Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Elane

Beta-reader(s): A. Dust

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 14-08-20

Mise à jour: 14-11-20

 

Commentaires: 24 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Une âme égarée. Une âme brisée. Deux âmes séparées, inexorablement attirées... Certains passages peuvent être violents et heurter certaines sensibilités.

 

Disclaimer: Les personnages de "Promesse tenue" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que je peux faire sur ce site?

 

Le but de HFC est de donner autant de pouvoir que possible aux créateurs, c'est-à-dire que les auteurs peuvent mettre en ligne leurs fanfictions, modifier le texte et ajouter des chapitres eux-mêmes, sans passer par la webmistress. De même, les artistes peuvent mettre en ligne leurs fanarts qui sont affiché ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Promesse tenue

 

Chapitre 9 :: Chapitre 9

Publiée: 10-10-20 - Mise à jour: 10-10-20

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de cette histoire, j'espère qu'elle vous plaira :) Mreci pour vos reviews, c'est toujours un plaisir à lire. Et merci aussi pour vos retour sur mon OS Hope is a ghost, je suis super touchée. coeur et paillettes sur vos tête :) bonne lecture

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Il baissa son regard vers Megumi et s'apaisa légèrement, prenant les mains de l'infirmière dans les siennes avant de se tourner vers Saeko :  

 

- Six jours ??? Et tu ne me préviens que maintenant !!! dit-il d’une voix sourde de colère au lieutenant de police.  

 

Saeko ne réagit pas. Elle connaissait son ami, elle savait qu’il allait se montrer agressif, parce que, comme elle, il avait maintenant le sentiment d’avoir abandonné. D'avoir failli. De s’être fait berner et d’avoir laissé Kaori aux mains de leur pire ennemi. Elle se justifia.  

 

- J’avais besoin de m’assurer de plusieurs choses. Je n’avais rien, aucune preuve, juste mon intuition. Alors je suis allée sur place, il y a quatre jours. J’ai rencontré Megumi qui m’a expliqué ce qu’il s’est passé. A peine Megumi avait fini de me raconter sa rencontre avec Kaori que les vitres de son appart' ont explosé sous les balles. J’ai eu la chance d’avoir de bons réflexes, et qu’ils ne visaient pas vraiment à ce moment-là, sinon nous serions mortes toutes les deux. Le but était de nous faire peur. J’ai réussi à sortir par l’arrière du bâtiment, en emmenant Megumi avec moi. Elle n'a été que légèrement blessée. Plus tard dans la nuit, son appartement a été ravagé par les flammes. Histoire de bien nous faire comprendre le message... Et je ne te demande rien, je voulais juste t’informer. Megumi est sous le programme de protection des témoins maintenant, elle n’a pas besoin de toi.  

 

Elle reprit son souffle et avisa son ami. Il semblait un peu plus calme et l’écoutait attentivement, sans la regarder toutefois. Elle avait encore quelque chose à lui annoncer. Et pas des moindres.  

 

- Megumi m’a aussi donné quelque chose. Elle le tenait de Kaori, j’ai fait faire les analyses à la villa du Doc.  

- Et pourquoi pas par la police ?, demanda Ryo.  

 

Saeko était persuadée d’avoir agi pour le mieux. Il y a trois jours, Ryo était dans un tel état de désespoir qu’il aurait été vain de lui faire entendre quoi que ce soit. Il n’aurait pas écouté, muré dans sa souffrance. Il n’y avait pas de place pour l’espoir ce jour-là.  

 

- Parce qu’officiellement, je suis en vacances, haussa-t-elle les épaules. Et surtout, je ne savais pas ce que je recherchais, et finalement j’ai bien fait. Ça remue trop de merde pour foutre un coup de pied dedans comme ça ... Et je te connais, tu es plutôt du genre impulsif comme mec…, fit-elle en balayant la pièce de la main, lui faisant remarquer les dégâts que son coup de sang précédent avait causés.  

