Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 40 chapitres

Publiée: 24-11-20

Mise à jour: 30-04-21

 

Commentaires: 78 reviews

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Romance

 

Résumé: Elle est japonaise. Il est américain. Elle sauve. Il tue. Elle soigne. Il assassine. Elle se bat contre la mort, lui, il la défiait tous les jours. Une femme, un homme, une rencontre, deux existences qui se croisent, jusqu'à ce que ... Cette histoire devrait être classée NC-17 (certains passages lemon) mais n'ayant pas les accès à cette section je ne peux pas y publier. Toutes mes excuses.

 

Disclaimer: Les personnages de "Yes or no" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Yes or no ?

 

Chapitre 35 :: Chapitre 35 "Qui part à la chasse ...

Publiée: 13-04-21 - Mise à jour: 13-04-21

Commentaires: Bien le bonjour ! Et voici la suite ... Pas de réponse tout de suite à vos questions ... enfin , pas tout à fait ... Et oui ! Il faut faire durer le plaisir, non ? D'ailleurs, c'est le cas de le dire pour ce chapitre 35. Je vous avez dit que je voulais m'essayer au lemon, non ? Et bien voilà, c'est chose faite je crois ... J'avoue que je suis un peu nerveuse à l'idée de vous livrer mon premier chapitre ... érotique ... J'étais très nerveuse aussi quand je l'ai transmis à Cristina pour relecture. Merci, Cris, c'est pas évident de partager ce genre de chapitre, (c'est un peu intime quand même ...) et tu as fait ça avec classe et délicatesse (si, si, si ...) Pour les fan de BO, The Doors - Roadhouse Blues : https://www.youtube.com/watch?v=n2_X4VTCoEo Bonne lecture !!!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

Je revins dans la pièce principale, prenant soin de chalouper ma démarche, ondulant des hanches et basculant les épaules légèrement en arrière afin de mettre en valeur mon décolleté. Je vis les yeux de Mick s'agrandir mais il resta muet. Quand j'arrivai à sa hauteur, je me penchai vers lui pour l'embrasser, et j'en profitai pour introduire dans la poche droite de son pantalon l'objet auquel je devrais peut-être mon salut.  

- "Petite devinette ... sans regarder, essaie de trouver ce que je viens de mettre dans ta poche."  

 

Je m'écartai de lui, laissant ses yeux se fixer sur mes seins et allai m'assoir à ma place, croisant ostensiblement les jambes tout en laissant ma robe dévoiler une partie de mes cuisses. Je lui souris, sans ajouter un mot. Il me regarda surpris puis se redressa et passa la main dans la poche de son pantalon pour découvrir ce que j'y avais caché, tout en souriant, visiblement amusé par mon petit jeu :  

- "Alors, c'est du tissu. Oh ... Coton et dentelle ... Kazuuuuue ... c'est trop facile ... c'est ... Oh, my godness ... C'est encore chaud ... Kazue ... C'est ta ... Nooooooon ! Pas possible ... Tu viens de mettre ta culotte dans ma poche ?"  

 

Je me levai et m'éloignai à reculons de la table, ne le quittant pas des yeux, ravie d'avoir atteint mon objectif.  

 

Il se leva.  

- "Est-ce que ça veut dire ..."  

 

Je me mordis les lèvres d'excitation et de satisfaction tout en hochant la tête. Je reculai encore, lentement, alors qu'il avançait vers moi, ses yeux plantés dans les miens. Son sourire disparut peu à peu en même temps que la lueur espiègle de son regard pour laisser la place à une expression de prédateur, chargée de désir contenu. Je me sentis frémir d'appréhension mais aussi d'une joie jubilatoire. J'avais très envie d'être sa proie.  

 

Il fondit sur moi en m'embrassant brusquement, presque violemment alors que ses mains attrapaient mes poignets pour les sceller derrière mon dos entre une seule de ses mains et qu'il me poussait toujours plus en arrière, jusqu'à ce que je me retrouve collée contre le mur.  

