Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 14-08-20

Mise à jour: 19-11-20

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Une aventure qui prend la suite du mariage de Miki et Falcon. Une petite histoire avec, entre autres : un pagne, un porte-jarretelle, LE Magnum 357, un travail, un XYZ, des méchants, des gentils, des révélations, une miss mokkori, un beau gosse (faut pas que notre Kaori soit en reste non plus), une petite culotte bleue ... Et beaucoup d'autres invités ! Voilà les ingrédients principaux d'une histoire concoctée uniquement pour SE FAIRE PLAISIR !!! Certains passages sont osés. N'ayant pas les accès NC17, c'est compliqué de publier dans cette section? Cependant, cette histoire n'est pas à laisser entre toutes les mains (chapitre 5 et Epilogue plus particulièrement)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 (avertissement)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 *

 

Chapitre 2 :: Envie(s)

Publiée: 20-08-20 - Mise à jour: 20-08-20

Commentaires: Bonjour, voici le 2ème chapitre ... Merci beaucoup pour votre accueil, c'est quelque chose, je trouve de publier ici, sur HFC et encore plus d'avoir vos commentaires ! A bientôt ! Angel

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

En sortant de la Clinique, Kaori se dirigea tranquillement vers le centre-ville. Elle arriva devant le siège de la SinCo, un grand immeuble du centre ville tout en verre et en verticalité. La Sugimoto International Corporation. Une des plus grandes firmes pharmaceutiques du pays avec des succursales dans le monde entier et des centaines de brevets déposés.  

 

Elle respira un grand coup et passa les portes automatiques. Elle arriva devant l'agent de sécurité qui inspecta son sac et passa le portillon de détection de métaux. Heureusement, elle avait laissé son arme à la clinique, à la bonne garde de Miki. Elle avait été surprise de trouver son amie en si bonne forme. Hormis son bras en écharpe et son humeur massacrante, l'ex-mercenaire était en pleine santé et se remettait très bien de sa blessure.  

 

Kaori avait pris rapidement congés de son amie car cette derrière était devenue insupportable au bout d'une dizaine de minutes : rien ne se faisait bien, tout allait de travers, le café trop chaud, le chauffage insuffisant, l'eau trop froide, la lumière trop lumineuse ... Quand son mari était arrivé, il s'était pris une volée de bois vert : il était en retard de trois malheureuses minutes. Umi avait baissé la tête et maugréé quelque chose que Kaori ne comprit pas entièrement mais elle avait préféré en profiter pour s'éclipser en toute discrétion, laissant Umi gérer la sortie de sa furie.  

 

D'un pas qui se voulait assuré, Kaori se dirigeait maintenant vers la réceptionniste, perchée derrière un bureau hyper moderne, en forme de feuille stylisée, d'une blancheur immaculée éblouissante.  

 

Elle attendit que la demoiselle ait terminé sa conversation téléphonique pour s'avancer et demander poliment :  

- "Bonjour, je suis Kaori Makimura. J'aimerai voir Monsieur Sugimoto, s'il-vous-plait."  

La jeune femme la détailla d'un air hautain et légèrement outré :  

- "Monsieur Sugimoto ne reçoit que sur rendez-vous, Mademoiselle ... Makimura, c'est ça ?"  

- "Ah, je ... je ne savais pas."  

- "Je me doute ..." ajouta la standardiste, impeccablement habillée dans un tailleur haute couture. Kaori en reconnu d'ailleurs le logo. Elle sourit légèrement, se demandant comment se déroulerait l'entrevue si elle avouait à cette petite peste sophistiquée à outrance que celle qui avait dessiné son tailleur était une de ses amies de lycée.  

 

- "Et ça serait à quel sujet ? Je peux peut-être vous orienter vers quelqu'un d'autre ?" continua la jeune femme d'une voix suave. Elle devait avoir l'habitude d'éconduire un nombre incalculable d'inopportuns qui souhaitaient rencontrer le grand patron.  

