Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 111 chapitres

Publiée: 21-01-21

Mise à jour: 01-06-21

 

Commentaires: 44 reviews

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Romance

 

Résumé: AU : Quand le coeur entre dans le monde des affaires...

 

Disclaimer: Les personnages de "Roi de pique, dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Roi de pique, dame de coeur

 

Chapitre 68 :: Chapitre 68

Publiée: 04-04-21 - Mise à jour: 04-04-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires qui font chaud au coeur^^

 


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Chapitre 68  

 

Il y avait des jours, se dit Ryo, où il valait mieux ne pas se lever. Ce jour-là en faisait partie, décréta-t-il, raccrochant et se laissant aller dans son fauteuil. Des mois de négociation venaient de tomber à l’eau alors qu’ils étaient enfin parvenus à un accord qui devait être signé la semaine suivante. Il ragea et se retint de taper sur son bureau. Il devait enlever son plâtre le soir même et il refusait de compromettre sa délivrance. Ce serait peut-être le seul point positif de la journée.  

 

- Tu as fini ton appel. Ca tombe bien. Les premiers participants à la réunion viennent d’arriver., l’informa Kaori, entrant dans le bureau.  

 

Le deuxième, se corrigea-t-il, voyant sa compagne apparaître à la porte.  

 

- Ça n’a pas l’air d’aller ?, pipa-t-elle, voyant ses sourcils froncés.  

- Je viens d’avoir le dirigeant de l’entreprise qu’on voulait racheter à Taïwan. Il a eu une meilleure offre et a décliné la nôtre., l’informa-t-il.  

- Avec les mêmes garanties ?, lui demanda-t-elle.  

- C’est étonnant. Ça faisait longtemps qu’ils étaient en contact ?, l’interrogea-t-elle, s’asseyant à ses côtés sur le bureau après qu’il eut acquiescé.  

- Non, c’est une offre de dernière minute à ce qu’il m’a dit., répondit-il.  

- C’est quand même étrange que quelqu’un se soit aligné sur ton offre aussi vite. Ca t’a pris des mois pour réussir à le convaincre., pensa-t-elle.  

- Oui, des mois et ça fait aussi des mois qu’on a élaboré toute notre stratégie pour cette nouvelle ligne de produits d’après cet achat. Ca veut dire que tout tombe à l’eau pour le moment, qu’il va falloir tout repenser et c’est aussi quelques millions dépensés à rien., gronda-t-il.  

- Mais c’est le jeu des affaires., soupira-t-il, relativisant.  

 

Il se leva et boutonna sa veste tant bien que mal. Kaori le suivit, lui tenant son dossier le temps qu’il finisse.  

 

- Tu pourras convoquer tous les responsables impliqués dans le dossier, s’il te plaît ? Si possible aujourd’hui, sinon réaménage mon emploi du temps de lundi pour caler une réunion sur le sujet et envoie-leur une note informative., lui demanda-t-il, l’invitant à passer devant lui à la porte.  

- Et merci d’être passée : tu as égayé ma journée., murmura-t-il, se retenant de ponctuer sa phrase d’un baiser sur sa tempe alors que les regards se tournaient vers eux.  

- Ce sera fait… et de rien., répondit-elle avec un léger sourire, lui rendant son dossier.  

 

Elle retourna à son bureau et parvint à caler une réunion en fin de journée, charge à elle de la limiter dans le temps pour qu’ils soient à l’heure à l’hôpital pour retirer son plâtre. Il n’avait pas été particulièrement bougon mais elle savait qu’il lui pesait de plus en plus et il était temps de mettre toute cette histoire derrière eux. Soudain, la porte des ascenseurs s’ouvrit et elle vit apparaître Mick.  

 

- Bonjour, ma belle., la salua-t-il, contournant le bureau pour l’embrasser.  

- Salut, qu’est-ce qui t’amène par ici ?, l’interrogea-t-elle, sachant qu’il n’avait pas de réunion prévue avec Ryo.  

 

Ses sourcils se froncèrent et elle lui jeta un regard inquiet.  

 

- C’est à propos de ce matin ? Du colis trouvé devant la porte de garage ?, lui demanda-t-elle.  

- Ce n’était rien qu’une mauvaise farce mais je dois avouer qu’elle était très bien montée. Non, je pensais pouvoir voir Ryo cinq minutes mais il est en réunion à ce que je vois., fit-il, jetant un œil vers la salle.  

- Oui, jusque midi. Tu peux essayer de venir le voir à ce moment-là mais rapidement parce qu’il a deux appels à passer avant de reprendre une réunion à treize heures et d’enchaîner jusque dix-huit heures. Et hors de question qu’il soit en retard pour partir ce soir : on doit lui retirer son plâtre., lui expliqua-t-elle.  

- Mon Dieu, quelle journée… Il trouve encore du temps pour respirer ?, plaisanta l’américain.  

