Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Tenshi no kokoro

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 23-02-06

Mise à jour: 24-06-07

 

Commentaires: 48 reviews

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RomanceHumour

 

Disclaimer: Les personnages de "Les triplés du bonheur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les triplés du bonheur

 

Chapitre 8 :: Prémices d’une bonne (mauvaise ?) blague

Publiée: 24-06-07 - Mise à jour: 24-06-07

Commentaires: Une revenante!!! Hé oui, après une interminable absence, me revoilà. J'étais pas mal occupée mais je suis heureuse de vous annoncer que j'ai enfin obtenu ma licence!! Du coup, je peux enfin me remettre à écrire l'esprit serein. J'espère que cette longue attente ne vous aura pas découragés (j'ai moi même eu un peu de mal à retrouver le fil de mon histoire je l'avoue ^^°) et que ce chapitre vous plaira. Grosses bises à toutes, et dédicace spéciale à Phinnéas qui m'a envoyé un mail pour me demander la suite de cette histoire.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

La clochette de la porte d’entrée du Cat’s eye retentit suivi de près d’un ‘Bienvenue’ enjoué. Derrière le comptoir, Kasumi, occupée à ranger des verres, se retourna afin d’accueillir ses clients. Le sourire qui s’était dessiné sur son visage à la vue de Ryô et Kaori fut rapidement remplacé par une expression de surprise. Entre le couple, 3 enfants pratiquement identiques se tenaient la main et observaient les alentours d’un œil curieux.  

 

_ Hé bien hé bien, vous êtes tellement à court de demandes que vous vous lancez dans le baby-sitting ? lança Kasumi d’un air amusé.  

Kaori répondit par un sourire embarrassé tandis que Ryô vint immédiatement s’asseoir à sa place habituelle.  

 

_ Umibôzu est là ? demanda-t-il d’un ton légèrement grognon.  

_ Oui, il est dans la salle de tir. Il ne va pas tarder, répondit Kasumi tout en l’observant.  

Il avait quelque chose de différent aujourd’hui, quelque chose de plus… négligé que d’habitude…  

_ Ca y est !! Je sais ce que c’est !! s’exclama-t-elle soudain. Tu n’es pas rasé !! Comment ça se fait ??  

La légère ombre sur le visage de Ryô n’avait pas échappé à l’œil averti de l’ex voleuse.  

_ Demande ça aux 3 monstres qui nous accompagnent, répondit Ryô toujours bougon. Je pourrais avoir un café ? Fort, de préférence…  

 

Pendant ce temps là, Kaori avait fait asseoir les triplés à côté de Ryô. Elle annonça alors :  

_ Kasumi, je te présente Kenji, Shinji et Nanami. Leur mère a disparu alors on les garde en attendant de la retrouver.  

_ Qu’ils sont chous, dit Kasumi attendrie. Pourquoi Ryô a l’air aussi remonté contre eux ?  

_ Bah, disons qu’ils se sont un peu amusés avec son rasoir ce matin…  

_ Je vois, rétorqua Kasumi dans un sourire, des petits diables au visage d’ange…  

_ Des petits diables ? Le mot est faible…, marmonna Ryô entre deux gorgées de café.  

 

A ce moment, Falcon fit son entrée. Les enfants posèrent sur lui un regard ébahi. L’apparition de l’immense mercenaire aux lunettes de soleil et au crâne lisse comme la surface d’un miroir les laissa littéralement bouche bée.  

Kenji, toujours plus intrépide et prompt à la réaction, se leva et vint se poster devant Falcon. Il lui arrivait à peine à mi cuisse. Il leva les yeux vers le colosse et lui demanda sans la moindre hésitation :  

_ T’es un moine géant ?  

Falcon, gêné, demeura silencieux mais de grosses gouttes commencèrent à perler sur sa tête. Devant l’absence de réponse, Kenji insista :  

_ Hé, t’es sourd ?? Et pourquoi tu mets des lunettes ? Il y a pas tellement de soleil aujourd’hui…  

Toujours le silence. Kenji se tourna vers Ryô et demanda :  

_ Il parle pas le moine ?  

 

Ryô, qui ne rechignait jamais à torturer son pauvre ami, fit discrètement signe à Kenji de s’approcher. Le garçonnet s’exécuta et Ryô lui chuchota quelque chose à l’oreille. Une expression de pure malice se dessina sur son visage enfantin et il mit les mains devant sa bouche pour étouffer le rire qui venait de s’emparer de lui. Il rejoignit ensuite son frère et sa sœur qui, eux, n’avaient pas bougé.  