 

Il passa alors sa main libre sous ma robe, empaumant une de mes fesses et je sentis son membre tendu contre mon ventre alors qu'il me plaquait contre lui. J'avais le souffle court et je me sentais défaillir alors que sa bouche me dévorait, que sa langue excitait la mienne et que ses dents s'enfonçaient dans la chair de mes lèvres, me faisant presque mal.  

 

Il lâcha alors mes mains et me souleva tandis que je passai mes jambes de part et d'autre de sa taille. Je gémis de plaisir quand sa bouche et ses dents s'attaquèrent à mon cou, provoquant des frissons de jouissance jusque dans le creux de mon dos. Gagnée par le même désir que lui, je tirai sur le nœud de sa cravate et tentai de défaire maladroitement les boutons de sa chemise et de son gilet.  

 

Mais, soudain, il me plaqua plus encore contre le mur, me maintenant ainsi en équilibre contre ses hanches et je resserrai mes cuisses autour de lui. Nos regards se croisèrent et ne se lâchèrent pas pendant qu'il profitait de ses mains libres pour se défaire rapidement de son gilet. Il passa ensuite sa chemise par-dessus sa tête avant de revenir m'embrasser avidement. Mes doigts trouvèrent enfin sa peau chaude et douce et j'enfonçai un peu mes ongles dans les muscles de son dos, le faisant gémir.  

 

Il stoppa un moment son baiser et vint coller son front contre le mien et me murmura :  

- "Désolé, Kazue, je sens que je perds le contrôle."  

- "Et c'est grave ?" Demandai-je, à la fois ravie d'être à ce point désirée mais frissonnante d'une légère appréhension.  

- "Je ne sais pas. Promets-moi juste de me dire clairement si je vais trop loin ..."  

 

Et puis il se détacha un peu de moi, me maintenant toujours en appui contre le mur et cette fois, ouvrit sa ceinture et son pantalon sans me lâcher des yeux. A peine ses vêtements sur les chevilles que je le sentis s'enfoncer en moi si brusquement que je lâchai un hoquet de surprise mêlé à la fois de douleur, de plaisir et de désir enfin assouvi. La sensation de brûlure s'estompa bien vite et j'écartai un peu plus les cuisses alors qu'il intensifiait le rythme de ses pénétrations.  

 

Et je sentis que je perdais pied. Je rejetai la tête en arrière, les bras crispés autour de ses épaules, les ongles plantés dans sa peau, et criai mon plaisir sans le retenir.  

 

Puis je l'entendis rire et alors qu'il venait mordiller mon cou, il murmura d'une voix rauque :  

- "Putain, ce que tu es belle quand tu cries comme ça ..."  

 

Il m'embrassa, toujours aussi intensément puis se délivra de l'emprise de mes jambes, me reposant sur le sol. Il rompit notre baiser et posa à nouveau son front contre le mien :  

- "Je veux que tu te laisses aller. Crie le plus fort possible ..."  

- "Je ... Non, Mick ... Je suis pas sûre ..." balbutiai-je, troublée par l'intensité de son regard.  

- "Et bien moi, j'en suis sûr, et, je vais tout faire pour ... je vais te dire une chose, Docteur Natori." Il se pencha contre mon oreille et je sentis son souffle chaud glisser dans ma nuque. "Quand tu ôtes ta petite culotte pour la glisser dans ma poche, il faut assumer ..."  

 

Il passa sa main sous ma robe et posa immédiatement ses doigts sur mon clitoris encore frémissant, provoquant des petites décharges électriques dans tout mon corps. Je l'attirai alors contre moi en posant une main sur ses fesses et de l'autre je caressai son sexe encore tendu, dur, chaud et moite. Je le sentis palpiter tout contre mon ventre à travers le tissu de ma robe. Il m'embrassa fiévreusement tout en gémissant de plaisir mais repoussa mes doigts au bout de quelques instants et plaqua mes poignets contre le mur, les maintenant juste au-dessus de ma tête avec sa seule main libre, l'autre continuant de me tourmenter délicieusement :  

- "Jeu de main, jeu de vilain, Docteur Natori ... Tu sais ce qu'on fais aux vilaines filles qui enlèvent leur culotte ?"  

