Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Tenshi no kokoro

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 23-02-06

Mise à jour: 24-06-07

 

Commentaires: 48 reviews

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RomanceHumour

 

Disclaimer: Les personnages de "Les triplés du bonheur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les triplés du bonheur

 

Chapitre 7 :: La moquette n’est pas un mouton…

Publiée: 07-03-06 - Mise à jour: 26-11-06

Commentaires: Allez, je poste ça et je vais au dodo lol^^. Vous savez quoi, c'est assez ardu d'imaginer les bêtises à faire faire à ces trois petits diables. Moi qui était une petite fille modèle autrefois loooool ^^. Allez, je vous souhaite une bonne lecture et je vous dis à la prochaine.

 


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_ Ah bonjour les enfants !! Bien dormi ??  

Kaori était déjà debout depuis une bonne heure quand Kenji et Nanami se présentèrent dans la cuisine. Les yeux encore embués et les cheveux emmêlés, ils vinrent s’asseoir à la table.  

_ J’ai eu du mal à m’endormir sans Mimi, dit Nanami.  

Kaori la regarda étonnée.  

_ Mimi ? Qui est Mimi ?  

_ C’est sa peluche préférée. Nanami dort toujours avec elle…, révéla Kenji.  

_ Je vois. Au fait, Shinji n’est pas avec vous ?  

_ Non, il dort encore. Il dort toujours beaucoup plus que nous.  

Kaori sourit. ‘ Ca me rappelle quelqu’un…’  

_ Bon, on va attendre un peu que votre frère se lève. En attendant, vous voulez aller voir la télé ?  

Les deux bambins se levèrent et allèrent s’installer devant le poste pendant que Kaori finissait de préparer le petit déjeuner.  

 

Environ une demie heure plus tard, Shinji et Ryô n’étaient toujours pas levés. Kenji et Nanami qui avaient faim, commençaient à s’impatienter à l’instar de Kaori qui craignait que tout soit froid.  

 

_ Je vais aller voir ce qu’ils font, dit Kaori. Vous restez sages hein ??  

_ Oui oui !!  

Un peu inquiète étant donné ce qu’avait subi la cuisine la veille, Kaori laissa tout de même les enfants seuls le temps d’aller réveiller les deux trainards. Elle se rendit d’abord dans la chambre d’amis. Dans le grand lit dont les draps et les couvertures étaient à moitié tombés, Shinji était encore paisiblement endormi. Kaori le regarda quelques secondes. Il était si mignon ! Puis elle entrouvrit légèrement les volets, laissant entrer dans la pièce un petit rayon de lumière qui vint chatouiller le garçonnet. Tout en gardant les paupières closes, il fronça les sourcils et se retourna, dos à la fenêtre. Kaori vint lui murmurer tout doucement à l’oreille :  

_ Shinji, c’est l’heure…  

Il ouvrit péniblement les yeux, s’étira comme un chat le fait après une longue sieste près d’une cheminée et bailla à s’en décrocher la mâchoire.  

_ Il est quelle heure ? demanda-t-il alors.  

_ Bientôt 10heures. Ton frère et ta sœur t’attendent dans la cuisine pour prendre leur petit déjeuner.  

_ D’accord, j’y vais, dit il en sortant péniblement du lit.  

_ Fais attention dans l’escalier, lui lança Kaori en constatant sa démarche maladroite.  

Puis la jeune femme se dirigea vers la chambre de Ryô. Depuis leur « dispute » d’il y a deux mois, Ryô et Kaori avaient décidé d’un commun accord de refaire chambre à part, le temps que la situation s’arrange.  

