Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: grifter

Beta-reader(s): Saintoise

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 25 chapitres

Publiée: 24-03-06

Mise à jour: 29-12-09

 

Commentaires: 464 reviews

» Ecrire une review

 

ActionRomance

 

Résumé: Kaori, Ryo, un officier de police...Ryo va t il laisser Kaori filer le parfait amour avec un autre que lui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Coeur Indécis" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Sauf Sheena, Ryan Reynolds, Myriam, Jillian, Kobayashi et Iwakuni Yamaguchi qui sont de moi.

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: Coeur Indécis

 

Chapitre 3 :: première prise de contact

Publiée: 07-04-06 - Mise à jour: 07-04-06

Commentaires: Un énorme merci aux revieweuses, 14 reviews pour le chapitre 2, j'en croyais pas mes yeux! :) Merci de me suivre dans mes délires, c'est super sympa!:) Voilà le chapitre 3, je ne sais pas si il vous plaira autant, lol mais bisous à toutes et bonne lecture :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

Après avoir fait visiter à Kaori les différents bureaux du commissariat, Saëko la conduisit à son poste de travail. Avant de la laisser prendre ses marques, l’inspectrice lui fit promettre de la rejoindre pour la pause déjeuner un peu plus tard.  

 

La pauvre Kaori s’emmêlait avec les différentes touches du standard. Voilà maintenant plus de trois heures qu’elle avait pris son service et les nombreux appels trouvaient encore difficilement leurs destinataires.  

 

Une vieille dame en ligne s’impatienta :  

-Voilà plus de 5 minutes que vous m’avez mise en attente mademoiselle, ça suffit, passez-moi quelqu’un !  

-Oh ! Je vous prie de m’excuser Madame, je croyais vous avoir transférée au service de la fourrière, je répare cela immédiatement. Bonne journée Madame.  

Aussitôt dit, aussitôt fait. Décidément Kaori ne s’attendait pas à autant de stress dès le premier jour !  

 

Heureusement que ses collègues faisaient preuve de patience à son égard. Dans la majorité, ils étaient relativement compréhensifs à l’exception près de ce type au département des objets trouvés, un certain Tsunéo Kobayashi qui ne mâchait pas ses mots à son encontre :  

 

-Mais nom d’un chien, vous m’avez encore refilé un appel pour l’inspectrice Nogami ! j’ai dû m’excuser auprès de son interlocutrice et transférer depuis mon poste ! Je n’ai pas que cela à faire que de réparer vos bourdes ma petite !  

-Je suis confuse et vous prie de m’excuser, mais votre ligne directe se trouve sur mon standard juste en-dessous de celle de Melle Nogami. Je vous promets que cela ne se reproduira plus, je vais faire plus attention.  

-Je ne veux rien savoir, débrouillez-vous pour faire ce qu’on vous demande correctement !  

C’est dans votre intérêt, si vous souhaitez rester dans ce service !  

 

Et sur ces douces paroles, il raccrocha aussi sec.  

 

Kaori sentit la moutarde lui monter au nez : s’il continuait à autant la stresser, elle lui flanquerait un bon coup de massue à cet abruti ! Et perdrait par la même occasion son poste, cela va sans dire.  

 

« Calme toi ma fille ! Se rabroua mentalement la jeune femme. Ce n’est pas sorcier, il te faut juste te concentrer. Allez courage, bientôt la pause déjeuner. Je me demande bien ce que fabrique Ryo en ce moment ? Vu que je ne l’ai pas réveillé en partant, il doit encore dormir à l’heure qu’il est. A moins qu’il n’ait profité de mon absence pour aller harceler les femmes dans les rues du quartier comme à l’accoutumée ! J’espère au moins qu’il ira vérifier le tableau d’affichage. Il ne manquerait plus qu’on loupe un client ! De toutes façons, rien ne dit que Saeko me laissera le poste, vu comment je me débrouille ».  

 

A des kilomètres de là, notre nettoyeur préféré dormait comme un bienheureux.  

Lorsque Kaori s’était levée aux aurores ce matin, il avait une fois de plus fait mine de dormir, espérant qu’elle vienne le voir ou même qu’elle le réveille avant de partir. Peine perdue ! Sa partenaire ne s’était pas donnée la peine d’arriver jusqu’à sa chambre, mais avait hurlé à son intention avant de sortir :  

 

-Ryo ! J’y vais ou je vais être en retard ! J’essaierai de te téléphoner dans la journée. Ne fais pas trop de bêtises en mon absence, je compte sur toi ! A ce soir !  

 

Et sans attendre une réponse, elle avait dévalé les escaliers direction la station de métro la plus proche.  

