Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 111 chapitres

Publiée: 21-01-21

Mise à jour: 01-06-21

 

Commentaires: 44 reviews

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Romance

 

Résumé: AU : Quand le coeur entre dans le monde des affaires...

 

Disclaimer: Les personnages de "Roi de pique, dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Roi de pique, dame de coeur

 

Chapitre 32 :: Chapitre 32

Publiée: 23-02-21 - Mise à jour: 23-02-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 32  

 

Sortant du bureau du procureur, Hide et Saeko laissèrent enfin un sourire éclairer leurs traits fatigués. Ils y étaient arrivés. Après plusieurs mois d’enquête tendue, Tanaka et le Lotus noir étaient K.O.. Tout n’était pas encore fini mais le reste du chemin n’était plus de leur ressort mais de celui de la justice. Leur seul job serait d’amener Kaori à la barre des témoins lors du procès et Hide entendait bien le faire, ce qui signifiait que, pour sa petite sœur, le temps de la protection n’était pas encore terminé. Sans elle, tout tombait à l’eau. Si elle ne pouvait témoigner, toutes les preuves qui avaient été récoltées dans les différentes propriétés de Tanaka seraient déclarées nulles et non avenues car ils n’auraient eu aucun motif valable pour perquisitionner.  

 

- Je vais devoir lui faire avaler la pilule., soupira l’inspecteur, attendant l’ascenseur.  

- Elle doit déjà s’en douter. Elle a assez baigné dans le milieu pour le savoir., répondit Saeko.  

- Mais bon je suis sûre qu’elle sera contente de savoir que cette affaire touche à sa fin., ajouta-t-elle avant de pousser un léger cri de surprise en se retrouvant plaquée contre la paroi de la cabine dans laquelle ils venaient de pénétrer.  

- On est seuls., murmura Hide avec un petit sourire.  

 

Elle y répondit et passa les bras autour de son cou, acceptant le sort qu’il lui réservait. Sa bouche se posa sur la sienne et imprima une légère pression un temps avant de se faire plus gourmande. Finalement, ce fut l’arrêt de l’ascenseur qui appela l’arrêt de leur échange.  

 

- Je voudrais passer voir Kaori pour la prévenir qu’ils sont tous arrêtés et, après, on pourrait rentrer profiter de notre week-end., lui proposa-t-il.  

- C’est une bonne idée. Tu les préviens ?  

- On peut leur faire la surprise, non ?, pensa-t-il.  

- Tu veux affronter la même scène qu’il y a dix jours ?, lui demanda-t-elle, un sourcil levé.  

 

A ces mots, Hide sentit ses joues chauffer en repensant à sa petite sœur dénudée dans les bras de son ami tout aussi dénudé… Il sortit son téléphone et leur envoya un SMS.  

 

- C’est fait. Si on prenait de quoi dîner en passant., suggéra-t-il.  

- C’est vrai que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas faits un dîner ensemble., admit l’inspectrice, se sentant disposée à profiter de sa soirée après tout ce temps consacré à l’enquête.  

- Merci pour votre réponse et votre proposition. Je la transmets et vous recontacte lundi., remercia Umibozu, raccrochant le téléphone.  

- Une réponse pour l’immeuble ?, l’interrogea Miki.  

- Oui. Je vais aller prévenir Ryo et on s’arrêtera en route., l’informa-t-il.  

- On s’invite par surprise ? On ramène le dîner, non ?, suggéra-t-elle.  

- Je ne pensais pas à ça mais on peut., approuva son mari.  

 

Ils se mirent en route et s’arrêtèrent devant une grande maison ressemblant à un chalet. Umi sortit de la voiture et vit sa femme le suivre.  

 

- Tu peux m’attendre dans la voiture. Je n’en ai pas pour longtemps., lui affirma-t-il.  

 

Elle ne l’écouta cependant pas et resta le regard rivé sur la bâtisse, avançant quand son mari pénétra dedans. Ils y retrouvèrent un vieil homme assis à une table près de la fenêtre.  

 

- Monsieur Kawasaki ?, demanda le géant.  

- Ayato Ijuin. Je vous ai contacté pour l’immeuble de Shinjuku., lui apprit-il, le voyant acquiescer.  

- Asseyez-vous, Monsieur Ijuin. Madame., la salua le vieil homme.  

- Bonsoir Monsieur Kawasaki, j’adore cet endroit. On s’y sent tellement bien., souffla Miki, prenant place aux côtés de son mari.  

- Il sera bientôt à vendre. Je vais m’en aller retrouver ma famille sur l’île d’Hokkaido., les informa-t-il.  

- Votre ami est donc intéressé par l’immeuble ?  

- Oui, tout à fait. Il voudrait savoir si vous seriez amateur de le vendre., le questionna Umibozu.  

