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Chapitre 2 :: Dàfén Publiée: 14-07-06 - Mise à jour: 14-07-06 Commentaires: Lentement, lentement, je sais, j'avance lentement dans l'histoire, j'espère seulement que vous allez continuer à vous accrocher car ce n'est que le début! laissez vos commentaires s'il vous plaît car j'essaie de faire une histoire plus sérieuses que mes deux précédentes! ( et oui, faut un début à tout!) bonne lecture!
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- Répète...
- Ha! ha! Ne fais pas genre, je sais que tu as très bien entendu vu ta réaction! Riait nerveusement Kaori.
Ryô remit le tabouret en place avant de s'y rassoir. Mick essaya de retrouver son souffle.
- Je ne comprends pas...Ryô posa sa main sur son crâne. Tu lui as bien dit que...
- Il m' a expliqué qu'il voulait faire appel à nous parce que Sofuto lui avait parlé de nous.
Ryô se redressa.
- Il est encore vivant le petit! Dit-il le sourire aux lèvres.
- Ryô!
- Tu sais quoi, on va accepter, j'ai déjà sauvé la vie de Sofuto plusieurs fois, autant sauver celle de son ami...il s'appelle comment, tu lui as demandé?
- II dit s'appeler "Arrow". C'est tout ce qu'il m'a dit. Il attend que je l'appelle pour savoir ce qu'il en est de notre côté.
- "Flèche"?...C'est bien son genre à Sofuto de se faire des amis qui n'ont pas de nom...Bon, alors...rappelle-le.
Ryô jeta un coup d'oeil à sa montre.
" En ce moment, il doit être environ 23 heures à New york, il doit connaitre la différence d'heures. A sa voix, il était comment?"
- A l'entendre, il était soulagé de m'avoir. A première impression, il doit avoir la vingtaine. Derrière, je pouvais entendre des bruits de ballons et des personnes s'exclamer, je crois qu'il était dans un stade ou un gymnase.
- Hum...un sportif? un joueur? Un coach? Faudra avoir un maximum d'informations sur lui avant qu'on ne parte. Au fait, on doit venir à une date spécifique?
- Il m'a dit qu'on pourrait se rencontrer dans deux jours pour lui. Je lui demanderai les infos qu'il faut mais... Tu vas où?
Ryô avait ouvert la porte du café.
- Voir une connaissance...j'en connais qui est callée sur ce qui se passe à New York...
Il sortit.
En déambulant, il sortit une cigarette. Alors qu'il allait l'allumer, il se rétracta...
- Monsieur Saeba! Vous devez impérativement arrêter de fumer! Surtout que vous n'abîmez pas seulement VOS poumons...
- Kaori...
Il était assez troublé par le rêve qu'il avait fait. peut-être parce que c'était une des rares fois où il ne faisait pas de rêves érotiques...
Non, c'était autre chose...il se sentait bien dans ce rêve mais il était aussi très angoissé de ne pas savoir de qui parlait Kaori. Quel était le sens de ce rêve?
Ses pas le menèrent dans une petite boutique traditionnelle chinoise.
En entrant, on pouvait entendre une petite mélodie s'activer.
- Bonjour! Que puis-je faire pour vous, Demanda une jeune femme.
Elle portait une tenue chinoise en soie rouge et avait des longs cheveux noirs. Elle avait des yeux noirs qui n'exprimaient aucune émotion, à cause de sa cécité. Mais comme Umibozu, elle n'avait pas besoin d'yeux pour voir.
Elle s'était avancée à son comptoir et se stoppa.
- Ryô Saeba! Que me vaut ta visite?
- Dàfén, c'est toujours grâce à ma démarche que tu me reconnais?
La jeune femme émit un sourire. Elle sortit deux tasses et servit du thé.
Elle en tendit une à Ryô tout en s'approchant de lui. Elle posa alors ses mains sur son visage.
- Hum...tu as des questions à me poser on dirait...
- C'est exact...t'as déjà vécu à New York City?
- Oui. Pendant deux ans je crois. Mais venons-en aux faits.
- Bien sur, as-tu déjà entendu parler de quelqu'un qui dit s'appeler "Arrow" là-bas?
- Arrow? Hum...c'est le nom d'un jeune homme, un afro-américain de 25 ans, il est connu à Brooklin car c'est un très bon joueur de basketball, il a vécu seul pendant trois ans avec son meilleur ami d'origine japonaise...
