Chapitre 8 :: Les soeurs Hinayana

Publiée: 17-09-06 - Mise à jour: 17-09-06

Commentaires: et voui! J'ai 17 ans aujourd'hui! youhou! Bon, en fait, je ne suis pas aussi enthousiaste, enfin, j'veux dire, a 17 ans on ne pe rien faire...Encore 18 ans, mais 17... A 17 ans je peux regarder des films interdits aux moins de 16 ans, mais on s'en fout de ça! en tout cas, j'attends avec impatience mes 18 ans!^^ Bonne lecture avec à suivre un retour dans le présent! Merci à Grifter pour l'email! Ca fait plaisir! ++!

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- Miyaki...vous...vous la connaissez? Murmura Noya.  

Ryô n'osa bouger. Ce fut sa partenaire qui répondit.  

- J'ai une très bonne amie...qui s'appelle Miki. Elle travaille dans le café où nous sommes retrouvés pour le contrat.  

- Mais...Souffla Iris.  

Elle ne savait pas quoi dire. Elle n'avait pas de souvenir de sa grande soeur disparue, si ce n'est une photo de toute la famille. Elle n'était encore qu'un bébé...  

- Comment avez-vous...comment avez-vous su que c'était elle notre soeur? Demanda Noya en tremblant.  

- Votre récit, vos récits correspondaient totalement avec celui de notre amie. Répondit Kaori.  

- Aussi...reprit le nettoyeur, Maeva est la réplique parfaite de votre soeur...Miyaki.  

- Oh mon Dieu...murmura Noya qui avait les larmes aux yeux. Elle préféra retenir ses larmes.  

Seule Iris restait pensive.  

- Ryô, pourquoi?...pourquoi n'avoir rien dit?...je veux dire...  

- ...Ce n'était pas à nous de le faire. Surtout que jusqu'à maintenant, nous doutions de vos liens de parentés avec Miki.  

- Le contrat que nous avons fait avec vous et Maeva est très sérieux, ajouta Kaori, le destin a voulu que Santos connaisse Miki et vice versa bien avant qu'il n'ait affaire avec Maeva.  

- Ce qui veut dire que Miguel a vu Miki...et Maeva...Murmurait Noya.  

- Et qu'il ne faut pas être un génie pour voir la ressemblance. Conclut Ryô.  

- Miyaki...prononca la jeune femme qui n'en revenait toujours pas.  

Tout se bousculait dans la tête des deux soeurs, et c'était compréhensible. Et Luna? Maeva?  

Ryô et Kaori les regardaient en silence.  

**************************  

- Colonel Santos! Fit un homme en costard cravate.  

L'homme, ses lunettes de soleil sur le nez, se retourna. Il se tenait debout devant un tableau.  

La pièce était pleine de tableaux et sculptures. L'homme sortit de sa poche intérieure un cigare et le tendit à l'homme qui venait de l'appeler.  

- Moustapha Rahkim, un cigare?  

- Non merci Colonel. L'avion décolle dans une demi-heure. Va falloir vous dépêcher si vous tenez à arriver à l'heure.  

- Ne vous inquiétez pas, je suis sur que mes hommes sont parvenus à terminer leur mission. Dit-il dans un sourire franc.  

- Si vous le dites.  

Un soldat entra dans la salle. Il se mit au garde à vous devant le Colonel.  

- Colonel Santos, ça y est.  

- Parfait! Dit-il en rangeant le cigare. Il se tourna alors vers Moustapha,- Je vous rejoins tout de suite, nous allons arriver à temps pour le décollage.  

Miguel quitta l'homme et suivit le soldat dans le couloir.  

- Où est-elle?  

- Dans votre bureau Colonel. Répondit le soldat.  

- Bien, vous pouvez disposer.  

Le soldat prit alors le chemin opposé à celui du Colonel. Ce dernier s'arrêta à une porte et l'ouvrit avec sa clef.  

En entrant, il vit deux de ses hommes à terre en train d'agoniser. Il remarqua alors une silhouette assise sur la chaise devant le bureau.  

Miguel resta stupéfait de voir dans quel état étaient ses deux hommes qui étaient chargés de surveiller sa prisonnière. Il sourit alors en reconnaissant la chevelure de la personne assise.  

Miki fulminait. Malgré son mal de crâne, elle se demandait pourquoi on l'avait enlevé, où était-elle, et qui était responsable de sa migraine. C'est alors qu'elle entendit quelqu'un entrer dans le bureau. Elle resta calme, pensant que ce serait la tête pensante et qu'elle allait lui donner des explications.  

Elle se leva et se retourna, toujours énervée. Mais en découvrant son visage, la colère laissa place à la stupéfaction puis à l'effroi.  

- Vous...  

- Miki, ça faisait longtemps non?...Sourit le colonel en s'avança vers elle. Miki recula. Elle pensait vraiment que cet homme avait disparu de sa vie. Elle ne savait plus quoi penser.  

Pourquoi maintenant? Comment pouvait-il savoir?  

