Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: laeti

Beta-reader(s): Kaori28, Saintoise

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 16 chapitres

Publiée: 24-02-06

Mise à jour: 11-09-06

 

Commentaires: 181 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Ryô décide de partir et de laisser Kaori vivre sa vie à la fois pour lui mais aussi pour Kaori. Que va-t-elle devenir sans lui ? Comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre sans sa moitié ? Et ce départ est-il vraiment définitif ?

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'appel au secours

 

Chapitre 11 :: Une nouvelle vie

Publiée: 24-05-06 - Mise à jour: 24-05-06

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Ryô avait eu beaucoup de mal pour s’endormir alors imaginez sa tête lorsque, sur les coups de cinq heures du matin, un bruit atroce déchira le silence apaisant qui s’était installé dans la pièce…  

 

Tut, tut, tut, tut… et ainsi de suite pendant trois bonnes minutes.  

 

Instinctivement, sa main se porta sous son oreiller à la recherche d’un objet qui ne s’y trouvait pas. N’étant pas habitué à un réveil aussi brutal (nda : enfin faut voir quand même avec quelle douceur Kaori l’encastrait, chaque matin, dans toutes les surfaces possibles et inimaginables…), son premier réflexe fut de détruire l’origine même de ce bruit strident et insupportable, quand une main bien plus avisée passa furtivement devant son nez pour éteindre le radio réveil qui se déchaînait depuis cinq bonnes minutes maintenant (nda : qui a dit que Ryô avait le sommeil léger ?).  

 

Miyuki, elle aussi, eut beaucoup de mal à émerger de ses songes. Ils n’avaient que très peu dormi finalement et cela se ressentait sur son humeur. D’un geste brusque, elle se dégagea des bras de son homme pour ensuite se diriger en vacillant quelque peu en direction de la salle d’eau.  

Ryô ne se formalisa pas pour si peu et se rendormit dans la foulée. La pensée que sa compagne aurait pu avoir besoin d’un soutien moral pour son premier jour de travail dans une nouvelle ville, dans un nouvel hôpital et avec de nouveaux collègues, ne l’avait même pas effleuré. Seul son état léthargique lui importait et l’unique moyen pour lui d’y remédier, était de retourner bien rapidement entre les bras de la douce et tentatrice Morphée.  

 

Miyuki commençait à ressentir les premiers effets du stress alors qu’elle s’apprêtait à entrer sous une bonne douche revigorante.  

Elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter en pensant aux heures à venir. Elle n’appréhendait pas vraiment son travail en lui-même, se sachant parfaitement apte à remplir ses obligations de pédiatre, mais s’inquiétait plutôt de son intégrité dans ces nouveaux locaux.  

Elle avait peur de ne pas arriver à se faire une place au sein de l’équipe médicale. Sa confiance en elle était au plus bas et elle aurait donné n’importe quoi pour que son Ryô vienne la rassurer. Mais elle dut se faire une raison car nul doute que son homme s’était profondément rendormi aux vues des ronflements sonores qui émanaient de la chambre à coucher.  

Elle aurait tant voulu se jeter dans ses bras si forts et rassurants mais elle savait par avance, qu’une limace aurait sûrement plus de vitalité et d’énergie à revendre que le beau brun endormi à deux pas d’elle.  

 

Après s’être totalement réveillée sous le puissant jet de la douche, elle se dirigea vers la cuisine afin de se concocter un solide petit déjeuner qui l’aiderait certainement à tenir tout au long de cette dure journée. Son stress ne fit que s’amplifier et elle se mit bientôt à trembler d’appréhension.  

Essayant maladroitement de se reprendre, elle se prépara à quitter l’appartement, enfilant sa veste et cherchant ses clés. Elle allait refermer la porte lorsqu’elle eut conscience d’avoir oublié quelque chose.  

 

Elle retourna sur ses pas, rentra silencieusement dans leur chambre et déposa un baiser léger sur la chevelure de Ryô. Celui-ci, bien que profondément endormi, laissa apparaître un léger sourire sur ses douces lèvres. Inconsciemment, la réaction de son compagnon la rassura. Ce petit geste lui montrait que son homme la soutenait pour cette longue journée de labeur. Enfin, c’est ce qu’elle s’imagina (on se console comme on peut…). A la pensée qu’elle allait finir par être en retard, elle se dépêcha de quitter l’appartement une bonne fois pour toute et referma la porte d’entrée aussi silencieusement qu’elle l’avait ouverte la première fois.  

 

Ryô souriait toujours dans son sommeil mais si Miyuki avait su le pourquoi de ce sourire, elle aurait été atterrée.  

En effet, les souvenirs affluaient du subconscient de notre ancien nettoyeur alors qu’il était profondément endormi…  

Il se revoyait à Shinjuku, faisant la tournée des cabarets en compagnie de son fidèle ami, le bien nommé (et bien-heureux) deuxième plus grand pervers du Japon, alias Mick Angel.  

