Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Tiffany

Beta-reader(s): Maruku

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 11-08-05

Mise à jour: 20-06-10

 

Commentaires: 27 reviews

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RomanceRomance

 

Résumé: Une petite fille, une simple petite fille qui pourtant à une place spéciale dans le coeur de Ryo. Il croit ne plus jamais aavoir à faire à elle mais il se trompe. Des années plus tard, il sauve une jeune femme d'une mort certaine mais comment réagira-t-il en apprenant que cette belle jene femme dont il s'éprend peu à peu est en fait cette petite fille ? Attention, ceci est une fic ALTERNATIVE

 

Disclaimer: Les personnages de "Amour quand tu nous tiens " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour quand tu nous tiens...

 

Chapitre 3 :: Nouveau départ

Publiée: 08-11-07 - Mise à jour: 08-11-07

Commentaires: Slt à tous !!!! Me voilà de retour après presque un an d'absence. Sur la demande de certaines filles, j'ai repris mon histoire. Bon, il m'a fallu beaucoup de temps pour retrouver l'inspiration. Mais les résultats sont là. Dîtes moi ce que vous en pensez. Laissez des reviews. Je veux vos impressions bonne ou mauvaises. Sinon, j'aurai l'impression que ça n'intéresse personne. Vous savez ce qui vous reste à faire. N'oubliez pas, des reviews, des reviews, et encore des reviews !!!!!!!!! Biz

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

2 Jours plus tard  

 

- Dépêchez-vous ou on risque de rater le train.  

Chacun portait une petite valise contenant le strict minimum excepté Kaori. Elle traînait une grande valise. Personne ne savait ce qu’il y avait à l’intérieur mais elle avait l’air lourde. Malgré cela, elle était la plus rapide.  

Ils arrivèrent juste au moment où le train fermait ses portes.  

- Juste à temps. Venez, on va essayer de trouver un wagon vide.  

Ils ne tardèrent pas à le trouver. Kaori s’assit du côté de la fenêtre tandis que Aï prit place à côté d’elle. Les deux garçons s’assirent en face d’elle. Mais il n’y avait que quatre sièges et Ayumi resta debout.  

- Aï, ça ne te dérange pas que je te prenne sur mes genoux ? Comme ça ta sœur aura de la place pour s’asseoir proposa Kaori afin d’éviter que celle-ci ne fasse un scandale.  

Aussitôt, la petite accepta.  

 

- Bon, récapitulons. Aï, comment est-ce que tu t’appelles et d’où viens-tu ?  

En effet, afin de brouiller les pistes, ils avaient tous changé de nom et s’étaient mis d’accord sur la raison de leur changement d’école en plein milieu de l’année. Kaori avait fait réservé des billets d’avion direction l’Amérique avec leurs vrais noms, histoire de lancer son père sur une fausse piste.  

- Je m’appelle Satori Tsakusa. Je viens d’Okinawa. Suite à la mort de mon papa, je suis venue habité chez ma grande sœur.  

- Parfait. Et vous les garçons ?  

- Moi c’est Reiji et lui c’est Romio Tsakusa.  

- Ok. N’oubliez pas, à partir de maintenant, vous oubliez vos anciens noms. Vous devrez faire très attention pour ne pas vous trahir. Le moindre détail a son importance. Vous ne m’appellerez plus Kaori mais Reika et Ayumi sera Saori à partir de maintenant.  

- Oui Reika. Ne t’inquiète pas la rassura Yo, qui était à présent Reiji.  

- Si la chance nous sourit, tout ira bien.  

Le reste du trajet se passa en silence.  

 

Lorsque le train arriva à la gare de Shinjuku, Kaori fut la dernière à se lever. Elle respira pronfondément comme pour se donner le courage d'affronter ses souvenirs.  

- Ben qu’est-ce que tu attends Kaori ? demanda Ayumi.  

- J’arrive. Et puis moi c’est Reika.  

Avant de sortir de la gare, Kaori passa devant un tableau. Elle écrit XYZ dessus ainsi qu’une heure et une adresse de rendez-vous.  

- Qu’est-ce que c’était ? demanda Shaolan.  

- Je vous expliquerais après.  

Elle entraîna le petit groupe vers leur nouvelle demeure.  

 

C’était un appartement avec trois chambres, une salle de bains, une cuisine équipée et un grand salon. Tous les meubles étaient déjà là.  

- Je prend la grande chambre déclara Ayumi après avoir fait le tour de la maison.  

- Ok, alors tu la partages avec Satori.  

