Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 26-08-21

Mise à jour: 26-08-21

 

Commentaires: 2 reviews

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General

 

Résumé: Un moment entre amis

 

Disclaimer: Les personnages de "Ce qui nous lie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ce qui nous lie

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1

Publiée: 26-08-21 - Mise à jour: 26-08-21

Commentaires: Bonjour, voici juste un petit OS fruit d'un moment de réflexion. Merci à vous lecteurs, que vous laissiez des commentaires ou non, avec qui nous pouvons partager nos écrits et notre plaisir à les faire. Bonne journée, bonne lecture^^

 


Chapitre: 1


 

Chapitre 1  

 

- Mais tu vas arrêter !, hurla Kaori.  

 

Elle lança un collier de chien relié à une laisse qui alla s’accrocher autour du cou de Ryo et tira un bon coup en arrière, l’étranglant, alors qu’il sautait vers un groupe de jeunes femmes qui passaient devant eux. Le printemps était là, les jupes courtes également et un certain nettoyeur ne tenait plus après des mois d’un hiver rigoureux.  

 

- T’as pas des choses à faire ? Je sais pas, moi. Aller à la gare ? Aller faire les courses ? Aller récurer le parquet à la brosse ?, suggéra-t-il, cherchant à se défaire du collier étrangleur.  

- Non, je suis déjà allée à la gare et faire les courses pendant que tu dormais et la maison est propre comme un sou neuf. Alors, il ne me reste plus qu’à te surveiller. Ryo ! Reviens ici !, cria-t-elle, le poursuivant alors qu’il venait de se libérer et courait après un autre groupe d’étudiantes.  

- Tu l’auras voulu !, l’avertit-elle.  

 

Elle dégaina sa plus grosse massue et l’écrasa en dessous avant de l’attraper par le col et de le traîner hors du parc.  

 

- Quand je pense que j’avais juste envie de passer un moment agréable en ta compagnie…, grommela-t-elle, le relâchant à l’entrée d’une ruelle.  

 

Elle s’y engouffra sans attendre et se dirigea vers le Cat’s pour y retrouver leurs amis. Elle n’avait pas fait cent mètres que son partenaire la rejoignait et calquait son pas sur le sien sans mot dire. Sans se concerter, le rythme ralentit et ils prolongèrent un peu ce moment.  

 

- Tu es insupportable…, murmura-t-elle, entrant dans le café, le tintement de la clochette l’accompagnant.  

- Et toi irascible…, répliqua-t-il avant de s’élancer dans les airs.  

- Miki chérie !, fit-il, s’écrasant le nez le premier sur le plateau que son amie lui opposa.  

- Bonjour Ryo. Tu n’as toujours pas les idées en place à ce que je vois., lui fit-elle remarquer.  

- Si tant est qu’un jour, il les aura… ou admettra qu’il les aura., pipa Umibozu, plaçant deux tasses de café devant leurs sièges habituels.  

 

La remarque fit sourire les deux jeunes femmes et, sans qu’il le montra, Ryo également. Difficile de prétendre avec quelqu’un aux sens si affinés et surtout qu’il côtoyait depuis si longtemps. Il se retint de grogner en sentant la présence de son ami américain approcher alors qu’il n’arrivait pas à retirer son masque de fer.  

 

- Ma Kaori chérie !, hurla Mick en entrant.  

 

Il se télescopa en plein vol dans le plateau dont Ryo venait de s’extirper triomphalement et qu’il brandit, assommant son ami américain.  

 

- Ca y est ! J’y suis arrivé., s’exclama le nettoyeur, satisfait.  

- Waouh ! Il y a affluence de miss mokkoris aujourd’hui !, s’écria-t-il, ravi, voyant de nouvelles arrivantes dans le café.  

- Garde tes distances, l’Etalon !, le prévint Saeko, lui lançant un regard d’avertissement.  

- S’il essaie, je le dégomme., entendit-il sa partenaire maugréer.  

