Chapitre 7 :: Chapitre 7

Publiée: 25-10-04 - Mise à jour: 25-10-04

Commentaires: merci pour vos reviews voila un nouveau chapitre et merci a ma beta !!!

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7

Kaori n’arrivait pas à dormir.  

Elle repensait sans arrêt à la scène qui avait eut lieu au salon quelques heures auparavant.  

Elle s’était sentie si bien dans les bras de son partenaire. Un peu comme si elle était à sa place. Oui, c’était cela. elle avait trouvé sa place. Sa place était dans les bras de son premier amour, son partenaire Ryo.  

A ce prénom, Elle se redressa soudainement dans son lit.  

Elle se rendit compte qu’elle ne pourrait pas dormir si elle n’avait pas une discussion sérieuse avec son partenaire. Il lui fallait une explication. Elle voulait et elle se devait d’avoir une explication avec lui, sur son comportement de cette après-midi. Il s’était comporté comme un enfant au début, lui avait à moitié montrée qu’il avait envie d’elle et s’était conduit comme la pire des vermines en faisant comme si tout cela n’avait pas existé à ses yeux. Elle ne comprendrait jamais les hommes et Ryo encore moins qu’un autre.  

Kaori se leva de son lit et décida d’aller demander une franche explication à son partenaire, histoire de décoder un peu comment fonctionne Ryo.  

Elle sortit de sa chambre sans prendre la peine de mettre un peignoir et se dirigea vers celle de Ryo. Elle avait peur de se trouver face à cet homme qui l’avait encore une fois injuriée injustement et repoussé.  

Elle se trouvait maintenant devant la porte de sa chambre. Elle hésita quelques minutes puis entra sans frapper. A l’ouverture de cette porte, Kaori crût défaillir.  

Ryo était debout, appuyé contre la fenêtre et regardant la ville et sa population. Il semblait absorber par ce spectacle. Il avait quitté ses vêtements et ne portait plus qu’un caleçon qui moulait admirablement son magnifique postérieur. Il était hypnotisant.  

Kaori eut soudainement très chaud en dévorant du regard son partenaire.  

Il était magnifiquement bâti. Ses larges épaules, son dos, son torse musclé et un fessier à damner une sainte le faisait ressembler à un dieu grec.  

Selon les pensées de la jeune femme, ce mec était la tentation incarnée. Elle sortit, tout de même, rapidement de son trouble. Elle était là pour parler à son partenaire, pas pour baver sur lui.  

- Tu ne dors pas ? Demanda Kaori hésitante.  

Ryo fut surpris d’entendre cette voix mais ne le montra pas. Il continua à jouer la carte de l’indifférence la plus totale.  

- Non ! Mais au fait, qu’est ce que tu fais ici, je ne t'ai pas inviter à entrer, il me semble ? Fit-il méchamment.  

- Excuse-moi d’être rentrée sans ta permission. Je vais ressortir si tu veux, je reviendrais plus tard.  

- Ça ne sert à rien maintenant que tu es là ! Qu’est-ce que tu veux ? demanda Ryo froidement  

- je suis venu te demander des explications…  

- c’est hors de question ! ! !  

- Mais pourquoi ?  

- Parce que ! Dit-il en se retournant pour mieux fixer Kaori de son regard glacial.  

En réalisant dans quelle tenue elle se trouvait, il se retourna et son regard se fit d’un autre genre. Il avait maintenant un regard empli de désir et de rage de consumer sa partenaire. S’il continuait à la regarder, il allait lui sauter dessus. C’était une évidence.  

Celle-ci portait une nuisette toute simple mais qui rendait un effet terriblement sexy et provocant sur elle. Le pire de tout, c’est qu’elle ne se rendait même pas compte de l’effet que cela produisait sur son partenaire. Il était dans un état d’excitation inimaginable. Son Mokorri, lui, était déjà au garde à vous devant ce défilé. Si Kaori s’en apercevait, s’en était fini de lui.  

- J’insiste réponds-moi ! Je veux cette explication ! J’en ai bien le droit ?  

- J’ai dit non !  

- Ryo ! Parles-moi ! Eh ! ! ! Regardes-moi quand je te parle ! ! !  

Elle l’attrapa par le bras et le força à se retourner. Elle ne s’attendait pas à ça. Elle eut droit à un coucou, digne de ce nom, du mokkori de Ryo.  

Kaori était contente et ne put cacher son sourire, mais elle était aussi en colère qu’il ne lui montre pas ce genre d’affection quand ses coucous lui étaient destinés.  

- C’est bon tu as eu ce que tu voulais ? Tu es renseigné ? Ça te suffit de voir ça pour la première fois de ta vie ? hurla Ryo  

- Non je veux que sa sorte de ta bouche ! ! Dit moi ce que tu ressens Ryo ? ? ?  