- A peine…, répliqua-t-elle, amusée.  

- Ok. Dis-lui de m’appeler quand il aura cinq minutes. J’ai un dégât des eaux dans ma maison., lui apprit-il.  

 

Kaori le regarda sans comprendre. La maison était régulièrement visitée et entretenue par une personne que Ryo avait embauchée et qui lui avait encore fait un rapport en début de semaine, ne signalant aucun problème. Pourquoi Mick serait plus au courant que Ryo ? Ce n’était pas logique et cela dut se voir sur son visage car son ami posa la main sur la sienne.  

 

- Passe-lui juste le message. Il ne faut pas laisser pourrir la situation. Il y a des beaux lambris vernis., lui dit-il, lui adressant un clin d’oeil.  

- Je lui transmettrai dès qu’il sortira., affirma-t-elle, comprenant qu’il s’agissait d’un message codé en se remémorant la décoration de la maison qui ne comportait aucun lambris.  

- Très bien. A plus., la salua-t-il, d’un air nonchalant, repartant.  

 

Kaori le regarda faire et soupira. Ça n’en finirait donc pas aujourd’hui ? Après la frayeur qu’ils avaient eue au matin quand le service de sécurité leur avait demandé de remonter dans l’appartement suite à la découverte du paquet, ils avaient eu droit à une alerte sur la route, une voiture les suivant d’un peu trop près au goût de Kenji, une voiture dont la plaque d’immatriculation était illisible, ce qui ne les avait pas rassurés, mais qui avait bifurqué au dernier moment, accrochant le pare-choc de la berline volontairement. Elle ne dit rien mais, néanmoins, elle n’en pensait pas moins : ça faisait un peu trop de coïncidences. Quelqu’un avait décidé de leur mettre la pression.  

 

Après s’être étirée, elle décrocha le téléphone pour appeler Maya qui était arrivée en début de semaine après l’appel de Ryo le dimanche soir. En entendant la détresse de sa belle-sœur au téléphone, elle avait été contente que son compagnon ait décidé d’attendre d’avoir des nouvelles définitives à lui annoncer. Maya avait été choquée mais, au moins, elle n’avait pas eu à attendre des heures de savoir si son père s’en sortirait. Il y avait encore dimanche soir quelques incertitudes sur l’évolution de son état de santé, incertitudes qui avaient été levées avant qu’elle prenne son vol pour Tokyo et c’était à peu près rassurée qu’elle avait pu arriver à l’hôpital malgré la vue des appareils branchés sur son père.  

 

- Bonjour Maya. J’espère que je ne te dérange pas. J’appelais pour prendre des nouvelles de Shin., la salua Kaori.  

- Bonjour, ça me fait plaisir de t’entendre plutôt que mon bougon de père qui est un malade exécrable., répondit la future mère, adressant un regard grondeur à son paternel qui fronça les sourcils mais dont le regard n’arrivait pas à être furieux.  

- Ca me rappelle quelqu’un., plaisanta la rouquine.  

- Je suppose que ça ira mieux quand il sortira. Il faut voir les choses du bon côté : c’est signe qu’il va bien.  

- Alors il va très bien. Je me demande même ce qu’il fait à l’hôpital., répliqua Maya.  

- C’est ce que je n’arrête pas de leur dire !, riposta Shin d’une voix bourrue, ce qui fit rire Kaori.  

- Eh bien, au moins, tu fais rire quelqu’un, papa., l’informa sa fille.  

- Donc si je résume les nouvelles, il va bien., conclut Kaori.  

- Je corrige : IL est de retour., ironisa Maya, prenant un ton effrayant en faisant allusion au film d’horreur.  

 

Kaori rit au téléphone, sentant la légèreté malgré la pointe d’agacement de la jeune femme. Elle avait elle-même put constater depuis presque une semaine à quel point Shin était un patient très peu patient. A ses côtés, Ryo faisait figure d’un ange. Il pestait de devoir rester enfermé dans un lit raccordé à des câbles électriques comme il le disait. Malgré tout, bien vite il mettait au placard tout cela pour profiter de sa relation retrouvée avec Ryo tout comme il le faisait certainement avec Maya même s’il la faisait tourner bourrique régulièrement.  

 

- Maya !, s’écria, outré, son père.  

- Ne crie pas, ce n’est pas bon pour toi., répliqua-t-elle sans faillir.  

- Je vais vous laisser. Dis-lui qu’on passera plus tard que les autres jours. Ryo enlève son plâtre ce soir. On viendra juste après., l’informa Kaori.  

 

Elle entendit Maya relayer l’information et le bruit d’une conversation de fond avant d’entendre le téléphone changer de main.  

 

- Kaori, vous n’êtes pas obligés de venir ce soir. Rentrez après avoir fait le nécessaire pour Ryo. Je suis bien entouré. Je peux comprendre vos impératifs., lui dit Shin.  