 

Il se doutait qu’elle avait les doigts qui démangeaient, qu’il pouvait tout arrêter mais il s’élança, dépassant Saeko, et se jetant sur la personne derrière.  

 

- Mais laisse la factrice, bon sang, espèce de sale pervers priapique !, cria Kaori, écrabouillant son partenaire sous une énorme massue.  

- Pardon, Madame…, excusa-t-elle Ryo.  

- Je… Je venais juste vous donner le courrier., bafouilla-t-elle, un paquet de lettres à la main.  

- Je vais leur donner., offrit la rouquine, marchant sur son partenaire pour attraper la collecte.  

- Humpf… T’es lourde…, grogna-t-il.  

- Excuse-moi, j’avais oublié d’enlever ça de mes poches., répondit-elle, lâchant un boulet sur sa tête.  

- Merci, Madame, bonne journée., salua-t-elle la factrice avant d’aller donner le courrier à Miki.  

- Tiens, Nounours, c’est pour toi., fit sa femme, lui tendant un pli.  

 

Umi devint tout rouge et se mit à fumer par tous les pores de la peau, provoquant l’hilarité de ses deux compères.  

 

- Ouvre et lis., répondit-il malgré tout, redonnant la lettre à Miki.  

- Tu ne veux pas attendre ce soir ?, s’étonna-t-elle.  

- Non, ça intéressera certains bougres ici., répliqua-t-il, lançant le torchon sur son épaule.  

- Pourquoi ? C’est la lettre d’une de tes maîtresses ?, demanda Ryo, intéressé.  

- Non, c’est une lettre de Sonia, Sonia Fields., répondit la barmaid.  

 

Le silence se fit. Sur les sept personnes présentes, seules cinq étaient vraiment au courant de l’affaire. Mick observa Kazue un instant puis se tourna vers leurs amis.  

 

- Qui est Sonia Fields ? Un lien avec Kenny Fields ?, leur demanda-t-il, se souvenant du nom d’un ancien partenaire de Ryo.  

- C’est sa fille., répondit simplement le nettoyeur, impassible.  

- Que dit-elle ?, demanda Kaori.  

 

Elle sentit le regard de son partenaire et se tourna vers lui.  

 

- Quoi ? C’est une question idiote ?, l’interrogea-t-elle, affrontant son regard amusé.  

- Ce n’est pas parce qu’elle m’a enlevée pour te pousser à t’entre-tuer avec Umi que je dois oublier le reste., lui fit-elle savoir d’un ton posé.  

- C’est quoi le reste ?, demanda Kazue, intriguée.  

- Sonia était perdue, blessée, et, quand elle a su la vérité, elle a voulu tout arrêter. Elle s’est même précipitée pour arrêter Falcon alors qu’ils étaient en plein duel., expliqua la rouquine.  

- C’était inconscient de sa part…, s’exclama la doctoresse.  

- C’était courageux., pipa Mick.  

- Inconscient., objecta Ryo, blasé.  

- J’imagine bien ce que tu dois penser de ce que j’ai fait juste après alors…, lâcha Kaori, plongeant dans le regard de son partenaire.  

 

Il soutint son regard, une lueur amusée brillant dans ses yeux agrémentée d’une certaine fierté.  

 

- Toi, je te pardonne. De toute manière, tu nous as habitués aux trucs insensés. On ne s’amuserait pas autant sinon., plaisanta-t-il.  

 

Elle fut la seule à pouvoir voir l’émotion qu’il avait ressentie ce jour-là.  

 

- Qu’est-ce qu’elle a fait ?, demanda Mick.  

- On ne t’a jamais raconté cet épisode…, se rappela Miki.  

- Elle a foncé dans le cimetière où avait lieu le duel entre Ryo et Falcon pour rejoindre Ryo., expliqua-t-elle.  

- Elle aurait pu se faire tuer., répliqua le nettoyeur, s’assombrissant.  

- Qu’est-ce qui t’a pris ?, fit Mick, se tournant vers son amie.  

