Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: vivifolie

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 19-02-06

Mise à jour: 05-04-06

 

Commentaires: 63 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Quand un homme se met entre Kaori et Ryô, personne ne sait comment cela se passera.

 

Disclaimer: Les personnages de "Juste un sourire de toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Juste un sourire de toi

 

Chapitre 6 :: Premier souvenir

Publiée: 11-03-06 - Mise à jour: 11-03-06

Commentaires: Merci pour toutes vos rewiews, cela m'a fait vraiment plaisir. Je suis désolée de mon retard, mais l'école n'attend, hélas, pas. Ce qui se trouve entre [ ....] et [/....] marque les flash-back. Bonne lecture à tous

 


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Ryô se précipita sur Kaori. Celle-ci tremblait et se tenait couchée repliée sur elle-même, les mains sur sa gorge.  

 

« Kaori. Kaori, je t’en supplie, dis moi que tout vas bi .. »  

 

Il ne termina pas sa phrase. Entre les longs doigts fins de sa partenaire, du sang gouttait. Il se mit à trembler. Et si la blessure était profonde ? Mortelle ? Il ne pouvait pas s’imaginer de vivre sans elle à ses côtés, avec ses cris quotidiens, ces massues et autres crises qui faisaient de son quotidien un vrai moment de bonheur.  

 

« Je … je vais bien, juste eu très peur. »  

Kaori se releva et lui sourit. La jeune femme enleva ses mains et montre une simple estafilade dans la base de son cou. Rien de grave, mais qui lui avait coupé le souffle. A la vue de cette entaille parfaite, les souvenirs de Ryô affluèrent.  

 

 

[Amérique Latine, dans la jungle.]  

 

« Ryô ! Ryô ! »  

L’enfant se terra un peu plus dans son trou. Il savait qu’il avait un bêtise, mais, comme tout les enfants de son âge, il était terrifié à l’idée de recevoir une correction. Le bras droit de son père le cherchait depuis une heure au moins. Aucune envie de devoir affronter son père. Mais vraiment aucune.  

 

Trop occupé à attendre que l’homme s’en aille d’un autre côté, il n’entendit pas les feuilles craquer et ne vit pas l’ombre s’approcher de lui. Il sut qu’il n’était plus seul quand une petite main s’abattit sur sa bouche.  

Ryô sursauta et se tourna vers l’inconnu. Une petite fille, aux longs cheveux acajou lui souriait et lui faisait signe de se taire.  

La fillette portait des vêtements déchirés et un bandana rouge. Rouge ? Son père lui avait parlé de ces bandanas. Mais il ne pouvais plus se souvenir de quoi cela retournait.  

 

Une fois l’homme partit de l’autre coté, elle enleva sa petite main et s’accroupis face à lui. Elle ne disais rien, ne cillait presque pas. Pour Ryô, c’était une première. Il ne connaissait pas les filles. Les seuls qu’ils connaissaient étaient celles, illégitimes, de ses « compagnons » d’armes.  

 

« Heu … »  

« Tu ferais mieux de bouger. Tu es assis sur une fosse d’anaconda. »  

Ryô sauta et se mit presque au garde à vous. La fille lui avait dit cela d’une voix si calme, si monocorde, qu’on pouvais croire qu’elle s’ennuyait ferme. Cela aurait été le cas, s’il ne voyait pas briller une lueur intéressé dans ses grands yeux.  

« Merci »  

« Tu veux être mon ami ? »  

Elle lui avait demandé cela d’une voix particulièrement calme, sans aucune intonation. Mais ses yeux le questionnait et le suppliait à la fois.  

« Si tu veux »  

 

Elle sauta en l’air, comme un ressort. Elle lui prit la main et descendit la colline pour arriver dans un bosquet de hauts arbres, qui surplombait le campement de son père. Elle tenait toujours sa main.  

« Vas chez ton père. Sinon, il risque de rameuter toute sa trope et je ne donne pas cher de notre … »  

Un bruit dans les fourrés. Vite, elle se pencha, tourna sur elle même et lança un fin couteau. L’homme s’effondra presque immédiatement.  

« Tu l’a tué ? »  

« non, assommé. Je lui ai coupé le souffle. Mais vas-y ! »  

Elle fit mine de partir mais il lui demanda.  

« Ton nom ? »  

« Virginie. »  

 

[/Amérique Latine, dans la jungle]  

 

Ryô secoua la tête, comme un chien. Oui, elle avait été douée dans la maîtrise du couteau, et le restait d’ailleurs. Mais Kaori avait besoin de soins. Il était bien placé pour savoir que …  

 

« Kaori, vient dans le salon et surtout, ne te couche pas. »  

« Mais … »  

Il l’emmena de force dans le salon et déboucha une bouteille d’alcool.  

« Ryô, nous sommes au Japon. Excuse-moi de te dire cela mais … »  

« Virginie avait l’habitude d’empoisonner ses lames. »  

 

Cela eu l’effet escompter. Kaori se calma et se laissa faire. Un bruit se fit au dessus d’elle et entendit une vois familière.  

 

« Kaori ? Mais, que ce passe t’il ? Es-tu blessée ? »  

« Non, pas du t… Aïe ! Ryô tu me fait mal »  

« Mrh »  

 

Le nettoyeur ne supportait déjà pas l’idée que sa partenaire soit blessé, mais draguée devant son nez, alors que l’autre avait soigneusement attendu la fin des évènements, c’en était trop.  

 

« Essaye de pas parler. C’est pas très facile … »  

 

Mais pas facile du tout. Il voyait sa veine jugulaire battre au rythme de son cœur, il sentait son odeur si tentante, il pouvait même toucher sa peau, qui lui semblait si douce … une vrai torture mentale !  

De rage, il stoppa net son geste et rangea ses affaires.  

 

« Que ce passe t’il à la fin ? Kaori, ‘mi amor’, es-tu gravement atteinte ? »  

« Non, elle va très bien, votre ‘amor’. Maintenant, laissez-moi passer. »  

« Ryô … »  

« T’inquiète pas. La lame n’était pas empoisonnée. Mais la prochaine fois, tu n’aura qu’à faire plus attention. Je ne serais pas toujours là ! »  

 

Sur cette dernière phrase, il monta les marches et s’enferma dans sa chambre.  

Kaori caressa sa fine cicatrice.  

 

‘Je ne serais pas toujours là’. Il l’avait dit, du plus profond de son cœur. Et il avait raison. Jamais ils seraient véritablement ensemble. Jamais. Doucement, elle se mit à pleurer, en silence. Kaori sentit deux bras et une odeur musquée. ‘Alejandros’  

 

« Chuuuuut. Il ne faut pas pleurer. Tout vas bien. Maintenant, je suis là, pour vous. Et je compte bien ne pas bouger avant que vous vous soyez calmée … »  

 

Dehors, une ombre traversa la rue et se dirigea vers l’immeuble Saeba.  

 

 


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