Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 40 chapitres

Publiée: 24-11-20

Mise à jour: 30-04-21

 

Commentaires: 78 reviews

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Romance

 

Résumé: Elle est japonaise. Il est américain. Elle sauve. Il tue. Elle soigne. Il assassine. Elle se bat contre la mort, lui, il la défiait tous les jours. Une femme, un homme, une rencontre, deux existences qui se croisent, jusqu'à ce que ... Cette histoire devrait être classée NC-17 (certains passages lemon) mais n'ayant pas les accès à cette section je ne peux pas y publier. Toutes mes excuses.

 

Disclaimer: Les personnages de "Yes or no" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Yes or no ?

 

Chapitre 31 :: Chapitre 31: Douce torture

Publiée: 30-03-21 - Mise à jour: 30-03-21

Commentaires: Bonjour à toutes et tous ! Merci beaucoup pour votre fidélité !!! Aller, on continue dans l'histoire : réconciliation ou pas ? Hihihihihi ... J'espère que ça vous plaira ... Bonne lecture !

 


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Je le suivis, cependant, j'hésitai ensuite quelques secondes avant d'entrer dans l'appartement. Le voir tellement bien rangé me donnait une impression étrange parce que je savais qui avait poussé Mick à déballer enfin ses affaires. Je croisai son regard bleu glacier, chargé d'interrogations, et me décidai finalement à entrer.  

 

Je regardai immédiatement la porte du bureau. Elle était entrouverte et je constatai que les affaires de Kaori avaient déjà disparu. Quand je me retournai vers Mick, il me sondait toujours, les bras croisés sur la poitrine :  

- "Dis-moi un truc ... ça fait cinq jours que j'ai déposé l'enveloppe chez Madame Sakamoto ... Tu l'as eue au moins ? Ou tu es venue à l'hôpital juste parce que tu était inquiète pour mon état de santé, Docteur Natori ?"  

- "Non." dis-je simplement. "Je l'ai bien reçue. Mais seulement hier. Je n'étais pas rentrée chez moi entretemps ..."  

- "Ah. Tu as lu ma lettre ?"  

 

Je hochai la tête pour toute réponse et il me demanda :  

- "Qu'est-ce que tu en penses ?"  

 

Je le regardai dans les yeux. J'ouvris la bouche pour lui répondre mais j'avais la gorge tellement serrée que je ne parvenais pas à parler. Il continua :  

- "Je t'assure que tu n'es pas un second choix, Kazue. Je comprends que tu aies pu le penser mais, non. Je croyais être amoureux de Kaori, mais ça n'avait rien à voir avec toi maintenant. C'est clair et net pour moi. Tu n'es absolument pas un second choix."  

 

Je laissai alors sortir la boule qui restait coincée dans ma gorge et j'éclatai en sanglots. Il s'approcha enfin de moi et me prit dans ses bras, tout simplement. Je profitai de ce moment d'apaisement pour laisser aller mes larmes et je murmurai :  

- "Je crois que je n'ai jamais autant pleuré que ces deux derniers jours ... J’en ai marre, j’ai l’impression d’être devenue un chiffon mouillé, à force …" J'ajoutai en reniflant : "Une serpillère ... J'ai l'air d'une serpillère trempée ..."  

- "Chut ... Mais non. C'est pas si grave ..." répliqua-t-il d'un ton doucement amusé.  

 

Je séchai mes larmes tout en m'écartant de lui. Je cherchai mon sac pour en sortir son carnet et je lui tendis :  

- "Ils sont magnifiques, Mick." Ma voix s'érailla quand mon regard croisa le sien. "J'aimerais ... J'aimerais beaucoup que tu continues. Qu'il y ait une suite."  

 

Il prit le carnet, le posa délicatement sur la table. Je pensai qu'il allait enfin venir m'embrasser mais il se tourna vers moi et me demanda :  

- "Alors pourquoi tu as fais cette tête suspicieuse en entrant ?"  

 

Je baissai la tête, à la fois un peu honteuse et encore fâchée :  

- "On va dire que si tu restes un dragueur, je reste possessive. C'est de bonne guerre, non ? Et j'avais quand même un peu raison. Tu as essayé de l'embrasser à peine j'avais le dos tourné !"  