- Tu veux savoir très bien ! ! !  

Ryo prit une grande bouffée d’air frais et se lança d’une seule traite.  

- OUI je t’aime ! Je t’aime plus que tous, plus que ma vie ! Et oui, je te désire mais n’attend rien de moi tu m’entends : rien ! ! ! Je suis incapable de t’aimer comme tu le voudrais. Je ne te mérite pas mon ange (il se retourna et continua en lui tournant le dos). On ne m’a pas appris à aimer, à montrer mes sentiments. On m’a entraîné pour la guerre, Pour vivre dans un monde sombre empli de morts, de sang et de haine. Je refuse de te faire entrer définitivement et complètement dans ce monde. Je n’en ai pas le droit même si je t’aime. Je ne pourrais pas te donner ce que tu espères en plus c’est à dire une famille ! ! !  

- Tu te trompes. Premièrement, tu as plus besoin d’amour et d’affection que quiconque dans ce monde. Toi aussi tu as le droit au bonheur même s’il n’est qu’éphémère. C’est pas parce que tu as été élevé en Colombie dans une guérilla que tu ne dois pas découvrir ce qu’est le bonheur, même si ce n’est pas avec moi. Je ne t’en voudrais pas. Et deuxièmement, tu es déjà ma famille RYO alors arrête de te morfondre et agis ! ! !  

- Non ! Moi, je te parle d’une vraie famille avec un mari, des enfants. Une vie normale quoi ! ! ! Tous ce que je suis incapable de t’offrir. Dans notre milieu ça serait trop risqué et je n’ai pas le droit de te priver de ça, de ta vie de femme. Tu as toi aussi droit au bonheur. On est dans la même galère depuis longtemps nous deux sauf que toi tu as rencontré des parents qui t’ont aimé et protégé, je n’ai pas eut cette chance.  

- Donne-moi cette chance s’il te plaît ! Je pourrais te donner des enfants, je ne suis pas stérile et toi non plus à ce que je sache. Si tu ne veux pas, on se protégera ou on fera, tout du moins, attention. Alors prend cette chance que je te donne d’avoir ta rédemption. Si tu ne veux plus de moi après, je comprendrais et je m’en irais mais ne nous prive pas de ce bonheur Ryo sous prétexte que tu n’en as pas le droit. Là-dessus tu as tout faux.  

- Non ! ! ! D’ailleurs je n’aurais jamais du te dire tout cela. C’est une faiblesse de ma part.  

Kaori s’approcha de Ryo et l’enlaça. elle posa sa tête sur son dos et put remarquer que la peau de son partenaire était très douce et agréable au touché.  

- Ryo ! Aimer n’est pas une faiblesse. Au contraire, c’est une force. Je sais qu’on t’a toujours appris le contraire mais, crois-moi, ce n’est pas le cas. Je t’aime plus que tout Ryo, plus que ma vie même. Tu vois, on est pareil. Si le prix à payer pour rester auprès de toi c’est de renoncer à ce rêve de famille et bien, soit, je renonce. Pour moi, tu représentes ma famille et je ne pourrais pas vivre loin de toi et de ton monde bien longtemps. Tu es toute ma vie. Saches que quoiqu’il arrive, tu seras toujours dans mon cœur car tu es et resteras mon premier et unique amour. Et, je préfère mille fois mourir plutôt que de vivre un siècle sans t’avoir connu. Réfléchis bien à ça. Je te laisse.  

Kaori commença a partir mais fut stoppée par Ryo. Celui-ci empêcha sa partenaire de partir en la serrant contre lui.  

- Kaori ne pars pas ! Reste avec moi cette nuit ! Tout ce que je peux te proposer c’est juste une nuit dans mes bras, je ne peux pas te proposer plus. Mais réfléchis bien car après cette nuit tous redeviendra comme avant. Cette nuit ne comptera pas pour moi. Toi, tu perdras ta virginité et moi, je gagnerais encore une proie et un coup de tiré en plus à mon tableau de chasse. Tu ne pourras plus offrir ce cadeau que tu portes en toi à aucun homme après cette nuit. Est-ce vraiment ce que tu veux ? Tu le regretteras plus tard.  

- Tu l’as bien perdu ta virginité toi ? Et tu ne le regrettes pas alors ?  

- Ce n’était pas la même chose ni le même contexte Kaori, alors réfléchis bien.  

Kaori avait écouté ces paroles avec beaucoup d’attention et de mépris. Elle n’aimait pas qu’il la considère comme une fille facile digne d’un tableau de chasse. Elle décida, tout de même, d’accepter. Elle préférait connaître l’amour même une nuit que pas du tout.  

- Très bien j’accepte. Fais de moi ce que tu veux, quand tu veux.  

