Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 19-02-05

Mise à jour: 21-02-05

 

Commentaires: 25 reviews

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RomanceGeneral

 

Résumé: Un matin alors qu'elle va reveiller son partenaire, Kaori découvre Ryo dans son lit en compagnie d'une femme...

 

Disclaimer: Les personnages de " Il court, il court, le Ryô " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter cer ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Il court, il court, le Ryô

 

Chapitre 2 :: La méprise

Publiée: 21-02-05 - Mise à jour: 22-02-05

Commentaires: Bon, bin, au vu de l'engouement suscité par cette fic, je vous passe le plat de rabiot... J'ai écrit les deux premiers chapitres en même temps. Au départ, je voulais orienter le ton de façon 100% romantique mais comme vous pourrez le lire, mon style (et Ryo) ont repris le dessus. "Chassez le naturel..." Mais je crois que mon style n'est pas pour déplaire à certains. Alors profitez-en car si le 3ème chapitre est déjà à l'écriture, je n'ai plus de PC perso et mon boulot me réclame de 7h à 22h... Savourez, mes chatons, la prochaine maj ne se fera probablement pas avant un mois. Sniff!

 


Chapitre: 1 2


 

" – Kaori ! Attends ! Ce n’est pas ce que tu crois ! "  

 

Ryô bondit hors du lit pour se précipiter à la suite de sa partenaire. Pendant la fraction de seconde où ses yeux avaient croisé ceux de la jeune femme, il n’y avait rien lu.  

Pas de déception, pas de douleur, pas de colère, rien. Plus rien.  

Son regard était devenu vide. Cette petite flamme qu’elle avait toujours dans les yeux et qui brillait si intensément lorsqu’elle le regardait était désormais morte. C’était comme si ce fantastique soleil qui vivait en elle et le réchauffait aussi s’était irrémédiablement éteint. Quelque chose venait de se casser en elle.  

[ Et merde ! Mais c’est pas possible ! Mais qu’est-ce qu’elle s’est imaginé ? Les apparences sont contre moi… mais il ne c’est rien passé ! Kaori ! Attends ! ]  

 

Mais avant qu’il n’ait eu le temps de sortir de sa chambre pour tenter de s’expliquer avec sa partenaire , l’Américaine enroulée dans la couette le retint par le bras.  

" – Laisse-la ! On s’en fout ! Viens… " lui fit-elle d’une voix lascive .  

" – Lâche-moi ! " répliqua-t-il en la repoussant violemment sans même la regarder.  

Il ouvrit la porte de sa chambre à l’instant même où il entendit celle de l’entrée se refermer .  

[ Trop tard, elle est partie. Alors quoi ? Pas de massue, pas de cri, pas de larme, pas de colère ? Bon sang, Kaori ! Mais que t’arrive-t-il ? Pourquoi est-ce que tu ne réagis pas…]  

 

Il se précipita au balcon qui donnait sur la rue pour la voir s’éloigner à pas lents, la tête baissée. Elle avait en filé une paire de mules blanches et pris son sac mais aucun vêtement ne couvrait ses délicates épaules. Le nettoyeur eut un sourire affectueux.  

[ Kaori… idiote, tu vas prendre froid… Et moi aussi si je reste comme cela.]  

Le ciel se couvrait et un courant d’air plus frais venait de lui rappeler qu’il ne portait que le caleçon avec lequel il avait dormi.( NDA : Tiens ? Et depuis quand est-ce que Ryô dort avec un caleçon ? Se pourrait-il effectivement qu’il ne se soit rien passé ? – Eh, l’auteur ? Tu le sais bien, non, puisque c’est toi qui écris ! – Vouivoui, effectivement, je me reprends, hum-hum…)  

 

Ryô regagna sa chambre. Sans un regard pour la cause du désarroi de sa tendre Kaori, il ramassa d’un geste dédaigneux les effets qui jonchaient le sol et lui jeta au visage. Il regardait la fenêtre sans vraiment la voir.  

" – Maggy, je t’avais offert l’hospitalité chez nous. Je t’avais dit que c’était juste pour te dépanner. Mais tu as insulté tes hôtes… Tire-toi maintenant !" lanca-t’il d’un ton sec et froid  

" – Mais darlin’…" tenta de protester l’Américaine  

" – Mais rien ! Je t’avais dit que tu pouvais dormir dans ma chambre à la condition que tu restes sur le canapé. " reprit-il plus sèchement encore sans détourner une seconde son regard.  

" – Depuis quand est-ce que Ryô l’Etalon laisse les femmes dormir sur un canapé plutôt que de les inviter dans son lit ? " répliqua-t-elle avec provocation en lui caressant voluptueusement le torse.  

Il la repoussa à nouveau sans plus de ménagement.  

" – Depuis qu’elles n’y ont plus leur place ! " ( NDA : Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il a dit, là ?)  