 

Je me sentis défaillir, assaillie par un désir puissant, impérieux, par un plaisir immense et aussi d'une appréhension excitante et exaltante teintée de curiosité. Soudain, il arrêta ses caresses tout en gardant sa main entre mes cuisses et me regarda dans les yeux. Je compris qu'il avait repris le contrôle.  

- "Alors ? Quelle est ta réponse, Docteur Natori ? Qu'est-ce qu'on fait aux vilaines filles qui enlèvent leur culotte ?"  

 

Je décidai de ne pas me lui montrer mon trouble et je répliquai, tentant de paraître sûre de moi :  

- "Aucune idée ... ça, peut-être ?" Dis-je tout en ondulant légèrement des hanches d'avant en arrière pour retrouver les sensations exquises qui s'étaient brusquement arrêtées et je ne pus retenir des soupirs de plaisir de plus en plus appuyés.  

 

J'essayai de défaire mes mains de son emprise mais il serra un peu plus mes poignets, sans me faire mal mais assez fermement pour que je ne puisse plus bouger mes bras. Je me rendis alors compte combien il était physiquement plus fort que moi et je sentis mon excitation grandir encore plus. Je fermai alors les yeux pour savourer mon plaisir jusqu'à ce qu'il me murmure en retirant délicatement sa main de mon intimité :  

- "Tsss, tsss, tsss ... Doucement ... pas si vite, ma belle. Ce n'était pas la bonne réponse ..."  

 

Il s'écarta de moi, délivrant mes mains. Surprise, j'ouvris les yeux, je le vis se baisser pour récupérer quelque chose tout en libérant ses chevilles de ses vêtements qui gisaient au sol.  

- "Viens par ici, je vais te montrer..." Et, il passa sa cravate autour de mes poignets, les liant fermement ensemble.  

 

Je dus imperceptiblement me tendre car Mick me murmura :  

- "Attends juste un peu avant de dire que ça ne te plait pas, OK ?"  

 

Il m'embrassa ensuite, doucement d'abord puis, de plus en plus intensément, retrouvant rapidement la fougue qui nous guidait quelques instants auparavant. Il garda l'extrémité de la cravate entre ses mains et me dirigea ainsi vers le lit.  

- "Alors ? Une petite idée de ce qu'on fait aux vilaines filles sans culotte ?"  

- "On les fait prisonnières ?" dis-je, provocante.  

 

Il rit.  

- "Ahhh, je pensais plus à une punition très spéciale. Mais j'avoue que l'idée de la prison me plait beaucoup aussi."  

- "Tu pensais à quel genre de punition ?"  

 

Il répondit à ma question en m'embrassant, tenant la cravate dans une main et, de l'autre, il suivit du doigt pendant un instant le bord de mon décolleté et je sentis ma poitrine se durcir contre la dentelle de mon soutien-gorge. Il glissa ensuite sa main à l'intérieur de ma robe, contournant mon sous-vêtement pour caresser directement ma peau, jouant doucement avec la pointe d'un de mes seins me faisant soupirer de plaisir contre sa bouche.  

 

Quand il s'écarta de moi, il m'incita à m'allonger sur le dos :  

- "Donc, tu as choisis toi même, Docteur Natori. Te voilà prisonnière." Et il attacha l'extrémité de la cravate au cadre de notre lit. "Et puis tu vas garder ta robe aussi ... en beige comme ça, ça me fait penser à ta blouse blanche."  

 

Il se positionna au-dessus moi, à califourchon, en appui sur les genoux de part et d'autre de mes hanches et me murmura en me regardant dans les yeux :  

- "Si tu savais le nombre de fois où j'ai imaginé que tu n'avais pas de culotte sous ta blouse ... Je pense que tu ne me croirais pas."  

 

Il m'embrassa dans le cou et descendit doucement vers mes seins puis ce fut au tour de mon ventre qu'il embrassa à travers le tissu. Son souffle chaud me fit frissonner de plaisir et d'impatience car je avais exactement où se dirigeait sa bouche.  