- Menteuse tu es incapable de te contenter d’une seule nuit et du marché que je te propose. Tu le sais aussi bien que moi !  

Kaori savait qu’il avait raison mais ne pouvait pas s’empêcher d’être déçu quand même.  

- Alors que veux-tu ? Je t’offre mon corps et toi tu ne veux pas ! ! !  

- Reste ! Parlons un peu veux-tu ?  

- Très bien !  

Ryo la lâcha et Kaori se retourna pour lui faire face. Elle eut droit a un autre coucou de la part de Ryo. Celui-ci l’avait un peu fais exprès pour voir la réaction de sa partenaire. Il s'amusa intérieurement quand il vit celle-ci devenir rouge comme une tomate. Il ne se lasserait jamais de ce spectacle.  

- Ryo, tu pourrais quand même te contrôler un peu ! ! !  

- Quoi ?  

- Ton mokkori idiot ! ! ! !  

elle lui envoya une massue « spéciale sale pervers »  

- Mais euh ! ! ! J’ai rien fais moi ! ! ! c’est pas ma faute ! il ne m’écoute plus, je te le jure ! ! !  

- Je m’en moque ! C’est ton corps, tu n’as qu a le maîtriser c’est tout.  

- Tu devrais plutôt être ravi qu’il te témoigne de l’intérêt ! ! !  

- Je le suis mais c’est pas le problème ! ! !  

- Alors c’est quoi le problème ?  

- Rien du tout ! ! ! Dis Kaori toute rouge  

« Je ne peux quand même pas lui dire que s’il continue, je vais lui sauter dessus. Je vais pas pouvoir tenir longtemps, à croire que son comportement déteint sur moi maintenant. »  

- Bon tu voulais qu’on parle alors, qu’est ce que tu attends ?  

- Mais autant se mettre à l’aise. En tout bien tout honneur bien sûr. viens te coucher à coté de moi  

- Très bien j arrive !  

Elle se coucha à coté de lui. Ryo la prit dans ses bras et l’enserra un peu plus étroitement contre lui. Cela lui faisait un bien fou de sentir la femme, qu’il aimait en secret depuis des années, près de lui.  

Kaori posa sa tête sur l’épaule que lui offrait Ryo et mit sa main sur le torse brûlant de Ryo. C’est elle qui brisa le silence gêné qui venait de s’installer dans cette chambre.  

- Ryo je t’aime mais là je ne peut rien faire pour t’aider. C’est une bataille sur toi-même que tu dois mener. Contre toi-même. C’est peut-être dur ce que je vais te dire mais par ton comportement, tu nous fais souffrir tous les 2.  

- Je sais mais c’est plus fort que moi. Promets-moi que tu ne m’attendras pas ! Que si l’occasion se présente, tu vas me quitter et vivre enfin la vie que tu mérites.  

- Je regrette mais je ne peux pas te promettre une telle chose même si je suis condamnée à ce que notre relation reste comme ainsi. Très bien, je l’accepte. Je ne pourrais pas vivre loin de toi.  

- J’aimerai tellement être capable de t’aimer comme toi tu m’aimes mais j’en suis incapable. De plus, si notre relation évolue, je n’aie pas le droit de te prendre ta virginité, ce bien précieux, tu l’offriras à quelqu’un d’autre que moi. A d’autres, je l’aurais fait sans scrupules mais à toi je ne peux pas.  

- Je m’en fiches Ryo ! Ce sera toi ou personne ! Je veux que ce soit toi qui entre en moi pour me prendre ce cadeau que je te réserve depuis pas mal d’années déjà. Et puis, Chacun sa façon d’aimer nous n’avons pas tous la même !  

- Tu es encore plus têtu que moi, c’est pas possible !  

Ryo étais surpris mais aussi en colère. Il ne voulait pas que Kaori renonce à offrir ce merveilleux cadeau à un autre même si cette idée lui déchirait le cœur. L’imaginer se donner corps et âme à un autre que lui, c’était impensable.  

- Kaori, il est hors de question que tu refuses d’offrir ta virginité a quelqu’un d’autre que moi ! ! ! Dit-il en colère.  

- Pardon mais jusqu'à preuve du contraire, c’est MA virginité et je l’offre à qui je veux. Et puis, je vois pas de quoi tu te mêle vu que toi tu refuses mon « bien précieux » comme tu le dis si bien.  

- C’est pas vrai !  

- Si c’est vrai quand je t’ai dis que j’acceptais tes conditions, tu ne m’as pas cru !  

- Et je ne te crois toujours pas mon ange !  

- Alors mêle-toi de ce qui te regarde. Et, en l’occurrence, ma virginité ne te regarde pas !  