Le ton était monté d’un cran. Insidieusement, la colère l’envahissait petit à petit. A travers la fenêtre qu’il n’avait pas quitté des yeux, il voyait les nuages se rassembler et s’assombrir.  

 

L’étrangère ne le comprenait pas. Elle insista.  

" – Plus de femme dans ton lit ? Ne me fais pas rire ! Tu ferais n’importe quoi pour t’envoyer en l’air ! Ne me dis pas que c’est à cause de la réaction de cette poufiasse qu…"  

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase : Ryô venait de lui asséner une gifle magistrale et il la regardait maintenant avec un regard noir. Encore plus surprise que blessée, la main posée sur sa joue endolorie, Maggy, incrédule, regarda celui qui venait de la frapper.  

" – Kaori est ma partenaire, que cela te plaise ou non. Et je ne laisserai jamais personne l’humilier ou l’insulter comme tu viens de le faire. Dégage !" Le dernier mot qu’elle avait osé prononcer l’avait mis hors de lui et il avait agi par réflexe, instinctivement, comme si sa propre vie avait été menacée.  

[Tu n’aurais jamais dû dire ça de Kaori, de ma Kaori. Je t’ai accueillie ici en souvenir du passé, comme un remerciement, une reconnaissance de ce que nous avions partagé, de ses instants vécus… Mais en faisant cela, tu viens de tout effacer.]  

 

" – Le Grand Saeba qui frappe une dame…"  

" – Ferme-la ! En insultant Kaori comme tu l’as fait, tu viens de prouver que tu n’en étais pas une."  

La colère et la haine le submergèrent. Il fallait qu’elle parte ou il ne répondait plus de rien.  

" – Casse-toi ." Lâcha –t-il soudainement très calmement. C’était l’instant de répit avant l’orage, le petit moment de calme avant que tous ses sentiments ne déferlent et ne s’abattent sur Maggy comme une tempête tropicale sur un atoll polynésien.  

" – Casse-toi. " répéta-t’il.  

" – … "  

La blonde américaine ne bougeait pas. Elle ne comprenait pas la réaction de Ryô. Ça n’était pas l’homme qu’elle connaissait qui se tenait face à elle.  

 

[C’est pas vrai, mais elle va se tirer, oui ? Faut-il vraiment que j’emploie les grands moyens ? Pourquoi est-ce que tu me pousses à faire ça ? Je n’en ai pas envie, je n’aime pas ça mais si c’est la seule solution pour que tu disparaisses …]  

Il s’était approché du lit pour glisser la main sous son oreiller et en tirer son fidèle Python. Il le braqua à contre-cœur sur la tempe de la femme. ( NDA : Non, non, elle n’est pas jeune !)  

" – Casse-toi ou je te bute."  

 

La résignation s’installa sur le visage de l’intruse : Ryô était sérieux comme jamais elle ne l’avait vu auparavant. Elle s’habilla aussi rapidement que possible, apeurée par les derniers mots du nettoyeur et s’exécuta. Sur le pas de la porte, elle tenta un dernier reproche, comme pour le culpabiliser, le faire revenir sur sa décision :  

" – J’ai remué la moitié de la planète pour te retrouver et toi, tu me refuses ton lit et tu me frappes. Tu ne te plaignais pas de mon attitude, il y a quinze ans…Jamais tu ne m’aurais traité comme tu viens de le faire. Je ne te reconnais pas, tu n’es plus le Ryô Saeba que j’ai connu…".  

Elle disparut aussitôt.  

Ryô se laissa tomber en arrière sur le lit avec un sourire en coin.  

[Tu as raison, je ne suis plus le Ryô Saeba que tu as connu, le tueur brutal et sans scrupule, le tombeur, le fantasme d’une nuit…Une femme pour une nuit…Il y a longtemps que c’est fini tout ça, bien longtemps. Il y a bien longtemps que le tueur à gage est mort…le jour où…]  

Son sourire s’accentua, il ramena ses mains sous sa tête et ferma les yeux. Un visage lui apparu :  

[Kaori… Merveilleuse Kaori…Bon sang, il faut que je te retrouve, que je t’explique.]  

 

D’un coup de rein, il sauta sur ses deux pieds pour se mettre debout. Il regarda alors la table de nuit d’un air attendri ; le petit déjeuner s’y trouvait toujours, presque froid. Les deux tasses attendaient encore d’hypothétiques consommateurs…  

[ Deux tasses ? Alors c’était un tête-à-tête que tu avais prévu…Un petit moment rien qu’à nous…Nous…Nous deux…Toi et moi…]  

La main sur la poignée de la porte, il se ravisa, s’assit et engloutit à toute vitesse la totalité des victuailles posées sur le plateau .  

[ Schronch, hum…ch’est délichieux…Miam, ch’aurait… gloupch… vraiment… miam… été dommache… schlomp… de perdre… miam… tout cha…]  

Puis il s’habilla rapidement, saisit une veste et partit à la recherche de sa tendre partenaire.  

 

 

 

 

 


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