 

Ryo regarda au sol et avisa les débris de tasses et le café qui maculaient le sol. Oui, l’inspectrice avait peut-être eu raison finalement. Il fourra les mains dans ses poches et demanda :  

 

- Et c’est quoi, ce que tu as fait analyser, du coup ?  

- Une gélule. Un médicament que ses geôliers ont fait prendre à Kaori pendant presque deux ans.  

- Quel genre de médicament ? demanda le nettoyeur, méfiant et inquiet.  

- Un dérivé d’un neuroleptique, pour bloquer la régénération de son cerveau. Ils ne voulaient pas qu’elle retrouve la mémoire ... c’est la plus sure des prisons, lui répondit Saeko.  

- Pourquoi ? Pourquoi la garder en vie, ça n’a pas de sens ?  

 

Ryo tournait en rond, faisant les cent pas devant la table alors qu’il réfléchissait à voix haute. Ses mains s’agitaient devant lui alors qu’il cherchait à comprendre les intentions de ces salopards…  

 

- Ils voulaient la garder en vie pour s’en servir contre toi. Pour nous faire payer ce qu’on leur a fait. Reste à savoir comment ils comptaient s’y prendre…  

 

Ryo se laissa tomber sur la banquette à côté de Saeko. Il avait l’impression d’être passé par toutes les émotions aujourd’hui, il avait fait le grand huit et ses jambes ne le tenaient plus, il avait besoin de reprendre ses esprits. Il regarda Saeko. Son amie venait de lui apporter la preuve que la femme qu’il aimait plus que tout était encore en vie mais qu’elle était menacée et qu'elle s’était enfuie. Ça le rendait fier autant que cela l’inquiétait.  

 

Tant de questions martelaient son crâne. Où était-elle ? Comment allait-elle ? Qu’en était-il de leur enfant ? Il se tourna vers Megumi, la dernière à l’avoir vue. Il devait savoir :  

 

- Kaori était enceinte quand ils l’ont enlevé, est-ce qu’elle vous a parlé d’un enfant ? Il devrait avoir un peu plus de deux ans.  

 

Megumi le regarda, le cœur se serrant. Il avait les yeux remplis d’un espoir qu’elle allait briser.  

 

- Non, elle ne m’a pas parlé d’enfant. Elle était seule.  

 

Ryo ferma les yeux en baissant la tête, abattu. L’infirmière demanda d’une voix douce :  

 

- Elle était enceinte de combien ?  

- Elle était à vingt-quatre semaines, répondit-il dans un murmure.  

- Je suis désolée… Elle avait une trace de césarienne sur le ventre et à ce stade de la grossesse, il était trop petit, il n’aurait pas pu survivre hors de son ventre, même avec une assistance médicale pointue, ça aurait été un coup de poker. Et d'après l'emplacement de sa blessure par balle, il ne fait aucun doute que son utérus a été touché. Sa survie relèverait du miracle, sans parler des séquelles qui auraient été nombreuses ...  

 

Ryo releva la main pour l’arrêter. Il en avait assez entendu…  

 

- Merci, j’ai compris, merci…  

 

Umibozu vint lui apporter un café qu’il n’avait pas demandé, lui posant une main sur son épaule. Miki était là elle aussi. Tous le regardaient avec empathie. Il devait se concentrer sur une chose : Kaori était vivante. Il devait la retrouver et il ne serait pas seul. Sa famille allait l’aider.  

Il avala son café dans un silence quasi religieux. Le temps pour lui d’intégrer les informations. Il avait l’impression d’être secoué comme dans une machine à laver, il avait le tournis.  