 

Kaori avait lourdement insisté pour que Ryo garde la voiture au cas où une affaire se présenterait.  

Le pervers numéro un du japon s’était redressé avec la ferme intention de se lever mais se laissa finalement retomber sur les oreillers, préférant de loin affronter les délicieuses créatures qui peuplaient ses rêves. De plus, connaissant la jeune femme, il y avait fort à parier que l’attendait, sur la porte du frigidaire, une longue liste des diverses tâches ménagères qu’il lui faudrait accomplir d’ici le retour de Kaori ce soir ; et ça, il voulait s’y mettre le plus tard possible ! Après tout, sa réputation de nettoyeur professionnel n’avait rien à voir avec celle de Monsieur Propre. (ndb : le coup de Monsieur Propre, hilarant ! trop fort !). Son rayon d’action se limitait à nettoyer les rues des malfrats, pas à faire briller les sols et le parquet, sans blagues !  

Et puis il avait toute la journée pour se rendre au tableau d’affichage et au Cat’s. Alors il comptait bien en profiter pour se détendre un peu.  

 

Toute à son standard, Kaori, très concentrée sur ses appels, n’avait même pas remarqué la présence d’une adolescente devant son comptoir.  

-Mademoiselle, lui demanda timidement une adolescente en déposant une large enveloppe kraft devant elle, pourriez-vous porter ce pli à l’inspecteur Reynolds, s’il vous plaît, c’est extrêmement urgent ?  

-Bien sûr, je vais le lui remettre de ce pas. Pourriez-vous me communiquer votre nom afin que…  

Mais avant que Kaori n’ait pu terminer sa phrase, son interlocutrice s’était volatilisée.  

La jeune standardiste n’eut pas le loisir de s’interroger sur l’identité de cette jeune personne que son standard clignotait déjà en plusieurs endroits.  

-Mince, j’en ai oublié les appels ! Pesta-t-elle mentalement. Tant pis pour l’urgence de la lettre, je la lui remettrai dès que j’aurai les mains libres.  

 

Trente minutes plus tard, Kaori grignotait de bon cœur son sandwich assise face à Saeko, dans le bureau de cette dernière.  

-Alors, ton impression après cette rude matinée ? Tu t’en sors ? S’enquit l’inspectrice.  

-Eh bien, avoua entre deux bouchées la jeune nettoyeuse, très franchement, c’est plus difficile que ce soit à quoi je m’attendais. Il faut que je m’habitue à ce standard et aux codes des divers postes de services. Mais ça commence à rentrer, rassure-toi !  

-Tant mieux, tu verras, ça ira mieux ce soir, j’en suis persuadée ! Mais dis-moi, c’est quoi cette enveloppe ? reprit-elle en désignant du menton ce que Kaori devait remettre à l’officier Reynolds.  

-Oh ! Je l’avais totalement oubliée celle-là! Où se trouve l’officier Ryan Reynolds ? Ce pli est à son intention, et je dois le lui remettre en mains propres.  

-A cette heure-ci tu le trouveras sûrement en salle de tirs, répondit Saeko en souriant.  

Pour le reconnaître, c’est facile…  

-Pas la peine, la coupa la nettoyeuse, car à moins que ce commissariat ne compte plusieurs officiers répondant à ce nom, je vois très bien de qui il s’agit.  

 

Kaori se leva précipitamment, évitant ainsi de développer sa réponse.  

 

Elle pensait filer avant que l’inspectrice ne la questionne sur sa rencontre avec l’inspecteur et allait franchir la porte du bureau de Saeko lorsque cette dernière l’interpella :  

 

-Kaori, Ryan Reynolds est certes un officier de police comme nous tous et un excellent flic des stups, mais c’est aussi un séducteur de premier ordre, très conscient de son effet ravageur auprès de la gente féminine ! J’en sais quelque chose ! Alors si j’ai un petit conseil à te donner, fais attention où tu mets les pieds, d’accord ?  

-Je le connais, oui, mais ce n’est pas du tout ce que tu crois. Il m’a juste aidée avant-hier à calmer l’humeur d’une harpie, lors du vernissage, rien de plus.  

-Bien sûr, pour le moment il est sage comme une image mais le connaissant…Il raffole des jolies jeunes femmes timides et tu feras un parfait quatre heures pour lui.  

 

Kaori rougit aux insinuations de Saeko quand tout à coup, une image s’imposa à elle : celle de Ryan ayant le même comportement idiot et libidineux que Ryo !  

Elle secoua la tête pour tenter de chasser cette pensée déplaisante et ne collant pas du tout au portrait qu’elle s’était fait de son preux chevalier volant à sa rescousse.  