- C’est hors de question.  

- Alors tu prends la petite, les garçons vous prenez la grande. Moi je dormirais avec Satori dans l’autre.  

- Mais…  

- Ecoute Saori, ce n’était pas une proposition. C’est un ordre  

Elle sembla sur le point de répliquer mais elle se retint et changea plutôt de sujet.  

- Kao…Reika, ça doit coûter cher un appart’ aussi luxueux…  

- Je m’occupe de tout. T’inquiète pas, j’ai un travail plutôt bien rémunéré.  

- Comment est-ce que tu peux avoir un travail alors qu’on vient à peine d’arriver ? insista Ayumi.  

- Saori, tu crois quand même pas que je vous amené ici sans avoir les moyens de vous faire vivre ? Je travaillerais la nuit. Je commence ce soir.  

- Et si on a un problème ? demanda Shaolan.  

- Si vous avez un problème, vous n’avez qu’à m’appelez sur mon gsm. Vous commencerez l’école lundi. Ce qui me laisse une journée pour vous faire visiter la ville. Vous continuerez vos activités extrascolaires. Reiji, je t’ai inscrit dans l’équipe de basket du lycée et toi Satori, dans le club de théâtre. Quant à toi Romio, tu continues tes leçons de guitare. J’ai vu qu’il en donnait au lycée. Je n’ai pas pu emmener la tienne. Elle était trop encombrante alors je t’en achèterais une autre.  

- Mais c’est trop cher et puis c’est…  

- Je suis contente que ça te fasse plaisir.  

 

Shaolan la prit dans ses bras. Il la dépassait d’une bonne tête, pourtant, elle était très grande. Elle le trouvait beaucoup trop sérieux et responsable pour un garçon de son âge. La vie qu’il avait vécue jusqu’ici l’avait obligé à mûrir trop vite. Kaori savait ce que c’était de devoir faire face à des responsabilités d’adultes sans y être préparé et elle voulait lui éviter ça à tout prix.  

- Et moi, j’ai droit à quoi ? demanda Ayumi.  

Kaori lui tendit une carte sortie de nulle part.  

- Tu auras 150 euros par mois. N’achète quelque chose que si tu en as besoin.  

- Ca tombe bien, j’ai besoin de fringues.  

Kaori leva les yeux au plafond. Le contraire l’aurait étonné. Chez Ayumi, c’était totalement l’inverse de son frère. Elle était incapable de se prendre en main. Encore que Kaori la soupçonnait de ne pas être aussi futile et superficielle qu’elle ne le paraissait. D’après elle, Ayumi se donnait ce rôle pour éviter de faire face à la réalité.  

 

Quelques heures plus tard, Kaori dû se rendre à son travail. Elle travaillerait dans un bar appelé l’Eden. Elle se dirigea vers les vestiaires. Il y avait une seule fille.  

- Salut. T’es nouvelle ? demanda celle-ci.  

- Oui, je m’appelle Reika.  

- Enchanté, moi c’est Stéphanie. Dépêche-toi de te changer. Kira n’est déjà pas de bonne humeur alors si en plus on arrive en retard.  

- Kira ?  

- Oui, la patronne. N'ose surtout pas l'appeler Mlle Fujima et encore moins madame, elle déteste qu'on l'appelle par son nom. Elle pense que ça la vieillit.  

- Merci, au moins je suis prévenue.  

Kaori enfila sa tenue de travail, c'est-à-dire pas grand-chose. Un short moulant et un top qui mettait en avant sa poitrine.  

Son rôle consisterait à attirer les clients, les faire boire et dépenser de l’argent. C’est pour faire ça qu’elle serait payée 200 euros par soir de travail.  

- Viens. Si tu veux, je t’apprendrais comment repousser discrètement les clients trop audacieux.  

Kaori sourit à Stéphanie avant de la suivre.  

 

Une semaine passa. Chacun commençait à s’habituer à sa nouvelle vie. Les enfants rentraient de l’école en parlant de leurs nouveaux amis. Ayumi avait repéré toutes les boutiques chics du quartier. Kaori, elle, avait du mal à s’habituer à son rythme de travail. Elle ne dormait presque pas. Ses journées se passaient toutes de la même façon.  

Elle se levait chaque matin à 7 heures pour conduire les enfants à l’école, faire les courses, le ménage, cuisiner, aller chercher les enfants puis aller travailler.  

Quand, entre deux activités, elle avait le temps de dormir, elle avait un sommeil agité.  

