un maki dans son futon, pendouillant par-dessus votre balcon ? Ouiiiii, très bien ! Mais, il a pas vraiment la même classe !!!"  

 

Explosion de rires.  

- "Quoique ..." poursuivit Reika en riant. "Je suis sûre que s'il était question de s'envoyer en l'air, il hésiterait pas, l'Etalon !"  

- "Au grand galooooop !" renchérit Miki.  

 

Nouvelle explosion de rires.  

 

Kaori s'éclaircit la gorge et prit Miki par le bras : " Et si on allait voir notre Hulk chéri pour qu'il nous prépare une glace ?"  

- "Hulk ?" demanda Miki.  

- "Bah oui, ton Nounours d'amour ? Il devient pas vert quand il se fâche, mais je trouve que ça lui va bien, non ?"  

 

Reika renchérit, goguenarde :  

- "Ah, c'est vrai, ça ! J'y avais jamais pensé ... Bon, j'avoue que je préfère Iron Man, mais bon, on peut pas tout avoir !"  

- "C'est sûr !" Jubila Kazue. "Allez, viens, avec un peu de chance, on va le trouver, ton Tony Starck ..."  

 

 


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