La soirée qu’il revivait en rêve avait été une nuit particulièrement agitée pour nos deux obsédés. Ils avaient quitté l’appartement de Ryô en début de soirée après avoir feinté la surveillance de Kaori qui s’attendait bien à les voir tenter une escapade nocturne.  

 

Mais face à de tels « professionnels », elle n’avait rien pu rien faire et s’était résignée en constatant leur disparition du salon où elle les avait savamment ligotés en espérant les arrêter.  

Ils s’étaient tordus de rire en imaginant sa tête lorsqu’elle avait du se rendre compte de leur fuite. Tout au long de la nuit, ils avaient enchaîné cabarets sur cabarets pour terminer le lendemain matin, à huit heures tapantes et ivres morts, devant le Cat’s, tout en attendant son ouverture.  

Lorsque finalement Umibozu avait ouvert son café pour installer les pancartes affichant les tarifs du commerce, il avait été bien surpris de trouver les deux acolytes, couchés l’un sur l’autre au pied du mur, près de l’entrée. Ryô en avait gardé un souvenir impérissable et c’est peut être bien pour cette raison qu’il revivait cet évènement dans ses rêves.  

Sur les coups de midi, il ouvrit un œil embrumé, conscient des merveilleux souvenirs qu’il gardait ancrés en lui.  

 

Ce rêve l’avait revigoré et il se sentait d’attaque pour une grande journée. Mais une pensée vint le perturber : Que pourrait-il bien faire aujourd’hui ? En fait, il n’en avait aucune idée. Miyuki ne rentrerait que tard dans la journée et il se devait par conséquent de trouver une occupation jusqu’à son retour.  

 

La journée de la jeune femme se passa relativement bien entre la visite de l’hôpital et des différents services, une rapide présentation aux autres membres de l’équipe pédiatrie et la prise en charge des jeunes malades.  

Mais environ une heure avant la fin de son service, un petit bonhomme de six ans fut admis en observation suite à des problèmes de maux d’estomac et à une forte fièvre. C’est la jeune femme qui, assistée d’une infirmière, avait été chargée de gérer ce cas. Le petit garçon, qui se prénommait Soshio, ne voulait pas se laisser ausculter malgré les protestations véhémentes de sa mère qui était rouge de honte devant l’attitude de son fils. Le petit se débattait tant qu’il le pouvait à l’approche de Miyuki et elle dut ruser pour arriver à ses fins.  

 

Elle lui proposa une sorte de jeu consistant à toucher l’autre aussi rapidement que possible un certain nombre de fois à des endroits stratégiques. L’enfant, se laissant aller, accepta cette proposition et la jeune femme en profita pour l’examiner par la même occasion. Elle diagnostiqua une simple grippe intestinale et prescrit une liste de médicaments à la jeune mère qui fut grandement rassurée par les dires de la jeune pédiatre.  

 

Une demi-heure après leur départ, une ambulance arriva au service des urgences. Le petit Soshio, blême de fièvre, était emmené au bloc opératoire. Le verdict tomba bientôt : péritonite.  

La jeune femme ne prit connaissance des faits que lorsque son chef de service la convoqua alors qu’elle s’apprêtait à quitter l’hôpital, heureuse que cette première journée se soit si bien passée. Lorsqu’elle pénétra dans le vaste bureau de son supérieur, un sentiment de stress intense lui serra la gorge. La tension était palpable. L’homme lui tournait le dos et observait le va-et-vient incessant des patients devant le bâtiment.  

 

- Docteur Nabusa, asseyez-vous je vous prie.  

Le ton était loin d’être aussi chaleureux que celui employé lors de leur première rencontre le matin même.  

 

- En quoi puis-je vous aider ?  

 

Le léger tremblement de la voix de la jeune femme trahit sa nervosité grandissante.  

 

- Il y a plus d’une heure, vous avez reçu un jeune garçon de six ans environ, Soshio Tenji. Il se plaignait de maux de ventre et supportait une forte fièvre d’après son dossier médical.  

 

- En effet, les symptômes étaient préoccupants mais finalement et après examen, j’ai pu diagnostiquer une simple grippe intestinale.  

 

Le silence qui s’installa intensifia l’angoisse de la jeune doctoresse qui ne connaissait toujours pas la raison de cette convocation tardive. Elle scrutait, anxieuse, le dos de son vis-à-vis, cherchant à identifier le moindre tressaillement de sa part. Au bout de deux minutes, rompant le silence qui paraissait interminable à la jeune femme, l’homme reprit la parole en se retournant et la fixa de son regard implacable.  