- Sofuto...
- Oui, ils ont tous les deux de grandes capacités mais de ce que je me souviens, Arrow a souvent refusé d'adhérer à des grandes équipes de basketball, il disait qu' "il avait perdu sa lumière". Je ne sais pas de quoi il s'agit mais en tout cas, il sortait toujours la même excuse qui laissait pas mal de coach perplexes...
- Tu m'étonnes. Depuis combien de temps il a commencé à avoir des propositions?
- Hum... Cinq mois je crois. Et ça fait cinq mois qu'il a la même excuse.
- Merci Dàfén. Il finit sa tasse et la reposa.
- Comment va ton épouse?
- Tu as pu recevoir le courrier?
- Oui. Dommage que je n'ai pas pu venir au mariage...
Ryô sourit.
- On se dit à plus! Je tâcherai de te passer un coup de fil!
- Pas de problème!
Il sortit de la boutique.
********************************
Dans l'appartement de City Hunter...
Il est quatorze heures.
Kaori s'était changée pour rester à la maison.
Elle portait un short en jeans avec un débardeur blanc moulant.
Dans la cuisine, elle préparait à manger pour son ventre sur pattes. Puis elle décida, en attendant, d'aller dans son "ancienne chambre", où il avait encore ses affaires à elle. Elle vérifia s'il n'y avait personne qui allait entrer dans l'immeuble.
Elle alluma la radio et reconnut une chanson qu'elle adorait. Quand elle l'entendit elle ne put s'empêcher de danser. Elle retira alors ses tongues et monta sur le lit.
Comme une petite fille, elle commença à sauter sur son lit.
- You! You! You!
Elle chantait en même temps et augmenta le son. Elle arrêta ensuite de sauter comme une folle furieuse et commença à danser en prenant une petite bouteille d'eau comme un micro pour continuer son concert.
- Yeah!!
Toujours sur le lit, elle reprit son occupation qui était de sauter dessus.
Elle riait tellement qu'elle ne faisait plus attention d'atterrir bien au milieu du lit.
Elle arriva au bord et crut qu'elle allait tomber par terre quand deux mains la saisirent par la taille.
- Ryô!!
- Salut! Dit-il avec un grand sourire.
Kaori s'empourpra et se rua vers la chaîne radio qu'elle éteignit rapidement.
- Mais que...enfin...merci... mais t'es là depuis combien de temps?... Bégaya Kaori.
Ryô sourit. Il la trouvait trop craquante quand elle prenait cette teinte.
- Quelle importance? Tu bouges drôlement bien...
Kaori était toute rouge à cause de ce compliment.
- Euh..bah...merci...
Il s'était rapproché d'elle en commença à l'embrasser dans le cou.
- Ryô...
- Hum?
- ...Est-ce que tu as mangé? Parce que j'ai tout préparé pour toi...
- J'avais vu... Dit-il avant de l'embrasser passionément.
" Disons que ça c'est encore mieux..." il continua à l'embrasser tout en caressant son dos. D'un seul geste, il lui arracha son débardeur.
Kaori lui avait retiré son T-Shirt et s'était assise sur son lit en l'entrainant avec elle.
Il continua alors ses caresses tandis que Kaori continuait de déshabiller son amant.
****************
Il est quinze heures.
Kaori était dans le lit, sa tête contre le torse de Ryô.
- Je me disais bien que tu n'avais pas mangé ce que je t'avais préparé! s'exclama Kaori.
- Bah, ce n'est pas grave, on va y aller tous les deux...
Kaori se redressa le drap autour de sa poitrine.
- J'y pense, tu es allé voir qui pour te donner des informations américaines?
- Je suis parti rendre une petite visite à Dàfén...tu te souviens d'elle n'est-ce pas?
Kaori rosit un peu. " Comment l'oublier?..."
Flash-Back, Miki et Umibozu étaient en voyage de noces...
Il est minuit, dans le parc de Shinjuku.
Kaori venait de courir, elle était essouflée.
- Quel idiot! Quel imbécile! Quel abruti! Quel débile mental! Et j'en passe!
Elle essuya ses larmes d'un geste vif et s'arrêta.
"Pourquoi je l'aime autant?..."
En marchant, elle entendit des personnes.
En s'avançant vers la source, elle resta cachée derrière un arbre. Il y avait une femme aux cheveux longs entourée de plusieurs bandits.
- Allez ma jolie, pas d'histoire et viens faire la fête avec nous!