- Ca me fait plaisir de t’entendre mais je doute que Ryo soit d’accord, comme moi d’ailleurs. On ne restera pas longtemps mais on passera. On a besoin de te voir., lui assura-t-elle.  

- Bon, faites comme vous le sentez mais, si jamais ce n’est pas possible, ce n’est pas grave. Je ne doute pas de vous voir demain., lui répondit-il, touché.  

- D’accord. A ce soir, Shin… et ménage Maya si tu ne veux pas voir ton petit-enfant dans une couveuse., le sermonna-t-elle.  

- Je vais lui dire de venir te voir pour que tu lui expliques comment me rabattre mon caquet., plaisanta-t-il, ce qui la fit rire au souvenir de leurs premiers échanges musclés.  

- Je suis ravi qu’on n’en soit pas restés là, Kaori., lui dit-il, plus calme.  

- Moi aussi. Je n’aimais pas cette tension entre vous deux., reconnut-elle.  

- C’est fini tout cela maintenant. Je vais te laisser. Je me doute que tu as beaucoup de travail. Passe une bonne journée et salue Ryo de ma part., lui demanda-t-il.  

- Ce sera fait. A ce soir., lui dit-elle avant de raccrocher.  

 

Elle se remit sur le rapport sur lequel elle était et ne vit pas l’heure défiler. Ce furent les discussions des personnes sortant de réunion qui la déconcentrèrent et lui firent relever la tête. Ryo sortit de son bureau à son tour et lui rendit la pochette qu’elle lui avait donnée avant la réunion. Elle savait qu’elle y trouverait ses notes griffonnées pendant celle-ci et qu’elle allait pouvoir actualiser le dossier.  

 

- Mick a un dégât des eaux à la maison. Il craint pour les lambris vernis., lui dit-elle, la rangeant dans un tiroir.  

- Qu’est-ce…, commença-t-il, étonné.  

 

Bon, apparemment, le code n’était pas rôdé entre eux.  

 

- Appelle-le, il t’expliquera. C’est sa maison., lui suggéra-t-elle.  

 

Elle se leva et alla aérer et débarrasser la salle puis rejoignit Ryo, déjà au téléphone avec Mick. Elle prépara le déjeuner froid qu’ils avaient prévu pour gagner du temps et le disposa sur la table basse. Elle entendit la discussion se terminer mais son compagnon ne la rejoignit pas de suite et elle le vit immobile devant la fenêtre en pleine réflexion. Soucieuse, elle l’approcha.  

 

- Que se passe-t-il ?, lui demanda-t-elle, sachant qu’elle pouvait parler librement dans son bureau.  

- Deux des salariés de Mick ont été suivis. Ils s’en sont aperçus et sont rentrés chez eux plutôt que d’aller à l’entreprise., lui expliqua-t-il.  

- Donc ils n’ont rien et l’entreprise est toujours à l’abri. C’est déjà ça. Que vas-tu faire ?, l’interrogea-t-elle, passant un bras sous le sien et l’emmenant vers la table basse.  

- J’ai mis l’activité en stand-by. Personne ne va à l’entreprise pour le moment. Avec Mick, on essaie de trouver une solution pour piéger le suiveur., lui apprit-il.  

- On ne peut qu’attendre alors. Allez, viens manger. Tu n’as pas beaucoup de temps alors profites-en., lui conseilla-t-elle, poussant un plat vers lui.  

- Je n’ai pas faim, Kaori., lui opposa-t-il, poussant un soupir d’épuisement.  

 

Il leva la main et fit pour la passer dans ses cheveux mais se cogna avec le plâtre, ce qui le fit gronder de rage.  

 

- Quelle journée de merde !, ragea-t-il, faisant pour se lever.  

 

Il ne put achever son geste, retenu par la main de sa compagne qui vint se mettre à cheval sur ses genoux.  

 

- Kaori…, lâcha-t-il, surpris.  

- Tais-toi. Tu dois te calmer, Ryo. Ce n’est pas en t’énervant que la journée va mieux se passer. Alors, tu vas prendre le temps de déjeuner même s’il ne te reste que dix minutes et je vais m’assurer que tu le fais en restant là., lui apprit-elle.  

- Et tu crois que j’ai envie de déjeuner quand tu es ainsi assise sur mes genoux ?, lui demanda-t-il, faisant glisser la veste des épaules de sa compagne.  

- Je ne sais pas mais ça a l’air de te détendre., répliqua-t-elle, amusée, lui présentant un sushi.  

 

Il l’avala et lui sourit.  

 

- Je pense qu’il faudra renouveler l’expérience pour confirmer le résultat., répliqua-t-il, laissant ses doigts errer sur les cuisses de sa compagne.  

- Au moins, tu as les mains libres pour te détendre., lui fit-elle remarquer alors qu’il remontait la jupe de sa robe un peu plus haut.  

- J’ai faim., murmura-t-il.  

