Chapitre 27 :: Fugitive

Publiée: 29-10-05 - Mise à jour: 29-10-05

Commentaires: la fic touche bientôt à sa fin, j'espère que ce chap vous plaira. Bonne lecture^^

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

Parallèlement dans un hôpital, dans une chambre, une jeune femme brune commençait à trouver le temps long :  

« Ils vont me garder en otage ou quoi ? »  

Son visage se voila soudain, quand elle pensa au mot otage. Toute sa vie, elle n’avait été qu’un jouet entre les mains de ses supérieurs hiérarchiques. Jamais, elle n’avait connu, ni vécu l’amour sans que le centre n’abatte son amant. Dans son enfance, elle ne pouvait pas dire qu’elle était gâtée. On s’était servi de la mort de sa mère pour nourrir sa haine, le centre avait fait d’elle, une femme froide et impitoyable, capable de tuer pour se venger ou de tuer sur simple commande. D’ailleurs, si elle refusait, on lui enlever les gens qu’elle aimait, qu’elle appréciait :  

« Sidney, Broots ont péri dans l’explosion, je me retrouve seule contre le Centre ! »  

D’un mouvement de rage, elle balança le plateau à terre, sur lequel il y avait une cruche d’eau et un verre d’eau. Le verre et la cruche volèrent en éclats, le liquide se répandit sur le sol. Parker se leva retira la perfusion, la chemise de nuit. Elle récupéra son tailleur noir et le revêtit. Elle enfila ses bottes en cuir et écrasa volontairement les bouts de verre au passage :  

Je ne peux rester ici, il faut que je sorte ! »  

Elle ouvrit la porte et s’assura qu’il n’y avait personne dans les parages. Son regard fut attiré par deux hommes en noir. Ces hommes étaient en train visiblement de chercher quelqu’un, de la chercher elle ! Pour confirmer les soupçons de Parker, la secretaire de l’accueil se leva et désigna sa chambre du doigt. Les hommes sortirent discrètement leurs armes et s’avancèrent vers la chambre, mais ils s’arrêtèrent quand des hommes de la sécurité passèrent par là :  

« Merde ! Les hommes de Reines n’ont pas perdu de temps ! »  

Elle sortit néanmoins de la chambre. Tel un fauve, elle se plaça derrière les hommes de Reines et elle leur brisa la nuque ce qui alarma certains médecins et d’autres hommes de Reines :  

- Hey, vous ! Arrêtez !  

- Parker, rendez-vous ! Vous êtes finie !  

Parker se précipita vers la sortie, une alarme fut déclenchée pour alerter la police. Au passage, elle frôla un des hommes de Reines et lui plaça un émetteur-écouteur.  

« Il ne manquait plus que la police à mes trousses ! »  

A la sortie de l’hôpital, Parker qui était poursuivi par les hommes de Reines et la sécurité vit un homme montait dans sa voiture, elle fonça sur lui et le bouscula et monta dans le véhicule :  

- Ma voiture !  

- Je vous la ramènerais !  

Sur ce, elle démarra en trombe. Elle se plaça une oreillette et surpris une conversation :  

- Lorenzo a capturé Jarod ! Monsieur Reines va être content !  

- Le seul problème, c’est City Hunter ! J’espère qu’il ne se laissera pas berner !  

- Un combat aura sûrement lieu à l’entrepôt 45, à la sortie de la ville !  

- Si ça se trouve, il va faire d’une pierre de coup !  

- Hey ! Tu as quelque chose qui clignote sur ta veste !  

- Quoi ???  

Jarod profita de l’inattention générale pour se libérer. Lorenzo était parti chercher de quoi célébrer l’événement. Quant à ses hommes, ils dansaient :  

- Ryo Seaba et Sidney sont morts ! hipipi Hourra ! Hourra !  

Pendant que ces imbéciles dansaient et chantaient, Jarod libéra Kaori, toujours sous le choc :  

- Kaori, ressaisis-toi !  

- Jarod ? C’est un cauchemar  

- Tiens de quoi te défendre !  

Jarod donna une arme à Kaori. Cette dernière voyait bien à quel point sa blessure le faisait. Il fallait absolument qu’ils sortent d’ici sinon lui aussi allait la quitter. Kaori sourit à Jarod :  

- Prépare-toi ! Je vais faire une diversion pour que tu puisse leur échapper ! Prêt ?  

Il acquiesça. Sans crier gare, Kaori armée de deux revolvers tira sur les hommes de Lorenzo. Ces derniers n’eurent pas le temps de riposter que la moitié de City Hunter les avait déjà mis K.O.  

Jarod et Kaori arrivèrent prés deux corps. Leurs visages s’assombrirent :  

- Tout ça pour en arriver là !  

Kaori tentait de maîtriser ces larmes. Elle se trouvait plus de Sidney, mais pouvait voir le corps de son amant non loin de là. Lorenzo pointa son arme sur Kaori, tandis que Jarod plié par la douleur ne put intervenir :  

- Kaori…  

- Rassure-toi, tu vas les rejoindre !  

Kaori se retourna vers Lorenzo qui tira. Un corps qu’on croyait mort, s’interposa entre l’arme de Lorenzo et Kaori. L’être qui était revenu des enfers tira à son tour. L’arme de Lorenzo vola à travers la pièce. Ce dernier s’écria :  

- Toi, ce n’est pas possible !  