Son regard se porta sur son visage. Il avait toujours ses lunettes de soleil. Le souvenir de leur confrontation lui revint comme un boomerang. Elle trembla en se demandant ce qui ce serait passé ce jour-là si elle ne s'était pas défendue, ou si Falcon n'avait pas été là.  

Son regard se perdit dans le vide.  

"Falcon...où suis-je?...pourras-tu me retrouver avant qu'il ne me..."  

Elle se dressa comme un i et recula, en garde. Elle comprit que si Miguel l'avait kidnappé, c'était pour assouvir sa vengeance...  

Miguel ne préta pas attention au regard que lui lançait la jeune mercenaire et prit place dans son fauteuil en cuir. Il sortit son cigare puis regarda Miki, tendue.  

Il souriait. La jeune femme n'appréciait pas ce sourire; elle le connaissait très bien, il avait une idée derrière la tête. Elle tenta de garder son calme, mais face à lui c'était impossible. Elle fit marche arrière vers la porte et se baissa pour prendre le revolver d'un des gardes K.O.  

Miguel se leva après avoir ouvert son tiroir où se trouvait un revolver mais Miki l'avait devancé. Le canon de son revolver était contre son front.  

- Je vous le déconseille Colonel...  

Miguel ravala sa salive et repoussa son tiroir. Mais il renversa son bureau, ce qui fit perdre l'équilibre de la jeune femme qui lâcha l'arme. Il en profita pour sortir son couteau accroché dans sa ceinture.  

Miki se releva et se mit en garde. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas battue, car Falcon avait toujours été là, et elle pensait que son pire cauchemar était loin. Mais il était bien en face d'elle en train de la menacer avec le couteau.  

Miguel se tenait en position, prêt à la blesser, un coup partit mais Miki l'esquiva sans problème. Mais il enchaîna un deuxième qui frôla la joue de la jeune femme. Celle-ci ne sentait rien si ce n'est le petit filet de sang couler le long de celle-ci.  

Elle recula et hurta du pied un des hommes qu'elle avait tabassé. En quelques secondes, elle se baissa et prit son poignard.  

Miguel se rua sur elle mais Miki l'esquiva en lui donnant un coup de pied dans le plexus, mais c'était sans compter sur la carrure du colonel qui ne prétait pas attention au coup qu'elle lui avait porté.  

Il saisit alors son poignet qui tenait le poignard et le serra très fort.  

- Tu as fait des progrès Miki...mais ce n'est pas encore ça.  

Miki ne voulait pas crier à cause de la douleur. Elle lui infligea un puissant coup de genou dans l'entrejambe, ce qui eut un effet immédiat. L'homme la lâcha et se torda de douleur, en lançant des insultes espagnoles. Miki en profita pour reprendre le revolver.  

Miguel roulait par terre tellement il avait mal, il était passé à la couleur violette, ce qui, -dans d'autres circonstances-, serait hilarant à voir. ( NdA: Après, c'est mon opinion...)  

Miki était debout et braquait Miguel. Ce dernier ne la reconnaissait plus. Elle avait perdu sa crainte, elle était tout simplement froide. Il savait que lorsqu'elle l'avait blessé il y a 15 ans, elle avait été très secouée mais aujourd'hui il se demanda alors ce qu'était devenue cette petite fille toujours cachée derrière le géant dont elle s'était amourachée, et qui était toujours impressionnée de voir des personnes plus grandes qu'elle.  

Ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle avait essayé de vivre normalement et que maintenant elle était mariée avec ce géant. Elle ne s'était plus comportée comme une mercenaire depuis des années mais en ce moment, c'était plus par instinct de conservation qu'elle agissait.  

Miki le regardait froidement.  

- Donnez-moi une bonne raison de ne pas tirer...  

- Cette demeure est protégée de tous les côtés par mes hommes, si tu me tues et que tu sors, ce sera terminé pour toi.  

Son bras était inflexible, elle tenait fermement son revolver sur le front du colonel et l'observait en silence.  

- J'ai dit, "une bonne raison"...  

Miguel soupira. Dans tous les cas, la meilleure solution serait qu'il reste en vie lui, il avait tellement de projets...  

En retirant ses lunettes, il savait que Miki ne resterait pas impassible. En effet, son bras tremblait légèrement. Elle pouvait mieux se rendre compte qu'il n'avait plus qu'un oeil.  

Un sourire narquois se dessina sur le visage du colonel.  

- ...Tu lui ressembles beaucoup en effet...tu es son portrait tout craché...  

Miki était perplexe mais demeurait silencieuse.  

- De qui parlez-vous?  

- De ta grande soeur...  

Miki baissa son arme, le visage figé...  

***************************  

Okinawa...  

Noya, Iris et Kaori étaient dans la chambre de Maeva, l'aînée. Elles attendaient le retour de celle-ci, Luna et Ryô. Elles espéraient que la rencontre avait porté ses fruits.  

Iris se leva et commença à stresser.  

- Je n'en peux plus d'attendre...  

- Calme-toi Iris, ils vont bientôt arriver...  

- Oui, je sais ça...mais quel sera le résultat...Dt Iris qui s'affolait de plus en plus. Elle se tourna vers Kaori. Ta meilleure amie a été kidnappée par cet enfoiré, ce dernier est aussi notre cible.  