 

-Bon, je file, il faut que je reprenne mon poste d’ici quelques minutes. Merci pour la pause Saeko et à plus tard.  

-A plus tard Kaori, rétorqua-t-elle avant de replonger le nez dans sa pile de dossiers en retard.  

 

La jeune femme trouva sans peine la salle de tirs. Trois policiers s’y entraînaient. Elle reconnut immédiatement Ryan. Ce dernier lui tournait le dos et très concentré, n’avait pas entendu Kaori se poster derrière lui. Cette dernière en profita pour admirer la vue qui s’offrait à elle.  

 

Ryan dégaina et tira six balles qui atteignirent toutes leur cible : une silhouette de carton posée à même le mur du fond de la salle, à environ cinq mètres de distance. A la vue des douilles qui jonchaient le sol en petit tas, elle en conclut qu’il devait s’entraîner depuis un bon bout de temps !  

« Cet homme serait un adversaire de taille face à Ryo » pensa-t-elle.  

 

Il rechargea et s’apprêtait à faire feu de nouveau lorsqu’il entendit toussoter derrière lui.  

Etonné, il se retourna vivement. Qui serait assez stupide pour rester juste derrière lui en plein exercice et risquer d’être blessé ?  

A la vue de Kaori il demeura une seconde sans voix, mais un large sourire vint se dessiner sur son visage. Il espérait la revoir un de ces jours mais ne s’attendait certainement pas à croiser son chemin de sitôt.  

Il rengaina et rangea son 45 millimètres dans son holster.  

 

-Eh bien Mademoiselle Kaori, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à vous retrouver ici ! C’est une très agréable surprise ! Vous avez bien reçu la toile que je vous ai faite livrer ?  

-Mais oui, et je vous en remercie beaucoup. C’était un bien habile stratagème pour connaître mon adresse, avouez-le ?  

-Ravi que le tableau vous ait plu. Quant à obtenir votre adresse, je n’ai pas eu besoin de trop harceler votre amie Eriko. En fait, elle est venue me trouver d’elle-même au bar après votre départ, et m’a gentiment communiqué vos coordonnées. Elle m’a dit de foncer si vous m’intéressiez et que vous étiez célibataire. Est-ce vrai ?  

-Et si c’était le cas, que feriez vous ? Lança Kaori d’un air de défi.  

 

L’inspecteur Reynolds ne répondit pas mais planta son regard dans celui de la jeune femme.  

Ils se jaugèrent ainsi quelques instants, puis se tournant vers ses collègues, Ryan leur déclara :  

-Les gars, on se voit demain.  

-Ca marche, à demain vieux !  

Ryan ouvrit la porte, abandonnant Kaori dans la salle de tirs.  

 

-Vous comptez dormir ici ? Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un énorme rapport à rédiger pour le boss et il faut que je m’y mette.  

-Je vous suis. Je dois moi aussi me remettre au travail. Je n’étais passée vous voir que pour vous remettre cette enveloppe qu’une jeune fille a déposée pour vous un peu plus tôt. Je remplace votre standardiste habituelle pour un mois.  

Prenant l’enveloppe des mains de Kaori, il la remercia de sa sollicitude.  

-Et ça se passe bien ? Non, parce que je sais que certaines personnes ici feraient bien de prendre des cours de politesse, à mon humble avis.  

-Vous voulez parler de Tsunéo Kobayashi je présume ? Oui, j’ai eu l’honneur de faire sa connaissance, mais il ne m’apprécie guère pour le moment.  

-Ne vous inquiétez pas, ce type est un lèche-bottes de première qui n’aime personne et prêt à tout pour vous déstabiliser. Une fois, j’ai même manqué de lui faire avaler le canon de mon arme pour avoir la paix !  

 

A ces mots Kaori s’arrêta de marcher pour assimiler l’information.  

 

-Vous l’avez menacé ?  

-Oh j’ai fait bien pire dans ma vie, vous savez ! reprit-t-il en riant de bon cœur.  

-On m’avait prévenue que vous étiez spécial mais à ce point…..  

-Saeko vous a mise en garde contre moi, je parie. Ca ne m’étonne pas d’elle. Mais elle parle en connaissance de cause. C’est une de mes ex.  

-Une de vos ex, Saeko ?  

Et voilà, elle avait maintenant la preuve qu’il ne pouvait pas s’intéresser à elle !  

Comment un homme aussi charmant pouvait-il sortir avec la sublime inspectrice, une des plus belles femmes de Tokyo, et regarder une fade nettoyeuse, peu sûre d’elle et timide ?  