 

Il s'approcha de moi :  

- "A peine, à peine ... Je pensai que tout était fini entre nous. Tu veux que je te rappelle ce que tu m'as dit avant de sortir d'ici ?"  

- "Oui, bah ... Tu 'as rien fait pour te défendre non plus ! Et tu ne m'as ni rattrapée ni empêchée de partir !"  

- "Comme si j'étais en mesure d'arrêter Docteur Natori, version tête de mule en pétard ..." dit-il en soupirant. "Et moi aussi, j'étais en colère, Kazue. Contre moi parce que j'avais laisser la situation s'envenimer sans rien faire, parce que je m'étais comporté comme un gros nul. Si j'avais parlé à Kaori avant, si je lui avais dit pour nous, rien de tout ça ne se serait passé, ça n’aurait pas pris de telles proportions. Mais j'étais aussi en colère contre toi. Parce que tu tires toujours des conclusions sans tenir compte de ce que les autres ont à dire."  

 

Je le regardai, blessée par sa dernière remarque, même si je savais qu'il avait raison. Ma petite sœur m'avait fait le même reproche quelques temps auparavant. Il poursuivit tout en s'asseyant précautionneusement sur le canapé, le dos raide :  

- "A toujours tout vouloir maîtriser et à être obligée de prendre des décisions vitales, tu as pris l'habitude de ne rien laisser aux autres. Pas de marge de manœuvre. Tu es seule aux commandes. Y'a que toi qui sais. Sauf le Doc, c'est le seul que tu écoutes et qui arrive à faire en sorte que tu te remettes en question."  

 

Je me laissai tomber à côté de lui, les larmes aux yeux.  

- "Oh Mon Dieu ... Je suis une personne horrible. Orgueilleuse et égoïste."  

 

Il poursuivit d'une voix douce :  

- "Mais non, arrête. On a tous des défauts, non ? Tu es simplement ... toi. Mais, le pire, c'est que tu ne m'as pas fait confiance. La preuve ... Tu es quand même allée demander à Ryo de me protéger."  

 

Je me tournai vers lui mais je restai muette. Ryo m'avait prévenue que Mick n'apprécierait pas ma démarche et j'avais répondu, bravache, que je prenais le risque. Mais étais-je vraiment prête à payer le prix ? Est-ce que finalement, je l'avais retrouvé pour le perdre maintenant ?  

 

J'entendis alors, le cœur serré :  

- "Non mais tu imagines ? C'est comme si je demandai à Kaori de venir vérifier les pansements que tu aurais faits..."  

 

J'eus un petit mouvement de recul quand il prononça ces mots et il me prit la main, m'incitant ainsi à la regarder :  

- "On a du boulot, hein ?"  

- "Quoi ? Comment ça ?"  

- "Nous deux, je veux dire ... Je pensai pas que c'était si compliqué d'être amoureux ..." répondit-il en soupirant avant de me sourire. "Je dois apprendre à t'écouter et toi, à me faire un peu plus confiance."  

 

Je ris doucement :  

- "Tu as fait des progrès en résolution de problèmes de couple, dis-moi."  

- "Oui. Et j'ai trouvé ça tout seul, en plus. Pas besoin de Falcon ou de Ryo cette fois." répliqua-t-il en riant.  

 

Je posai la tête sur son épaule, soulagée.  

- "Je suis désolée d'avoir fait appel à Ryo. Mais, j'avais tellement peur de te perdre. D'ailleurs, j'en ai fait des cauchemars. Je crois que je n'arrivais plus à réfléchir de manière rationnelle."  

 

Il se tourna vers moi, le dos toujours raide :  

- "Je comprends pourquoi tu as fait ça." Il me sourit : "Je comprends mais je suis vexé quand même."  

 

Il me regarda, de son petit air espiègle :  

- "Et maintenant, j'aimerais beaucoup que tu viennes m'embrasser ... Parce qu'avec ce truc-là, je peux même pas pencher la tête vers toi alors que c'est tout ce dont j'ai envie ..."  