- "Non. C'est que ... C'est ... C'est personnel."  

- "Ah, tiens donc !" répliqua la jeune femme avec un petit sourire entendu tout en la détaillant de la tête aux pieds.  

 

Kaori se sentit soudain gênée d'entrer ainsi dans ce bâtiment si élégant en jeans, basket et t-shirt ample. C'est vrai qu'elle ne cadrait pas vraiment avec le dress code de la maison.  

- "Ecoutez ..." tenta-t-elle. "Est-ce que vous pourriez lui transmettre un message ?"  

- "Bien sûûûûr !" répondit la jeune femme d'un ton acide et un peu excédé cette fois. "C'est mon travail, voyons !"  

 

Kaori s'efforça de rester calme.  

- "Dites-lui juste que ..."  

- "Kaori Makiiiiimuraaaa ! C'est bien ça ?" Entendit-elle derrière elle.  

 

Elle se retourna et une femme était en train de lui foncer droit dessus, lui tendant la main de loin. Portant la cinquantaine élégante et féminine, les cheveux parfaitement noirs, ramenés en un chignon élégamment sculpté, perchée sur des talons vertigineux, elle était gainée dans un tailleur gris perle et vert amande, lui aussi griffé Eriko. Elle regardait Kaori avec un grand sourire :  

- "Alors, vous acceptez notre offre ?"  

- "Ah, heuuu ... c'est que ... C'est un peu délicat. Je ..."  

- "Vous voulez en parler dans mon bureau ?"  

- "Ah, euh, .. Je ... Non, non, ne vous donnez pas cette peine ..."  

 

Kaori essaya de protester mais déjà, elle se retrouvait littéralement propulsée en avant par la femme d'affaires.  

- "Elle doit être un sacré requin et négocier fermement ses contrats, celle-ci !" songea Kaori. "A croire que les talons hauts donnent des super-pouvoirs, comme ceux de Saeko."  

 

La femme en tailleur se dirigea vers un ascenseur privé qui monta à une allure folle vers le cinquantième étage.  

- "Je suis vraiment ravie de vous revoir, Mademoiselle Makimura. Vous nous avez fait forte impression lors de votre entretien."  

- "Ah, heu ..." bredouilla Kaori, mal à l'aise en repensant à ce désagréable moment pendant lequel il lui avait semblé subir un interrogatoire de police.  

 

En effet, deux semaines auparavant, elle avait sauté sur l'opportunité d'une annonce d'emploi pour venir dans ce bâtiment et rencontrer Norishige Sugimoto, le PDG de l'entreprise et c'est plutôt mal à l'aise qu'elle remettait les pieds au sein de l'entreprise. Dans ses souvenirs, il ne lui avait pas semblé avoir fait particulièrement bonne impression. Au contraire même.  

L'offre d'emploi paraissait simple : assistante personnelle de Monsieur Norishige Sugimoto. Les tâches principales décrites dans l'offre : tenue de son agenda et supervision de ses sorties. Rien de bien méchant en somme.  

 

Enfin, en apparences. Parce qu'en vrai, Monsieur Norishige Sugimoto était âgé de 82 ans, malgré ses dires.  

- "Mais, non ! J'ai toujours cinquante-cinq ans, Mademoiselle. Cinquante-cinq !" avait-il dit plusieurs fois en mettant ses deux mains en avant pour montrer ses dix doigts. "Deux fois cinq : cinquante-cinq ! Ha, ha, ha, ha !"  

Kaori se souvenait avoir pensé : "Mais c'est pas possible, les mecs sont donc tous les mêmes ?"  

 

Bref, on lui précisa quand même au bout d'un moment, qu'en bon petit monsieur de 82 ans, Monsieur Norishige Sugimoto était souvent tête en l'air, parfois excentrique dans ses souhaits, potentiellement incontinent, régulièrement contrarié pour un rien, jamais à l'heure, fatigué de temps en temps, toujours exigeant et par dessus tout, obsédé par les jeunes et jolies femmes.  