 

Les bras tendus au-dessus de ma tête, je mourrai d'envie de le caresser, de sentir sa peau, de passer mes mains dans ses cheveux, d'inciter ses lèvres à atteindre immédiatement leur objectif, de frôler l'angle de sa mâchoire du bout de mes doigts, pour la sentir bouger quand sa langue allait enfin venir me torturer. Mais mes mains restaient immobiles et je ne pouvais qu'attendre et me languir à l'avance de ce moment délicieux, le souffle court, les joues en feu, et les yeux rivés sur son visage qui n'en finissait pas de descendre vers mes cuisses.  

 

Arrivé entre mes jambes, il souleva lentement ma robe pour la remonter jusqu'à ma taille tout en me regardant d'un petit air à la fois malicieux et impatient et je me sentis frémir. Il passa au-dessus de mon pubis, l'effleurant à peine de son souffle pour aller caresser de ses lèvres l'intérieur de mon genou. Je soupirai, tendue, haletante, affamée.  

- "Je veux que tu le dises, que tu le cries ..." murmura-t-il en remontant le long de ma cuisse. "Les prisonnières crient, non ? Alors, crie et supplie-moi ..."  

 

Je me sentis soudain un peu mal à l'aise mais cette sensation ne dura pas longtemps car la bouche de Mick se rapprochait lentement, me faisant trembler de désir. Il s'attarda dans le creux de l'aine, jouant avec sa langue sur ma peau. Je gémis ...  

 

Il s'arrêta et me susurra :  

- "Je suis sûr que tu peux faire mieux que ça."  

 

Et il recommença à m'embrasser le genou. Je savais que Mick était friand de ce genre de jeu. Et très doué aussi pour me mettre ainsi au supplice pendant très longtemps. Je n'y tins plus et je murmurai, presque à bout de forces :  

- "Stop. Ne recommence pas ça. Fais-le ..."  

- "Il était temps ..." lâcha-t-il en riant. "Et le mot magique ?  

- "S'il-te-plait ... Fais-le."  

- "Plus fort."  

 

Je dus m'éclaircir la gorge avant de prononcer à haute et intelligible voix :  

- "Fais-le. »  

- « Tsss … tu peux mieux faire … »  

- « Je t'en prie ..."  

 

Il caressa le creux de mon genou, remontant vers l’intérieur de mes cuisses :  

-« Supplie-moi … »  

-« Je t’en supplie … » murmurai-je, à la fois amusée et impatiente de désir.  

 

Et il posa enfin sa bouche sur mon intimité. Je me sentis sombrer. J'aimais ça. Mon Dieu, que j'aimais ça. Et cette fois-ci, encore plus que les précédentes. C'était délicieux, grisant, obsédant et mon corps en réclamait toujours plus. Encore et encore ... Je fermai les yeux, m'adonnant tout entière au plaisir que sa bouche éveillait en moi.  

 

Soudain, je gémis de contrariété quand il s'éloigna de moi. Je baissai les yeux vers lui et croisai les siens qui pétillaient de joie.  

- "Tu sais quoi dire, belle captive, si tu veux que je continue ..."  

 

Je reposai ma tête en arrière, vaincue :  

- "Encore ..."  

 

Il passa délicatement sa langue sur mon point sensible, m'arrachant ainsi un soupir presque rauque. Il recommença une nouvelle fois, toujours aussi lentement. Je serrai les poings, tirant un peu sur mes liens tout en me cambrant comme si gagner quelques centimètres de liberté allait rendre mon supplice plus supportable. Je répétai :  

- "Encore ..."  

 

Il continua et toujours sans s'arrêter, il passa une main sous mes fesses, m'incitant à bouger les hanches d'avant en arrière, amplifiant mes sensations. Il retira ensuite sa main pour aller caresser ma cuisse, remontant le long de ma jambe avec ses habituelles arabesques puis ses doigts s'insinuèrent en moi et je laissai échapper :  

- "Oh .... Continue."  

