Chapitre 22 :: Kaori métamorphosée : réussite ou échec?

Publiée: 16-10-05 - Mise à jour: 16-10-05

Commentaires: Oula, ça fait vraiment longtemps que je n'avais pas majer cette fic, mes excuses! J'ignore si mes lecteurs seront présents, mais j'espère!^^

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- Tu es époustouflante, Kao !  

- Ravie que cela te plaise !  

- Si là il ne craquera pas, tu me l’envoies ! Je me ferai un plaisir de corriger sa vision d’une belle femme !  

Kaori venait de sortir de l’essayage. Jarod lui avait proposé une séance de relooking, il n’était pas déçu du résultat. Kaori portait une minijupe de couleur bordeaux, avec un cache-cœur noir mettant sa poitrine valeur. En chaussures, Kaori portait des escarpons noirs.  

Après le renouvellement de sa garde à robe, la jeune femme opta pour une nouvelle coupe de cheveux. Une coupe courte, mais avec une coloration. La jeune femme se présenta à son ami, complètement métamorphosée. Jarod était fasciné, il enviait presque Ryo d’avoir le cœur de cette femme. Kaori avait rafraîchi sa coupe de cheveux et avait accentué ses reflets roux et en plus elle s’était maquillée.  

Jarod régla les achats de la jeune femme, il lui avait offert l’occasion de réveiller la femme qui sommeillait en elle. Bien sur, la jeune femme s’était sentie mal à l’aise au début, mais quand Jarod lui dit que Ryo ne se contrôlerait pas devant une nouvelle partenaire plus féminine, elle s’était lâchée.  

Kaori eut du mal à se reconnaître, en se contemplant dans le miroir :  

« C’est moi ? Demanda t-elle en pointant du doigt son reflet.  

En s’observant plus attentivement, pour la première depuis son partenariat avec Ryo, elle osa se valoriser :  

« Je suis belle ! »  

Elle avait murmurait cette phrase en se souriant. Pourtant elle n’osait pas la répéter. Il lui avait dit tant de fois qu’elle était une planche à pain, il n’avait cessé de lui répéter pendant huit longues années qu’elle n’avait rien d’une femme, que jamais un homme ne voudrait d’elle qu’elle avait fini par le croire.  

Comment pouvait-elle encore l’aimer après tant d’humiliations ? C’était la question qui lui traversait l’esprit par moment. Mais au fond elle savait que même s’il avait le chic de la faire pleurer, il était le seul qui pouvait la rendre heureuse.  

« Si seulement, tu pouvais me regarder comme tu les regardes ! Si seulement tu pouvais m’aimer comme tu en as aimé d’autres, si seulement tu pouvais être à moi comme moi je t’appartiens depuis huit ans ! »  

Jarod posa une main sur l’épaule de la jeune femme qui sursauta. Elle leva son regard vers lui :  

« Tu as le droit de le dire plus fort, Kaori ! Parce que c’est vrai, tu es belle !  

- Je suis belle ?  

Elle lui sourit, les larmes aux yeux :  

- c’est vrai ! Je suis belle ! Merci Jarod !  

Pour le remercier, elle lui fit la bise sur la joue :  

- Mais de rien ! Et si on allait faire une surprise à notre étalon !  

- Allons-y !  

Pendant ce temps, les anciens amants et nouveaux amis faisaient les cents pas dans l’appartement :  

- Non, ce n’est pas possible !  

- Ce n’est pas possible !  

- Lui avec elle ?  

- Elle avec lui ?  

- Si il la touche, il aura à faire à mon python !  

- Tu l’as crois innocente ta Kaori ? Je suis sure qu’elle en profite ! Dis, on pourrait en faire autant, non ?  

Sidney s’approcha de Ryo, se lova contre lui. Elle commença à lui caresser le visage.  

- tu me manques !  

