Chapitre 8 :: the last

Publiée: 25-06-05 - Mise à jour: 25-06-05

Commentaires: et bien voilà le dernier chapitre, j'espère qu'il sera suffisant pour que vous puissiez apprécier cette mini fic. j'ai vraiment été content de vous faire partager cette histoire et je vous remercie toutes et tous pour vos reviews. je vous dis à bientôt dans la partie Fic de AH avec je le souhaite une autre fic autant appréciée. que les fées vous gardent @pluche...

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Ryô se réveilla en sueur comme si ce qu’il venait de revivre avait eu lieu à l’instant, il s’assit doucement sur son lit, et doucement les dernières paroles de Logan s’évanouirent. Il alla jusqu’à la fenêtre et l’ouvrit en grand, il avait besoin d’air, et celui du petit matin naissant était le meilleur, car pas encore souillé par trop de gaz d’échappement. Le bruit du metro lui donna l’heure approximative qu’il était, les premiers salary men devaient déjà courir pour attraper la rame qui les emmènerait vers cet endroit où ils passaient presque toute leur vie. Il se rassit au pied de son lit et laissa ses pensées vagabonder sur la fin des sept mercenaires, car ce fut en effet la dernière mission qu’il remplit avec eux, après cela il décida de partir et de voir ailleurs comment était le monde, il n’était qu’un gamin et il avait besoin de grandir. Il s’était toujours demandé ce que Logan était devenu, ainsi que Fury et Baltroc, Creed il s’en moquait, et il n’avait jamais eu plus que ça d’accointances avec Maverick, quant à Striker il l’avait revu une fois dans un bar de Tokyo au bras de charmantes hôtesses, mais il n’avait pas fait attention à lui, ou du moins n’avait-il pas voulu le voir.  

Puis il alla vers sa table de chevet, en tira une feuille de papier, et écrivit.  

« salud compadre,  

J’ai bien reçu ta lettre, et je ne te mentirais pas, elle m’a plutôt fait mal, car elle m’a rappelé des souvenirs que j’aurais préféré oublier, mais on n’oublie pas ces choses là.  

Je suis moi aussi horrifié par le renouveau de ce mouvement que je croyais enterré, mais la mauvaise herbe repousse toujours n’est-ce pas ?  

Je t’espère en bonne santé et te souhaite une longue vie.  

Au diable mon ami…. ».  

Il plia soigneusement la lettre et la mit dans l’enveloppe qui lui avait été envoyée de Belgique, puis renseigna sur le devant, « n’habite pas à l’adresse indiquée, retour à l’envoyeur ».  

Elle était levée depuis seulement quelques instants quand il rentra de la poste, et avait déjà préparé le petit déjeuner, elle lui sourit comme souvent et ne lui demanda même pas où il était allé. Elle l’avait compris d’elle-même en s’apercevant que l’enveloppe n’était plus là, c’était un truc qu’elle connaissait, il le lui avait appris au cours d’une enquête alors qu’ils étaient en planque et qu’ils devaient communiquer avec Umibozu, et elle comprenait par là aussi que Ryô avait dû régler cette affaire avec lui-même.  

Il prit place à la table et tout en lui souriant, prit des morceaux de tout ce qui lui passait sous les baguettes, et avec une faim de celle qu’on a après un combat qu’on vient de livrer, il dévora tout sans en laisser une miette. Il la remercia en la gratifiant d’un petit clin d’oeil, puis ils sortirent pour aller à la gare vérifier leur message, la chance leur souriait, car les trois lettre brillaient sur le tableau noir comme un signe de renouveau, X Y Z.  

Ils ressortirent pour aller au rendez-vous, dans la rue Ryô croisa des enfants qui jouaient avec des sortes de toupies, deux lycéennes qui rigolaient en regardant une paire de bottes qui leur auraient fait gagner dix bons centimètres, et une femme enceinte qui lui sourit.  

Ces quelques jours avaient été très difficiles pour lui, mais il savait que les rythmes latino auraient beau revenir, il avait réussi à chasser pour cette fois encore ses démons. Il rendit son sourire à la future maman pris Kaori par le bras et finit par se dire que la vie «n’était pas si mal … ».  

FIN  

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