- Mange alors., le taquina-t-elle, lui présentant un nouveau morceau de poisson, sachant très bien qu’il ne parlait pas que de nourriture.  

 

Il l’attrapa, l’avala et fit basculer sa compagne sur le dos, la surplombant de toute sa hauteur. Il n’attendit pas une seconde de plus avant de l’embrasser tout en caressant sa cuisse délicatement. Ils échangèrent un long moment avant de se séparer haletant.  

 

- J’aimerais bien plus mais on n’a déjà été plus loin que ce qu’on s’était autorisés., murmura-t-il, caressant son visage.  

- Si au moins tu te sens un peu mieux, c’est le principal. La journée peut difficilement être pire, non ?, lui fit-elle remarquer.  

- La journée peut difficilement être pire ? Tu me la copieras, Kaori., fit Ryo quand, à la fin de leur journée, après la dernière réunion finie en temps et en heure, l’ascenseur s’immobilisa entre le cinquante-deuxième et le cinquante-et-unième étage, toutes lumières éteintes.  

 

Sa compagne le regarda, dépitée, et se tourna vers le panneau de commandes. Elle appuya sur le bouton d’urgence mais rien ne se passa.  

 

- Il faut voir le bon côté des choses., proposa-t-elle, le doute présent dans sa voix.  

- Vraiment ? Et quel est le bon côté des choses ?, lui demanda-t-il, s’appuyant sur la paroi, un sourcil levé.  

- Quelles sont les chances qu’il y ait un engin explosif qui risquerait de détruire les freins et de faire tomber la cabine ?, lui demanda-t-elle.  

- T’as de ces idées parfois…, gronda-t-il.  

- Ca te vient d’où cette fois ?  

- Un truc que j’ai lu., répondit-elle, tentant de masquer le sourire amusé qui étirait ses lèvres.  

- Kaori… Arrête de lire., lui conseilla-t-il, amusé.  

 

Ils se regardèrent et rirent malgré tout.  

 

- J’appelle Mick., lui dit-elle, sortant son téléphone.  

 

Elle fronça les sourcils en pianotant sur l’écran.  

 

- Je n’ai pas de réseau., lui apprit-elle, levant les yeux vers lui.  

- Moi non plus… alors qu’on devrait. Il y a quelque chose qui bloque les signaux., conclut-il, rangeant son téléphone et cherchant du regard.  

- On bloque… mais comment ?, s’étonna sa compagne.  

- Je ne sais pas. Mick pourrait certainement t’expliquer. De ce que je sais, ça peut être un petit boîtier., lui dit-il.  

- Et si tu me faisais la courte échelle ? Je pourrais voir si ce n’est pas planqué au dessus. La trappe est juste là., lui indiqua-t-elle, pointant du doigt au dessus d’eux.  

- Et si on profitait de la panne pour faire une expérience ?, lui proposa-t-il d’une voix coquine.  

- Avec la caméra ? Même pas en rêve., lui opposa-t-elle.  

 

Il la regarda retirer ses chaussures puis sa veste, les posant rangées dans un coin de la cabine, puis se tourner vers lui, attendant qu’il soit prêt.  

 

- J’avais oublié ton bras dans le plâtre., fit-elle, soucieuse.  

- On peut peut-être essayer en te faisant monter sur mes épaules. Tu es grande. Tu pourras peut-être réussir à te hisser à la force des bras., suggéra-t-il, observant sa compagne puis la hauteur jusqu’au plafond.  

- Il faut essayer., admit-elle.  

 

Elle se plaça derrière lui, le laissant se mettre accroupi pour monter sur ses épaules.  

 

- C’est dommage. J’aurais certainement beaucoup apprécié la vue., fit-il, posant la main sur ses cuisses dénudées.  

- Tu aurais peut-être dû enlever ta robe. Aïe !, cria-t-il, sentant la tape sur le haut de sa tête.  

- Pervers ! Allez debout !, lui ordonna-t-elle.  

 

Il se retint de lui faire savoir qu’il l’était déjà, enfin au moins centralement, et se releva doucement.  

 

- Tu ne frimes pas en disant que tu soulèves des poids…, fit-elle remarquer, malicieuse.  

- Non, je fais vraiment du sport., lui retourna-t-il, à peine gêné par le poids sur ses épaules.  

- J’ai réussi à ouvrir la trappe., l’informa-t-elle, poussant le panneau un peu plus loin.  

 

Elle se tortilla pour attraper le bord et se souleva à la force des bras quand elle trouva enfin une prise qui lui convenait.  

 

- Attends, ça ne va pas., lui dit-elle.  

- Finalement, tu avais raison.  

 

Il entendit un bruit de glissière, la sentit bouger sur ses épaules délicatement et, moins de dix secondes plus tard, sa robe atterrissait à ses pieds. Il se sentit déglutir en imaginant sa compagne en sous-vêtements sur ses épaules, se retenant de se tourner vers la paroi vitrée pour voir si on pouvait la voir. Son seul réconfort était de savoir que la caméra ne filmait pas, le témoin lumineux n’étant pas allumé.  