 

- Pourtant, peu de temps après son départ de l’hôpital, nous avons reçu un appel de la mère de ce jeune garçon nous informant que son état empirait de minute en minute. Nous avons fait envoyer une ambulance en urgence à leur domicile par pure précaution et se fut une heureuse décision, croyez-moi…  

 

La voix commençait à monter dans les aigus et Miyuki sentait les larmes lui piquer les yeux. Elle attendit la suite avec beaucoup d’angoisse, sentant que le dénouement de toute cette histoire était proche.  

 

- Vous avez diagnostiqué une grippe intestinale à un enfant qui souffrait en réalité d’une appendicite. Devant votre manque de professionnalisme, nous avons failli le perdre. Votre conduite est inqualifiable mademoiselle. C’est une faute grave qui pourrait remettre en question votre carrière au sein de notre établissement.  

 

Dans le seul but d’appuyer ses dires, le docteur en chef laissa délibérément planer ses dernières paroles dans un silence lourd de sens. Il ne reprit son monologue que quelques minutes plus tard.  

 

- Cependant, force nous est d’admettre que nous ne pouvons vous juger sur votre première journée de travail. De même, vous pourrez remercier l’infirmière qui vous secondait et qui a pris votre défense lorsque nous l’avons interrogée sur le déroulement de la consultation. En effet, elle nous a affirmé que vous aviez eu beaucoup de mal à calmer le jeune Soshio lors de l’examen mais sachez que votre erreur peut encore vous coûter cher dans les jours à venir.  

 

La jeune femme fixait son supérieur d’un œil vitreux. Son visage exprimait une profonde détresse.  

 

- En effet, vous serez mise à l’épreuve et devrez subir une période d’observation durant laquelle vous serez constamment suivie et jugée par un de vos confrères qui devra statuer par la suite, sur vos compétences et votre avenir au sein de notre hôpital.  

 

Devant l’absence de réaction de la jeune femme qui était restée tétanisée devant les dires de son supérieur, ce dernier l’autorisa enfin à quitter les lieux d’un ton sec.  

 

Se relevant mécaniquement pour ensuite se diriger vers la sortie du bureau, le regard toujours fixe comme figé par l’effroi, la jeune femme n’agissait plus que par automatismes. Ouvrir la porte…avancer…refermer cette même porte…longer le couloir…répondre aux signes de têtes de ses collègues, pour enfin quitter ce lieu qui avait failli être le témoin de sa courte carrière de pédiatre. Elle repensa au jeune Soshio et à l’intervention qu’il avait du subir d’urgence. Il avait failli mourir par sa faute et elle s’en voulait atrocement. Elle qui se targuait d’être une experte dans son domaine, n’avait pas su déceler une simple appendicite… La culpabilité s’insinuait en elle et lui fit monter les larmes aux yeux. Elle se sentait atrocement mal et ne souhaitait qu’une chose à ce moment précis : rentrer chez elle et se terrer au fond de son lit telle une petite fille qui aurait fait une grosse bêtise. Elle se sentait si faible…  

 

Lorsqu’elle arriva devant la porte de son appartement, elle s’affaissa contre le mur et se laissa lentement glisser à terre. Ses forces étaient épuisées et les larmes coulaient abondamment le long de son visage.  

 

Au bout de quelques minutes, elle se força à se reprendre sachant que Ryô devait l’attendre. Elle ne voulait pas lui montrer à quel point elle était perturbée. Elle devait être forte et assumer ses erreurs. Doucement, elle inséra ses clés et fit jouer la serrure. Tournant la poignée, elle pénétra dans cet appartement qui, ce matin encore, était le symbole de sa réussite en tant que médecin. Elle se dirigea vers le salon où la lumière d’une lampe halogène éclairait un canapé de cuir clair. Une silhouette était affaissée sur ce même canapé, faisant face à la télévision qui diffusait un reportage sur la brusque montée en puissance de la criminalité au sein de la cité tokyoïte.  

 

Elle s’approcha lentement de son nouvel amour, oubliant son sac à main et ses chaussures au seuil de l’entrée. La seule chose qui arrivait à percer l’étrange brouillard qui enveloppait les pensées de la jeune femme fut le désir irrépressible d’être rassurée par l’homme qu’elle aimait. Elle avait un besoin urgent de ressentir sa force, son charisme et sa présence pour se sentir mieux et apaisée. Elle se posta alors devant lui, attendant patiemment qu’il lève son regard pour croiser le sien.  

Mais aucun geste ne répondit à sa demande muette.  

Ryô ne releva pas la tête et continua de regarder son émission comme si de rien était. Il n’avait pas perçu la détresse qui émanait de sa compagne, trop plongé dans ses propres pensées.  