 

Les candidates avaient été fort nombreuses car le salaire proposé était presque indécent pour ce genre de tâches, mais, il était sensé compenser des conditions de travail pas très enviables : horaires variables, déplacements impromptus, pas de jours de congés fixes ...  

 

Kaori n'aurait jamais pensé avoir tiré son épingle du jeu car son entretien avait été désastreux. Surtout la fin ... puisqu'elle avait arraché des poils de jambes du vieil homme en lui enfilant ses bas de contention. On lui avait demandé de montrer si elle serait capable de lui faire mettre ses satanées chaussettes que Monsieur Norishige Sugimoto refusait systématiquement d'enfiler.  

- "C'est un truc pour les vieux ! Y'a pas plus moche et anti-drague que çaaaaa !" avait hurlé le vieux, avant d'ajouter plus bas avec un clin d'œil : "Les bas, ça ne devraient être qu'en soie et sur des jolies jambes parfaitement galbées ! Et avec des porte-jarretelles, bien entendu ! Aïïïeuuuu ! Hééé, doucement, ma p'tite ! Ca va pas ? Vous êtes sacrément sexy mais vous ne pourriez pas être plus douce, non ? Quoique ... J'aime bien aussi quand elles sont un peu sauvages !"  

 

Embarrassée à ce souvenir, elle avait suivi sans réagir cette femme d'affaires pressée et au caractère bien trempé. Cette dernière avait été présente au début de son entretien, Kaori s'en souvenait bien mais, elle s'était rapidement éclipsée avec un air excédé et suffisant. Ce revirement d'attitude ne présageait rien de bon ...  

 

Kaori entendit enfin le tilt annonçant la fin de la course de l'ascenseur et les portes automatiques s'ouvrirent. Kaori cligna des yeux, éblouie par la lumière du soleil qui baignait l'immense espace devant elle. Les murs n'étaient que vitres et la ville de Tokyo s'étalait devant elle, comme une forêt de buldings et d'immeubles tous aussi hauts les uns que les autres. Elle avait l'impression de décoller ... C'était ...  

- "Vertigineux, n'est-ce pas ?" demanda la femme derrière elle.  

- "Heuu ... Oui, c'est le mot que je cherchais ... Je peux ?" demanda Kaori en désignant les vitres.  

- "Je vous en prie." répondit poliment la femme avec un sourire satisfait.  

 

Kaori s'approcha et contempla la vue magnifique. On voyait même la mer au delà des immeubles.  

- "Ca doit être féérique de nuit ... avec toutes les lumières qui dansent ..." glissa-t-elle, en songeant au toit de leur immeuble où Ryo et elle aimaient se réfugier. Une sorte de place hors du monde et du temps. Un lieu de calme, au-dessus de l'agitation terrestre. Elle avait aimé les sensations qu'elle avait ressenties la première fois qu'elle était montée avec lui et, comme lui, elle aimait cet endroit. Cet endroit intime, rien qu'à eux ou presque, à quelques dizaines de mètres du sol. Un endroit propice aux confidences et ... à une certaine forme de romantisme, en un sens, puisque c'est à cet endroit qu'il lui avait donné un premier baiser. Un chaste baiser sur le front. Mais ce contact avait éveillé en elle des tourbillons de sentiments et de sensations qui l'avait malmenée pendant un long moment.  

Plusieurs jours.  

Non, des mois.  

Oh et puis zut, elle en avait encore des papillons dans l'estomac, voilà !  

 

- "Installez-vous, Mademoiselle Makimura" dit la femme en désignant un élégant canapé en cuir gris perlé, comme son tailleur. "Je peux vous proposer un café ?"  

- "Ah, heu ... c'est que ..."  