- Ouais!
- Dégagez. C'est tout ce que j'ai à vous dire. dit calmement la femme.
Elle portait des vêtements chinois et ses cheveux étaient attachés.
- Non, mais pour qui elle se prend elle! S'était énervé un des gars qui lui saisit le bras.
Alors que Kaori voulait intervenir, elle vit que la femme se défendait très bien. Elle avait mit tous les hommes K.O. après plusieurs coups de pieds bien placés.
Kaori resta bouche bée. "Elle assure..."
Alors que la femme se redressait, Kaori entendit quelqu'un la mettre en jout.
D'emblée, elle lança une massue en direction du tireur. Il fut désarmé et eut une grosse bosse sur le crâne. Il décida alors de partir en courant avec ses autres potes qui s'étaient faits mater par la femme.
"Trop bien! Les massues ne marchent pas seulement sur Ryô et Mick!"
La femme se retourna et se mit en garde.
- Qui est là?
- Ne vous inquiétez pas, je ne faisais que passer quand je vous ai vu vous battre...
A cette voix, elle se calma et s'avança vers Kaori.
En voulant la regarder dans ses yeux, elle comprit qu'elle était aveugle.
- Excusez-moi...Dit Kaori, je vous ai bien observée tout à l'heure, et je me demande comment vous avez fait pour les mettre hors course aussi facilement alors que vous êtes...
- ...aveugle? la femme s'asseya par terre en tailleur.
Ne voulant pas rester debout, Kaori en fit de même.
"Je le suis depuis la naissance, j'ai appris à voir sans mes yeux. A voir, à prévenir et à juger...
- A juger?
La femme s'approcha de Kaori et posa ses mains sur son visage. Au début, elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait.
- Vous êtes très belle...
Kaori rosit à ce compliment.
"...vous êtes quelqu'un de très gentille, de sensible, et aimante... pourtant, vous me sembler triste aujourd'hui...
- vous sentez tout ça en me touchant?
- Oui, et puis, au cours de ma vie j'ai appris à percevoir les traits du visage et leurs sens... Ah...vous êtes amoureuse, ça j'en suis sure!
Kaori devint rouge écarlate. La femme sourit.
" Et là vos joues se sont chauffées...Ah! Je suis bête, je m'appelle Dàfèn."
- Moi c'est Kaori. Dàfén...C'est chinois?
- C'est Delphine en chinois oui.
Elle se levèrent et commencèrent à se promener.
- Vous semblez bien vous y connaître en combat...
- C'est vrai, c'est vrai. Quand je vivais encore en Chine, j'y ai appris le kung fu et d'autres arts martiaux. J'ai 30 ans et ça doit faire 25 ans à peu près que je m'entraîne... Et si je vous apprenais quelques trucs, vous m'avez l'air intéressée par ce genre d'arts...
Elle hésita. Qu'en penserait Ryô? et puis pourquoi doit elle sans arrêt se référer à lui pour avoir l'autorisation de faire quelque chose?
Elle accepta alors la proposition.
- Vous êtes-vous déjà battue?
- Et bien... c'est déjà arrivé, mais j'ai toujours un objet (=massue) pour calmer mes adversaires.
Après une petite démonstration, Dàfén lui apprit à reproduire les mouvements qu'elle retint rapidement.
En reprenant leur marche, Dàfén était si attentive aux paroles de Kaori qu'elle ne fit pas attention au réverbère qui était juste devant elle...
PONK!
- Dàfèn! Ca va? Demanda Kaori en se penchant vers elle pour l'aider à se relever.
- Oui, oui... ça devrait aller... Elle se mit à rire aux éclats. Kaori en fit de même.
Après ce fou rire, Kaori vit qu'il commençait à se faire vraiment tard (NdA: A savoir qu'elle était sortie en pleurant de chez elle à minuit!).
- Vous vivez ici depuis combien de temps? Demanda Kaori.
- A vrai dire, je suis une sorte de nomade, je vis ici et là, Le Caire, Tokyo, New york, Calcutta, Shanghai. Mais j'ai une boutique de produits venant de Chine ici à Shinjuku. Venez me voir à l'occasion pour que je vous enseigne d'autres mouvements!
- Ce serait avec joie! Sourit Kaori qui était de nouveau de bonne humeur.
Elles arrivèrent dans la rue.
- Bonne soirée! dit Kaori.