 

C’est alors que Miki arriva, tenant Mina dans ses bras. A la vue du bébé, Nanami eut les yeux qui se mirent à briller. Elle descendit de son siège avec précipitation, vint s’accrocher aux basques de la jeune femme et lui demanda d’une voix fluette :  

 

_ Je peux la prendre ?  

 

Miki sourit. Elle se tourna vers Kaori et demanda d’un ton jovial :  

 

_ Alors voilà les trois terreurs qui ont fait trembler le grand Ryô Saeba ?  

 

_ Hé oui, trois petites souris qui font peur à un lion, répondit Kaori en riant.  

 

Ryô, qui venait d’entendre la remarque gentiment moqueuse de sa partenaire, s’apprêtait à rétorquer, mais Nanami ne lui en laissa pas le temps et réitéra sa question.  

 

_ Alors, je peux la prendre ?  

_ Bien sûr, mais viens t’asseoir là.  

 

Miki fit asseoir la fillette sur une banquette puis déposa délicatement Mina dans ses bras.  

 

_ Tiens lui bien la tête hein…  

 

Nanami se révéla étonnamment habile pour son âge. Elle faisait preuve d’une dextérité admirable, à tel point que Miki et Kaori en furent époustouflées.  

 

_ Bravo, dit Kaori, tu t’y prends comme un chef !!  

_ Oui c’est vrai, renchérit Miki, une vraie petite maman !!  

 

Pendant ce temps, près du comptoir, Ryô entreprit de questionner Falcon au sujet du père des triplés :  

 

_ Alors, tu as des infos sur Tsuchimoto ?  

_ Oui, mais je ne sais pas si cela pourra vous aider à retrouver la mère des enfants. D’après ce qu’on m’a dit, un certain Tsuchimoto aurait été engagé pour passer de la drogue en fraude contre une grosse somme d’argent. Seulement l’affaire a mal tourné et il semblerait que notre homme se soit enfui en emportant une partie de la marchandise avec lui… Du coup, tu imagines facilement qu’il est activement recherché par ses « employeurs »…  

 

Leur conversation fut interrompue par la voix de Kaori.  

 

_ Ryô, Miki a des courses à faire. Ca ne te dérange pas que je l’accompagne ?  

_ Quoi ? Tu ne vas pas encore me laisser les gosses dans les pattes ?  

_ Mais bien sûr que non, on les emmène avec nous, comme ça ils me diront ce qu’ils veulent manger…  

_ Ok ok, prenez votre temps surtout…  

_ Très bien, allez venez les enfants, on y va.  

 

Le groupe se dirigea promptement vers la porte du café, laissant les deux hommes s’en revenir à leurs moutons. Mais au moment de franchir le seuil, Kenji se retourna, et tout en lançant un clin d’œil à Ryô, poussa de sa voix la plus féline un miaulement retentissant. Falcon se leva alors précipitamment. Une expression de terreur incontrôlée sur le visage, il se mit à tourner la tête dans tous les sens en hurlant :  

 

_ UN CHAT !!! IL Y A UN CHAT !!!  

 

Ryô et Kenji partirent alors d’un fou rire commun tandis que Miki et Kaori prirent un air moitié amusé moitié compatissant. Ce pauvre Umibôzu n’avait décidément pas fini de faire les frais de sa phobie et du goût prononcé de Ryô pour la raillerie. Et pour couronner le tout, voilà que ce dernier s’était trouvé un associé semblant partager cette prédisposition…  

 

Dehors, l’air était frais et le soleil plutôt timide. Kaori tenait les deux garçonnets par la main tandis que Nanami ne quittait pas des yeux le landau poussé par Miki dans lequel la petite Mina somnolait comme un chaton près du feu.  

 

 

 

Au supermarché, les garçons commencèrent à manifester un besoin pressant de galoper. Kaori, à qui cela n’avait pas échappé, leur dit :  

 

_ Bon les enfants, dites-moi ce que vous prenez d’habitude au petit déjeuner et je vous lâche.  

Les 3 enfants se jetèrent un regard furtif et annoncèrent en chœur : des céréales !!  

_ Hum, je n’y connais pas grand-chose moi, vous pouvez les choisir vous-mêmes ?  

_ Okay, répondirent Ken et Shin du tac au tac. Tu viens avec nous Nana ?  

_ Non, je reste avec Mina.  

 

Les garçonnets filèrent alors en direction des céréales. Mais sur le chemin, l’attention de Kenji fut attirée par un rayon bien plus intéressant que celui du petit déjeuner : celui des jouets. Ses yeux parcoururent rapidement l’étal et se mirent à briller en s’arrêtant sur deux articles bien précis. Il appela son frère et lança :  

 

_ Hé Shin, tu vois ce que je vois là ?  