- Mais si que ça me regarde ! J’aimerais te sauter dessus et te faire l’amour mais je n’en ai pas le droit, c’est plus fort que moi. Alors, avec qui comptes-tu l’as perdre, maintenant que j’ai refusé ?  

- Alors là t’es gonfler ! Très bien si tu tiens à le savoir, je comptais le faire avec Mick ! ! ! Voilà tu es content tu sais maintenant ! ! !  

- QUOI ? ? ? Il en est hors de question Kaori ! ! ! Ce sale pervers ne posera jamais ces sales pattes sur toi. Tu es complètement inconsciente ?  

- Non pas du tout. Kazue m’a dit que c’était un étalon de premier choix  

- Ca veut dire quoi ça  

- Que Mick est un coup au lit, le meilleur qui soit.  

- Tu oses me traiter de piètre étalon.  

- Non jusque…  

- Quoi ?  

- Au moins lui voudra de moi et de MA virginité.  

- C’est pas que je veux pas de toi, Kaori…  

- Mais oui et je vais te croire. En tout cas ma décision est prise. Ce sera Mick. Et c’est pour demain, pendant que Kazue sera au travail.  

- C’est hors de question  

- Ce n’est pas toi qui décide. C’est mon corps. Et je préfère le faire avec un mec digne de ce nom plutôt qu’avec un minable, lui dit Kaori avec un air de défi.  

- Alors là, tu vas me le payer ce coup bas. Tu vas voir si je suis un minable. Non mais, pour qui tu te prends ? Lui rétorqua Ryo, en proie à une fureur incontrôlable, en s’allongeant sur sa partenaire, lui écartant les cuisses avec des mains de fer.  

Ryo était maintenant entre les jambes de sa partenaire prêt à la faire sienne. Il la toisait de tout son être. Kaori prit peur en réalisant ce qu’allait faire Ryo. Elle eut encore plus peur quand celui enleva son caleçon. Elle put ainsi voir que Ryo ne s’arrêterait pas avant de lui avoir enlevé le cadeau qu’elle avait en elle.  

Ryo commença à caresser les cuisses de Kaori fermement et tomba enfin sur le bout de tissu qui le gênait pour accomplir parfaitement son devoir. Ryo avait pris au pied de la lettre tout ce qu’avait dit sa partenaire. Il fallait dire qu’elle avait été loin. Trop loin.  

- Je suis un étalon et je vais te le prouver. Dit-il en commençant à embrasser langoureusement la poitrine de sa partenaire.  

- Arrête Ryo. Je plaisantais. Rétorqua Kaori qui commençait à se sentir très mal à l’aise, surtout depuis que Ryo était entré en érection. Elle pouvait sentir la virilité de celui-ci sur sa cuisse nue. C’était très impressionnant. Elle ne pensait pas que Ryo était aussi bien monté.  

- Moi je suis très sérieux. Tu veux une nuit avec moi, tu vas l’avoir.  

L’une de ses mains était maintenant prête à enlever la dernière barrière de sa partenaire tandis que l’autre lui caressait avidement les fesses et frolait quelque fois l’intimité de la jeune femme.  

- Arrête ! Supplia Kaori alors que la main de Ryo se faisait plus pressante sur son intimité ainsi que sur sa culotte.  

- Je suis plus que tout excité, près à l’acte et toi tu me fais arrêter. Faudrait savoir ce que tu veux à la fin ? ? ?  

- Je veux cette nuit mais pas comme ca. Je veux que tu me fasses perdre ma virginité pas que tu me la voles.  

Ryo se remit de l’autre coté du lit et croisa ses bras derrière sa nuque. Il venait de faire une sorte de promesse à Kaori et il était fichu. Même s’il avouait que cette promesse était ridicule, il avait accepté bêtement, en proie à la colère. Il devait maintenant essayer de calmer sa colère et essayer de faire redescendre son érection.  

« peine perdue » se dit-il  

- Bon très bien, je serais le premier. Tu l’auras ta nuit, mais pas maintenant ! Dit Ryo.  

- Ah et pourquoi cela ?  

- Parce qu’il y a eut trop de révélations pour une journée et que tu tombes de sommeil. Puis on mettra sa au point quand Mick et Kazue seront parties ! Mais n’oublie pas qu’après cette nuit que nous passerons ensemble, tout redeviendra comme avant. Pour moi tu continueras à être le garçon manqué qui me sert de partenaire. On mettra au point les détails plus tard.  

- D’accord, ça me va aussi !  

« Du moins, c’est ce que tu crois mon grand » se disait Kaori. Elle avait bien l’intention de le faire craquer pour de bon.  

Ryo et ses ardeurs se calmèrent instantanément aux paroles de son ange. Il savait qu’elle avait raison même si ça le faisait enrager.  

Il la prit dans ses bras et la serra contre son torse puissant.  

Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre après avoir enfin soulager leur cœur.  

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