- Je… Je devais les arrêter. Je ne supportais pas l’idée de perdre l’un ou l’autre., avoua-t-elle, se souvenant de sa peur ce jour-là, son besoin irrépressible de le rejoindre.  

- Elle s’est excusée après tout cela. Elle nous a demandé pardon. Je lui ai accordé et, pour moi, la page est tournée. On commet tous des erreurs. Si on passait notre temps à ressasser, si on ne savait se parler et oublier, dans quel monde vivrions-nous ?, ajouta-t-elle, les regardant tour à tour.  

 

Le silence se fit un moment dans le café et chacun observa pensif sa tasse.  

 

- Voilà le monde dans lequel nous serions, un monde vide où résonnerait le silence, pas un monde où on se chamaille pour un rien, où on discute de tout, où on aurait du plaisir à se retrouver, un monde où on serait là les uns pour les autres., reprit Kaori.  

- Certainement pas un monde où d’anciens ennemis seraient devenus amis., admit Miki, regardant Ryo et Falcon.  

- Où un flic fraierait avec des personnes du milieu même à moitié rangées…, ajouta Saeko, un sourire ironique aux lèvres.  

- Où une nouvelle vie aurait pu commencer après avoir voulu tuer un ami., fit Mick, entourant la taille de sa compagne.  

- Qu’est-ce qui nous lie ?, s’interrogea alors Kazue.  

- Bon sang, jusque là, c’était pas la philosophie…, intervint Ryo, feignant un énorme bâillement.  

 

Tous sourirent à son attitude, voyant clair dans son jeu.  

 

- Le respect., affirma Umibozu.  

- Que veux-tu dire, Umi ? Qu’il suffit de se respecter pour passer à autre chose ?, l’interrogea le nettoyeur.  

- Non, c’est un tout. Il faut du respect les uns pour les autres, accepter de pardonner les erreurs du passé et apprendre à tourner la page., explicita le géant.  

- Pardonner mais aussi se pardonner., ajouta Kaori, jetant un regard à son partenaire avant de se tourner vers les autres.  

- Vous vous êtes tous retrouvés dans des positions inconfortables vis-à-vis des autres mais aussi de vous-mêmes. C’est souvent plus difficile de se pardonner à soi-même que de pardonner les autres et nous avons tous notre rôle à jouer puisque nous sommes amis, nous formons une communauté.  

- C’est comme cela qu’on se retrouve à l’arrière de la voiture d’une femme qui vous a blessée, Mademoiselle Makimura., ironisa Ryo.  

- Non, c’est comme cela que cette même femme qui m’a blessée et qu’on a aidée est revenue nous aider quand on en a eu besoin sans qu’on le lui demande., répliqua-t-elle.  

- Mary n’avait aucune obligation ce jour-là. Elle est revenue nous tendre la main comme on l’avait fait auparavant.  

 

Ryo observa sa partenaire et secoua la tête, amusé.  

 

- Tu lui avais tendu la main, Kaori. C’était toi., objecta-t-il.  

- Tu sais très bien que c’est faux. J’étais avec elle dans la voiture mais Umi et toi étiez déjà là avant et êtes arrivés à la rescousse. Tu lui as ouvert les yeux aussi et donné une nouvelle vie., le contra-t-elle.  

- Arrête de faire comme si tu étais juste un imbécile frivole. Tu vaux mieux que ça, Ryo., le sermonna-t-elle.  

- Depuis quand ?, répliqua-t-il, cachant sa gêne sous de l’ironie.  

- Depuis longtemps, très longtemps même. Encore plus longtemps que la fois où tu as prétendu mourir pour qu’une actrice tue le fantôme de son fiancé. C’était pas cette fois-là où vous vous êtes revus Umi et toi, d’ailleurs ?, les interrogea-t-elle, plus pour la forme que le fond.  

- Ah oui, c’est vrai. Tu étais le tueur et moi le garde du corps. C’était sympa le petit-déj d’ailleurs. On devrait le refaire un de ces quatre !, s’exclama Ryo.  