Dàfén se rapprocha d'elle, pencha sa tête et l'embrassa. Kaori restait immobile. Elle était toute rouge et ne savait pas comment réagir.
C'est à se moment-là que Ryô arriva. Kaori se tourna et devint rouge cramoisie en le voyant.
- Ryô...
Ryô était pétrifié.
- Kaori...Dàfén...
"Ils se connaissent?" S'étonna Kaori.
"...t'aurais pu me dire que...enfin...que tu étais...que vous étiez..." Murmura Ryô qui ne savait plus quoi dire...
Fin du Flash-Back
- Halala! Moi je n'oublierai pas ce que j'ai vu... dit Ryô rêveur.
- Qu'est-ce que tu racontes?!! Kaori était rouge tomate.
- Par contre, ce jour là j'étais un peu triste...
Kaori sourit. Elle savait qu'il l'aimait. Mais elle avait envie de l'embêter.
- Oui, je comprends, à part Saeko et Miki, t'es pas habitué à ce qu'une femme te résiste. Ca a du te faire bizarre d'avoir dragué une femme qui ne s'intéresse qu'aux femmes!
- Qu'est-ce que tu racontes?!! S'exclama Ryô faussement énervé.
Kaori était morte de rire. Son mari commença à bouder.
" Je suis l'éternel, le tout puissant Etalon de Shinjuku, toutes les femmes sont folles de moi! déclare-t-il solennellement. Dàfén n'est rien d'autre qu'une exception à la règle... Avait-il soufflé.
- Bien sur... Riait de plus bel Kaori.
Soudain, le portable de Ryô sonna. Il décrocha de suite.
- Saeba à l'appareil.
- C'est moi.
- Ah! Saeko chérie!
Ryô recut un coup de coude sur le crâne.
Kaori avait prit le drap autour de sa poitrine et se leva.
- Alors, c'est encore pour un travail?
- Comment l'as-tu deviné!
Ryô sourit. Kaori sortit de sa chambre.
- Je vais manger, j'ai une faim de loup...Lança Kaori.
Ryô continua alors:
- Encore un truc loufoque?
- En fait, j'aimerais que tu me récoltes quelques informations.
Ryô se redressa brusquement.
- Depuis quand tu me demandes seulement des informations? Ryô n'en croyait pas ses oreilles.
- Malgré mes contacts américains, personne n'a pu trouvé les informations qu'il me faut. J'ai pensé que comme tu en avais toi aussi, tu pourrais m'aider.
- Et Andrew? Il est quand même du FBI, il ne peut pas t'aider lui?
- Malheureusement non, il est débordé de travail. donc, tu crois pouvoir faire quelque chose pour moi?
- Je vais voir, je ne t'assure rien. Surtout que Kaori et moi partons pour New York dans deux jours.
- Encore une lune de miel?
Une libellule traversa la chambre.
- Non, c'est assez bizarre je dois l'avouer, on n'avait jamais fait ça avant, mais c'est pour City Hunter et si j'ai accepté c'est parce qu'aparemment, Sofuto est mêlé de près ou de loin à cette histoire.
- Ah! Je comprends mieux.
- Alors, tes recherches d'infos, c'est sur quoi au juste?
Plus tard...
Ryô avait rejoint Kaori à table. Kaori s'était rhabillée alors que Ryô venait de débarquer en caleçon.
- Dis-moi Ryô, pourquoi m'avoir parlé de Dàfén?
- Elle avait quelques petites informations sur ce "Arrow".
- Attends. Kaori marqua une pause. Sur les millions d'américains elle connait Arrow? Notre futur client?
Ryô acquiéça un sourire aux lèvres.
- Oui, elle sait pas mal de chose. Mais bon, comme avec Sofuto, il est difficile de connaître sa véritable identité, son passé etc...
- Sache que quand je l'ai rappelé, il a pu me donner plus d'indications pour la rencontre.
- Il t'a tout dit en détails?
- Oui. Il fait du basketball dans l'équipe de son université, il a une soeur avocate, mariée avec deux enfants, qui vit dans un autre état. ses parents sont morts quand il avait 15 ans, il n'a pas voulu s'étendre là dessus.
- Il t'a dit pourquoi il a fait appel à nous et pas la police américaine, parce que de là à contacter le Japon...
- Aparemment, il est à la recherche de quelqu'un et il avait fait appel à la police mais ça n'avait rien donné. Il dit que la police est débordée. Et puis, comme Sofuto est lié de près à cette histoire, il est normal qu'il ne veuille pas se frotter à eux.