 

Prise au piège de mon propre désir, je ne n'aurais pas pu arrêter mes hanches de se mouvoir même si je l'avais voulu. Quelque soit leur position, je sentais Mick. En avant, sa bouche, en arrière, ses doigts qui jouaient en moi. Et il me laissait décider du rythme et de l'intensité. Je sentais le plaisir grandir quand, soudain, il fit mine de retirer sa main. Je m'écriai alors :  

- "Non, non, non ! Bouge pas, bouge pas ... Continue !" Et sa main reprit sa place entre mes jambes.  

 

A peine quelques mouvements de hanches plus tard, l'orgasme me foudroya, puissant, profond, dévastateur. Et puisque Mick me l'avait demandé, je me laissai emporter et je ne retins pas mon gémissement de plaisir qui se transforma en cri rauque et sourd, résonnant dans mes oreilles.  

 

Quand je repris contact avec la réalité, je baissai les yeux vers lui et il me sourit :  

- "Tu fais très bien la prisonnière ..."  

 

Il se glissa le long de mon corps pour venir prendre possession de mes lèvres et je découvris, avec une certaine gêne, un peu de honte et de confusion, mon propre goût entre ses lèvres et dans son souffle. Mais, l'intensité de son baiser conjugué à la persistance de ses caresses, à la frustration de mes mains immobilisées réveillèrent mes sens peu à peu, tous comme les siens, car je sentis son membre se durcir à nouveau contre moi.  

- "Tu me libères ?" Demandai-je.  

 

Il rit :  

- "Certainement pas. Ta punition est loin d'être terminée ..."  

- "Oh aller, j'ai pas été si fautive que ça ... C’était rien qu’une petite culotte, après tout …" Minaudai-je mais cela resta sans effet.  

 

Il me mordilla le cou, provocant, comme à chaque fois, une myriade de frissons dans tout mon corps.  

- "Non, non, tu restes ma prisonnière ... Et saches que c’est sacré, une petite culotte !"  

 

Il s'écarta de moi et se glissa à mes côtés. Attrapant mon épaule, il m'attira vers lui pour m'aider à me retourner et me mettre sur le ventre :  

- "Et je ne t'ai pas encore assez entendue."  

 

Il caressa un moment mos dos, mes fesses, puis il passa sa main sous mon ventre pour m'inciter à soulever les hanches. Je me crispai légèrement, mal à l'aise de me retrouver ainsi, presque à quatre pattes, en appui sur les coudes, les mains attachées devant mon visage, animale, soumise et captive.  

- "Bouge pas, bouge pas. Tu es magnifique comme ça." Me murmura-t-il en me dévorant des yeux.  

 

Son regard me fit frémir. Il se positionna derrière moi, passant une main sous ma robe que je portai encore pour caresser mes fesses et mes cuisses. J'entendis son souffle s'accélérer en même temps que ses caresses et brusquement, il s'exclama d'une voix rauque :  

- "Et puis merde !"  

 

Il défit alors prestement la ceinture de ma robe et détacha fébrilement les rubans qui la fixaient sur le côté. Il la fit remonter jusqu'à mes coudes et elle rejoignit ainsi les liens qui m'entravaient. Il détacha ensuite mon soutien-gorge. Il prit appui sur une de ses mains et, penché sur moi, il empauma avidement de sa main libre un de mes seins, grondant de plaisir. Je me sentais profondément troublée, à la fois déconcertée et haletante d'impatience, sentant, malgré ma pudeur, mon désir palpiter dans le creux de mes reins.  

 

Et soudain, il lâcha ma poitrine et attrapa fermement mes hanches et entra en moi, impatient, palpitant, chaud, dur, puissant. Je me sentis défaillir et j'eus l'impression de disparaître une fois de plus. A nouveau, mon monde se réduisit à lui, à nous, et j'oubliai tout, me déconnectant complétement de la réalité. Plus rien d'autre n'existait que lui, son corps chaud que je sentais contre mes fesses, sa respiration qui venait mourir contre mon dos en sueur, ses mains qui me maintenaient par les hanches, me contraignant délicieusement à maintenir le rythme de ses assauts.  