- Comme ce bâtiment en fait., répondit leur interlocuteur.  

 

Les deux époux se regardèrent, soulagés de la nouvelle qui ferait plaisir à leurs amis si la visite s’avérait concluante.  

 

- Est-il possible de visiter l’immeuble ? Ils sont intéressés mais ont besoin de le voir et d’évaluer certaines choses auparavant., lui expliqua Falcon.  

- Je me fais vieux, Monsieur Ijuin, et vous m’êtes sympathique même si on se connaît depuis peu. Je vous confie les clefs. Ramenez-les moi quand vous aurez eu le temps de visiter et évaluer., lui dit-il, posant un trousseau de clefs sur la table et le glissant vers lui.  

- Vous êtes sûr ?, s’étonna Miki.  

- Oui.  

- Merci, Monsieur., souffla-t-elle.  

- Nous n’allons pas abuser de votre temps. Passez une bonne soirée, Monsieur Kawasaki., le salua Umibozu.  

 

Ils laissèrent le vieil homme et repartirent à la voiture. Arrivée à sa portière, Miki se retourna et jeta un dernier regard sur la maison.  

 

- Elle te plaît ?, lui demanda son mari.  

- Oui, énormément. Et toi, tu en penses quoi ?, lui retourna-t-elle.  

- Que ça pourrait être ce que nous recherchons. Nous lui en toucherons deux mots en lui rendant les clefs., proposa-t-il.  

- Merci Umi., s’exclama-t-elle, lui sautant au cou, extatique.  

 

Ils repartirent et firent un nouvel arrêt en route avant d’achever leur trajet.  

 

- Visiblement, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée., pipa Mick, s’arrêtant au pied de l’immeuble, Kazue à ses côtés.  

 

Il vit se garer la Porsche rouge de Saeko puis la jeep de Falcon et décida de les attendre avant de monter.  

 

- Bonsoir, tout le monde. Quand les grands esprits se rencontrent…, les accueillit-il, hilare.  

- Qu’est-ce que tu fais là, Angel ?, gronda Falcon.  

- Nous sommes venus rendre une petite visite à nos amis après une journée difficile. Et toi ?, expliqua-t-il.  

- Nous avons des informations sur l’immeuble., répondit son ami avant qu’ils se tournent tous les quatre vers le couple d’inspecteurs.  

- Nous venions leur dire que le Lotus noir était démantelé., annonça Saeko.  

- Plus on est de fous, plus on rit comme ont dit. Il y aura suffisamment à manger pour tout le monde., conclut Mick en voyant tous les sacs de traiteur asiatique en main.  

- Tu les as prévenus ?, demande Miki.  

- Non et vous ?, répliqua Mick.  

- Non., admit-elle.  

- Je leur ai envoyé un SMS., expliqua Hide.  

 

Discutant joyeusement, les six montèrent et frappèrent à la porte d’entrée, accueilli par le garde du corps.  

 

De retour du bureau après une journée harassante pour les deux, l’un en réunion, l’autre à tanner les retardataires parfois récalcitrants pour les remontées de chiffres, Kaori et Ryo se laissèrent tomber sur le lit.  

 

- Je suis épuisée., souffla-t-elle, ayant l’impression d’avoir couru un marathon toute la semaine.  

- Je ferai installer une baignoire dans notre nouveau logement. Je suis sûr que tu apprécieras., proposa-t-il.  

- Une petite ou une grande ?, demanda-t-elle.  

- Une grande baignoire vu ma taille. J’arriverai peut-être même à te convaincre d’y venir avec moi., suggéra-t-il.  

- Sans souci., approuva-t-elle.  

- Ca me fait penser : je vais prendre une douche. Ca me fera du bien., dit-il, se levant et retirant sa cravate.  

- Tu veux venir avec moi ?, fit-il avec une lueur malicieuse dans le regard, déboutonnant sa chemise.  

 

Kaori se tourna vers lui, la tête dans la main, ne se cachant pas pour le contempler se déshabiller.  

 

- Je n’ai plus la force de me lever., soupira-t-elle, se laissant retomber sur l’oreiller.  

- Dommage… Je suis sûr que ça te revigorerait., susurra-t-il, se penchant sur elle pour l’embrasser suggestivement.  

- Peut-être mais je suis vannée., murmura-t-elle.  

- Repose-toi. Je ne devrais pas en avoir pour longtemps., lui dit-il.  