 

Puis, posant sa tasse sans un mot de plus, Ryo se redressa, tendu et sortit en trombe du café, sourd aux appels de ses amis. Il continuait sa course effrénée jusqu’à son appartement, ses foulées suivaient le rythme de ses pensées. Bousculant les passants, traversant aux feux rouges, évitant les voitures de justesse, il courait comme un dératé, comme pour rattraper tout le temps perdu. Il s’était laissé aveugler par la douleur. Il avait été persuadé les avoir perdus et il n’avait pas vérifié. Il les avait abandonnés.  

 

Peu à peu, il se laissait à nouveau envahir par la colère. Il était en colère contre ceux qui l’avait enlevée à lui. Et plus que tout, il était en colère contre lui-même. Il n’avait pas été à la hauteur. Il s’était battu contre lui-même à l’époque où il l’avait rencontré mais il avait été attiré par l’aura de douceur qui émanait de cette jeune femme, comme un papillon était attiré par la lumière.  

 

Une fois dans son garage, il sauta dans sa mini. La porte avait à peine claqué qu’il avait déjà démarré le contact.  

 

Il conduisit comme un fou, pied au plancher, pour rejoindre une villa en dehors de la ville. Le visage fermé, le regard concentré sur la route, les pensées à des milliers kilomètres de là.  

 

Kaori.  

 

Elle était devenue son ange dès l’instant où il avait ouvert les yeux à son arrivée à l’hôpital. Il parlait à peine japonais et elle avait mis beaucoup d‘énergie à essayer de le comprendre. Il était resté quelques heures à l’hôpital où elle avait pris soin de lui, sa main lui caressant le visage et sa barbe naissante. Sa présence avait apaisé la douleur. Et comble du hasard, elle était la sœur d’Hideyuki, sa précieuse petite sœur, qui s’était finalement rangé à son avis et l’avait mené auprès du Doc.  

 

Il avait respiré son odeur quand il avait posé sa tête sur ses genoux dans la voiture, il avait savouré ses caresses sur sa tête, la main dans ses cheveux. Près d’elle, il se sentait dans un cocon. Il n’avait jamais connu ça et il avait aimé cette sensation. Le sentiment qui était né ce jour-là ne l’avait pas quitté depuis.  

 

Et pourtant il avait lutté. Lutté contre cette tempête qui avait balayé toutes ses croyances, toutes ses convictions, tout ce qu’on lui avait appris. Elle l’avait convaincu du contraire, à force de persévérance. Il lui avait ouvert son cœur, son âme.  

 

Au fil de sa convalescence, elle était revenue, tous les jours, à la villa du Doc après son service, pour lui parler, le panser, lui apprendre la langue, la lecture et l’écriture. Elle avait été d’une patience inouïe. Quand il était sorti, ils s’étaient revus souvent : au parc pour pique-niquer, pour Hamami qu’elle adorait tant. Elle l’avait invité au cinéma, « pour s’habituer à la langue » avait-elle ajouté en rougissant. Il avait demandé tant de fois à Hide de finalement manger chez elle, parce que « ce qu’il lui préparait lui, c’était vraiment pas terrible ». Il l’avait aidé à réviser ses examens, lui prêtant ses bras pour qu’elle s’exerce à faire les prises de sang ou poser une perfusion.  

 

Il avait gouté à son caractère et ses massues quand il devenait de plus en plus entreprenant chaque jour, matérialisant sa jalousie quand il faisait du charme aux infirmières. Au début c’était pour la tester, et par la suite, parce qu’il aimait ça : la savoir jalouse. Ça le laissait espérer qu’un jour, peut-être….  

 

Il aimait la faire rougir par ses allusions plus ou moins douteuses. Cela l’amusait et il avait commencé alors à la séduire.  

 

Ça avait pris des semaines pour qu’elle le laisse lui prendre la main, encore plusieurs jours pour qu’il puisse embrasser ses doigts. Ce n’est que plusieurs mois plus tard qu’il l’avait tenue dans ses bras pour la première fois. A la mort de son frère. Il l’avait serrée, comme s’il ne voulait plus jamais la lâcher. Il s’était enivré à nouveau de son odeur de fleur de cerisier. Elle était devenue sa partenaire à part entière, reprenant le flambeau après Hideyuki, abandonnant tout ce qui faisait sa vie jusqu’alors. Pour lui.  