Elle se leva comme d’habitude et partit réveiller les autres. Comme chaque jour, ils mirent beaucoup trop de temps pour se préparer.  

- Dépêchez-vous ou vous allez être en retard à l’école.  

En fait, ils pouvaient se permettre de traîner parce que Kaori avait fait l’achat d’une voiture en parfait état et à un prix dérisoire afin de gagner du temps.  

- Qu’est-ce que tu vas faire aujourd’hui demanda Yo quand ils furent en route.  

- J’ai rendez-vous avec un spécialiste. Il pourra peut-être nous aider.  

- Et si ce n’est pas le cas, on fait comment ? demanda Aï inquiète.  

- Pourquoi est-ce que ça ne serait pas le cas ? répliqua Kaori.  

Elle les déposa et se dirigea vers le lieu du rendez-vous, le bar où elle travaillait.  

 

Elle pénétra dans l’Eden et vit Stéphanie. Celle-ci l’accosta.  

- Salut Kaori. Tu travailles la journée maintenant ?  

- Non. Je suis cliente aujourd’hui et toi ?  

- Toute cette semaine je suis dans l’équipe du jour. On ne pourra pas se voir. Alors raconte-moi tout, t’as un rencard ?  

- Oui mais…  

- C’est pas l’endroit le plus approprié pour ça tu sais.  

- Mais c’est un rendez-vous professionnel !  

- Bien sûr. Comment se nomme l’heureux élu ?  

- Ryo Saeba pour vous servir.  

Elles sursautèrent en entendant cette voix. Derrière elles, se tenait un homme. Elle ne l’avait pas entendu approcher. Elles se retournèrent en même temps.  

 

Dès qu’elle croisa ces yeux sombres, Kaori le reconnut. Il n’avait pas beaucoup changé en onze ans. Les mêmes yeux noirs et envoûtants, les mêmes cheveux couleur corbeau. Il affichait un air impénétrable, froid et distant malgré le ton chaleureux employé.  

A l’époque, il était rare de le voir comme ça, aussi froid. Les seules fois où il prenait cet air, c’était lorsqu’on parlait de son passé. Dans ces moments, elle avait presque peur de lui.  

Elle nota tout de même qu’il était plus grand, plus musclé et plus beau qu’à ses 16 ans.  

- Moi c’est Reika Kagashi. Votre cliente.  

Il serra la main qu’elle lui tendait. Apparemment, il ne l’avait pas reconnu. Quoi d’étonnant ? Elle, par contre, avait beaucoup changée. Ses cheveux étaient beaucoup plus long, son visage n’avait plus les traits enfantins qu’il lui avait connu et surtout, son corps était à présent celui d’une femme.  

- Bonjour, moi c’est Stéphanie. Une amie de Reika. Je peux vous servir quelque chose ? demanda la jeune fille tandis qu’il s’asseyait.  

- Un whisky s’il vous plaît répondit Ryo en lui lançant un sourire enjôleur.  

- Tu peux m’apporter un thé glacé à la pêche ? demanda simplement Kaori.  

- Tout de suite.  

 

Elle revint quelques minutes plus tard avec leur commande. Ryo lui tendit un billet qu’elle refusa.  

- Kira a dit que pour Kaori et son chéri, tout était gratuit.  

- Stéphanie ! Ce n’est pas « mon chéri. »  

- Pas pour l’instant murmura celle-ci dans l’oreille de son amie de façon à ce que Ryo ne puisse pas les entendre.  

C’était sans compter l’ouïe fine du nettoyeur. Il esquissa un sourire en la voyant partit l’air malicieux.  

- Veuillez l’excuser. Elle a tendance à se laisser emporter par son imagination.  

- Alors…Reika, pourquoi avez-vous besoin des services de City Hunter ?  

- Et bien j’aimerais que vous m’aidiez à envoyer un criminel en prison. J’ai réussi à voler des documents qui indiquent plusieurs endroits où on lieu des transactions illégales. Mais je ne peux pas réussi à détruire son organisation à moi toute seule.  

- Qui est ce criminel ?  

- Junichi Hisaichi.  

- Pourquoi lui ? Vous savez sans doute qu’il est très redoutable.  

 

Kaori hésita. Peut-être qu’elle aurait dû lui dire sa véritable identité dès le début. Il aurait tout de suite compris pourquoi. Mais il était trop tard, elle ne pouvait plus reculer. De toute façon, elle n’aurait pas pu même si elle l’avait voulu, du moins pas en présence de Stéphanie. En même temps, ça la mettait un peu mal à l’aise de mentir à Ryo.  