 

Elle le regarda sortir de la chambre et ferma les yeux, prête à profiter de quelques minutes de repos bien méritées. Elle entendit la douche s’allumer et se laissa bercer par le bruit régulier et discret. Elle laissa échapper un léger soupir d’aise alors que son esprit commençait à vagabonder et son esprit ne partit pas bien loin, juste la pièce d’à-côté et dans cette partie où son homme se trouvait actuellement, complètement nu, l’eau coulant sur ses cheveux, son visage, dans son cou, dévalant sur son torse musclé, ses bras puissants jusque ses doigts d’une tendresse et agilité inimaginables. Elle caressait son ventre ferme, descendait le long de son dos qui l’avait protégée de la mort, qu’elle se plaisait à caresser, parcourir du bout des doigts, glissant jusqu’à ses fesses qu’elle aimait empoigner, griffer, parcourir… Sans s’en rendre compte, elle était à la porte de sa chambre et comprit ce que son corps réclamait.  

 

Sans état d’âme, elle sortit de là et se dirigea vers la salle de bains qu’elle ouvrit discrètement, jetant un discret coup d’oeil vers la chambre où était le garde du corps. Elle referma derrière elle et s’appuya, observant son compagnon qui lui tournait le dos, le visage levé vers le jet d’eau pour en apprécier la chaleur bienfaisante. Doucement, elle retira tous ses vêtements, sentant le désir monter en elle. Ce soir était leur soir. Rien ni personne ne se mettraient sur leur chemin. Ce n’était pas le meilleur endroit, le garde du corps saurait ce qu’ils feraient mais elle s’en fichait. Ca durait depuis trop longtemps maintenant. Elle ouvrit la porte de la cabine et se glissa dedans.  

 

- Besoin d’aide pour te frotter le dos ?, demanda-t-elle, le surprenant.  

 

Il se retourna d’un coup et l’observa, un sourire se dessinant sur ses lèvres, sourire ravi qui se fit plus intime quand il vit la lueur de son regard.  

 

- C’est déjà fait mais je suis sûr que tu trouveras bien d’autres endroits dont t’occuper., lui suggéra-t-il.  

- Je pense aussi., chuchota-t-elle, passant les bras derrière son cou.  

- Tu pourras frotter le mien ?, lui demanda-t-elle d’une voix lascive.  

- Tout ce que tu veux, Sugar., répondit-il, prenant ses lèvres avidement.  

 

Leurs lèvres se scellèrent et descellèrent amoureusement pendant un moment alors que les mains partaient en exploration des corps dénudés. Progressivement, les lèvres se quittèrent pour partir alternativement en exploration de l’autre, trouvant l’apaisement d’une semaine chargée en même temps que l’excitation de deux êtres qui s’appelaient depuis un certain moment maintenant. Les caresses se firent légères au départ comme les soupirs qui les accompagnaient puis plus appuyées entraînant des gémissements de moins en moins discrets.  

 

- Je t’aime, Ryo., soupira Kaori alors qu’il revenait l’embrasser après l’avoir embrasé des mains et des lèvres sur sa poitrine avec une telle douceur qu’elle en aurait pleuré.  

- Moi aussi, Sugar., lui assura-t-il, caressant son dos comme s’il cherchait maintenant à l’apaiser.  

 

Elle posa la tête contre son épaule, se sentant chanceuse d’avoir trouvé cet homme sur sa route, restant un moment ainsi, les mains posées sur ses reins. Son odeur l’enivrant, tout autant que ses caresses légères, elle entreprit de baiser chaque parcelle de son torse puis descendit progressivement. Lorsque sa main trouva son membre durcissant, elle le caressa lentement continuant son chemin du bout des lèvres.  

 

- Kaori…, l’appela-t-il, un peu inquiet de la voir se mettre à genoux devant lui.  

- Je ne me force pas, ne t’inquiète pas. J’en ai envie., lui affirma-t-elle à mi-voix, le regardant droit dans les yeux lorsqu’elle initia le mouvement.  

 

Il se retint de jurer aux premières sensations qui naquirent et au long frisson qui s’en suivit. Il ferma les yeux et se laissa aller contre le mur de la douche, sentant ses jambes commencer à trembler légèrement. Ce n’était pas quelque chose qu’il pensait vivre si vite avec elle. Il en avait envie mais il ne lui aurait jamais proposé de peur qu’elle trouve cela dégradant et se force à le faire rien que pour lui faire plaisir. Ce n’était pas la façon dont il envisageait leurs rapports intimes. Il sourit en pensant à ce terme. Les rapports sexuels qu’il avait eus à foison étaient devenus des rapports intimes avec elle et ça en disait long sur la façon dont il envisageait leur couple.  

 

- Je m’en sors bien ?, lui demanda-t-elle avec un léger sourire mutin et un éclat malicieux dans le regard.  

- Tu devrais le sentir., répondit-il, posant un regard sombre de désir sur elle, regard entretenu par sa main qui allait et venait sur lui.  

- Je le sens bien., murmura-t-elle, reprenant son activité de manière très appliquée.  

- Doucement ou je vais venir dans ta bouche., l’avertit-il, inconscient de la porte qui s’ouvrit au même moment.  

