Chapitre 2 :: "- Qu'est-ce qu'une utopie pour toi Ryô?...

Publiée: 06-07-06 - Mise à jour: 06-07-06

Commentaires: ...- Un monde ou tu possèdes aucune massue Sugar!" voici le chapitre 2, avec le chapitre 3 en cours d'écriture; vous allez vite comprendre ce que j'entends par une histoire décallée... (hiar hiar! ^^ je ris!) Merchi pour les première reviews, je continue sur ma lancée! ^^

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- Bon, je pense que nous n'avons rien oublié, Ryô, passe-moi le premier sac...  

Elle se tourna et vit Ryô qui essayait de filer à l'anglaise...  

Excédée, elle lança une chaîne avec au bout un collier en métal. Ryô qui pensait que son plan marchait comme sur des roulettes sentit l'aura meurtrière de sa Kaori et décida alors d'accéler le rythme, mais il était déjà trop tard; Il sentit quelque chose se refermer autour de son cou et vit qu'il n'avançait plus mais qu'il reculait.  

- Viens par là toi! Fait Kaori en tirant "la laisse" en métal de son mari.  

- AAhhh!! Tu es une cruelle femme! Ouin! Et dire que je vais devoir supporter ça tout le reste de ma vie...  

- Et oui Ryô chéri, pour le meilleur et pour le pire! en attendant le meilleur, essaie de te tenir tranquillement, non, n'essaie pas , c'est un ordre, tiens-toi tranquillement! Avait-elle hurlé à la fin.  

Ils prirent alors leurs bagages pour aller les enregistrer avant d'embarquer.  

En faisant la queue, Ryô était en train de ruminer alors que Kaori sortait les passeports et autres papiers utiles pour l'enregistrement.  

(NdA: Décidement, et après il me grondre parce que je le compare à un bovin...Pff!)  

- Bonjour!  

- Bonjour! puis-je voir les billets et les passeports s'il vous plaît? Dit l'hôtesse.  

- Tout de suite! Elle fouilla dans son sac et sortit les deux billets et les deux passeports.  

- Vous êtes en lune de miel?  

- C'est exact! Comment vous l'avez deviné? Sourit Kaori.  

- En général, je le sens ces trucs là! Sourit alors la femme. Et bien, pour des jeunes amoureux vous avez de la chance j'ai deux places de libre pour la première classe...  

- C'est vrai! T'entends ça Ryô?  

Ryô n'était plus à côté d'elle. "Oh non chéri, si tu me fais ce coup là je ne pairai pas cher de ta peau..." Fulminait Kaori. Puis, en retrouvant son calme, elle se tourna vers l'hôtesse.  

- Merci beaucoup! dit-elle en reprenant les passeports.  

- Voilà vos nouveaux billets avec le numéro de votre siège. L'embarquement est dans une demi-heure.  

- Merci encore!  

- Il n'a pas de mal, bon voyage!  

Kaori saisit son bagage en main et partit à la recherche de Ryô. mais cette quête prit vite fin quand elle entendit des cris féminins. Sans même prendre la peine de regarder, elle lança une massue à l'origine de cette agitation. Et en plein dans le mille, elle atteignit son mari qui s'éffondra sous les 3000 tonnes.  

La pauvre femme qui était au départ harcelée par Ryô resta abasourdie en voyant le projectile.  

Kaori se contenta de ramasser son colis et de partir dans la salle d'embarquement.  

- Et dire que je craignais que tu essaies une fois de plus de t'enfuir, j'en déduis que tu es plus dangereux que je ne le pensais... Sourit Kaori tout en prenant l'escalator. Ryô ne s'était pas encore remis de cette massue mais il écoutait attentivement sa femme.  

Sur l'escalator d'à côté, un homme habillé très classe avec un costard et un chapeau observait ce couple bizarre.  

Il était grand, fin, et portait des grosses lunettes, on aurait dit des hublots d'une machine à laver (hi hi !).  

Ryô sentait que quelqu'un les regardait mais il préféra se relever une fois remis et de prendre sa femme par la taille.  

Kaori se dégagea doucement. Elle lui faisait sentir qu'elle était assez énervée.  

Ryô soupira. "Kaori..."  

Celle-ci boudait.  

Ryô sourit. "Sugar, Sugar, Sugar..." Dit-il en chantonnant.  

Kaori avait envie de le pardonner mais elle resta sur ses positions.  

Ryô se plaça alors de l'autre côté de sa femme, se pencha vers elle et murmura dans son oreille.  

" Kaori, ma chérie, gomen nasai, je t'en prie, sourit..."  

Kaori craqua.  

- Bon ça va! J'ai compris, j'te pardonne...Dit-elle le sourire aux lèvres.  