- Je sais bien. Mais il a fait du mal à des personnes auxquelles je tenais beaucoup et j’aimerais rendre justice.  

- Mais pourquoi ne pas me demander de l’abattre ?  

- Non ! C’est hors de question. Il a fait des choses horribles dans sa vie, c’est vrai mais je ne peux pas vous demander de le tuer. Je ne suis pas Dieu pour décider s’il mérite de vivre ou pas.  

Ryo la dévisagea. Il semblait satisfait de sa réponse. Elle espérait qu’il accepterait. Elle était à mille lieues de ses pensées.  

Il était à la fois amusé et impressionné par sa détermination et son innocence. Peu de gens auraient osé s’attaquer à ce bandit. La réputation de Junichi Hisaichi n’était plus à faire dans le milieu. D’ailleurs, Makimura faisait une enquête sur lui depuis plusieurs années déjà. Mais aucunes preuves n’avaient pu être retenues contre lui.  

Et cette jeune fille, à peine adulte venait le défier. Elle ne manquait pas de courage pour une gamine.  

- Dîtes-moi Reika, quel âge avez-vous ?  

- Est-ce nécessaire que je réponde à cette question ?  

- Non pas vraiment. C’est pour mon intérêt personnel.  

La jeune femme le dévisagea un instant, surprise par sa réponse.  

- A vrai dire, j’aurais vingt ans d’ici trois jours mais…  

 

Un objet attira brusquement son attention. Un collier était autour du cou du nettoyeur. Son collier. Il était discret et s’est à peine si on le remarquait. Mais comment aurait-elle pu passer à côté ? Alors comme ça il l’avait toujours.  

- C’est un cadeau d’une amie qui m’a quitté. J’attends toujours son retour expliqua le jeune homme en la voyant fixer l’objet.  

- Ca fait longtemps qu’elle est partie ?  

- Bientôt douze ans.  

- Et vous attendez encore ?  

- Oui, j’aurai du mal à l’oublier même si je le voulais.  

Kaori rougit malgré elle. C’était d’elle qu’il parlait. Il ne l’avait pas oublié.  

 

- Alors, vous acceptez mon travail ? demanda-t-elle pour changer de sujet.  

- D’accord.  

- Quoique avant de me donner votre accord, j’ai un truc à vous avouer dit-elle d’un air gêné.  

- A m’avouer ? Vous m’avez menti ? demanda-t-il avec un sourire moqueur.  

- Je dirais plutôt que je n’ai pas été totalement clair. J’ai la charge de trois enfants. Et il se peut que Junichi essaye de les retrouver. J’aimerais que vous les protégiez.  

- Donc je dois vous aider à faire tomber un type à la tête d'une des plus grandes organisations du milieu et protéger trois enfants, c’est tout ?  

- Non, en fait il y a aussi une autre fille avec moi. Leur grande sœur.  

- C’est tout, cette fois ?  

- Oui. Vous pouvez refuser. Je sais que je vous en demande beaucoup.  

- Je marche avec vous Reika. Mais pour accomplir ma mission, il va falloir que vous veniez habiter chez moi.  

- Chez vous ? Mais il me semble que nous sommes un peu trop nombreux.  

- Ne vous en faîtes pas. Il y aura bien assez de place.  

- Merci Monsieur Saeba. Merci beaucoup. Ils sont tous assez grands pour se prendre en charge. Je vous assure que vous ne remarquerez pas notre présence.  

 

Ryo sourit. Elle était vraiment adorable.  

- Appelez-moi Ryo.  

- D’accord. Quand devrons-nous venir ?  

- Le plus tôt possible. Aujourd’hui si c’est possible. Je dois d’abord leur exposer la situation. Ca peut attendre demain ?  

- Oui.  

- Alors nos affaires seront prêtes demain. Je viendrais les amener chez vous pendant qu’ils seront à l’école. Pouvez-vous me donner l’adresse ?  

- Je viendrais vous chercher. Mais si vous voulez que je puisse les protéger correctement, ils ne devront pas aller à l’école. C’est trop risqué.  

- Mais, je ne sais pas combien de temps cette affaire peut durer, je ne peux pas leur faire rater les cours. C’est…  

- Reika, ils auront le temps de se rattraper. Au fait, quel âge ont-ils ?  

Kaori sourit en pensant à ses demi-frères et sœur. C’était pour eux qu’elle faisait ça. Pour leur assurer un avenir digne de ce nom. Pour les sortir de ce monde.  

