Chapitre 2 :: Pensées de Ryô

Publiée: 17-10-05 - Mise à jour: 17-10-05

Commentaires: Coucou tout le monde ! Me revoilà pour le deuxième chapitre ^^ . Normalement c’est l’avant-dernier mais je ne suis sûre de rien , je suis indécise ^^’ . Sinon mille merci à Loreley , Imala , Tea , Eden , Milene , MiniSoleil et Lovely pour leur review , ça me va droit au cœur mes puces ! Ben voilà maintenant c’est au tour de Ryô de s’arracher les cheveux sur sa vie sentimentale ! MDR . Bon je vais arrêter de radoter et je vous souhaite une bonne lecture et n’oubliez pas de mettre une petite ( ou grande ) review ^^ . Gros bisouus et merci à ma Star de m’avoir corrigé !

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Pendant ce temps-là Ryô se promenait dans les rues de Kabuki-Cho, ce soir il n’était pas d’humeur à aller se saouler dans ses bars préférés, il réfléchissait à sa relation avec Kaori, surtout depuis l’affaire du général Kreutz où il avait à demi avoué ses sentiments ; depuis ce jour-là elle ne faisait qu’attendre mais en vain … Il fallait qu’il se décide à lui avouer son amour pour elle avant qu’il ne soit trop tard ! Mais ce n’était pas une mince affaire surtout après huit ans de vie commune, elle aurait un peu du mal à y croire. Certes au début elle jubilerait mais elle croira bien vite qu’il se moquait d’elle … Ah, elle allait le rendre fou … Mais en fait il savait qu’elle souffrait à cause de lui, mais lui aussi il souffrait … Il souffrait de ne pas pouvoir la rendre heureuse, de ne pas pouvoir la toucher, de ne pas pouvoir l’aimer comme il le fallait ! Il marchait sans vraiment savoir où aller mais ses pas le menèrent devant la tombe de son défunt meilleur ami . Etait-ce le fruit du hasard ? Pas vraiment , il avait besoin de lui parler …  

« - Voilà huit ans que tu nous as quitté vieux frère ! Mais tu m’as laissé un précieux cadeau : ta sœur . Tu ne peux pas savoir à quelle point j’ai besoin d’elle et pourtant … J’aimerais bien m’en séparer , je ne peux pas la garder avec moi pour toujours , elle a besoin de fonder une famille , de retourner à une vie normale et ce n’est pas avec moi qu’elle pourra être heureuse , avec moi elle ne connaîtra que la désolation , le néant , les ténèbres … Je ne suis pas celui qu’il lui faut , mais pourtant rien qu’à l’idée même de savoir qu’elle est avec un autre homme que moi , ça me rends fou de rage ! … »  

Il continua son monologue pendant de bonnes longues minutes … En fait il se parlait plus à lui-même qu’à son ami … C’était certainement la meilleure façon de voir les choses en face , il l’aimait et il ne pourrait jamais la laisser partir aussi facilement ! C’est décidé il allait lui avouer son amour et enfin pouvoir vivre une vie heureuse , prospère et sereine … Après tout , les risques seront les même puisqu’à chaque fois que Kaori se faisait enlever , les malfrats disaient toujours :  

« - Attention Saeba ! Si tu bouges on fera bobo à ta femme ! »  

Alors qu’est-ce que ça changera ? Mise à part qu’à ce moment là , elle serait vraiment sa femme à lui …  

Cette pensée le fit sourire , Hideyuki avait laissé un véritable ange de lumière , c’était sa raison de vivre … Le fait de la voir le rendait heureux , c’est normal , elle était tellement belle … C’était presque un crime d’être aussi parfaite ! Puis il décida de rentrer chez lui , il commençait à tomber de sommeil …  

En arrivant devant son appartement il ne vit pas de lumière , donc Kaori ne l’avait pas attendu . C’était peut-être mieux ainsi ! Comme ça il pourrait gagner un peu de temps avant de se déclarer … Il entra dans le salon, monta les escaliers et comme chaque soir se dirigea vers la chambre de sa partenaire pour pouvoir lui voler ces quelques minutes de bonheur. Il ouvrit très doucement la porte de peur de réveiller la belle au bois dormant , entra sans faire un bruit et se dirigea vers le lit de Kaori tel un félin. Il se pencha au-dessus d’elle et murmura :  

« - Si tu es là c’est que là haut dans le ciel, ils ont perdu un ange … » ( NDB : que c’est beau ça ma puce ! j’adore vraiment ! NDA : Oh merci beaucoup ma Star ^^ !!! )  

Et déposa un baiser sur son front avant de s’en retourner, quand un bras le retint …  

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