 

Je me tournai alors vers lui et l'embrassai délicatement fermant les yeux, respirant son souffle à travers sa bouche entrouverte pendant quelques secondes. Je murmurai alors, laissant mes lèvres frôler les siennes :  

- "Je t'aime, Mick. Tu m'as manqué."  

- "Moi aussi, je t'aime. Et tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué."  

 

Je passai les bras autour de ses épaules alors qu'il prenait mon visage entre ses mains et notre baiser s'intensifia jusqu'à ce que :  

- "Outchhh ...."  

 

Je m'écartai de lui pour le découvrir grimaçant, tenant sa nuque :  

- "Quel truc à la con, cette minerve !"  

 

Je ris et me levai en lui tendant la main :  

- "Tu viens ?"  

 

Il se leva et glissa sa main dans la mienne après avoir retiré ses gants. Ce fut alors que je remarquai les blessures significatives sur les phalanges de sa main droite que j'examinai avec attention :  

- "Mick ... Qu'est-ce que ça veut dire ?"  

 

Il eut l'air gêné, passant sa main libre derrière la tête.  

- "Je ... Je me suis un peu laissé allé. J'ai tapé dans un mur ..."  

- "Dans quoi ?"  

- "Un mur." Répéta-t-il.  

- "Mon Dieu ! Quelle idée ! Attends ... La motricité m'a l'air bonne. Sers le poing. Bien. Ca fait mal, là ?"  

- "Non."  

- "Mais bon sang ! Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?" m'exclamai-je, fâchée.  

- "J'étais un peu ... Je venais de me mesurer à Ryo et il avait identifié mes faiblesses."  

 

Je soupirai. Mick et Ryo, les éternels rivaux. Je pointai mon index sur son torse :  

- "Demain, tu viens avec moi à la clinique. Je te ferai tes injections et j'appliquerai le sérum que j'ai prévu pour Hiro. Ca n'a pas l'air cassé, juste blessé. Pas de signes d'infection ..."  

- "Docteur Natori ... Je sors de l'hôpital. Tu ne crois pas qu'ils l'auraient vu si quelque chose n'allait pas ?"  

- "Ah ... Heu ... Oui, c'est vrai."  

- "Et il me semblait que tu n'étais plus mon médecin." prononça Mick d'une voix douce.  

 

Je relevai la tête vers lui, surprise. Il s'exclama en passant les mains autour de ma taille pour m'attirer à lui :  

- "Je te taquine, OK. J'adore quand tu joues au docteur avec moi. D'ailleurs, tu voudrais pas qu'on aille à un endroit où je peux t'embrasser correctement, parce que là ... ça commence à devenir ... "  

- "Compliqué ?" dis-je en me haussant sur la pointe des pieds, le visage tendu vers lui pour joindre mes lèvres aux siennes.  

- "Je dirais plutôt ... nécessaire et urgent ..." dit-il en m'embrassant tout en caressant mon dos à travers ma robe et en me poussant vers le lit où nous nous allongeâmes pour poursuivre notre baiser et nos caresses.  

 

Arriva ensuite le moment délicat du déshabillage de Mick et il s'empêtra dans ses vêtements. Je dus lui venir en aide, malgré ses protestations orgueilleuses, le laissant uniquement en boxer et mes doigts retrouvèrent enfin la texture de sa peau. Il avait passé la main sous ma robe quand j'entendis soudain un gémissement de douleur :  

- "Fucking neck brace ... (Putain de minerve)"  

- "Oh ! Je t'ai fait mal ?"  

- "Non, non, c'est bon, ça va aller ..." maugréa-t-il tout en s'allongeant sur le dos à côté de moi.  

 

Je l'embrassai alors sur le coin de la mâchoire :  

- "C'est là que ça fait mal ?"  

- "Oh oui." murmura-t-il. "Exactement là ..."  

- "Oh ! Je vois ..." chuchotai-je, puis j'allai mordiller délicatement le lobe de son oreille. "Et là ?"  