Elle eut à peine finit de bredouiller sa réponse qu'elle se retrouva assise avec, dans les mains, une fine tasse en porcelaine, emplie de café et délicieusement odorante. Elle en respira avidement l'effluve, salivant déjà en sentant les notes subtiles de torréfaction. Une jolie mousse brune flottait élégamment sur la surface, comme une invitation à y tremper les lèvres. Ce qu'elle ne manqua pas de faire.  

- "Mmmmm ... très bon. Un peu fort ... mais délicieux !" murmura-t-elle, plus pour elle-même mais la femme devant elle n'en perdait pas une miette.  

-"Nous avons une machine italienne. C'est ça notre petit secret. Petits gâteaux ?" demanda-t-elle en désignant un plateau posé sur le guéridon. Kaori écarquilla les yeux : il y avait là un plat de présentation en argent empli de petits gâteaux ronds de toutes les couleurs : bruns, roses, jaunes, verts, rouges, blancs, violets ... des macarons.  

- "Ce sont des ...?"  

- "Oui." répondit fièrement la femme. "Des macarons de Monsieur Pierre Hermé."  

Kaori avait entendu parlé de cette nouvelle boutique : un pâtissier français très réputé venait d'ouvrir une pâtisserie dans le centre ville de Tokyo. Elle avait même essayé de passer pour ne serait-ce que voir les vitrines, mais la foule était tellement dense qu'elle avait vite renoncé.  

- "Il nous livre tous les jours deux cents pièces ..." ajouta-t-elle d'un ton satisfait.  

Kaori en resta un moment sans voix et décida de profiter de l'occasion ! Après tout ... Y'a pas d'mal à se faire plaisir dans la vie, comme dirait quelqu'un qu'elle connaissait bien.  

 

- "Comme je vous ai dit, Mademoiselle Makimura, je suis heureuse de vous revoir ..."  

Kaori se retourna brusquement. Elle en avait assez de se laisser impressionnée par cet étalage de luxe. Elle termina son quatrième macaron, à la framboise, délicatement relevé d'un doux arôme de rose, déglutit et se retint d'en saisir un autre, histoire de découvrir si le jaune était bien au citron et le blanc à la vanille ... Elle se força à détourner son esprit de considérations pâtissières aussi futiles pour demander directement et sans ambages :  

- "Pourquoi m'avez-vous fait venir ici, Madame ... " Elle jeta un œil à l'élégante plaque argentée posée sur le bureau en acajou. "Tanaka ?" "  

- "O.K. Vous êtes honnête avec moi, je vais l'être avec vous, Mademoiselle Makimura."  

Elle employait toujours son ton de négociatrice aguerrie qui avait le don d'hérisser Kaori.  

- "Vous êtes la candidate idéale."  

- "Oh, arrêtez ! Ne me prenez pas pour une idiote ! Je sais bien que mon entretien d'embauche était une catastrophe alors, laissons ça de côté, s'il-vous-plait. Par contre, je souhaite parler à Monsieur Norishige Sugimoto. C'est personnel. Très personnel, même."  

 

A la grande surprise de Kaori, Madame Tanaka perdit de sa superbe et se leva brusquement de son canapé design. Elle commença à faire les cent pas sur son tapis persan qui amortissait le son des aiguilles de ses talons qu'elle plantait dans le sol. Quand Sakura Tanaka se tourna vers Kaori, elle semblait totalement désespérée :  

- "Il va me rendre folle ! Il va nous rendre tous fous ! Vous ne vous rendez pas compte ! Il est de plus en plus incontrôlable ! Il n'en fait qu'à sa tête !"  

 

Kaori eut un petit sourire entendu, se leva, posant une main compatissante sur l'épaule de la femme d'affaires.  

- "Je suis la dernière, c'est ça ? Toutes les autres candidates ont refusé de travailler pour vous ?"  

- "Ouiiiiiiii !!!!" pailla Sakura Tanaka en enfouissant son visage dans ses mains. "On a augmenté le salaire mais rien n'y fait. Elles abandonnent toutes ! Deux ont même fait demi-tour au bout d'une petite heure ... Vous vous rendez compte ?" demanda-t-elle, scandalisée.  

