Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Miki

Beta-reader(s): Mikomi

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 06-02-05

Mise à jour: 06-05-06

 

Commentaires: 32 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Etrangéïté. Il se peut que parfois, ce que vous pensez, soit loin de la réalité.

 

Disclaimer: Les personnages de "Pourquoi n'est-ce aussi simple..?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pourquoi n'est-ce pas aussi simple..?

 

Chapitre 5 :: Araignée du matin..

Publiée: 17-02-05 - Mise à jour: 17-02-05

Commentaires: Bonjour (: Alors voilà.. on approche petit à petit de la fin.. Pour le titre, c'est une chose que j'ai entendue et qui m'avait bottée ^^ En tout cas bonne journée et bonne lecture ^^ ! :x:x

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

C’était un de ces jours où vous savez déjà qu’il se prépare quelque chose..  

C’était un de ces jours où même la nature semblait savoir que quelque chose se préparait.  

 

L’été s’éloignait peu à peu.. Mais pourtant la veille encore, le soleil brillait.  

Ce matin là, lorsque l’astre réchauffant notre terre s’était levé, le ciel s’était baigné d’une lueur sang.  

Certains s’en étaient aperçus, oui.. mais après tout, cela se produit souvent, n’est-ce pas ?  

Non.  

D’ailleurs même, lorsque Kaori avait ouvert l’œil, et que l’aube dessinait son ballet de couleurs flamboyantes et douces, une araignée était passée.  

 

" Araignée du matin.. Chagrin. "  

 

Sa main s’était portée jusqu’à son front, quelques gouttes de sueur y perlaient. Un courant d’air glacial l’avait traversée, et pourtant, tout était fermé. Aucune fenêtre, aucune porte, rien.  

 

Dans le coin de la pièce, il lui avait semblé voir quelque chose. Une silhouette élancée, quelqu’un qui l’observait. Le temps d’un battement de cils et tout s’était volatilisé.  

 

Elle avait du rêver.  

 

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De la même façon, l’araignée s’était déplacée, et jusqu’à la chambre de Ryô elle s’en était allée.  

Ce dernier sortait d’un mauvais rêve. Toute la nuit durant, il avait lutté pour rattraper une Kaori qui s’éloignait toujours un peu plus de lui. Finalement, il l’avait retrouvée, mais le tableau qu’il avait eu d’elle était des plus atroces.  

Lorsque sa main enfin était entrée en contact avec la chair de la jeune femme, cette dernière s’était décomposée.  

 

"Non. Dégage sale bête."  

 

L’araignée fut tuée sur le coup. Tout le monde savait.. Maintenant le croire c’était autre chose. Et avec ce rêve, il ne voulait pas prendre de risque. Faire fuir les mauvais présages.  

 

Il avait porté une main à son front et avait soupiré lentement. Ce mauvais pressentiment ne le quittait plus. Aujourd’hui il allait arriver quelque chose à Kaori, quelque chose qu’il ne pourrait pas contrer. Il le savait.. il le sentait.. et ça lui donnait envie de vomir.  

 

" Faites que je me trompe. "  

 

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Kaori s’était finalement assoupie sur le canapé. Ryô ne l’avait pas contrariée aujourd’hui, et il lui avait même laissé regarder l’émission qu’elle souhaitait, bien que cette dernière ne comportait pas de jeune femme en maillot de bain ou en petite tenue. Cela lui avait paru étrange tout d’abord, mais après tout, il se pouvait très bien que, pour une fois, il ait d’autres choses à penser.  

 

Tout deux savaient très bien que quelque chose dans l’atmosphère de la pièce n’allait pas.  

Aucun des deux n’avait ouvert la bouche, aucun des deux n’avait parlé de l’araignée qu’ils avaient vu ou bien même de ce mauvais pressentiment.  

 

Ryô restait près de Kaori, sans esquisser le moindre geste, et, malgré la barrière qu’il s’était mis devant les yeux – un magazine, bah voyons quand même – il restait aux aguets. Constamment.  

Lorsque la jeune femme ouvrit de nouveau les yeux, il était aux environs de minuit. Tout d’abord, elle s’étira, pour finalement poser une main sur sa nuque et observer autour d’elle. Ryô était allé se coucher.. Elle se redressa et alla le vérifier. Inutile de monter plus de marches, les ronflements la rassuraient. Alors elle dévia et se dirigea vers la salle de bain afin de prendre une douche avant d’aller se coucher.  

 

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Sa main se posa sur la clenche, et elle eut un mouvement de recul. Elle était glacée et il lui avait semblé que même du gel se trouvait dessus. Portant une main à sa bouche, elle resta sans mot dire durant quelques secondes.  

Alors que tout semblait être redevenu calme, elle avança de nouveau sa main. Alors que la porte s’apprêtait à être ouverte, l’eau se mit à couler dans la salle de bain. Second mouvement de recul. Impossible. Quelqu’un se trouvait dans la salle de bain ?  

 

" Ryô.. ? "  

 

L’eau s’arrêta. Une main sur son cœur, la jeune femme sentit ses jambes trembler. Entrer ? Ou partir et s’enfermer dans sa chambre ?  

Ce n’était qu’une mauvaise plaisanterie. Et après tout, elle avait toujours ses massues.. pour l’aider.  

Prenant son courage à deux mains, elle franchit la porte et observa l’endroit.  

 

Désert.  

 

Il n’y avait rien, personne, et l’eau semblait n’avoir jamais coulée. Posant une main sur son visage, elle secoua la tête comme si de ce simple geste, toutes ses idées étranges allaient la quitter.  

" Tu as vraiment des problèmes ma grande.. "  

La jeune femme se tourna et, sans un mot de plus, referma la porte.  

 

" Ah oui ? "  

 

Le sang de Kaori se glaça. Quelqu’un, là, quelqu’un venait de parler. Non, impossible, elle était seule, totalement seule. La garçonne se dirigea vers le bain et elle fit couler l’eau rapidement. Chasser ces voix de sa tête, non seulement elle avait des hallucinations, mais en plus elle développait une tendance à la schizophrénie maintenant.  

 

" Si Ryô savait ça, déjà qu’il me croit folle parce que je vois des choses qui n’existent pas. "  

 

Kaori se déshabilla et rentra dans le bain. Au moment où son pied toucha l’eau, une vague glacée l’envahit, pourtant.. dieu sait que l’eau était chaude. Tentant de ne pas y prendre garde, elle prit finalement ses aises. Fermant les yeux, elle se laissa aller à la détente… Et le calme, ainsi que le silence revinrent.  

 

" Es-tu seulement sûre que ces choses n’existent pas ? "  

 

Une fois de plus Kaori fut tétanisée. Cette fois-ci la voix était bien réelle, et qui plus est, elle venait de sentir un souffle sur sa nuque. Paralysée par la frayeur, elle n’eut même pas le courage de sortir une massue.  

 

Et lorsque ses yeux s’ouvrirent, ce fut pire encore..  

 

 


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