 

Elle frappa à la porte. Aucun bruit ne se fit entendre en réponse. Elle ouvrit le plus silencieusement possible. Ryô, étendu sur son lit, lui tournait le dos. Sa respiration était calme et régulière. Elle le regarda, de la même façon qu’elle l’avait fait avec Shinji. Elle s’apprêtait à entrer et dire quelque chose. Mais elle s’arrêta au dernier moment et sortit en refermant la porte derrière elle…  

 

 

Bien entendu, Ryô ne dormait absolument pas. Il était réveillé depuis qu’elle s’était levée et avait entendu les gamins se lever à leur tour. Comme à son habitude, il avait décidé d’attendre patiemment que sa partenaire vienne le voir. Il aimait tellement cette sensation qu’il éprouvait quand il sentait son regard se poser sur lui. Il avait passé une bonne partie de la nuit à repenser à la façon dont ils s’étaient quittés la veille. Visiblement, Kaori semblait petit à petit retrouver sa joie de vivre. Il ne ressentait plus ce froid qui lui glaçait le sang chaque fois qu’ils étaient seuls et cela le rendait heureux…  

 

 

De retour dans la cuisine, (qu’elle retrouva dans l’état où elle l’avait laissée ^^), Kaori disposa devant les triplés des bols et des petites assiettes.  

_ Je vous ai fait un vrai petit déjeuner japonais : poisson grillé, soupe de miso, nattô et riz blanc.  

Les enfants regardèrent ce qu’on leur servait avec une mine déconfite. Visiblement, les petits déjeuners typiquement japonais n’étaient pas leur fort.  

_ Beurkkk, du nattô…, dit Nanami en tirant la langue. Tiens Shin, t’aimes ça toi non ??  

_ Ouais donne, mais tu prends mon poisson en échange alors…  

_ Ken, tu me donnes ta soupe ?, demanda de nouveau la fillette. Je te donne la moitié de mon riz…  

Les bols et les assiettes passaient de main en main sans que Kaori ne puisse suivre quoi que ce soit. Elle avait l’impression d’être devant ces illusionnistes qui vous demandent de retrouver un objet caché sous des gobelets qu’ils font tourner tellement vite qu’au final, on ne sait plus du tout où se situe l’objet en question. Un peu perdue, elle les laissa faire leur troc d’un œil amusé. Dix minutes plus tard, et dieu sait par quel miracle, les récipients étaient tous vides et les estomacs vraisemblablement pleins.  

_ Bon, allez, tout le monde à la salle de bains maintenant. On va aller se préparer. Venez, on va aller choisir vos vêtements.  

Ils remontèrent tous vers la chambre d’amis. Sur le chemin, ils croisèrent Ryô qui avançait d’un pas nonchalant. Les triplés le gratifièrent d’un retentissant « Bonjour Ryô !! ». Kaori leur fit écho d’une manière plus discrète. Elle ajouta en souriant :  

_ Le petit déjeuner t’attend. Je vais aider les enfants à se préparer.  

Ryô ne put s’empêcher de noter que Kaori avait parlé comme une mère l’aurait fait. Elle avait dit « les enfants » comme s’il s’agissait des siens. Elle semblait tellement plus heureuse depuis que les triplés étaient arrivés chez eux. Perplexe, il se gratta la tête et descendit à la cuisine.  

 

Dans la chambre d’amis, Kaori réussit au bout d’un certain nombre de tentatives à trouver des vêtements au goût des trois enfants qu’ils emportèrent avec eux à la salle de bain.  

_ Bon je vous laisse vous débrouiller. Ne faites pas de bêtises. Moi je vais faire le lit…  

 

 

 

Après avoir fini de faire le lit des triplés, Kaori vint coller son oreille contre la porte de la salle de bain. Pas un son ne s’en échappait. Visiblement, les triplés avaient abandonné leur envie de faire des bêtises. Confiante, elle redescendit à la cuisine et y trouva Ryô qui finissait de manger. Elle débarrassa la table et se mit à laver la vaisselle pendant que Ryô remontait dans le but de se préparer lui aussi. La salle de bain était vide. Il y entra et constata non sans une certaine satisfaction que tout était à sa place. Il commença par se laver les dents. Puis, comme tous les matins il entreprit de se raser. Guidé par la routine, il voulut prendre son rasoir sans même regarder. Mais sa main se heurta à un vide. Il tâtonna puis se décida à jeter un œil. Son rasoir électrique avait disparu. Sa première réaction fut de penser que c’était certainement Kaori avec sa manie du rangement qui l’avait déplacé.  

Il sortit de la salle de bain et appela la jeune femme du couloir.  

_ Kaori, où tu as mis mon rasoir ???  

Kaori, en train de s’essuyer les mains avec un torchon, apparut en bas de l’escalier :  

_ Quoi ?  