- "Ah, heu ... oui, ça doit être difficile à gérer ..."  

 

Et puis les choses avaient dégénéré ... Comment ? Bonne question ...  

Une overdose de sucre ? Trop de caféine dans le sang ? L'euphorie de la découverte de saveurs nouvelles ? L'envie d'avoir aussi un peu de ces choses belles et luxueuses pour elle ? Son incapacité congénitale à refuser son aide à quelqu'un dans le besoin ?  

Toujours était-il qu'elle se retrouva à signer un contrat d'embauche. Un contrat pour un mois. Le temps pour Madame Tanaka de trouver quelqu'un qui conviendrait vraiment au poste.  

 

Après tout, les pervers, elle savait comment les mâter ... Elle vivait avec le plus grand pervers du Japon, qui se faisait soigner par le plus vieux pervers de Tokyo et qui était ami avec le plus persévérant pervers des Etats-Unis. Alors un vieux pervers en chaise roulante ne devrait pas lui donner trop de fil à retordre. Pas autant que Ryo, le Doc et Mick réunis en tous cas. Et en un mois de travail, elle gagnerait plus que tout ce qu'elle et Ryo avaient gagné pendant toute une année. (NdA : si Ryo avait été là, il lui aurait précisé qu'elle se trompait, mais il aurait aussi dû lui avouer comment il avait réussi à dépenser une somme pareille ... Giga-massue en perspective !)  

 

Elle refusa cependant de négocier sur un point : elle refusait catégoriquement de porter la tenue de travail qui lui était imposée. En échange, elle s'engagea à se fournir personnellement et directement chez Eriko Kitahara. En entendant ce nom, Madame Sakura Tanaka ne chercha même pas à négocier et accepta volontiers.  

 

En sortant de l'immeuble de verre, Kaori avait l'esprit léger et elle rêvait déjà de vacances au soleil, au bord de la mer, les pieds enfuis dans le sable blanc et chaud pendant que des mains fortes mais douces lui massaient le dos pour l'enduire de crème solaire pendant qu'elle siroterait une margarita glacée avec le bord du verre bien salé, son cocktail préféré. D'ailleurs, depuis combien de temps n'en avait-elle pas pris ?  

Elle avait déjà oublié que le propriétaire des mains en question ne prendrait jamais l'avion pour aller rejoindre une plage de sable fin au bord d’une mer bleu turquoise.  

 

Elle avait aussi déjà oublié le contenu de la garde-robe imposée qu'elle avait subtilement réussi à éviter : une tenue d'infirmière version vintage, mais beaucoup plus courte, très certainement inspirée des revues compromettantes de Ryo, porte-jarretelle blanc inclus.  

 

Mais elle n'y pensait déjà plus ... Non, elle rêvait de couchers de soleil, de chambre d'hôtel luxueuse, de champagne, maintenant qu'elle y avait goûté, elle en reprendrait bien une petite coupe... Oh, ouiii, une petite coupe au bord de la piscine entourée de cocotiers, de bananiers, pendant que ses doigts erreraient dans des cheveux humides, des cheveux noirs comme la nuit, et frôleraient une peau dorée par le soleil et salée par la mer qui ....  

 

SCHCRRRR - le bruit déchirant d'un disque rayé. Retour à la réalité.  

Elle était arrivée devant le Cat's.  

 

Elle essaya de se trouver une contenance. Ces amis étaient là. Il était là. Accoudé au comptoir. Très certainement en train de taquiner Umibozu si elle tenait compte de la figure écarlate du géant. Elle devait avoir la même teinte d'ailleurs ... Son reflet dans la vitre du café lui le confirma. Elle ouvrit alors la porte à la volée et s'écria, feignant d'être essoufflée :  

- "Pardon, Miki ! Je ... suis ...en re...tard !!! OUffff !!! Vous ... devinerez ja...mais ce qu'il vient ... de m'arriver !"  

 

 


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