- Merci de ta prévenance., lui dit-elle, ralentissant le mouvement.  

- J’ai le chic pour tomber au bon moment., grommela Hideyuki, refermant la porte brusquement derrière lui, rouge pivoine.  

- Ils ne sont pas là ?, demanda Miki.  

 

Hide se racla la gorge, gêné, et croisa le regard de sa compagne qui se mit à rire.  

 

- Encore ?, fit-elle entre deux fous-rires.  

- Oui., maugréa-t-il.  

- Ils sont là-dedans ou pas ?, l’interrogea Mick, les sourcils froncés.  

 

N’obtenant aucune réponse, il se dirigea vers la salle de bains mais Hide s’interposa au dernier moment.  

 

- Tu n’entres pas., gronda-t-il, soucieux de la pudeur de sa petite sœur.  

- Pourquoi ? Ils sont là ou pas ?, répéta l’américain.  

- Ils y sont., répondit Maki, détournant le regard.  

- Bon, ben, on frappe et on les appelle., proposa le blondinet.  

- Ils… Ils sont occupés., maugréa l’inspecteur.  

- Occupés ? Je ne vois pas ce qu’ils… Oh…, réalisa Mick, stupéfait.  

- Oh oh…, répéta-t-il avec un sourire moqueur.  

 

Ainsi, le coupla batifolait sous la douche. Il était temps.  

 

- Quoi Oh ?, lui demanda Kazue.  

- Un couple sous la douche. Je te fais un dessin ou je te rappelle ce qu’on a fait ce matin ?, lui retourna-t-il.  

 

Kazue regarda les autres, ne sachant plus où se mettre, avant de se mettre à rire nerveusement.  

 

- Je… je lui ai juste frotté le dos., pipa-t-elle maladroitement.  

- C’est important de bien se frotter le dos., répliqua Miki avec un grand sourire.  

- La douche, c’est comme les ascenseurs, ça a son charme., approuva Saeko, lançant un regard incendiaire à son inspecteur qui lui sourit chaudement.  

- Non, vous l’avez déjà fait dans un ascenseur ?, l’interrogea la pilote.  

- J’ai jamais osé mais ça doit être le pied., ajouta-t-elle.  

- Non, on n’a pas été si loin., avoua l’inspectrice.  

- Pas encore…, suggéra-t-elle, se mettant à rire quand son partenaire toussa, nerveux.  

- Les ascenseurs, c’est le pied., confirma Mick, jetant un regard vers sa compagne pour voir sa réaction.  

 

A son plus grand plaisir, il la vit rougir et se mordre la lèvre prise entre désir et peur de l’interdit. Peut-être qu’un jour, une petite panne les coincerait à deux, se prit-il à rêver.  

 

- Bon, si on préparait la table pour avancer ? Ils vont bien sortir de là à un moment., proposa Umibozu.  

- On devrait peut-être jeter un œil pour voir s’ils vont bien ?, suggéra Mick, tentant de contourner Hide.  

- Aïe !, cria-t-il, se prenant un taquet derrière la tête d’Hide.  

- Tu les laisses tranquilles !, l’avertit-il, couvrant le grognement qui provint de la salle de bains.  

 

Reprenant son souffle après avoir atteint le nirvana sous les caresses sensuelles de sa belle, Ryo caressa ses cheveux humides, attirant son attention. Elle releva les yeux et trouva sa main tendue, acceptant sa demande de revenir à son niveau. Il l’attira contre lui et l’embrassa tendrement.  

 

- Je te dois une revanche mais elle se jouera dans la chambre. On y sera plus à l’aise qu’ici., lui murmura-t-il, caressant sa joue doucement.  

 

Elle rougit en comprenant à quoi il faisait allusion mais acquiesça malgré sa nervosité. Rien que l’idée la rendait toute chose et elle attendait comme appréhendait la suite.  

 

- On y va ou tu veux encore te détendre sous la douche ?, lui demanda-t-il avec un sourire coquin.  

 

Pour toute réponse, elle éteignit le jet et sortit de là. Elle enroula une serviette autour de son corps puis en tendit une à son compagnon qui la passa autour de ses reins.  

 

- Tu en veux une plus grande pour mieux couvrir…, suggéra-t-elle, jetant un regard vers son entrejambe encore vigoureux.  

- Pour deux mètres, je me collerai à tes fesses. Je suis sûr que j’apprécierai., lui répondit-il d’une voix chaude.  

- Tu devrais peut-être même passer une serviette plus courte., suggéra-t-il alors qu’elle ouvrait la porte.  

 

Elle se retourna et lui adressa un regard lumineux, l’attendant. Il approcha d’elle tel un félin et l’enlaça.  

 

- Je peux l’enlever si tu veux., murmura-t-elle contre ses lèvres, se laissant hisser sur ses hanches, ses jambes l’entourant.  