 

- J’y retourne., l’informa-t-elle, agrippant le rebord de la trappe.  

- Dépêche-toi. Je n’aime pas te savoir en sous-vêtements à la vue de tous., grommela-t-il.  

- On est trop hauts pour être vus, Ryo., lui rappela-t-elle.  

- Moi, ce qui m’embête, c’est la caméra mais il faut faire des choix., fit-elle, gênée, se soulevant et posant les pieds sur les épaules de son compagnon, son corps s’engouffrant dans la trappe.  

- Elle est HS pour le moment. Ils ne te voient pas., lui apprit-il, la soulageant d’un poids.  

- Mais ça devrait les alerter, non ?, lui dit-elle.  

- Ca devrait., admit-il, adressant un regard noir à l’appareil.  

- Tu peux tourner à cent-quatre-vingt degrés, s’il te plaît ? Je n’ai rien de ce côté., lui demanda-t-elle.  

 

Il s’exécuta lentement, tenant ses chevilles comme il pouvait de peur de la voir tomber.  

 

- Je l’ai !, s’écria-t-elle, soulagée.  

- Redescends., lui dit-il, craignant une remise en route impromptue de l’ascenseur.  

 

S’appuyant sur ses bras, elle se laissa de nouveau glisser assise sur les épaules de Ryo qui s’accroupit pour la laisser redescendre et se retourna pour faire face à sa compagne en dessous de dentelle noire.  

 

- Tiens., lui dit-elle, lui tendant le boîtier en plastique.  

 

Il le prit mais ne l’observa pas de suite. Il saisit son poignet et l’attira à lui, plaquant son corps contre le sien, et l’embrassa à pleine bouche. Il sentit ses bras se nouer derrière son cou et ses lèvres bouger sur les siennes, les martyrisant tendrement. Il dut se faire violence pour ne pas la déparer de ses dernières pièces de lingerie et s’écarta au bout d’un long moment.  

 

- Tu ferais mieux de t’habiller., lui conseilla-t-il, la voix rauque.  

 

Les joues vermillon, Kaori attrapa sa robe et l’enfila rapidement avant de remettre sa veste et ses chaussures.  

 

- Ce n’est que partie remise. On a un ascenseur chez nous également., lui dit-il, scrutant la boîte pour en trouver l’ouverture.  

 

Il l’ouvrit au bout de quelques secondes et observa le circuit. Il n’y avait pas de bouton marche/arrêt, trop simple se dit-il, alors il fit sauter la pile bouton qui alimentait le tout.  

 

- Regarde si tu captes maintenant, s’il te plaît., lui demanda-t-il.  

- Oui, c’est revenu., lui apprit-elle, appelant déjà Mick.  

- On est coincés dans l’ascenseur au cinquante-et-unième., l’informa-t-elle.  

- Ok, on arrive. On vous laisse combien de temps ?, l’interrogea-t-il, amusé.  

- Mick !, s’écria-t-elle, outrée.  

- Tout de suite, j’ai compris., répondit-il en raccrochant.  

 

Elle adressa un regard noir à son appareil avant de le ranger puis croisa celui amusé de son compagnon, ce qui la détendit un peu.  

 

- Laisse-moi deviner : il voulait savoir s’il devait intervenir tout de suite ou nous laisser un peu de temps ?, suggéra-t-il, malicieux.  

- Oui. C’est quoi le truc avec les ascenseurs ?, lui retourna-t-elle, curieuse.  

- Ca ne te fait pas fantasmer ? Toi, moi, enfermés dans une cabine, seuls mais pas si seuls en fait, faisant des choses et se demandant quand les portes vont s’ouvrir et nous découvrir aux yeux des autres., l’interrogea-t-il, approchant et l’enlaçant.  

- Non, pas vraiment mais, comme tu l’as dit, on a un ascenseur chez nous. Je m’y sentirai peut-être plus encline., répondit-elle, l’embrassant.  

- Vous êtes là ?, entendirent-ils.  

- Il renoue avec ses mauvaises habitudes…, grogna Ryo.  

- Je l’ai un peu appelé tout de même., le défendit-elle avec un sourire.  

- C’est vrai. Oui, on n’a pas bougé, Mick., répondit le dirigeant.  

 

Ils virent les deux portes s’ouvrir, donnant sur un mur de béton avec un espace d’une vingtaine de centimètres en haut et en bas.  

 

- J’ai comme l’impression qu’on ne pouvait pas faire pire., pipa Ryo.  

- Non, mon pote. Vous n’avez même pas eu la chance de pouvoir vous arrêter à un étage mais bien pile poil entre les deux. Je ne suis même pas sûr que ma Kaori chérie pourrait sortir mais on peut peut-être tenter le coup., proposa Mick avec un sourire intéressé.  