_ Quoi ? Tu parles du fusil à rayon laser ?  

_ Mais non, pas ça, juste à côté… Tu penses à la même chose que moi ?  

_ …  

_ Mais si, souviens-toi du film qu’on a vu il y a un mois…  

_ Ah ouiiiii, c’est vrai !!  

_ Il nous les faut absolument !!  

_ Moi je veux bien mais comment tu comptes faire pour les prendre sans qu’on nous voie ? Et pis je te signale qu’on n’a pas d’argent…  

_ Ben, euh… Laisse-moi réfléchir, répondit Kenji en fronçant un sourcil. Il doit bien y avoir un moyen, ajouta-t-il en croisant les bras.  

Après quelques secondes, son visage s’éclaira.  

_Ca y est, j’ai trouvé !! Retiens bien combien ça coûte. Voilà comment on va faire…  

 

Sur ce, les deux garnements reposèrent en ricanant l’objet de leur convoitise et repartirent en trombe vers les céréales.  

 

 

 

_ Bon, je crois qu’on a tout, lança Miki en raturant une dernière fois sa liste de courses. Et toi Kaori ?  

_ Oui, c’est bon pour nous aussi. On peut y aller.  

 

La petite troupe prit la direction des caisses où les deux jeunes femmes payèrent leurs achats respectifs. Après quelques pas à l’extérieur du magasin, Kenji fit discrètement signe à son frère. Ce dernier retint alors Kaori par la manche et dit :  

 

_ Ah zut, j’ai oublié quelque chose !! Quelque chose de super important pour l’école !! Je peux aller le chercher ?  

_ Bien sûr, tu veux que je vienne avec toi ?  

_ Non non c’est bon, répondit l’enfant avec empressement, j’en ai pas pour longtemps…  

_ D’accord, combien il te faut ?  

_ Euh, 1500 yens devraient suffire…  

 

Kaori farfouilla dans son sac et en sortit un billet froissé et quelques pièces qu’elle déposa dans la main du garçonnet qui semblait trépigner d’impatience. Il enfourna l’argent dans sa poche et fila à toute allure vers le supermarché.  

A peine 5 minutes plus tard, il en ressortit avec un anorak mystérieusement rebondi et fermé jusqu’au menton ainsi qu’un air de satisfaction difficilement contenu. Il rendit la monnaie à Kaori qui, confiante, ne posa pas de questions.  

 

Lorsqu’ils arrivèrent au cat’s eye, Ryô et Falcon n’étaient plus là. Kaori salua donc Miki et Mina, les enfants firent de même et ils repartirent à l’appartement.  

 

La soirée se passa agréablement. Les garçons étaient étrangement calmes. Ryô et Kaori, quoi qu’un peu surpris, mirent cela sur le compte de la fatigue. Nanami, quant à elle, était intarissable sur Mina, à tel point qu’elle monopolisait la conversation, ce qui amusait beaucoup Kaori.  

 

Après le dîner et une petite demi-heure passée devant la télévision, Ryô décréta qu’il était l’heure pour les enfants d’aller se coucher. Ces derniers n’opposèrent aucune résistance et Kaori les emmena.  

 

En passant devant sa chambre, elle s’arrêta et dit :  

_ Les garçons, allez vous mettre en pyjama, j’ai quelque chose à donner à votre sœur.  

 

Ken et Shin ne se firent pas prier. A vrai dire, ils n’attendaient que ça. Ils filèrent vers la chambre d’amis tandis que Kaori entraîna Nanami devant son armoire. Elle l’ouvrit et en sortit un ours blanc en peluche. Malgré les années, il était en excellent état. La jeune femme le regarda quelques secondes avec nostalgie puis le tendit à la fillette en disant :  

 

_ Tiens, ça ne remplacera pas Mimi mais si tu le veux pour dormir, tu peux le prendre. Il s’appelle Yuki. C’est mon frère qui me l’a offert quand j’avais à peu près ton âge… J’y tiens beaucoup alors tu t’occupes bien de lui hein ?  

 

Les yeux pétillants de joie, la fillette s’empara de la peluche et la serra très fort.  

 

_ Merci Kaori, j’y ferai attention…  

 

 

Pendant ce temps là dans la chambre d’amis, Ken et Shin se jetèrent un regard de connivence.  

_ Tout est prêt ?  

_ Oui, il ne manque plus que la lampe… Je sens qu’on va bien rigoler cette nuit…  

 

 

 

 


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