- Sidney…  

- Je sais ce que tu vas me dire, je t’ai trahi donc je ne te mérite pas mais tu ne crois pas que je l’ai payé pendant toutes ces années loin de toi ? On dit que le temps guérit les blessures ben chez moi non ! Je t’aime Ryo !  

Ryo caressa le visage de Sidney. Il savait qu’elle était sincère. Il prit son visage et déposa un baiser sur son front :  

- Je t’ai aimé Sidney, sans doute que je t’aimerai toujours mais… Kaori est tout pour moi ! C’est ma raison de vivre ! Sans elle, je suis rien ! Tu vois, mon amour pour Kaori est plus profond, plus intense que tout ce que je n’ai jamais connu ! En fait, même l’amour que j’ai pu te porter et je te porte encore, ne lui arrive pas à la cheville !  

- Je crois qu’il faut que je m’incline !  

La jeune femme était au bord des larmes. Elle avait envie de lui révèler la vérité, elle avait de lui dire qu’elle ne l’avait jamais trahi, que tout n’est qu’une scène par cet ordure qui voulait sa peau.  

- Jarod…  

La jeune femme était décidément compliquée. Perdue, entre la nostalgie d’un amour passé et une amitié amoureuse naissante. Quand on dit que l’amour est compliqué, pourquoi ne pas le croire ? La pauvre Sidney qui, quelques secondes auparavant, criait silencieusement son amour à notre nettoyeur, ne pouvait s’empêcher de penser à Jarod.  

« Sui-je polygame, je m’interroge ! Ils vont finir par me rendre dingue l’un comme l’autre ! »  

- Je sais, il est avec Kaori !  

- Et on va les laisser faire !!! Ils sont entrain de s’amuser… sans nous !  

Tout à coup, ils se croisèrent du regard et s’écrièrent en choeur :  

- il faut empêcher ça !  

Ils se précipitèrent vers l’entrée, quand la porte s’ouvrit :  

- Jarod !!!  

- Où est Kaori ? Demanda Ryo.  

- Comment te dire, Ryo ?  

Jarod prit Ryo par l’épaule :  

- Les femmes sont quelque fois pleines de surprises, d’intelligences et en plus elle sont malignes…  

- Où veux-tu en venir ?  

- J’y viens, j’y viens ! Donc elles sont pleines de surprises et tout et tout  

- Bon dieu, Jarod où est ma partenaire ???  

- Ta partenaire ?  

- Tu sais la folle à la massue, ma planche à pain, le garçon manqué, l’anti-féminité !  

- Ah oui, ta planche à pain, le garçon manqué, l’anti-féminité … Elle est partie !  

- Partie ?  

- Ouais !  

- Tu rigoles ?  

- Est-ce que j’ai l’air de rire !  

- Où ?  

- Près du port, là où Cendrillon a vu le jour !  

Ryo relâcha son prunier et sortit de l’appartement. Jarod, les bras croisés, vit la porte se refermer et se mit à sourire :  

- ta partenaire est partie, du moins ton ancienne partenaire !  

- Si tu me disais ce que tu fichais avec Kaori ?  

Le jeune homme se retourna vers visiblement sur le point d’exploser :  

« Qu’est-ce que j’ai encore fait, moi ! »  

Ryo courait en direction du port :  

« Kaori, partir ? Pourquoi ? C’est stupide ! Jamais, elle ne me quitterait ! Mais alors pourquoi je cours, moi ? »  

- Ryo ? Tu es venu ?  

Le nettoyeur se retourna pour lui faire face. Un lampadaire éclaira le visage de la jeune femme. Ryo crut avoir une hallucination. Qui était cette femme, si belle, si féminine ?  

- Kaori ?  

- Alors tu t’en es souvenu… Le soir où Cendrillon a failli embrasser son prince avec pour seuls témoins les néons et les étoiles ? Tu as toujours su, n’est-ce pas ?  

Alors qu’elle s’avançait sensuellement vers lui, Ryo sentait qu’il ne pourrait plus reculer.  

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