Ils allaient s'embrasser mais ils tombèrent l'un sur l'autre. En effet, ils était déjà arrivés à l'étage du dessus et l'escalator les a fait tomber sur leur sac cabine.  

Kaori se retrouvait sur son bagage à plat ventre alors que Ryô était tombé sur elle.  

- Ca va?  

- Euh...oui...  

Ils se relevèrent avec difficultés. Kaori était rouge de confusion.  

- Allons-y, c'est cette salle.  

- On est en première classe? C'est cool! Dit Ryô les mains dans les poches.  

Ils entrèrent dans la pièce.  

il y avait des fauteuils confortables et des corbeilles de fruits un peu partout.  

Kaori s'asseya en attendant patiemment l'heure de l'embarquement. Ryô lui commença à faire son intéressant (c'est-à-dire le pitre):  

Il avait entrouverte sa chemise et avait une main dans sa poche. Avec une démarche plus que suspecte, il s'avança vers un fauteuil et s'installa.  

- Alors! y a personne qui vient prendre ma commande? Dit-il en prenant une voix bourue.  

Kaori avait honte et essaya de faire comme s'ils n'étaient pas ensemble.  

Ryô remarqua que Kaori s'était décallée et qu'elle s'était même bien éloignée de lui.  

-Hey! Toi!  

Kaori n'entendait rien...  

- Hé! Poupée! Viens t'assoir près de papa, il ne te fera aucun mal, fais-moi confiance!  

- Ryô...  

Kaori ne pouvait contenir sa colère trop longtemps. Alors qu'elle avait l'énergie necessaire et suffisante de faire apparaître une massue, une personne entra dans la pièce pour dire que c'était le moment d'entrer dans l'avion.  

Annonce qui changea radicalement le comportement de notre cher nettoyeur.  

Il redevint naturel (Oui enfin, naturel, normal!^^) et suivit sa partenaire qui sortait de la pièce.  

Après les derniers contrôles, les voyageurs comencèrent à entrer dans l'avion.  

Kaori qui avait avancé prestement sentit que son mari ne se sentait pas très bien. Elle se tourna et le prit par la main.  

- Tu viens? Dit-elle accompagné d'un beau sourire.  

Ryô se détendit. Malgré sa phobie, il savait qu'il n'était pas tout seul, ce qui le rassura...momentanément.  

Arrivés à leur place, Ryô se rendit compte qu'il n'était pas à côté de sa femme.  

Kaori mit son sac cabine sous son siège. En se baissant, elle vit une petite fille qui l'interpella.  

- Mademoiselle?  

- Oui? (même si maintenant c'est madame...)  

- C'est quoi une utopie?  

Kaori se redressa pour réfléchir un peu...  

- Et bien, je dirai qu'une utopie est un idéal, une sorte de projet politique qui ne tient pas compte des réalités...  

Kaori s'arrêta. Est-ce que la fille avait compris ce qu'elle venait de dire?  

- Je vois... Et pour vous madame, c'est quoi votre utopie?  

Kaori lui sourit.  

- Je suis mariée depuis près d'un mois seulement et je sais que mon idéal à moi c'est vivre avec mon mari...  

La petite fille avait ses grands yeux ouverts. elle lui sourit et la remercia d'avoir répondu à sa question. Kaori la suivait du regard. Cette petite voyage donc toute seule en première classe?...  

- En s'asseyant, elle remarqua que son mari n'était pas à côté d'elle.  

- Ryô?  

Ce dernier était dans l'autre rangée devant elle. Il se retourna quand il reconnu la voix.  

- Kaori! Ouin! Je fais comment si tu n'es pas près de moi! dit-il en pleurnichant comme un enfant.  

Kaori avait de la peine pour lui. Elle devait s'arranger pour qu'elle se retrouve à côté de lui.  

Ryô qui s'était calmé regarda le sol.  

- Vous avez peur en avion? Demanda son voisin.  

Ryô se tourna vers lui. Il devait avoir 10 ans maximum, il était habillé classe et était concentré sur son ordinateur portable.  

- Oui...  

- Vous savez que vous avez plus de chances de mourir dans votre bain que d'un accident d'avion?  

- C'est pourquoi je ne prends que des douches! Rit nerveusement Ryô.  

ll fut attiré par ce qui se passait sur l'écran d'ordinateur. Le petit garçon jouait aux echecs en réseau.  

- Hé! Tu sais jouer aux échecs? Tu m'a l'air bien jeune...  

- Les échecs est un jeu très stratégique et logique. C'est mon jeu favori, bien que je n'ai que 9 ans.  