- Je le vois venir…, grogna le japonais.  

- Ouais moi aussi et ça ne me plaît pas beaucoup. Il va tâter de mon genou celui-là., prévint-elle, adressant un regard noir au blondinet.  

- Je veux bien le tâter mais pas en tâter, ma douce., répliqua ce dernier qui leur glissa deux bouteilles d’eau par l’intervalle.  

- Vous risquez d’avoir chaud sans la ventilation… ou pour toute autre raison d’ailleurs., leur dit-il, amusé.  

- Faites comme si on n’était pas là., leur suggéra-t-il.  

 

Il s’amusait à leur dépens en toute connaissance de cause. Ces deux-là ne semblaient pas du genre claustrophobes mais être enfermés dans un si petit espace pouvait vite devenir pesant et il préférait les savoir indignés contre lui qu’à tourner en boucle, à défaut de pouvoir tourner en rond, sur leur emprisonnement temporaire et ce qu’il pourrait arriver.  

 

- Vous faites quoi au-dessus de la cabine ?, lui demanda soudain Ryo, voyant de la lumière arriver par l’ouverture du haut et entendant quelqu’un monter dessus.  

- On vérifie que tout va bien., répondit simplement Mick.  

- Tu peux parce qu’on a trouvé ça au dessus., lui apprit son ami, tendant le boîtier à Kaori qui s’agenouilla et le lui tendit à travers l’ouverture.  

- On ne captait plus de signal téléphonique jusqu’à ce qu’on en enlève la pile., expliqua-t-il.  

- Il y a donc encore quelqu’un qui a réussi à s’infiltrer malgré les mesures de précaution., gronda l’américain.  

- Apparemment… Ca ne peut pas recommencer, Mick., lui fit savoir Ryo, soucieux.  

- Je sais. Ca m’énerve autant que toi parce que le système est verrouillé normalement. Ca veut dire que celui qui attaque est à l’intérieur ou a un complice à l’intérieur., répondit l’américain.  

- J’ai comme le sentiment que ça ne va pas tarder à se dénouer., pipa Kaori, serrant les bras autour d’elle.  

 

Ryo l’observa et vit son inquiétude. Il approcha et l’enlaça.  

 

- Tout va bien se passer. On va trouver ce qu’il se passe, qui est derrière tout cela et on le fera mettre sous les barreaux si on peut. On ressortira encore mieux parés de cette épreuve., la rassura-t-il.  

- Je sais mais quand sera la prochaine attaque ? J’ai l’impression que ça ne s’est pas arrêté depuis que je suis arrivée. Avant, c’était à cause de moi mais là… et après ?, lui dit-elle.  

- Si ça peut te rassurer, pendant deux ans, à part quelques tentatives d’intrusion dans nos réseaux, il ne s’était rien passé. Ce n’est qu’une mauvaise conjonction d’évènements., lui répondit son compagnon, caressant son dos de manière apaisante.  

- Donc il n’y aura peut-être rien après… ou peut-être pas mais on ne peut pas le savoir., avoua-t-il.  

- Il n’y a rien autour des câbles et des freins, Mick., l’avertit l’un des techniciens.  

- Bon, on attend des nouvelles des gars en haut et au tableau électrique et on remet la cabine en marche., répondit le Directeur de la sécurité.  

- Fais-nous juste descendre au cinquante-et-unième. Je pense qu’on peut faire le reste du trajet à pieds., fit Ryo, pas vraiment désireux de rester dans l’engin avant sa complète inspection.  

- Comme vous voudrez., répliqua Mick.  

 

Ils durent attendre cinq minutes supplémentaires avant que la cabine descende et qu’ils puissent sortir à l’étage inférieur avec soulagement.  

 

- J’espère qu’ils accepteront malgré tout de te prendre à l’hôpital. Je vais les appeler pour les prévenir et voir ce qu’il en est., proposa Kaori, s’éloignant un peu.  

 

Ryo la suivit du regard, anxieux de la savoir loin de lui après le chaos de la journée.  

 

- T’inquiète, elle ne va pas s’envoler., plaisanta Mick, le voyant faire.  

- Après cette journée de merde, je m’attends à tout., répondit Ryo sombrement.  

- En début de semaine aussi, tu pensais au pire concernant Shin et sa crise cardiaque était juste un fait du hasard. Ca a même l’air d’avoir changé la donne entre ton frère et toi., lui fit remarquer son ami.  

- Je me méfie de l’eau qui dort. Je n’ai aucune confiance en ce revirement soudain. Kaori a un grand pouvoir de persuasion mais là, je n’y crois pas., lui avoua le japonais.  

- Je m’en doute mais je dois te féliciter : tu joues très bien le jeu., apprécia l’américain.  