Au même moment un autre corps se releva. Kaori regardait son sauveur. Il se tenait debout devant elle :  

- Sid…Sidney ?  

Soudain, la jeune femme s’écroula dans les bras de Kaori. Kaori vit que la balle qui lui était destinée quelques secondes plutôt, venait de traverser la poitrine de Sidney. La moitié de City Hunter, à présent à genoux, tenait la jeune femme d’un bras et avec son autre main, elle appuya sur le cœur pour stopper l’hémorragie. Sa main fut rapidement couverte de sang.  

Quant à son regard, il se brouilla, une larme, puis deux roulèrent sur les joues de la moitié de City Hunter :  

- Comment… Pourquoi ?  

- Avec… Ryo… on… on… a joué le jeu ! Mais… là…je… crois… que… jouer… c’est impossible !  

Sidney tentait de faire de l’humour dans ces derniers instants de vie :  

- Sidney, ne pars pas ! City Hunter n’a jamais perdu une cliente !  

- Kaori, si je reste, je risque de te piquer Ryo !  

Elle sourit faiblement à l’attention de Kaori. Cette dernière en pleurs tentait de lui sourire aussi :  

- Tu sais, je préfère t’avoir toi comme rivale qu’une Saeko ou une Reika ! C’est un peu grâce à toi, si je me suis métamorphosée ! Tu n’as pas le droit de me laisser !  

Mais Sidney avait déjà rendu l’âme. Un des hommes de Lorenzo qui avait récupéré son arme, mais il fut devancé par Ryo qui lui tira une balle en pleine tête.  

Il s’approcha alors de Kaori et la prit dans ses bras :  

- On va la venger, partenaire !  

Kaori regarda son amant. Elle l’embrassa sur les lèvres, avant de se relever en lui adressant un sourire :  

- Vengeons-la, maintenant !  

La jeune femme ramassa son arme et d’un pas décidé, suivi de Ryo s’apprèta à faire le ménage, mais un cri de douleur la fit se retourner :  

- Jarod ! On ne peut pas l’abandonner !  

- Ecoute, Kaori ! Je vais faire le ménage, seul ! toi et Jarod, allez vous mettre à l’abri !  

Kaori acquiesça un peu à contre cœur. Elle rejoignit Jarod. Ce dernier prit appui sur elle. Ensemble, ils dirigèrent précipitament vers le couloir.  

Ryo, de son côté, rechargea son arme. Il s’agenouilla vers le corps sans vie de Sidney, il la contempla un instant. Elle semblait paisible, reposée. Instinctivement, il caressa son visage :  

- Je sais que tu ne m’as jamais trahi ! Je suis désolé d’avoir continué à prétendre le contraire ! Je le sais parce que le soir où tu en as parlé à Kaori, j’ai surpris votre conversation ! Il faut que pour être allées simplement aux toilettes, vous en mettiez du temps ! Lorenzo va payer, je t’en fais le serment !  

Il se revela. Son regard était froid, glacial. Autour de lui, une armée d’hommes l’attendait, tous prêts à le tuer.  

- Tout ça pour moi, c’est trop gentil !  

- Tu vas mourir Seaba !  

Kaori observait la scène de loin :  

- Ryo, sois prudent !  

Malgré elle, elle tremblait :  

« Tous ces hommes ! Il n’a aucune chance ! »  

Lorenzo fit son entrée :  

- Tu as l’air surpris, Ryo ?  

- Un peu ! Où t’es-tu procuré cette main d’œuvre ?  

- C’est un cadeau de mon patron !  

- Généreux le patron !  

- En parlant de mon patron, Jarod part avec moi !  

- Quoi ???  

Un cri retentit. C’était le cri de Kaori. Cette dernière tentait tant bien que mal de protèger son ami :  

- Laissez-le, bande de brutes !  

- La ferme !  

Soudain, les hommes s’écroulèrent aux pieds de Kaori. Des coups de feu, en plus de ceux Ryo et de ses adversaires retentirent quelques minutes plus tard. Ces coups de feu vinrent prêter mains forte à City Hunter en abattant un à un ses adversaires.  

Une fois le ménage fini, Ryo se trouva dos à dos à ce mystérieux tireur :  

- Lorenzo, tu le vois ? Lui demanda Ryo, toujours sans voir son visage.  

- Il est au téléphone ! Répondit le mystérieux tireur.  

- Surement avec ce si généreux patron !  

- Tu t’occupes du téléphone ou de Lorenzo ?  

- Lorenzo est à moi !  

- Comme tu veux ! Je vais essayer de ne pas te l’abîmer.  

Le tireur visa le téléphone. Lorenzo eut un mouvement de recul. Le tireur esquissa un sourire :  

- Mes amitiés à Reines !  

Lorenzo sentit son portable lui lâcher des mains. Ryo ne lui laissa pas le temps de récupérer son arme. Il posa son pied dessus. Lorenzo le supplia, mais le nettoyeur lui répondit d’une voix qui lui glaça l’échine :  

- Je ne connais pas la pitié ! Je suis un tueur !  

Et Ryo lui tira une balle entre les deux yeux :  

- c’est pour Sidney !  

Kaori et Jarod venaient d’assister à la scène. Kaori sourit à l’attention de Ryo. Quant à Jarod, il murmura :  

- Parker ?  

Cette dernière se retourna vers lui et s’avança :  

- On se retrouve ! Qu’est-ce que je vais faire de toi ? te ramener ou être moi aussi une fugitive pour le restant de mes jours ?  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28