Ryô siffla d'étonnement. Il eut une pensée pour Sofuto et son jeu du Poulailler Infernal  

(NdA: pour ceux qui se demandent "Mais qui est donc ce Sofuto? Et c'est quoi le Poulailler Infernal? Je vous invite à lire la fic "Drôle de Mariage"!^^)  

...Ce n'est pas comme les échecs mais ça demande quand même certaines capacités...  

- Tu joues contre qui?  

- Je fais une petite partie avec le chancelier allemand.  

Ryô siffla de nouveau d'étonnement. Finalement les gens qui prennent la première classe ont de sacrés contacts!  

- Au fait, je me présente, Frank Elfried Cunnindgam troisième du nom, mais on m'appelle Franklin. Dit-il en lui serrant la main.  

Ryô resta bouche bée.  

- Euh...Ryô Saeba...J'aime manger, dormir et les belles femmes...  

-Tiens, mais que fait ce corbeau dans l'appareil? Se demanda une hôtesse.  

- J'imagine que vous n'êtes pas venu tout seul...  

- Qu'est-ce qui vous fait croire ça? Demanda Ryô.  

- Je vous ai entendu en train de vous plaindre d'être séparé d'une certaine Kaori.  

- Oui...ma femme. Je ne sais pas si c'est possible qu'on me mette à côté d'elle, pas que votre compagnie m'embête mais...  

- Je comprends tout à fait, je peux arranger ça pour vous...  

Franklin appela une des hôtesses et exposa le problème de son voisin.  

L'hôtesse acquiéça.  

- Venez, nous vous avons trouvé des places par ici. Dit l'hôtesse.  

- Merci! Il se leva et regarda le petit garçon. Et merci à toi!  

- C'est normal! Dit enfin le petit garçon.  

Il suivait alors l'hôtesse de l'air. Mais Kaori ne comprenait pas ce qui se passait et ne trouvait pas ça normal que son cher mari devienne aussi calme justement au moment où il avait suivit cette femme.  

(NdA: Ne te méprends pas Kaori!!)  

Sans se poser plus de questions ,elle se leva d'un coup et partit rendre des comptes à son cher et tendre mari.  

- RYÔ!  

- Oui Sugar? dit-il innocemment assis à une autre place.  

- Vous êtes Madame Saeba, voous tombez bien j'allais vous chercher pour vous montrer que vous pouviez vous assoir à côté de votre mari...  

-Ah...c'est pour CA qu'il vous a suivi?  

- Oui Madame! Je vous souhaite à tous les deux un excellent voyage! dit-elle au couple le sourire aux lèvres.  

L'hôtesse s'éloigna laissant une Kaori rouge de confusion et un Ryô qui ne comprenait pas le comportement de sa femme.  

- Kaori, je peux savoir ce qui te prends?  

- Hein...euh...rien du tout! Rien du tout!  

- Ah oui? Pourtant depuis ce matin tu es de mauvaise humeur, je me demande pourquoi...  

Kaori en tomba de son siège.  

- Attends! Tu t'écoutes quand tu parles? Tu as été insupportable depuis ce matin alors ne fait pas semblant!  

- Tu vois! Là encore tu t'énerves!  

(NdA: Non Ryô, là encore tu l'énerves!)  

- Tout ça c'est de ta faute!!  

- Ce n'est pas ma faute si t'as tes règles aujourd'hui!  

- Ryô...  

Elle voulait faire apparaître dans son dos une massue mais elle finit par se rendre compte qu'elle ne pouvait pas les avoir emportées à cause de leur poids.  

- Et Zut! Souffla-t-elle pour elle-même.  

- Quoi?  

- Rien...  

Elle décida de se détendre. Après tout, ils partaient en lune de miel et ce n'était vraiment pas son but de s'énerver aussi facilement. Elle ferma les yeux puis une question lui vint à l'esprit.  

- Ryô?  

- Oui?  

- Qu'est-ce qu'une utopie pour toi Ryô?  

- Un monde où tu ne possèdes aucune massue Sugar! dit-il en souriant.  

- Crétin, en parlant de ça, tu as vraiment beaucoup de chances puisque j'ai du toutes les laisser à la maison...  

- Alors je vis dans le meilleur des mondes...Sourit-il avant de l'embrasser.  

"Veuillez attacher vos ceinture, relever vos sièges et éteindre vos cigarettes, l'avion est sur le point de décoller..."  

A cette annonce, Ryô devint livide. Kaori voyait son trouble et lui proposa de lui tenir la main pendant le décollage. Main qu'il accepta volontiers.  

Après avoir attaché les ceintures, l'avion commença à bouger et pendant tout le décollage, Ryô serrait la main de son épouse.  

Une fois l'avion stabilisé, Ryô réouvrit les yeux. Il pouvait voir les lumières autorisant lse passagers de détacher leur ceinture.  

- Ca va?  

- Oui...Et toi?  