- La plus petite s’appelle…  

 

Elle marqua une pause. Devait-elle dire leur vrai nom ? Elle se devait d’être honnête après tout.  

- Reika, si dois travailler avec vous, j’aimerais que vous me fassiez confiance et j’aimerais pouvoir vous faire confiance.  

- Elle s’appelle Aï. Elle a douze ans. Ensuite il y a Yo, quinze ans et Shaolan, seize ans. Leur grande sœur s’appelle Ayumi. Elle a vingt-trois ans.  

- Et quels sont vos liens avec eux ?  

- Je suis leur demi-sœur.  

Kaori regarda l’heure sur l’horloge accrochée au mur.  

- Je dois y aller dit-elle en se levant.  

Il en fit de même. Stéphanie arriva à ce moment. Elle tendit un morceau de papier à Kaori.  

- De la part de Kira.  

- C’est quoi ?  

- Tu sais bien que ce n’est pas dans mes habitudes de lire ce qui ne m’est pas adressé.  

Elles éclatèrent de rire sachant pertinemment que c’était faux.  

 

Kaori déplia la feuille : « Je t’accorde un congé cette nuit pour faire des folies avec ton beau brun ténébreux ».  

Elle rougit furieusement en lisant cette phrase. Stéphanie se mit à rire.  

- Allez ma petite Reika. Faut pas avoir honte. C’est naturel.  

Et elle disparut derrière le bar.  

- Qui est Kira ? demanda Ryo.  

- Ma patronne.  

- Vous travaillez ici ?  

- Oui. Le soir.  

- Ca m’étonne. Je vous voyais dans un poste plus élevé. Vous semblez bien trop sophistiquée pour cet endroit.  

- Et pourtant, je travaille bel et bien ici ! Mais j’aime ce job. Il me laisse la journée de libre et ça paie bien répondit la jeune fille en se dirigeant vers la sortie.  

Il la suivit. Dès qu’ils posèrent un pied dehors, Ryo ressentit un danger. Il se retourna. Un homme se jeta sur lui un poignard à la main. Il le désarma facilement. L’inconnu sortit alors un revolver sous les yeux impuissants de Kaori. Paralysée plus de stupeur que de peur, elle fut même incapable de crier. Elle n’aurait jamais cru qu’il les retrouverait si vite.  

 

- Je vais te tuer sal chien dit-il en pointant son arme vers Ryo.  

- Qu’est-ce que j’ai encore fais ?  

- Ne joue pas l’innocent. Combien de foi t’ai-je dit de ne pas t’approcher de MA fiancée ? T’as qu’à t’en trouver une.  

Ryo et Kaori tombèrent à la renverse. Cette dernière examina l’homme. Les cheveux blonds, les yeux bleus, un accent américain. Mais c’était…  

- Mick ! Je n’ai rien fais à Kazue. La prochaine fois, tu t’abstiens de m’agresser comme ça dans la rue devant une cliente pour une raison pareille.  

- Une cliente ?  

Mick se tourna vers elle. Il l’a déshabilla du regard. Il se dirigea vers elle et encercla sa taille de ses mains. Une fois de plus, Kaori était prise au dépourvu. Alors comme ça, il n’était pas venu pour eux mais pour se protéger sa fiancée de Ryo. Et voilà qu’il la prenait dans ses bras.  

- Pourquoi une jeune femme aussi belle perd-t-elle son temps avec ce pauvre type ? Venez avec moi, je vous ferais atteindre des sommets.  

- Il me semble que vous parliez il y a un instant de votre fiancée.  

 

Il leva difficilement ses yeux vers son visage. Apparemment, ça lui coûtait beaucoup d'effort de détacher son regard de ce corps. Dès qu’il croisa son regard, Mick se figea.  

- Qu’est-ce qu’il y a ? Vous ne vous sentez pas bien ?  

Il se tourna vers Ryo mais celui-ci avait un visage impassible. L’américain se retourna vers Kaori qui commençait vraiment à s’inquiéter.  

- Mais non, je vais parfaitement bien. C’est juste que je n’avais jamais rencontré une beauté telle que vous. Comment vous appelez-vous bel ange ?  

Elle commençait vraiment à regretter d’avoir menti à Ryo. Celui-ci voyant sa gêne intervint.  

- L’ange doit s’envoler. Alors lâche-la et va rejoindre Kazue.  

- Au revoir monsieur Saeba. Enchantée de vous avoir rencontré Mick.  

Elle entra dans sa voiture et démarra.  

Cette fois, elle partit à la police.  

 


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