 

En effet, le beau brun était d’une humeur exécrable et voulait en faire profiter sa charmante compagne. Il avait passé la journée enfermé entre quatre murs et ne supportait plus cette inactivité forcée. N’ayant pas encore le double des clés de l’appartement et ne sachant pas où aller de toute manière, il s’était résigné à rester chez lui et n’avait strictement rien fait.  

 

Au grand jamais il n’aurait passé une aussi mauvaise journée à Shinjuku et aurait mis son temps libre à profit pour descendre au sous-sol et vider quelques chargeurs. Il aurait ainsi libérer son trop plein d’énergie ou se serait alors plongé dans ses revues pornos qu’il affectionnait tant. Bref, il aurait toujours trouvé une occupation.  

 

Mais là, rien… Plus de chargeurs à vider, plus de magazines cachés à droite et à gauche pour échapper au regard de sa partenaire, habitant de surplus dans une ville inconnue sans personne à embêter.  

 

Mais quelle sale journée… et à la pensée que la prochaine serait probablement du même genre, il s’était peu à peu laissé aller à l’irritation et à la contrariété. Il n’avait jamais pu supporter de rester inerte.  

 

Depuis toujours, il se devait d’être constamment sur ses gardes et attentif au moindre changement. Ceci était une question de survie pour lui. Il s’était habitué à cet état de fait et avait même appris à apprécier cet incessant besoin d’être aux aguets.  

Toujours laisser ses sens en éveil pour parer à un éventuel danger l’avait empêché de ruminer de sombres pensées. Pour lui, seul l’instant présent avait de l’importance. Il avait toujours vécu en sachant qu’il pouvait mourir à tout moment. C’est pourquoi il s’était inlassablement efforcé de vivre chaque instant, chaque petit moment de bonheur comme si c’était son dernier. Et cette nouvelle existence faite d’oisiveté et d’insouciance lui déplaisait fortement. En effet, il ne pouvait accepter de ne rien faire et de passer ses journées à tourner en rond. Ça ne lui ressemblait pas et il en avait parfaitement conscience. Cependant, il n’arrivait pas à se trouver une occupation digne de ce nom. De plus, il ne comprenait pas vraiment son propre désarroi.  

 

Lorsqu’il vivait encore dans son ancien quartier, il lui était arrivé de nombreuses fois de se retrouver dans ce genre de situation. Les périodes creuses où aucun boulot ne se profilait à l’horizon n’avaient pas manqué, et il n’avait pourtant pas ressenti ce besoin insidieux d’action. A croire que cette nouvelle vie tant désirée n’était pas si parfaite que cela finalement.  

 

Alors, quand il avait entendu les bruits des pas de la jeune femme, de retour de sa si mauvaise journée, il avait décidé de lui faire ressentir les effets d’une existence si vide d’intérêt.  

 

C’est dans cet état d’esprit qu’il accueillit alors sa nouvelle compagne. Il n’était vraiment pas d’humeur aux câlins et autres gentillesses.  

 

Elle se tenait là, devant lui, souhaitant désespéramment un geste de sa part mais les minutes avaient défilé, et rien ne s’était passé. Alors, prenant son courage à deux mains, elle tenta de lui faire comprendre son mal-être :  

 

- Ryo ?  

 

Sa voix était plaintive et angoissée devant le manque évident de réaction de son vis-à-vis.  

 

- Ryô, je t’en prie… regarde-moi s’il te plaît.  

 

Pour toute réponse, il releva lentement la tête et lui fit face mais aucun son ne fut émis. Son visage était figé par la contrariété.  

 

Elle ne comprit pas les raisons de ce masque sur le beau visage de son amant et s’imagina que cette mauvaise humeur était directement dirigée sur elle. Elle devait sûrement l’avoir dérangé pour qu’il lui fasse autant entrevoir son mécontentement. Il n’avait donc pas vu à quel point elle allait mal ? A quel point elle avait besoin de lui et de sa présence à ses côtés à cet instant même ?  

 

Un long mutisme s’installa alors entre les deux partenaires et la jeune femme, ne pouvant plus supporter cette atmosphère lourde, se réfugia en courant dans leur chambre. A la peur d’avoir failli perdre son travail s’ajoutait maintenant une sourde angoisse liée à son tout jeune couple. Elle n’avait encore jamais vu son compagnon avec cet air froid et indifférent.  

 

Elle se sentit seule tout à coup. Et un froid intense s’empara de son être à la pensée que son bonheur, tant espéré, pouvait être en train de s’effriter. C’est sur ces sombres pensées et gagnée par une intense fatigue qu’elle s’endormit…seule.  

 

Ryô ne la rejoignit que bien plus tard dans la nuit. Il s’installa rapidement, sans faire un geste en direction de sa compagne. Il lui tourna le dos délibérément, dans un geste enfantin, pour lui faire comprendre que son humeur ne s’était pas améliorée depuis qu’elle l’avait quitté quelques heures auparavant.  

 

 


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