_ Je ne trouve pas mon rasoir. C’est toi qui l’as rangé ?  

_ Hein ?? Non, je n’y ai pas touché…  

_ Ben, il n’est pas à sa place habituelle.  

_ Ah bon ? Attends je vais venir t’aider à le chercher.  

Kaori rejoint Ryô et se mit à ouvrir tous les tiroirs et les placards. Mais le rasoir ne se trouvait nulle part. Ryô commença à grommeler.  

_ Pour une fois que je voulais me préparer plus tôt que d’habitude…  

_ Mais ne t’énerve pas, on va bien finir par le retrouver.  

Tout à coup, un grésillement qui provenait de la chambre d’amis vint leur titiller les oreilles. Ils y allèrent. La porte était très légèrement entrouverte mais il était indéniable que le grésillement provenait de là. Le couple entra et découvrit deux des triplés accroupis au pied du lit, visiblement en train de cacher les activités du dernier. Ryô et Kaori se rapprochèrent et virent Shinji en train d’utiliser le rasoir de Ryô sur la moquette de la chambre. Celle-ci avait déjà été rasée sur une bonne vingtaine de centimètres.  

Ryô arracha le rasoir des mains du garçonnet et hurla :  

_ MAIS CA VA PAS LA TÊTE ?????  

 

Le pauvre rasoir, qui n’avait pas été conçu pour raser autre chose que des poils de barbe, commença à émettre un bruit bizarre. Le grésillement ralentit de plus en plus et finit par s’éteindre. Ryô l’ouvrit, le vida et le remit en marche. Mais l’appareil resta silencieux. Il semblait définitivement cassé.  

_ C’est pas vrai !! Un rasoir presque neuf !!! MAIS QU’EST-CE QUE VOUS AVEZ DANS LE CRÂNE??????  

_ C’était une idée de Ken, lança Shinji.  

_ Ben quoi ? Je voulais voir comment ça marche, se défendit Kenji. Ca faisait comme dans une émission que j’avais vue à la télé où des gens rasaient des moutons…  

_ Moi je savais qu’il fallait pas… Je leur ai dit mais ils m’ont pas écoutée…, dit Nanami.  

Ses deux frères lui lancèrent un regard noir. Kaori n’avait encore rien dit. Elle ne savait pas comment réagir. Une fois la surprise passée, elle cherchait les mots justes à sortir aux enfants. Elle ne s’imaginait pas les punir ou même se montrer sévère.  

_ Et tu dis rien toi ? s’indigna Ryô. Comment je vais faire maintenant moi ? Je vais être obligé d’aller me raser chez Umibôzu… Et pis ça coûte cher de racheter un rasoir !!! Comme si on avait les moyens…  

 

C’était rare ça !!! Ryô qui se préoccupait de leur situation financière !! Lui qui était le premier à dilapider le moindre yen gagné dans des soirées de beuveries accompagné de jeunes filles légèrement vêtues. Quoi que depuis un moment, ce genre de sorties se produisait de moins en moins souvent. Kaori y avait mis le holà et étrangement, Ryô s’y tenait plutôt bien. Etait-il en train de devenir un adulte responsable ?  

 

_ Ryô, va finir de te préparer. Je m’occupe d’eux, on va aller au cat’s eye tout à l’heure. J’ai dit à Miki qu’on passerait pour voir s’ils n’ont pas des infos au sujet de Rei.  

Il s’en retourna vers la salle de bain en marmonnant dans sa barbe :  

_ Ces gosses vont me rendre fou…  

 

 

_ Ryô est très fâché ? demanda Kenji.  

_ Mais non, ne vous en faites pas. Mais ce n’est pas bien ce que vous avez fait. Il ne faut pas jouer avec les appareils électriques, ça peut être dangereux. Et regardez la moquette, elle est tout abîmée maintenant…  

_ Désolés Kaori, dirent en cœur les triplés. On le fera plus.  

_ Allez, c’est pas grave, répondit-elle en leur pinçant gentiment la joue. On oublie tout ça pour aujourd’hui. Soyez prêts quand Ryô va ressortir de la salle de la bain. On va vous emmener rencontrer des amis à nous...  

 

 

 

 

 

 


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