- Je n’ai fait que lui proposer de déjeuner ensemble deux fois cette semaine. S’il est vraiment blanc comme neige, ça me permet de nouer des liens. S’il cherche à nous duper comme je le pense, ça m’en apprend un peu plus sur lui., expliqua Ryo, voyant Kaori revenir.  

- Et tu n’as pas peur qu’il s’en prenne de nouveau à elle ?, s’inquiéta Mick.  

- Je ne la laisse pas seule et il semble qu’il ait changé son fusil d’épaule à son égard. Je pourrais ne pas l’inviter mais Kaori est beaucoup plus douée que moi pour le faire parler., avoua le dirigeant, entourant la taille de sa compagne d’un bras.  

 

Kaori regarda les deux hommes et comprit à leurs regards sérieux et la fin de la phrase de quoi ils parlaient.  

 

- Je ne me sens pas en danger. Je viens d’avoir le secrétariat. Ils ont du retard donc on peut y aller. Elle m’a dit que tu devais te rendre directement au service de radiologie. Elle va leur envoyer l’ordonnance., lui apprit-elle.  

- Ok, allons-y. Prête à descendre cinquante-trois étages ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle lui tendit sa sacoche qu’il prit et se pencha pour ôter ses escarpins.  

 

- On y va ?, lui demanda-t-elle, reprenant sa sacoche.  

- Ok, c’est parti. Mick, tu fais inspecter tous les ascenseurs sur le week-end. Je ne veux pas de mauvaise surprise en arrivant lundi., lui ordonna Ryo.  

- C’était déjà prévu., lui apprit son ami en retour, nullement vexé par sa remarque.  

 

Ils se séparèrent et le couple gagna la cage d’escaliers. Ils mirent un quart d’heure pour descendre tous les étages et gagner le deuxième sous-sol où les attendait la voiture.  

 

- Dure journée, chef ?, l’interrogea Kenji.  

- On vient de se retrouver enfermés dans un ascenseur et de descendre l’immeuble à pieds. Heureusement qu’on n’a pas glissé dans les marches pour échanger un plâtre contre un autre…, soupira Ryo, se laissant aller sur l’appui-tête.  

- Allez, la journée est bientôt finie. Si on allait dîner quelque part après avoir été voir Shin… à moins que tu ne veuilles zapper ? Il comprendrait, tu sais., lui dit-elle.  

- Non, je veux aller le voir, ne serait-ce que cinq minutes., lui opposa-t-il, tournant le regard vers elle.  

- Mais je veux bien qu’on aille dîner quelque part. Ca nous fera du bien effectivement., admit-il.  

 

Peu après, ils arrivèrent à l’hôpital et, en moins d’une heure, il ressortit du service, se sentant beaucoup plus léger. Ils allèrent rendre visite à Shin qui, à leur grande satisfaction, reprenait du poil de la bête. Ils lui épargnèrent malgré tout le récit épique de la journée, la ramenant à une journée des plus ordinaires où il ne s’était au final pas passé grand-chose sortant de la normale.  

 

- C’est gentil de m’épargner mais tu me raconteras peut-être un jour ce qui est vraiment arrivé aujourd’hui. J’ai l’impression que vous me cachez des choses tous les deux., leur dit-il alors qu’ils allaient le laisser.  

- Que voudrais-tu qu’on te cache ?, répliqua Ryo, affichant un air impassible.  

- Je ne sais pas mais je le sais, mon garçon. Tu es mon fils, Ryo. Je connais pas mal de tes petits tics., lui retourna-t-il affectueusement.  

- Ne te préoccupe pas de tout cela. C’est sans importance mais je te raconterai plus tard si tu le veux encore., lui proposa son pupille.  

- Comme tu veux. Essayez de profiter de votre soirée., leur souhaita le patient.  

- On le fera. On se voit demain., lui assura Ryo.  

 

Ils le laissèrent et regagnèrent la voiture.  

 

- Où as-tu envie d’aller ?, lui demanda-t-il, prenant sa main, heureux de pouvoir le refaire sans s’inquiéter de savoir de quel côté il était.  

- Je m’en fiche. Surprends-moi., lui dit-elle.  

 

Il réfléchit un instant et donna l’adresse d’un restaurant proche de chez eux. Kenji les y déposa avec le garde du corps et les laissa à la demande de Ryo. Malgré la menace de la journée, il voulait rentrer à pieds en ce soir de début juillet encore clément. Ils s’installèrent à table et se détendirent au fil du repas.  

 

- A nous ?, lui proposa-t-il, levant son verre à saké.  

- A nous…, répéta-t-elle, cognant son verre contre le sien.  

- Tu veux me saouler ?, le taquina-t-elle, observant le liquide transparent.  

- Je m’assure que tu sois docile ce soir., lui retourna-t-il, amusé.  

 

Elle avala le liquide d’un coup et grimaça à la brûlure de l’alcool dans sa gorge.  