 

Il ralentit quelques instants, me caressa le dos et me murmura, tout en glissant son doigt sur mon clitoris :  

- "Je veux t'entendre, Kazue."  

 

Je n'eus pas à me forcer pour soupirer puis gémir de plaisir mais il insista :  

- "Plus fort."  

 

Il reprit ses mouvements de bassin, me pénétrant lentement, me maintenant par la hanche d'une main, m'électrisant de l'autre, pressant délicatement ses doigts contre mon point sensible. Il accéléra ensuite le rythme, de plus en plus fort, de plus en plus vite, de plus en plus intensément. Je cédai alors et commençai à ponctuer chacune de ses pénétrations par un cri, de plus en appuyé, de plus en plus distinct, de plus en plus fort.  

- "Oui, voilà ... comme ça ... Continue, ma belle." prononça-t-il d'une voix éraillée, chargée de désir et de plaisir contenu.  

 

Je fermai les yeux et me laissai porter par ma propre voix. Finalement, j'osai lâcher, alors que je sentais une boule de plaisir incandescent grandir dans tout mon corps :  

- "Oh ... Oui !!! Encore, encore, encore .... Encoooooooooore !"  

 

Un gémissement, rauque, presque bestial fit écho à mon cri de plaisir et nous nous effondrâmes dans un même mouvement. Il resta quelques secondes en moi, reposant presque de tout son poids sur mon dos puis se laissa glisser sur le côté. Je le regardai, et croisai son regard et je vis cette petite pointe d'espièglerie que j'aimais tant danser derrière un voile de fatigue et de sérénité.  

 

Je lui désignai mes mains sans un mot et il détacha délicatement le nœud de la cravate et termina de me débarrasser de ma robe. Dès que je fus libérée, il prit mes mains entre les siennes et embrassa mes poignets rougis :  

- "Pardon, pauvres petites articulations ... Mais votre séduisante et appétissante propriétaire avait vraiment, vraiment, vraiment joué avec le feu cette fois ..."  

 

Je ris doucement, alors qu'il massait délicatement mes poignets endoloris, encore à bout de souffle, tout comme lui, et je murmurai :  

- "Mais c'est pas si désagréable que ça, de se brûler, finalement ..."  

 

Il m'attira à lui et m'embrassa, et je me serrai contre son torse, le cœur battant encore intensément, enivrée de son odeur, tout en me sentant confuse de m'être laissée aller aussi loin, et en même temps fière d'avoir dépassé les limites de ma pudeur pour mon plus grand plaisir et le sien.  

 

Nous restâmes ainsi enlacés en silence, lui caressant délicatement mon épaule et moi jouant avec ses doigts, mêlant nos mains sur son torse en sueur. Je commençais à m'assoupir quand il dit :  

- "Kazue, je sais que ce n'est ni le bon endroit ni le bon moment mais, je ne peux plus attendre ..."  

 

Mon cœur s'arrêta de battre et je me rappelai soudain comment je m'étais retrouvée là. Pourquoi je l'avais provoqué. Comment j'avais tenté de détourner son attention pour gagner du temps. Temps que je voulais utiliser pour réfléchir et que je n'avais finalement pas eu. Je fermai alors les yeux très fort, pensant, à tort, que j'arriverais à feindre un sommeil profond.  

 

Il insista et me força doucement à me redresser :  

- "Non, Kazue, je suis très sérieux, j'ai quelque chose d'important à te demander."  

 

Quand je fus assise, nos regards se croisèrent et, il me regarda, intensément, me sondant, comme à son habitude. Ne pouvant supporter son regard, je détournai les yeux, gênée, confuse, prise au piège.  

- "Kazue, look at me (regarde-moi)." dit-il en me saisissant doucement par les épaules.  

 

Je gardai les yeux baissés, sentant des larmes monter lentement et ma gorge se serrer.  

- "Kazue ?"  

 

Il passa un doigt sous mon menton pour me forcer à relever mon visage vers lui. Et ce fut trop. Ma vue se brouilla et je ne pus retenir mes larmes.  

- "Qu'est-ce que ... ? Kazue ?"*  

 

 


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