Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Methos

Beta-reader(s): Kaori_hisaishi

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 07-04-05

Mise à jour: 25-06-05

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralDrame

 

Disclaimer: Les personnages de "il sendero luminoso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo et de Marvel inc.

 

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   Fanfiction :: "il sendero luminoso"

 

Chapitre 4 :: chapitre 4

Publiée: 24-05-05 - Mise à jour: 24-05-05

 


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Chapitre 4  

 

Il avait beau la connaître, Umibozu se demandait toujours d’où elle pouvait bien sortir cette massue à chaque fois. Mais bon les femmes ont leurs secrets et les hommes les leurs.  

- Moi qui me faisais du souci pour toi, cria Kaori sur Ryô, je vois que je n’ai pas à m’en faire.  

- Mais de quoi tu parles, tu vois bien que je n’ai aucun souci, et que tout va pour le mieux, lui répliqua Ryô avec un beau sourire, la tête dépassant de l’autre côté de la planche.  

- Oui je vois ça, lui répliqua-t-elle.  

- Alors Kaori, tu veux quoi ? lui demanda Saeko pour essayer de couper court à la traditionnelle dispute entre ses deux amis.  

- Un café ça ira, mais est-ce que tu peux le mettre sur mon compte Falcon, je n’ai pas pris d’argent avec moi.  

- Pas de problème, lui répond Saeko, ce soir c’est moi qui régale. »  

Les règles de la géologie veulent qu’à tout tremblement de terre, il existe une réplique ou un contrecoup, et bien c’est ce qui arriva à ce moment précis. Même Falcon en lâcha la planche dans laquelle était toujours encastré Ryô, ce qui eut pour effet de faire basculer le pauvre nettoyeur la tête la première et les pattes en l’air derrière le bar. Kaori elle-même manqua de tomber de son tabouret.  

Elle la regarda, puis regarda Falcon et comprit à sa tête qu’elle n’obtiendrait rien ce soir de la mansuétude de l’inspectrice. Mieux valait concentrer ses efforts sur Ryô.  

- Je sais très bien que quelque chose ne va pas, depuis que tu as reçu cette lettre, tu me sembles lointain.  

- Je ne vois pas de quoi tu parles, lui répondit-il d’un air désabusé en enlevant sa tête de la planche, mais alors pas du tout de quoi tu veux parler.  

- Oui bien sûr… fit-elle.  

 

Mais elle savait qu’il mentait et à regarder l’expression des deux autres personnes qui connaissaient Ryô comme elle, elle avait raison de ne pas le croire. Mais elle préféra ne pas insister ici, elle verrait en rentrant à la maison si elle allait réussir à le faire parler.  

Ils continuèrent donc la soirée comme si de rien, et furent contents de boire à la santé de Saeko. Ryô but plus que de mesure, et finalement le retour à l’appartement de shinjuku fut plus long que d’habitude, à cause de tous les détours de Ryô, qui voulait à chaque fois rentrer voir une de ses « amies ».  

Une fois dans leur logement, Ryô alla s’écrouler dans sa chambre sans demander son reste, et de ce que Kaori put en écouter, il s’endormit directement.  

 

Du moins c’est ce qu’il décida de lui faire croire.  

Il attendit qu’elle aille se mettre en pyjama, et qu’elle éteigne la lumière de sa chambre.  

Puis il s’assit dans son lit relevant l’oreiller derrière son dos. Il avait l’habitude de recevoir des mauvaises nouvelles, certaines lui annonçaient la mort d’anciens partenaires, ou d’anciens clients partis plus loin. Alors pourquoi celle-ci le touchait tant alors que finalement elle ne lui annonçait pas vraiment de mauvaises choses.  

Le sentier lumineux, il croyait en avoir fini avec cette histoire. Mais il faut croire que certaines histoires sont réellement sans fin, comme ce film pour enfant avec cette espèce de dragon-chien. Comment le héros Eliot s’en sort-il déjà ? Ah oui se souvint-il, il ne s’en sort pas réellement, il a beau refermer le livre, l’histoire le rattrape toujours, comme ce matin lorsque lui « city hunter » avait reçu cette lettre.  