- Ce n’est pas déjà ce que tu fais ici à mes frais ?, maugréa le géant.  

 

La réplique fit rire tout le monde et Ryo ne nia pas.  

 

- Comment s’est finie cette affaire ?, leur demanda Saeko, intriguée.  

- On poursuivait le même but en fait. Umi était fan et moi aussi. On a réussi à lui redonner l’envie de vivre, je pense., admit le nettoyeur, pensif.  

- Tu penses ? J’en suis persuadée à en lire les journaux., répliqua Kaori.  

- Donc le pardon, le respect, l’entraide, il suffirait de cela pour définir ce qui fait ce que nous sommes ?, reprit Kazue.  

- Pour ma part, je dirais aussi la tolérance. Nous sommes loin d’être toujours d’accord, d’avoir les mêmes méthodes mais nous avons appris et apprenons encore à nous écouter et à exister ensemble aussi., proposa Saeko.  

- C’est vrai., admit Miki.  

- Ca nous fait grandir comme individu et comme groupe., ajouta-t-elle.  

- Comme communauté., la corrigea Kaori, se levant et allant à la fenêtre.  

 

Elle resta un moment là à regarder les passants, les commerçants qui les entouraient, imaginant non loin l’arche du Kabuki Cho et sa population hétéroclite.  

 

- Nous sommes un groupe soudé mais nous ne sommes pas seuls. Nous avons toute une communauté autour de nous, une communauté que nous faisons vivre et dans laquelle nous vivons, dont nous partageons les valeurs., précisa-t-elle.  

- Ce qui nous lie, ce sont toutes ces valeurs que nous avons pointées mais aussi l’envie d’être ensemble et de partager cela. C’est ce qui fait que nous sommes capables de nous dresser tous ensemble lorsque quelqu’un ou quelque chose cherche à nous attaquer ou bousculer. C’est ce qui fait qu’un commerçant lambda nous aidera dans nos missions, qu’ils dresseront des barricades si c’est nécessaire ou resteront à nos côtés pour nous soutenir dans nos combats. Nous ne sommes pas qu’un groupe d’individus les uns à côté des autres, nous sommes une communauté., ajouta-t-elle, se tournant vers ses amis.  

- Je… Je crois que tu as raison. C’est le sentiment que j’ai eu en vous côtoyant la première fois. Je n’ai plus eu l’impression d’être seule., admit Kazue, repensant aux raisons qui l’avaient motivée à rester sur Tokyo.  

 

Il y avait bien eu les possibles sentiments qu’elle éprouvait pour Ryo mais il y avait eu ces autres choses ressenties en les côtoyant eux puis le Professeur et qui s’étaient confirmées par la suite : la gentillesse de Kaori, la prévenance du Professeur malgré ses travers, l’aura de Ryo rassurante.  

 

- C’est ce qu’on peut certainement appeler l’esprit de communauté, les liens de l’amitié dans notre groupe plus restreint., résuma le nettoyeur.  

- Et l’amour quand le cœur s’en mêle plus passionnément., ajouta-t-il, tendant la main à sa partenaire.  

 

Elle revint et se laissa enlacée, un léger sourire aux lèvres.  

 

- Même si on cherche à lutter contre…, pipa-t-elle, le regard pétillant.  

- Je devrais peut-être ajouter alors à la liste la compréhension voire l’empathie., s’amusa-t-il.  

- Peut-être…, approuva sa partenaire.  

- Mais comme le disait Umi, c’est un tout. Tu peux avoir le respect sans avoir l’amitié mais l’inverse n’est pas possible. On ne pourrait pas vivre ensemble sans partager la plupart des valeurs qui nous lient et sans l’envie de les partager. Cette communauté-là ne serait qu’amenée à mourir., conclut Kazue.  

 

Sans un mot, Umi sortit sept verres et les remplit de saké, les distribuant à chacun.  

 

- A notre communauté., proposa-t-il, levant son verre, immédiatement suivi par tous. 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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