- Je suis preneur mais je préfère garder le spectacle exclusif. Et pour ta sécurité, il vaut mieux que mes gardes du corps ne t’imaginent pas nue., répondit-il  

- Et nous non plus !, entendirent-ils du séjour.  

- Moi, je veux bien.  

- Mick !, crièrent plusieurs voix en même temps.  

- Quoi ? J’apprécie les beautés de la nature., se défendit-il.  

 

Kaori se serra un peu plus contre Ryo comme s’il pouvait la protéger, ce qui était illusoire.  

 

- Ca fait longtemps que vous êtes là ?, leur demanda-t-il, se tournant pour cacher son fardeau à la vue de son américain d’ami.  

- Une dizaine de minutes., précisa Hide, enlevant ses lunettes et les nettoyant pour cacher sa gêne.  

 

Sa sœur avait une parfaite vue sur son frère et, à voir sa nervosité, elle sut qu’il avait vu quelque chose et se sentit rougir en pensant à la scène à laquelle il avait dû assister. Que devait-il penser d’elle ? Elle devait l’avoir déçu. Honteuse, elle cacha son visage dans l’épaule de son compagnon.  

 

- Vous feriez bien d’aller vous habiller. On vous attend., suggéra Umibozu.  

 

Ryo ne se le fit pas dire deux fois et les emmena dans la chambre, y redéposant sa compagne au sol. Voyant son regard terne, il la retint par le poignet quand elle s’éloigna.  

 

- Encore une fois interrompus…, plaisanta-t-il, ne sachant ce qui lui trottait dans la tête.  

- Kaori, que se passe-t-il ?, l’interrogea-t-il alors qu’elle ne répondait pas et baissait la tête.  

- Mon frère… Je pense qu’il… Je crois qu’il m’a vue te… Je ne veux pas qu’il pense… que je l’avais déjà fait avant., lâcha-t-elle, la voix triste.  

- C’était la première fois, Ryo., lui affirma-t-elle, craignant que lui aussi pense la même chose.  

- Je sais. Tu manques clairement d’expérience mais j’en ai apprécié chaque moment., lui assura-t-il.  

- Et à mes yeux, tu es toujours aussi belle., ajouta-t-il, l’enlaçant.  

- Mais pour la revanche, il faudra attendre.  

 

Sa répartie la fit sourire puis rire, ce qui le réconforta.  

 

- Tu crois qu’on y arrivera un jour ? Ils ont le chic quand même., soupira-t-elle.  

- Pour ton anniversaire, je nous emmène sur Mars., lui apprit-il.  

- Pas assez loin. Tente Jupiter., proposa-t-elle.  

- Je nous trouverai un lieu hors d’atteinte., lui promit-il, déposant un baiser sur ses cheveux.  

 

Tous deux s’habillèrent rapidement et partagèrent un dernier baiser dans l’intimité de leur chambre avant d’en sortir pour rejoindre les autres. Saluant ceux qu’ils n’avaient pas encore vus de la journée, ils s’installèrent dans les fauteuils, sur les genoux d’un compagnon ou par terre, contents de se retrouver. Chez eux, Kaori et Hide servirent à boire, prenant un moment à deux comme ils n’en avaient plus eu depuis longtemps, moment forcément teinté de gêne par les évènements précédents.  

 

- Je suis désolée, Hide., murmura Kaori, n’osant le regarder en face.  

- C’est moi., pipa-t-il, les yeux rivés sur les verres qu’il servait.  

- Non… Ca fait deux fois que tu… Je dois te décevoir. Tu dois te dire que ça va trop vite, que je fais n’importe quoi ou te demander si notre relation n’est faite que de ça., eut-elle le courage de dire malgré sa timidité.  

- Je ne te juge pas, Kaori… sauf si tu me dis que tu ne le fais que pour le garder., répliqua-t-il.  

- C’est ce que tu penses ?, s’étonna-t-elle.  

- Non. Je pense que vous vous aimez sincèrement, que vous avez confiance l’un en l’autre et que vous expérimentez. C’est normal dans un couple, lui répondit-il.  

- C’est vrai ?, murmura-t-elle, rassurée.  

- Toi et moi, on aurait dû avoir plus de discussions sur le sujet…, soupira-t-il, culpabilisant.  

 

Il sentit un regard se poser sur lui et releva la tête pour plonger dans celui de sa sœur, légèrement moqueur, un sourcil levé, lui donnant ce petit air malicieux qu’il appréciait.  

 

- Tu penses vraiment ce que tu dis ? Tu nous imagines parlant sexe ?, l’interrogea-t-elle, ses yeux pétillant.  

 

Il réfléchit une seconde et un sourire éclaira ses traits, juste avant qu’il se mette à rire.  