- En effet.
- Alors, qu'est-ce qu'elle t'a demandé cette fois?
Ryô l'observa. Elle était très concentrée sur son assiette.
- Des informations.
- Depuis quand? S'étonna Kaori. Et c'est quel genre d'informations?
- Américaines. Et assez particulières.
- Hum. Tu lui as dit pour notre départ?
- Oui. J'ai le sentiment que ce qu'elle m'a dit est lié à notre future affaire...
Flash Back...
Dans la chambre, il n'y avait que Ryô...
- Alors, tes recherches d'infos, c'est sur quoi au juste?
- "Jam".
- Hein?
- "Jam". Une équipe de basketball des bas fonds New-yorkais.
Ryô sentait qu'il ne comprenait de moins en moins...
- Qu'est-ce que ça vient faire au Japon?
- Disons que certains membres de cette équipe seraient mêlés à des affaires de traffic d'une nouvelle drogue entre New-York et Tokyo. nous ne sommes pas surs pour le moment, mais la pègre est très intéressée par cette drogue.
- Rien de nouveau pour l'instant...
- Et bien, je pense que le problème est que cette drogue ne laisse quasiment aucune trace de son passage. il y a déjà eut un mort de cette drogue dans un nightclub, D'après les témoins, il est mort au bout de quelques secondes.
- A première vue, ce n'est pas comme le PCP...
- Ce que je peux ajouter c'est que cette équipe a des contact avec le réseau. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais c'est la seule piste que nous ayons.
Ryô était en pleine réflexion. Arrow faisait-il partie de cette équipe?
- Je pense pouvoir t'aider une fois arrivé là-bas, ce sera plus facile.
- Bien. Je vous souhaite bonne chance!
Ils raccrochèrent.
Fin du flash-back
- Bizarre de chez bizarre...dit Kaori qui continuait à manger. Arrow m'a l'air de quelqu'un de très gentil. Et puis il avait l'air vraiment triste. Il espère vraiment nous engager...
- Mouais. Je sens que cette affaire va être quand même dangereuse. Je compte sur Sofuto à notre arrivée. C'est pourquoi je vais aussi demander à Dàfén de venir avec nous.
- T'es sérieux!? S'exclama Kaori.
- Bien sur! Elle connait bien la zone et puis c'est toujours bon d'avoir des renforts...
Kaori soupira. Elle reprit son assiette.
(NdR: Je trouve qu'elle mange beaucoup aujourd'hui, il lui arrive quoi?
NdA: L'amour, ça creuse! ^^
NdR: Moi je crois plutôt que j'ai déteins sur elle...
NdK: On parle de moi là?)
Ryô repensa à son rêve. Il devait peut-être lui en parler...
- Kaori?
- Oui? Dit-elle la bouche pleine. En la voyant on aurait dit un hamster qui faisait ses réserves dans ses joues. Ryô sourit.
- Rien. Il prit un mouchoir et essuya le coin de la bouche de sa femme. Cette dernière sourit.
il ne lui dirait rien pour l'instant...
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Le jour J, jour de départ...
A l'aéroport...
Dàfén portait une longue robe en soie bleu outremer. Elle faisait les cents pas quand elle entendit du bruit...
- RYYYÔÔÔ!!!!
- NOONNNN!!! J'ai changé d'avis! Je ne veux pas y aller!!!!
Ryô pleurait comme un bébé. Kaori le tenait en laisse et tirait de toutes ses forces alors qu'il essayait de la freiner en s'accrochant aux carreaux du sol. Ses doigts chauffaient tellement qu'il dut lâcher prise pour apaiser sa douleur.
- CA SUFFIT! TU NE VAS PAS NOUS REMETTRE CA! S'énerva de plus en plus sa femme.
- MAIS...EUH!!
Kaori aperçut Dàfén qui les "observait".
Kaori lâcha la laisse d'un coup et sentit ses joues rosir tellement elle était gênée, mais Ryô ne profita pas de la situation pour s'enfuir en voyant la réaction de sa femme.
- Kaori! Sourit Dàfén.
- Bonjour! ca va! Sourit à son tour Kaori.
Ryô se releva et redevint sérieux en un éclair.
- Je pense que c'est l'heure...Dit Kaori en regardant sa montre.
- Oui. Allons-y! Direction NYC!
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