Il était sûr que Kaori l’avait lue, il avait un peu fait exprès de l’avoir laissée en évidence sur la table, alors pourquoi ne lui avait-elle pas posé de questions ? Pourquoi l’avoir laissé sans lui en parler ? Avait-elle autant de sentiments pour lui qu’elle le prétendait ?  

Décidément cette lettre le mettait dans tous ses états, en venir à douter de Kaori, ça ne lui était même, à son souvenir, jamais arrivé.  

Il fallait qu’il reprenne le dessus, ce qui voulait dire, revivre cette époque.  

Les mauvais souvenirs c’est un peu comme ces petites chanson qu’on a en tête et dont on ne peut se séparer. Certains disent qu’il faut penser à autre chose, ça il avait essayé en allant au cat’s eye, mais cela n’avait pas marché, alors il ne restait que l’autre moyen, chanter la chanson en entier.  

Il se mit alors à entonner ce vieil air qu’il croyait ne plus connaître et qui se raviva comme ces petites chansons enfantines.  

« I’d rather be a sparrow than a snail  

Yes I would, if I could, I surely would… »  

 

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« L’attaque fut comme d’habitude rapide et sans casse de notre côté nous étions des professionnels, et certainement les meilleurs. Ils avaient déjà de nombreux morts à leur actif, même moi du haut de mon jeune âge et en tant que benjamin de l’équipe, j’avais déjà tué, et pas qu’une fois.  

Du haut de mon nid d’observation, j’étais chargé de couvrir mes camarades. Tous ceux qui arrivaient à passer au travers des mailles du filet finissaient immanquablement au bout de mon arme. Je n’avais alors plus qu’à ajuster mon tir et appuyer sur la détente.  

Je ne ratais jamais mon tir, la Remington est une arme de haute précision. Même à plusieurs kilomètres de là j’aurais pu toucher en plein cœur. D’ailleurs c’était devenu un jeu, quelques fois, Creed aimait reprendre les cadavres que j’avais à mon actif, et regarder où je les avais touchés. Et suivant un score dont il était le seul juge, il m’accordait un bonus sur la prime.  

Logan n’aimait pas beaucoup ce système, il avait un code d’honneur qui faisait qu’il respectait ses adversaires. Jamais il ne mutilait, il ne prenait pas de plaisir comme Creed à tuer.  

Le chaos que nous mettions dans le camp des insurgés faisait qu’ils avaient l’impression que nous devions être trois fois plus nombreux que nous n’étions. Baltroc et le « dragon » étaient d’une efficacité incroyable. Les cabanes en bois prenaient feu comme des fétus de paille, et Fury attendait patiemment que les hommes sortent les uns derrières les autres pour les abattre. Nous avions reçu l’ordre de nos commanditaires de ne laisser aucun survivant, pas de clémence pour ceux qui osaient s’en prendre à l’état souverain. Quelles foutaises, mais j’étais trop jeune pour m’en rendre compte… ».  

 

Quelle heure était-il ? Il ne se souvenait plus s’il avait vraiment dormi ou simplement pensé à tout ça.  

Dehors la vie diurne semblait reprendre ses droits, on entendait les voitures sur le périphérique à quelques lieues de là. Il se leva et alla prendre une douche, une nuit blanche de surveillance ne l’aurait pas plus fatigué que celle qu’il venait de passer. L’eau chaude ne lui fut d’aucun réconfort, mais ses pensées finirent par changer lorsqu'il sentit venant de la cuisine une bonne odeur de petit déjeuner. Il était heureux de la savoir à ses côtés, même quand il ne lui disait pas tout, et heureusement, car il ne pensait pas qu’elle supporterait « toute » la vérité.  

Il enfila un peignoir et alla la rejoindre, il lui sourit lorsqu’elle lui tendit une tasse de café.  

 

 


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