 

Elle était venue habiter dans son appartement, y apportant de nouvelles règles. Plus de fille à la maison ... comme s’il souhaitait une autre qu’elle ... et plus de cigarette dans les parties communes. Il arrêta même de fumer dans sa chambre, dans l’espoir qu’un jour elle l’y rejoigne.  

 

Il avait encore patienté des semaines entières. Il avait peur de l’effaroucher. Ce serait sa première fois et cela devait être parfait. Il avait peur, ce n’était pas dans ses habitudes et il perdait toute confiance en lui avec elle.  

 

C’était sa première relation qu’il voulait sérieuse. C’était la première femme qu’il invitait dans son lit en ayant l’espoir qu’elle y revienne et finisse par y rester. Et quand il s’était allongé sur elle pour la première fois, quand il avait goûté à la douceur de sa peau et à la chaleur de son corps, il avait compris…  

 

Il avait compris qu’elle était allée plus loin que n’importe qui d‘autre dans son cœur, qu’elle serait la seule et unique femme qui irait aussi loin et qu’après elle, plus personne n’arriverait à prendre cette place. Il avait alors dit les mots qui n’avait encore jamais franchi ses lèvres.  

 

Je t’aime.  

 

Trois petits mots qu’il ne pourrait jamais prononcer pour qui que ce soit d’autre. Elle lui en avait appris la signification. Elle lui avait appris ce qu’était l’amour et il n’avait envie d’aimer personne d’autre. Malgré tout le temps passé, il n’était fait pour aimer personne d’autre. Parce que seule ce petit bout de femme caractériel pouvait le supporter. Lui, l’ange de la mort, l’âme pleine d’ombre et de noirceur.  

 

Elle avait été son phare, elle l’avait ramené à la lumière et lui avait montré que la justice pouvait être faite différemment. Elle lui avait montré qu’il y avait encore du bon en ce monde et en lui. Elle y croyait tellement qu’il s’était promis de tout faire pour lui forger un monde à son image. Lumineux.  

 

Il n’avait plus jamais tué depuis. Il avait appris à viser les points anatomiques qui paralysaient, qui handicapaient, mais il ne tuait plus.  

 

Et il avait eu une raison de vivre, qui l’attendait tous les jours à la maison ... et qui lui assénait des coups de massue quand il essayait de détendre les clientes à sa manière, pour la rendre dingue, un petit jeu entre eux pour maintenir la flamme. Une raison de vivre qui lui apprenait chaque jour que la vie était belle et qu’elle valait la peine d’être vécue.  

 

Il était devenu meilleur grâce à elle. Dans son métier et en tant qu’homme.  

 

Et il n’avait pas été à la hauteur. Il ne l’avait pensé suffisamment forte pour survivre. Il aurait du savoir, se rendre compte. Elle avait une rage de vivre, pour elle, pour leur enfant qui grandissait en elle. Elle était tellement heureuse. Ils auraient dû être heureux, à trois.  

Il se ressaisit quand il arriva à destination. Le portail s’ouvrit devant lui. Son ami l’attendait sur le perron de la villa, les deux mains posées sur le pommeau de sa canne.  

 

- J’ai besoin de vos services, Professeur, lui dit-il, manifestement tendu, la mâchoire serrée, le regard sombre.  

- J’aurais besoin que vous piratiez des caméras de surveillance.  

 

Le vieil homme acquiesça avant de se retourner en faisant un signe de la tête pour que Ryo le suive. Celui-ci lui expliqua sa requête alors qu'il avançait dans un couloir sans fin :  

 

- Je voudrais avoir les vidéos de surveillance d’un hôpital dans la province du Shikoku, il y a six jours et après, quand j’aurai localisé la cible, je voudrais suivre ses mouvements jusqu’à aujourd’hui. Vous pourriez faire ça ?  