- "Oui, voilà, là aussi ..." Il gémit. "Ca va déjà mieux ..."  

 

Amusée, je sentis mon désir grandir en poursuivant notre petit jeu.  

- "Vous avez mal ailleurs, Monsieur Angel ? A oui, vos mains, je crois ..."  

 

Je me mis à califourchon sur ses hanches et pris délicatement sa main blessée dans les miennes tout en la portant à mes lèvres :  

- "Ah oui, là aussi, c'est douloureux ..." se plaignit-il.  

 

J'embrassai sa paume puis ses doigts, un à un, délicatement et en le ne le quittant pas des yeux. Et j'adorai ce que je vis dans son regard à ce moment-là. Puis il murmura en montrant ses côtes :  

- "Là aussi ..."  

- "Oh, je vois que vous avez besoin d'une consultation complète, Monsieur Angel." Dis-je en défaisant la ceinture de ma robe.  

- "Ah oui, oui, je souffre, Docteur Natori."  

 

Je passai mes doigts sur ses flans, effleurant sa peau du bout des doigts pour faire naître de merveilleux frissons.  

- "Aïe, j'ai mal. Mais vraiment très, très mal ..." murmura-t-il, surjouant la souffrance.  

- "Effectivement ... Je dirais même que cela nécessite une intervention immédiate."  

- "Heu, vous pensez que c'est vraiment nécessaire ?"  

- "Je dirais que oui." Répliquai-je tout en retirant ma robe et en la laissant tomber sur le sol, aux pieds du lit, révélant ma lingerie en dentelle rouge.  

 

Il me regarda et soudain j'eus l'impression d'être devenue la huitième merveille du monde. Et puis aussi, je ne pus me retenir de sourire quand je sentis sa virilité prendre un peu plus de place entre mes jambes.  

- "En tous cas, ce que je vois atténue déjà mes souffrances ..." Il toussa pour s'éclaircir la gorge. "Et, il y a des risques avec cette intervention ?"  

 

Je répliquai très sérieusement :  

- "Pratiquer la médecine comporte des risques, pour chaque intervention, quelle qu'elle soit. Mais, reste à savoir si le bénéfice en vaut la peine."  

- "Ah, oui oui oui. Ca en vaut la peine ..." Dit-il en caressant mes cuisses. "Dois-je m'attendre à des effets secondaires ?"  

- "Forcément. C'est inévitable. " Et je me penchai au-dessus de lui pour l'embrasser, puis, je descendis lentement, embrassant son torse le long de la ligne qui séparait ses pectoraux.  

 

Je l'entendis gémir doucement :  

- "Lesquels ?"  

- "Essoufflement ... tachycardie ... gros problèmes de concentration ..." J'étais arrivée à son nombril. "Durcissement de certaines zones anatomiques ..."  

- "Ah bah, voilà, je suis atteint ... Dois-je craindre une accoutumance ? Parce que j'ai tendance à être accro, docteur, je suis un ancien junkie involontaire."  

- "Alors, j'ai bien peur que ce genre de traitement doive se prendre au long court et peut-être même à vie ..." murmurai-je en recommençant mon petit manège depuis le début.  

- "Oh ... Je vois ..."  

- "Est-ce que vous souffrez encore ?"  

- "Non ... Enfin si, si ! Enormément ... Mais surtout ... J'ai été blessé dans mon amour-propre, Docteur Natori. Pouvez-vous faire quelque chose pour ça ?"  

 

Je passai ma main entre mes jambes pour frôler délicatement son membre déjà tendu à travers le tissu :  

- "C'est vrai ... Je remarque un léger manque de tonicité et des réflexes un peu ralentis dans cette zone ..."  

 

Mick se redressa brusquement sur les coudes :  

- "Quoi !!! Mais ... "  

 

Son geste fut immédiatement suivi d'un cri de douleur :  

- "Raaaaaaa ! Fait chier cette minerve !" Il porta les mains à son cou pour commencer à retirer son atèle mais je les écartais sèchement et plaquai Mick sur le dos d'un geste autoritaire :  

- "Interdiction de bouger pendant une opération, Monsieur Angel. Vous risqueriez de me déconcentrer ..."  