 

- Que me réserves-tu pour ce soir pour que tu veuilles que je sois docile ?, lui demanda-t-elle d’une voix mutine.  

- Crains-tu que je me refuse à toi ? Ca fait longtemps qu’on n’en est plus aux mercredis et week-ends., lui rappela-t-elle, son regard pétillant.  

- J’ai peut-être des projets un peu hors-normes pour fêter ma libération ?, lui proposa-t-il, s’amusant de voir ses joues se colorer de sa légère ivresse.  

- Oh vraiment ?… Ce n’était qu’un plâtre, Ryo., lui fit-elle remarquer, tentant de lutter contre les effets de l’alcool.  

- J’ai peut-être envie de fêter enfin mon autre libération de la manière dont je l’aurais voulue, te remercier de ton intervention ou célébrer nos retrouvailles…, répondit-il, un regard chaud posé sur elle.  

- Juste une petite question…, pipa-t-elle, la voix légèrement chevrotante.  

- Je t’écoute, Sugar., susurra-t-il.  

- J’aime quand tu me parles comme ça… Ca me fait des choses…, lui avoua-t-elle, le désir teintant ses prunelles.  

 

La confession le fit sourire et il lutta contre l’envie de se lever et de la rejoindre pour l’embrasser et commencer la nuit qu’il envisageait pour eux.  

 

- Mais ce n’était pas ma question., se reprit-elle.  

- Alors quelle était-elle ?, lui demanda-t-il, amusé.  

- Tu as aussi des projets hors-normes pour remercier Falcon ?, l’interrogea-t-elle, ayant du mal à garder son sérieux.  

 

La question le laissa sans voix un moment avant qu’il n’éclate d’un rire tonitruant qui fit se tourner les têtes dans le restaurant.  

 

- Aucun de ceux que j’ai pour toi, Sugar. Je ne suis pas certain qu’il les apprécierait à leur juste mesure., répliqua-t-il, se calmant difficilement alors que les images lascives montaient doucement en lui.  

- Et si on rentrait ?, lui proposa-t-il, se levant et lui tendant la main.  

 

Il paya l’addition et ils sortirent, main dans la main.  

 

- Tu en veux un ?, lui demanda sa compagne, lui tendant un bonbon qu’elle avait pris dans le bocal sur le comptoir.  

- Non merci., refusa-t-il, la laissant ouvrir le sien.  

- Ryo, veux-tu celui-là ?, l’interrogea-t-elle, coinçant la pastille entre ses lèvres.  

 

Cet appel-là ne resta pas sans réponse et il fondit sur ses lèvres, laissant glisser le bonbon entre leurs lèvres et sentant le goût fruité se répandre dans leurs bouches au fil de leur échange.  

 

- Tu veux nous faire mourir par suffocation ?, murmura-t-il contre ses lèvres, à bout de souffle.  

- Non, d’amour, uniquement d’amour., lui dit-elle, souriant d’un air mutin.  

- Rentrons alors. J’ai très envie de t’aimer et d’être aimé., lui avoua-t-il, prenant son visage entre ses mains et l’embrassant langoureusement.  

- Ryo, on doit avancer., intervint le garde du corps.  

- Un problème ?, s’inquiéta le dirigeant.  

- Non mais après la journée, il vaut mieux éviter de traîner en route. Je suis désolé., s’excusa le garde.  

- C’est moi. Je n’aurais pas dû t’imposer cela., lui retourna Ryo.  

 

Ils reprirent la route et rentrèrent sans plus s’attarder. Sans se concerter, ils empruntèrent les escaliers pour monter jusqu’au cinquième.  

 

- Tu crois que les jours à venir seront aussi agités ?, l’interrogea Kaori, soucieuse.  

- Je ne sais pas. Il faudra rester sur nos gardes, je pense., lui retourna-t-il, l’aidant à retirer sa veste.  

 

Il la lui donna, la laissant la pendre sur un cintre, restant derrière elle. A peine eut-elle fini qu’il posa les mains sur ses épaules, les caressant doucement.  

 

- Et si on oubliait tout cela pour ce soir ? On a mieux à faire, non ?, lui dit-il, laissant glisser ses mains pour l’enlacer.  

- Nous avons des retrouvailles à fêter à ta guise…, reprit-elle, se retournant dans ses bras.  

 

Elle glissa les mains dans son cou et défit sa cravate qu’elle passa autour du sien.  

 

- Je suis à toi, tout à toi., lui assura-t-elle.  

- Effaçons le souvenir de ces quelques jours et oublions les désagréments d’aujourd’hui., lui proposa-t-elle.  

 

En deux secondes, sa robe se retrouva au sol et elle se retrouva en sous-vêtements avec la cravate nouée à son cou, attirant le regard sur son corps et le dirigeant en des contrées appréciées.  

 

- J’adore…, murmura-t-il avant de célébrer sa libération et surtout leur amour. 

 


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