- Pour qui me prends-tu, jeune blanc bec !!!! lui répondit le professeur, faussement vexé, en ouvrant le porte de son bureau...  

 

Ryo sourit et se plaça derrière la chaise du doc, appuyé sur le dossier. Il le regardait pianoter son clavier pendant qu'il lui donnait les indications dont il disposait et fixa l’écran de l’ordinateur quand la vidéo démarra, de longues minutes plus tard. Il fit défiler la bande en accéléré, repérant Megumi qui allait et venait dans le service et puis .... Il reconnut sa cible :  

 

- STOP!  

 

Doc figea la vidéo.  

 

Il la vit : elle levait la tête, alors qu’elle allait prendre l’ascenseur vers la sortie de l’hôpital. C’était la capture d’écran que Saeko lui avait montré. La bande était authentique, il n’y avait plus aucun doute à avoir. Ryo laissa échapper un rire nerveux en caressant l’image du visage tant aimé du bout de ses doigts.  

 

Kaori.  

 

Doc fut, lui aussi, bouche-bée. Saeko l’avait prévenu quand elle était venue faire analyser les gélules, mais là... La voir là, se matérialiser devant eux après trois ans d’absence…. Il comprenait l’état de son protégé : il avait assisté à leur rencontre, il avait vu leur lien se renforcer, leur amour les unir, il avait fait les échographies, il avait vu leur bonheur grandir, un bonheur qu’il avait tant espéré pour ce jeune homme un peu perdu et cette fille au grand cœur. Et il avait été témoin de sa descente aux enfers quand elle avait disparue, il l’avait vu dépérir.  

 

Le professeur laissa quelques temps à son protégé pour reprendre ses esprits puis, sur un signe de tête, remis la vidéo en marche. Il suivait les mouvements de la jeune femme. Ils la virent traverser la rue, se perdre un peu plus dans les quartiers périphériques. Ils l’avaient suivi encore, perdue de vue parfois, mais retrouvée, sur une intuition de Ryo sur les caméras de surveillance de la gare routière.  

 

Megumi lui avait dit qu'elle était amnésique mais il la connaissait toujours par cœur, sa manière de penser et de fonctionner était restée la même.  

 

Elle s’était rendue à la gare routière où elle avait terminé sa nuit, puis elle était montée dans un bus, en direction de Okayama. Et ils avaient perdu sa trace. Mais le Doc ne s’avouait pas vaincu et lança une reconnaissance faciale sur toutes les caméras de surveillance de la ville. Cela pris des heures.  

 

Leurs estomacs criaient famine quand ils la retrouvèrent dans un hôtel plutôt huppé de la ville, dont elle était ressortie le matin suivant avec une coupe de cheveux plus courte. Tellement plus en accord avec les souvenirs de Ryo, tellement plus en accord avec celle qu’elle était.  

 

Il figea à nouveau la vidéo alors qu'il sentait son cœur battre plus fort. C’était comme s’il renaissait à cet instant, comme une bouffée d’air après trois ans passés en apnée. Un sourire lumineux éclaira son visage, le premier sourire depuis ce fameux 20 mai.  

 

Doc se leva et lui posa une main sur l’épaule, il était heureux pour lui. Tout n’était pas réglé, le chemin était long encore avant de la retrouver réellement. Il s’éclipsa pour le laisser continuer :  

 

- J’ai des patients, Babyface… Appelle-moi si tu as besoin de moi. Je te ramène un truc à grignoter  

 

Ryo se retrouva seul, il leva la main et laissa ses doigts toucher le visage de Kaori encore sur l’écran. Une larme coula sur son visage. Une larme de joie.  

 

Elle retrouvait la mémoire et elle se rapprochait de Tokyo. De lui.  

 

Il prit une grande inspiration en continua son pistage.  

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de