 

Je l'embrassai puis descendis à nouveau vers son ventre et, cette fois, je ne m'arrêtai pas à son nombril.  

- "Kazue ... T'es pas ... obligée ..." Bredouilla-t-il alors que je faisais glisser lentement son boxer le long de ses jambes.  

 

Depuis le début de notre relation, je n'avais pas encore osé faire ce que je m'apprêtais à faire. Mais, portée par ce petit jeu, par son regard presque émerveillé et son corps qui répondait si merveilleusement à mes caresses, j'en oubliais les petits reliquats de pudeur, d'hésitation et d'embarras qui m'avaient retenue jusqu'à présent. Je pris délicatement son sexe entre mes doigts fébriles pour le faire glisser dans ma bouche.  

 

Alors que je passai mes lèvres autour de lui, j'entendis un soupir :  

- "Oh My Godness ...(Oh Mon Dieu)"  

 

Ce murmure effaça mes hésitations et je pris de l'assurance dans mes gestes quand je le sentis se durcir encore un peu sous ma langue et entre mes doigts. J'accentuai alors mes caresses et ses mains vinrent jouer dans mes cheveux. C'est avec délectation que je l'entendis prononcer mon prénom dans un gémissement de plaisir. Et puis, juste avant qu'il ne lâche complétement prise, je cessai mon petit jeu.  

 

Je relevai les yeux vers lui et il me regarda, surpris puis, finalement, il me sourit :  

- "Oh oh, je crois que j'ai droit à des représailles ..."  

- "Hum, humm ... c'est ça." Combien de fois m'avait-il laissée ainsi, aux portes du plaisir pour me faire languir ? "Aujourd'hui, c'est mon tour ..."  

- "Oh merde ... ça va être ma fête ..."  

- "Je ne vois pas de quoi tu parles ..." Dis-je, mutine, en recommençant à embrasser son torse, redescendant vers son nombril puis je repris son sexe entre mes lèvres.  

 

Il gémit à nouveau et quand ses mains s'agrippèrent aux draps, je stoppai à nouveau mes caresses et retournai prendre possession de ses lèvres.  

- "Tu veux ma mort, c'est ça ?" Me demanda-t-il dans un souffle.  

- "Non ... Pas tant que ça ..." répliquai-je en souriant. "Quoique ..." et je recommençai ma descente vers son sexe tendu et recommençai ma délicate torture.  

 

Cette fois, sa main vint caresser ma mâchoire puis ma nuque et j'entendais sa respiration suivre le même rythme que mes caresses.  

 

Il me murmura :  

- "Plus vite ..."  

 

Je souris. Cruellement, contrairement à ce qu'il venait de me demander, je ralentis et je l'entendis gémir de frustration. Et puis, brusquement, je repris mes caresses, de plus en plus fort, renforçant mon emprise sur son sexe. Quand je sentis son corps se tendre un peu plus vers moi, je me redressai à nouveau, vers lui. Il soupira :  

- "Nooooon ..."  

 

J'embrassai l'extrémité de son sexe tendu et j'allai lui murmurer à l'oreille :  

- "Dis-moi ce que tu veux que je fasse."  

 

Il rit :  

- "Il faut que je te fasse un dessin dans mon carnet ?"  

- "Non. Mais j'aimerais beaucoup te l'entendre dire." chuchotai-je, reprenant les mots qu'il m'avait murmurés à l'oreille lors de notre première fois.  

- "Déshabille-toi." dit-il simplement en caressant ma poitrine par-dessus mon soutien-gorge. "C'est beau, cette dentelle mais je te veux nue."  

 

Je dégrafai mon soutien-gorge et le laissai tomber sur le lit.  

- "Et maintenant ?" demandai-je, en collant ma poitrine contre son torse.  

- "Le bas aussi, Docteur Natori ..."  

 

Je me levai et retirai lentement ma culotte sans le quitter des yeux. Je la gardai un moment au bout de mes doigts et la lâchai sans un regard pour le petit morceau de tissu rouge :  

- "Et maintenant ?"  