 

- Non, pas une seconde., admit-il, la voyant acquiescer.  

- Tu t’épanouis, Kaori. Malgré les épreuves que tu endures actuellement, je te sens bien et tu resplendis. Quoiqu’il se passe avec Ryo, ça te fait du bien et tu lui fais du bien, alors ne t’inquiète pas de ce que je pense. Je suis heureux pour vous même si je me passerais bien de vous surprendre une nouvelle fois dans l’intimité., plaisanta-t-il.  

- Moi aussi. Merci Hide. Je sais que j’ai pris beaucoup de décisions dernièrement qui peuvent t’amener à croire que je n’ai plus besoin de toi mais c’est faux. Ton opinion compte énormément pour moi et je t’aime toujours autant. Je ne veux pas te décevoir., lui confia-t-elle, se tournant vers lui.  

- Tu ne me déçois pas, ma Kaori. Je suis très fier de toi, de la jeune femme indépendante et responsable que tu es devenue et je suis sûr que papa le serait également., lui affirma-t-il, la prenant dans ses bras.  

 

Elle ne répondit pas, la gorge nouée par l’émotion, et se blottit contre lui.  

 

- Moi, je suis fière de toi. Tu assures, aniki, comme frangin et comme policier., réussit-elle à lui dire quelques instants plus tard.  

- Vous vous en sortez ? On commence à s’inquiéter., intervint Ryo, regardant ce moment entre frère et sœur d’un œil tendre du pas de la porte de la cuisine.  

 

Il ne voulait pas vraiment les interrompre mais il ne voulait pas non plus les épier à leur insu. Les deux se séparèrent et se tournèrent vers lui.  

 

- Oui, on arrive. Tiens, tu peux prendre ça pour Miki, Saeko et Kazue., lui dit-elle, lui tendant trois verres de vin blanc.  

- Et toi, tu prends quoi ?, lui demanda-t-il.  

- Jus d’orange., lui apprit-elle.  

- Tu es grande, Kao., lâcha son frère, indulgent.  

- Le jus d’orange me suffit, objecta-t-elle, prenant trois autres verres.  

 

Ils regagnèrent le salon où la jeune demoiselle se fit attirée sur les genoux de son compagnon et ne s’en rebella pas.  

 

- Que nous vaut le plaisir de vous voir tous ici rassemblés ? Vous vous êtes passés le mot ?, plaisanta Ryo.  

- Pas vraiment en fait. Nous, nous voulions juste venir vous voir suite à la semaine difficile que vous aviez eue, surtout que le bruit court que la journée n’a pas été facile., leur apprit Mick.  

- Réunion budget toute la journée pour moi et tannage de directeurs récalcitrants pour ma demoiselle., explicita le dirigeant à ses autres amis.  

- J’ai d’ailleurs une suggestion pour le bien du service., pipa Kaori.  

- On pourrait installer un punching-ball ou un jeu de fléchettes pour passer nos nerfs ?, demanda-t-elle, fronçant les sourcils en repensant à certaines personnes particulièrement désagréables.  

- Je suis sûr que Ryo se portera volontaire pour te détendre, darling., la taquina Mick.  

- On a instauré LA règle., lui apprit son ami, un regard sérieux posé sur lui.  

- Oh… Cette règle-là. Et vous arrivez à vous y tenir ?, insista-t-il.  

 

Le couple se regarda, conscient de l’avoir légèrement transgressé une fois ou deux… en une semaine.  

 

- On s’ajuste., avoua Kaori.  

- Bon, et toi Hide ? Envie de revenir à l’appartement ?, lui demanda Ryo, changeant volontairement de sujet, ce qui ne dupa personne.  

- De voir ma sœur et son petit-ami surtout., répliqua-t-il.  

- Petit-ami…, murmura le dirigeant, regardant sa belle assise sur ses genoux qui lui adressa un sourire amusé.  

- Je pense qu’on est un peu plus que cela, non ?  

- Je ne sais pas. Tu en penses quoi ?, lui retourna-t-elle.  

- Que ça fait longtemps que je vis avec ma compagne et non ma petite copine., répondit-il.  

- Moi aussi., murmura-t-elle, caressant sa joue.  

- Tu ne m’avais pas dit que tu aimais les filles., la taquina-t-il.  

- Idiot…, chuchota-t-elle contre ses lèvres avant de l’embrasser.  

 

Un léger toussotement les ramena à la réalité, leur évitant d’embraser un baiser qui en appelait déjà d’autres. Hide s’amusa de cet échange mais surtout s’en rassura.  

 

- Sinon, je voulais surtout vous dire que l’organisation du Lotus Noir a été totalement démantelée. Tanaka et ses hommes sont sous les barreaux et inculpés pour divers chefs d’accusation., leur apprit-il, gardant la moins bonne nouvelle pour après.  