Non, il se fichait d’elle, un point c’est tout !  

 

Elle le dépassa sèchement et reprit son poste derrière le standard qu’elle réactiva.  

Ryan nota le changement d’humeur de son interlocutrice mais ne s’en formalisa pas.  

Elle aurait tout le temps de l’apprécier à sa juste valeur.  

Il ne voulait surtout pas la brusquer, sinon elle se refermerait comme une huître.  

Il décida plutôt de remercier Saeko pour la délicate attention dont elle avait fait preuve en parlant de lui avec Kaori.  

 

Constatant qu’elle était seule, il frappa légèrement à sa porte entrebâillée et n’attendit pas sa réponse pour pénétrer dans le bureau. Il pouvait se le permettre, il entrait en zone de confiance.  

Saeko releva à peine la tête, elle s’attendait à sa visite. Après tout, ne se connaissaient-ils pas par cœur ?  

 

-Inspecteur Ryan, que me vaut le plaisir de votre visite ?  

-Tu dois bien t’y attendre un peu, non ? Tu m’as si magnifiquement dépeint à Kaori qu’une petite visite m’a semblé s’imposer.  

 

En disant cela, il s’était assis sur le bord du bureau, son regard détaillant les longues jambes fuselées de son ancienne amante.  

 

-Elle t’intéresse vraiment ? Parce qu’entre nous, si tu joues avec elle et que tu la fais souffrir…  

-Je n’en ai pas la moindre intention, rassure-toi ! En revanche, à l’avenir, évite de t’immiscer dans mes affaires de cœur, je te prie. Sur ce je te laisse vaquer à tes occupations, tu dois être submergée de dossiers en retard.  

-Tu as amplement raison, d’ailleurs j’attends le tien avant la fin de ton service.  

 

Ils se séparèrent sans un regard l’un pour l’autre. Ryan l’avait aimée le temps de leur histoire mais il s’était rendu à l’évidence : il n’était pas et ne serait jamais Hideyuki Makimura. Quant à Saeko, elle savait qu’elle avait placé la barre trop haut. Personne ne pourrait jamais remplacer son seul et unique amour.  

 

La journée fila à toute vitesse, et la nuit était tombée lorsque la jeune standardiste reprit le trajet de chez elle.  

Ryo devait l’attendre, et elle qui n’avait pas réussi à trouver un moment pour l’appeler !  

« Espérons qu’il sera à la maison. Ca me déprimerait de me retrouver seule après ma première journée ».  

 

Elle accéléra le pas en pensant au bon bain chaud et au café brûlant qui la délasseraient une fois qu’elle serait rentrée.  

 

Tout à coup, le cri d’une vieille femme provenant d’une sombre ruelle lui parvint. Peut-être se faisait-elle agresser ! Ne pouvant pas laisser faire une chose pareille et n’écoutant que son bon cœur, Kaori fonça sur l’homme qui tentait d’arracher le sac à main de la pauvre octogénaire.  

 

-Au voleur, criait celle-ci, au voleur, police !  

-Laissez cette dame tranquille et rendez-lui immédiatement son sac, vous m’entendez !  

-Ou sinon quoi morue ? Ricana le type décharné et visiblement en manque, à la recherche d’argent pour acheter sa dose.  

 

Kaori n’avait pas aperçu de prime abord le long surin que l’individu brandissait dans la main droite et elle se maudit mentalement de sa négligence.  

 

-Alors on fait moins la fière maintenant hein ? Poursuivit-il l’air menaçant et se rapprochant de plus en plus de Kaori qui se retrouva bientôt acculée le dos au mur.  

 

Profitant de la diversion, la vieille dame avait détalé sans demander son reste, laissant la pauvre Kaori seule face au détraqué.  

Cette dernière réfléchissait à une solution pour se sortir de ce très mauvais pas, quand une moto pila net devant la ruelle. Le conducteur releva sa visière avant de crier à l’attention du drogué :  

 

-Coro, je te conseille de lâcher ton couteau et de déguerpir avant que je ne m’énerve !  

-Et qui t’es toi ? Tu veux que je te troue la peau à toi aussi ?  

Un tir retentit et envoya valser l’arme à terre, hors de sa portée.  

-Putain, qui t’es, enfoiré ?  

-Voyons Coro, je sais bien que tu es complètement défoncé à cette heure-ci, mais faut être sacrément abruti pour détrousser les passants aux abords d’un commissariat, tu ne crois pas ? Fit l’homme en retirant son casque.  

 

Kaori retint un cri de surprise ; voilà bien la dernière personne qu’elle s’attendait à voir venir à sa rescousse ce soir !  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de