 

Il me tendit la main :  

- "Maintenant ? Maintenant, viens. Et fais absolument ce que tu veux de moi."  

 

Je l'embrassai fiévreusement et je pris ensuite un plaisir infini à mener la danse.  

 

Plus tard cette nuit-là, alors que nous étions couchés l'un contre l'autre, il me demanda, tout en caressant mon épaule :  

- "Au fait, tu en penses quoi de l'étagère à côté du canapé ?"  

- "Comment ça, qu'est-ce que j'en pense ? Elle est très bien ton étagère." Répondis-je, sans même savoir de quel meuble il parlait.  

- "Kazue ... y'a pas d'étagère à côté du canapé ..."  

- "Comment ça, y'a pas ...?" Je me redressai, vexée : "Alors pourquoi tu me demandes ce que j'en pense ? C'est quoi ? Un test pour vérifier si je suis aussi douée en ménage que Kaori ?"  

 

Il soupira :  

- "Mais non ! Ca va pas la tête !"  

- "Alors, c'est quoi ? Tu sais bien que je suis nulle en déco ! Tu as bien vu comment c'est chez moi !"  

- "Oui, justement ..."  

- "Oh !" M'exclamai-je en lui assénant une tape sur l'épaule.  

 

Il éclata de rire :  

- "Mais non ! J'ai pris les mesures avant que ... Avant tout ça, quoi ... Et ton étagère avec ta collection de disques ...Bah, ça rentre pile poil sur le mur à droite du canapé. C'est un signe non ?"  

 

Je restai muette, immobile, abasourdie, craignant de mal comprendre ce que poser MON étagère à côté de SON canapé signifiait réellement. Face à mon silence surpris, il rit doucement :  

- "C'est une façon détournée de te demander de venir vivre ici ... Si tu veux emménager avec moi."  

 

Je restai en appui sur son torse pour le regarder dans la pénombre, toujours sans répondre.  

- "Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?" Insista-t-il.  

- "Je ... Je ... Je ne sais pas trop quoi dire." Bredouillai-je.  

- "Pourtant, ce n'est pas très compliqué. Yes or no, c'est tout simple comme réponse."  

 

Je ne pus m'empêcher de rire tout en l'embrassant vivement.  

- "C'est oui, alors ?" demanda-t-il quand je le laissai enfin reprendre son souffle. "So ? Yes or no ?"  

- "C'est toujours oui ou non, avec toi ?" demandai-je en l'embrassant.  

- "Souvent ... Nos choix se résument souvent à une réponse toute simple. Tu ne crois pas ?"  

 

Je l'embrassai et murmurai :  

- "Oui. Bien sûr que c'est oui."  

 

Il me sourit, les yeux pétillants :  

- "Bonne nouvelle. Je ne me pense plus être capable de passer par ta fenêtre dans les prochains jours avec ce truc idiot autour du cou."  

 

Je posai à nouveau ma tête sur son épaule en lui répondant :  

- "Ah ... D'ailleurs ... Madame Sakamoto t'a grillé. Elle sait."  

- "Comment ça ?"  

- "Bah, elle a dû te voir. Malgré ça, elle te prend quand même pour James Bond ..." ajoutai-je, moqueuse.  

- "James Bond ? Pas mal, y'a pire comme comparaison ..."  

 

Il m'embrassa sur le front, maladroitement avec son cou raide, ce qui me fit rire :  

- "Arrête de te moquer, c'est franchement pas drôle ..."  

 

Je me callai un peu plus contre lui et je réalisai que je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis un long moment. Il rit doucement tout en caressant mon dos d'une main et mon ventre de l'autre et me murmura :  

- "Je me réjouis ... Je vais avoir plein de consultations complètes et beaucoup d'interventions ... A domicile, en plus !"  

- "Miiiiiiick ! Mais tu ne penses donc qu'à ça, ma parole !"  

- "Ah ! C'est de ta faute, ça ! C'est toi qui as commencé ! Moi j'ai rien fait !" Dit-il en levant les mains en l'air en riant de plus belle, avec cette petite étincelle d'espièglerie qui dansait dans ses yeux bleus.  