- C’est super mais je suis sûre que tu vas m’annoncer que je dois rester sous protection jusqu’au procès, n’est-ce pas ?, pipa Kaori, le regard sérieux.  

 

Maki jeta un regard amusé vers sa compagne qui haussa les épaules, l’air de dire « je t’avais prévenu » puis se tourna plus sérieux vers sa sœur.  

 

- Oui, c’est vrai. Sans ton témoignage, toutes les preuves trouvées après sautent et les accusations avec., répondit-il.  

- Ok, ça marche. Je me tiendrai à carreaux., lui promit-elle.  

 

Elle était soulagée de savoir que son enlèvement avait apporté quelque chose de bon mais aurait aimé se savoir hors de danger et Ryo avec elle. Il avait déjà été blessé une fois par sa faute et elle ne comptait pas voir la chose se reproduire.  

 

- Et cela ne laisse plus qu’une réponse à avoir… Umi, qu’est-ce qui t’amène ? Ce ne sera pas la bouteille de scotch. Hide n’a que du whisky japonais., plaisanta Ryo, levant son verre à son ami qui répondit avec un rictus ironique.  

- J’ai les clefs de ta baraque et elle est à vendre., lui apprit-il, posant les clefs sur la table basse.  

 

Ryo et Kaori se regardèrent, surpris et enchantés.  

 

- Tu peux les garder le temps d’aller visiter et d’évaluer les possibilités ou travaux à faire. Si tu décides d’acheter, je te ferai rencontrer le propriétaire., lui dit-il.  

- Mais à combien il vend ?, demanda Kaori.  

- Je ne sais pas., répondit Falcon.  

- On s’en fiche., répliqua Ryo simultanément.  

- Kao, je suis presque sûr qu’avec la vente de l’appartement, je pourrais acheter l’immeuble, faire les travaux nécessaires, la décoration, l’ameublement et acheter une Porsche., lui dit-il.  

- Quoi ?, l’interrogea-t-il, voyant son sourcil levé.  

- Je préfère les minis., lui apprit-elle.  

- Pas très pratique pour y mettre un chauffeur, un garde du corps et nous deux., répliqua-t-il.  

- On se serrera à l’arrière ou on largue les occupants de l’avant., proposa-t-elle avec un sourire amusé.  

 

Il considéra sa proposition un instant et sourit.  

 

- J’aime bien les deux propositions même si ça fait un bail que je n’ai plus conduit., admit-il.  

- Je prendrai le volant., suggéra-t-elle.  

- Passe d’abord ton permis., lança son frère.  

- Ca serait une idée., approuva-t-elle.  

- Tu ne l’as pas ?, s’étonna Ryo.  

- Non, je voulais attendre de commencer à travailler pour les leçons., expliqua-t-elle, posant son verre sur la table basse pour éviter son regard.  

- J’ai fait pareil. Ca coûte tellement cher et il faut avouer qu’à Tokyo, on n’en a pas forcément l’utilité… J’ai attendu et je ne l’ai passé qu’il y a deux ans., intervint Kazue.  

- Tu sais que je pourrais, Kaori., suggéra son compagnon.  

 

La rouquine regarda son homme et soupira. Ce serait certes plus facile mais devait-elle encore accepter ce compromis-là en plus de tout le reste ?  

 

- Je sais. On en reparlera le moment venu. De toute façon, je ne vais pas le commencer alors que je dois me terrer., répondit-elle avec un sourire pour tempérer son refus déguisé.  

- J’ai voulu lui financer mais elle a refusé., l’informa Hide.  

- Tu avais déjà assez fait pour moi. Ce n’est pas un handicap sur Tokyo, même Kazue le dit., répliqua-t-elle.  

- Tête de bourrique., maugréa Maki affectueusement.  

- Si on mangeait ?, proposa-t-elle, se levant.  

- Je viens t’aider., fit Ryo, la suivant.  

- Qui va jouer les chaperons ?, pipa Mick, amusé.  

- Pas moi, j’en ai vu assez pour aujourd’hui., ronchonna Hide.  

 

L’américain se tourna vers lui, prêt à assumer son rôle de trublion à bras le corps pour garder l’atmosphère légère dont ils avaient tous besoin ce soir-là.  

 

- Qu’as-tu vu ? C’était intéressant ?, l’interrogea-t-il.  

- Rien, je n’ai rien vu., gronda Maki.  

- Ttttt, je n’en crois rien. Ils étaient sous la douche, alors ils étaient nus mais nus nus ou nus un peu couverts ? Et par un peu couverts, je ne veux pas dire qu’il avait mis un préservatif. En avait-il un ?, insista le blondinet.  

- Mick, la ferme !, lâcha l’inspecteur.  