- Ca va, si ce n'est que tu viens de me broyer la main, mais sinon il n'y a pas de malaise! Dit-elle d'un rire nerveux en essayant de cacher sa douleur. Sa main avait doublé de volume.  

- Désolé...Dit-il tout honteux. (NdA: Rhoo!!)  

Pas loin d'eux, il y avait cet homme aux hublots(en guise de lunettes). il avait mit son chapeau et baissé la tête. Cet homme semblait chercher quelque chose ou quelqu'un du regard.  

Kaori se leva pour aller aux toilettes. Ryô lui avait repéré cet homme depuis l'aéroport.  

"Ce type est vraiment louche...Je me demande ce qu'il fait?" Se demanda le nettoyeur tout en le fixant du regard.  

Pour en être sur, il se redressa et vit par dessus son épaule qu'il faisait des scoubidous. Devant une telle découverte, Ryô tomba de son siège.  

"Je me disais bien qu'il était louche..."  

En revenant, Kaori vit que son mari avait du mal à se relever.  

- Euh...Ryô je peux savoir ce que tu fais?  

Ryô leva les yeux et vit Kaori qui le regardait d'un air dubitatif.  

- Disons que... j'apprécie la température du sol!  

- Imbécile! Tu nous fout la honte! Relève toi! dit-elle après avoir "posé" son pied sur sa tête.  

(NdA: Le pauvre...)  

- Aïe! tu me fais mal! et puis comment veux-tu que je me relève si t'as ton pied sur son moi! Pleurnicha Ryô.  

Tiens! Je ne la connaissais pas cette culotte? C'est une toute nouvelle? Demande-t-il à voix haute afin que tous les passagers puissent entendre.  

Kaori piqua un fard et enleva de suite son pied avant de ramasser son mari et retourner s'assoir.  

Ryô riait beaucoup de l'intérieur, il adorait la faire enrager. Mais c'est l'homme qui portait un chapeau qui l'intrigait.  

- Kaori.  

- ...  

- Kaori...ne me dis pas que tu fais encore la tête?  

- D'accord.  

Une libellule tomba sur la tête de son mari.  

- Kaori...tu boudes?  

- Non.  

Ryô soupira. Il voulait faire part de son inquiétude à sa femme.  

- Kaori...je voulais te parler de quelque chose...  

- Quoi?  

- Tu vois l'homme avec le chapeau là-bas... je le trouve pas net...Il avait omis de lui parler des scoubidous sinon elle se serait écroulée de rire.  

- Je te fais confiance Ryô, mais tu penses qu'il compte faire quoi? Nous sommes dans un avion, et vu tous les contrôles qu'il y a eu, je doute qu'il ait pu amené une arme, qu'elle soit blanche ou à feu.  

Elle n'avait pas tord. Mais pourquoi avait-il l'impression qu'un danger était imminent? Que feraient-ils s'ils sont en danger alors que même lui n'avait pu emmener son python avec lui?  

- Oui, tu as raison...je crois que je ne me sens pas bien...  

- Viens, repose-toi sur mes genoux. Proposa gentiment son épouse.  

Ryô posa sa tête sur ses genoux et se détendit peu à peu. Kaori caressait ses cheveux ce qui le relaxa de plus en plus. Alors qu'il était sur le point de dormir, ses mains elles étaient actives...  

- Ryô...  

- Oui mon ange?  

- Enlève-tes mains...  

- Quoi? Comment ça?  

- Ne me prends pas pour idiote! Vociféa Kaori plus rouge que jamais. Il y a d'autres passagers et je doute que ce soit l'endroit pour me peloter!  

- Mais, ce n'est pas ma faute d'abord! Elles sont mobiles mes mains, je ne les contrôle pas...  

- C'est ça! Lança-t-elle en lui donnant un coup de coude sur son crâne.  

- Ah! Ah! Ok! Ok! J'arrête!!  

Alors que notre petit couple se chamaillait, l'homme aux hublots se leva et se dirigea vers les toilettes.  

Mais au lieu d'y aller, il continua son chemin, à l'abri des regards des hôtesses, et arriva devant la cabine de pilotage.  

Il vérifia derrière lui que personne ne le suivait où l'avait vu, et il entra.  

Dans la cabine, il y avait le pilote de bord, le co-pilote ainsi qu'une hôtesse qui était assise dans un coin, l'air passablement énervée. Elle ne semblait pas faire attention à l'homme qui venait d'entrer.  

Ce dernier éclaircit sa voix, ce qui interpella le pilote et le co-pilote.  

Il sortit un semi-automatique de sa veste et le braqua sur le crâne du pilote. L'hôtesse et le co-pilote étaient paralysés par la peur.  

- Je ne suis pas d'accord avec la destination de cet avion...  

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