 

Je rougis, en repensant à ce que j'avais fait quelques minutes plus tôt et il me serra contre lui. Après un instant de silence, j'osai demander :  

- "Mick, qu'est-ce qui se serait passé si tu avais gagné ce défi ? Est-ce que tu aurais vraiment continué City Hunter avec Kaori ?"  

- "Je ne sais pas ..." Il s'éclaircit la gorge et sa voix se fit un peu plus rauque, son accent plus marqué. "Quand tu es partie, je me suis posé la question. Je pense que oui. J'aurais repris du service, si j'avais gagné. Avec Kaori ? Non, ça c'est sûr. Notre manque de coordination aurait pu lui coûter la vie et je n'ai pas pu la protéger. Mais avec Ryo ? Sûrement. Je t'avoue que ça m'a bien plu de retravailler avec lui. Surtout que tu étais partie donc ..."  

 

Il suspendit ses mots et poussa un profond soupir avant de poursuivre :  

- "Donc, je n'avais pas vraiment de raison de ne pas reprendre le métier. Mais j'ai perdu mon pari et tu es là ..."  

- "Et ?" Demandai-je, anxieuse.  

- "Je t'avoue que la perceptive de rester ici à te faire de bons petits plats, nettoyer l'appart et venir te chercher à la Clinique, ça ne va pas me satisfaire très longtemps. Il faudra bien que je trouve de quoi m'occuper ... J'ai bien une petite idée ..."  

 

Je bondis de joie et me redressai pour le regarder bien en face, cherchant dans ses yeux des traces de doutes ou d'omissions mais je n'en vis aucune. Il avait sûr de lui.  

- "Ah, tu vas t'arrêter, alors ? C'est bien vrai ?" murmurai-je.  

- "Oui, je t'ai promis de ne plus faire de bêtises, non ?"  

- "Et alors ? Qu'est-ce que tu vas faire ? C'est quoi ton projet ?"  

 

Il rit doucement en repoussant quelques mèches de cheveux qui étaient tombées sur mes épaules :  

- "Chaque chose en son temps, ma douce, chaque chose en son temps. Je dois d'abord affiner certains détails importants ... Laisse-moi le temps de réfléchir. Pas plus tard que ce matin, je pensai repartir définitivement chez moi, donc, tout n'est pas encore prêt ..."  

- "Repartir chez toi ? A Los Angeles ? Alors que tu y risques ta vie ?"  

- "Risquer ma vie en rentrant ? Non, plus maintenant. Kaïbara est mort. La policière en charge de l'affaire, d'ailleurs, c'est la sœur de Reïka, le monde est petit, non ? Bref ... Ryo m'a dit que cette inspectrice Nogami est en train de mettre toute l'organisation à genoux ... Donc, le terrain serait de moins en moins miné pour moi là-bas."  

 

Il caressa délicatement ma joue :  

- "Mais, de toutes façons, je n'envisageais pas la Californie mais plutôt l'Alaska. Là-bas, personne ne viendrait chercher des noises à un ancien tueur à gages, repris de justice, parce qu'il a des faux papiers sur lui."  

- "Oh ..." Je baissai la tête, honteuse de ne pas avoir pensé plus tôt à ses sentiments : "As-tu envie de rentrer chez toi ? Tu as le mal du pays ?"  

- "Parfois ... Un peu. De temps en temps. Quand je suis venu ici en février, je ne pensais pas que ce serait définitif. Alors, oui, certaines choses me manquent. Mais beaucoup moins quand tu es là ..."  

 

Il m'embrassa encore, toujours aussi maladroitement.  

- "Allez, il temps de dormir, ma belle tête de mule."  

 

Je me remis contre lui, souris dans le noir en murmurant :  

- "Bonne nuit, ma sale tête de con ..."  

- "Pffffff ... J'aurais mieux fait de me taire, moi ..."  

- "En plus, tu ne l'as pas dit, tu l'as écrit ..."  

- "Ouais, bah c'est pire ... J'aurais jamais dû réapprendre à tenir un crayon."  

 

 

 


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