- Non, je dois savoir s’il pense à assurer sa protection minimale. Tu connais la devise : restez couverts ! Et on sait bien toi et moi qu’on ne parle pas de mettre un parapluie au dessus de notre tête, pas vrai ?, continua-t-il.  

- Mick, la ferme !, crièrent Maki et Kazue en même temps.  

- Ben quoi, je me renseigne sur une situation à risque. Je dois voir si Ryo a bien compris les consignes de sécurité de base. Alors couvert prêt à l’assaut tout nu ou couvert de barrière textile et ils jouaient au docteur ?, lui redemanda-t-il.  

- Mick, la ferme !, hurlèrent-ils tous les cinq en chœur.  

- Il y a de l’ambiance par là., murmura Ryo, s’en prenant de nouveau à la bouche de sa compagne.  

 

Elle se laissa faire quelques secondes avant de s’écarter de ses lèvres tentatrices.  

 

- On ne devrait pas. Le repas…, commença-t-elle, sentant ses lèvres dans son cou.  

- Il nous reste trente secondes., lui apprit-il, fondant de nouveau sur sa bouche jusqu’au moment où le timer sonna.  

- On n’a pas d’autres plats à réchauffer. J’arrivais au plus intéressant., chuchota-t-il, passant le doigt sous l’élastique de son legging.  

- Non, tout est là. Il faudra attendre qu’on soit seuls., répliqua-t-elle.  

- La prochaine fois, mets une jupe., lui conseilla-t-il, le regard chaud.  

- En voyage, t’aurais préféré que je ne mette que des pantalons. Il va falloir vous décider, Monsieur Saeba., le taquina-t-elle, partant dans le salon avec les autres et posant le plateau avec les plats fumants sur la table basse, Ryo la suivant avec les assiettes et les couverts.  

 

Tous s’agenouillèrent sur des coussins et commencèrent à dîner en discutant tranquillement.  

 

- Quand envisages-tu d’aller voir cet immeuble ?, l’interrogea Mick.  

- Vu nos emplois du temps, j’aurais dit dimanche., fit Ryo, consultant sa compagne qui acquiesça.  

- Je voudrais d’ailleurs que tu me donnes ton avis en matière de sécurité. Je passerai te déposer les clefs quand nous aurons fini et tu iras quand tu pourras., l’informa-t-il.  

- Ca marche., accepta l’américain.  

- Il est où cet immeuble ?, les questionna Hide.  

- C’est celui où je m’étais réfugiée mardi, en face de chez Kazue., lui apprit sa sœur.  

- Drôle de coïncidence., pipa-t-il.  

- Il… Il m’a tapé dans l’oeil., admit-elle.  

- Il ne t’a pas fait mal, j’espère., plaisanta Maki.  

 

Tous se tournèrent vers lui, les yeux ronds, puis éclatèrent de rire.  

 

- Ok, elle était nulle mais elle marche toujours., admit-il, bon enfant.  

 

La soirée continua ainsi dans la joie et la bonne humeur jusque tard le soir où ils se séparèrent et le couple se retrouva au lit, éreinté.  

 

- Je suis soulagée de savoir qu’ils ont été arrêtés et qu’on voit enfin le bout de cette affaire., souffla Kaori, pensive.  

- Moi aussi. C’est bientôt le bout du tunnel., concourut Ryo, collé contre son dos.  

- J’espère qu’on aura le même coup de cœur dimanche pour l’immeuble., ajouta-t-elle, pleine d’espoir.  

 

Cela solutionnerait enfin leur problème de logement et mettrait ce différent définitivement derrière eux.  

 

- Je l’ai vu aussi. Quand je suis venu te rechercher chez Mick lundi soir, il m’a attiré également. C’est peut-être un signe, qui sait ?, lui apprit-il, déposant un baiser dans son cou.  

- Ca m’a fait plaisir de tous les voir en tous cas ce soir. Ce n’était pas prévu, ça a été un peu gênant au début mais j’ai passé une excellente soirée en famille., conclut-elle, sentant ses yeux se fermer doucement.  

- Entre amis, tu veux dire ?, la reprit-il doucement.  

- Non, en famille. Tu es ma famille, celle que je ne quitterai jamais, Hide est mon frère et par extension Saeko mais, tous, ils sont comme ma famille élargie. Ne me demande pas pourquoi. C’est ce que je ressens. Ils sont là pour nous et je serai là pour eux s’ils en avaient besoin. Je suis sûre que toi aussi, comme tu l’as déjà fait avec Mick., acheva-t-elle dans un murmure.  

 

Il sentit sa respiration se faire plus profonde et sut qu’elle s’était endormie. Il réfléchit un instant à ses paroles et se rendit compte qu’il ressentait la même chose qu’elle. Se laissant porter par ce sentiment, il ferma les yeux et s’endormit sereinement. 

 


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