- Et Miyaki...Miki...est notre soeur. Ajouta Noya.  

Iris faisait les cents pas.  

- Quand je stresse...il faut que je mange...  

Kaori les regardait tour à tour, indécise. Elle était tout à fait d'accord avec elles. De plus, Falcon et les autres allaient forcément intervenir pour le sauvetage. Elle essaya d'imaginer comment serait la rencontre...Elle soupira.  

Comment rencontrer sa belle famille dans de drôles de circonstances...  

Pas si drôle que ça en réalité. Elle était encore perdue dans ses pensées quand la porte de la chambre s'ouvrit.  

Iris se calma et se tourna.  

- Ma! Luna! Dit-elle en se précipitant vers elles.  

Elles les embrassèrent et prit leur manteau. Ryô suivait derrière et boudait.  

- Et moi alors? Demanda le nettoyeur. Il leva les yeux et remarqua que sa partenaire le regardait. Il lui sourit avant de fermer la porte derrière lui.  

Il prit place sur le lit à côté d'elle. Ils n'osaient pas trop se parler vu la situation, mais ils étaient persuadés que tout allait changer entre eux.  

Luna prit place à côté de Noya et Maeva resta debout. Iris lui avait apporté un verre d'eau.  

- Merci. dit-elle en soupirant.  

Un lourd silence pesa dans la chambre. Luna se décida à prendre la parole.  

- Les rencontres se sont déroulées sans problème, aussi, nous avons eu une discussion avec Ryô et...  

Maeva observa Iris.  

- Ils vous l'ont dit...Dit-elle.  

- Oui. Avant que vous ne partiez.  

L'aînée fit quelques pas. Ses soeurs savaient qu'elle faisait ça pour réfléchir.  

- Je suis...nous sommes dans une situation assez délicate;  

Soit, j'agis en tant que diplomate et j'attends encore 6 jours. Si au bout des 6 jours les réponses sont négatives, nous agirons et nous libèrerons les femmes. Soit, j'agis en tant que soeur aînée, j'apprends que Miya...Miki est vivante mais qu'elle est sur le point de devenir comme une de ces 117 femmes, ou peut-être pire, elle risque de se faire tuer...Alors nous agissons au plus vite, nous la libérons ainsi que les autres...  

- Etes-vous sure que Miki subirait le même sort que les autres femmes? Demanda Kaori.  

- Vaut mieux...Murmura-t-elle. On aurait alors une chance de la retrouver... vivante...Hésita Maeva qui sentait ses forces la quitter.  

Miguel a la rancoeur tenace d'après Falcon, intervint Ryô, or, ce n'est pas Miki qui représente une menace pour lui. C'est vous.  

Maeva le regardait. Il avait entièrement raison. Pour elle, la décision était prise.  

Noya se leva, suivie de Luna.  

- Il faut aller se coucher. Nous accueillons tout le monde dès demain matin, il ne faudrait pas qu'on arrive en retard. Dit Luna en s'étirant.  

Ryô se leva,ainsi que sa partenaire.  

- On va vous laisser. Fit le nettoyeur en ouvrant la porte de la chambre.  

- Bonne nuit! Dit Kaori en se tournant vers Iris. Cette dernière s'était jeté sur le lit avant de lui répondre par un sourire qui se voulait réconfortant.  

Kaori porta alors son attention sur Maeva. Elle vit dans son regard que sa fatigue ne l'empêchait d'être toujours aussi déterminée. Son visage lui rappelait celui de Miki à son arrivée à Shinjuku, dans sa vie. Elle était si dévouée et prête à tout pour avoir Umibozu. Pour elle, la décision était prise d'avance. Elle n'avait reculé devant rien pour atteindre son but.  

La jeune nettoyeuse comprit alors que Maeva n'allait pas tarder à agir. Mais elle resta silencieuse et quitta la chambre comme les autres.  

Kaori était entrée dans sa chambre. Ryô était allongé sur le dos, les bras derrière la tête. Sa partenaire l'observait.  

- Tu te demandes ce que Maeva a décidé de faire n'est-ce pas? Fit Kaori.  

Ryô sourit légèrement. Comment pouvait-elle lire en lui aussi facilement? Il se redressa et lui suggéra de venir s'assoir à côté de lui. Kaori accepta, le rouge aux joues.  

- Tu en penses quoi toi? Demanda Ryô. Son épaule était contre celle de Kaori. Cette dernière rosit. Sa question était si sérieuse, mais à la fois, elle savait qu'il avait du mal à aborder CE sujet avec elle.  

- Ryô...Maeva est une grande diplomate. Mais c'est avant tout la grande soeur, et pour dire, le chef de la famille. Je doute qu'elle ait la patience d'attendre encore 6 jours...Bien qu'elle n'ait aucune difficultés à mettre ses sentiments de côté, elle ne peut pas faire abstraction de ses...  

Elle ne put terminer sa phrase car Ryô l'embrassait. D'abord étonnée, elle se laissa peu à peu aller. Il n'y avait pas les lumières, la musique cette fois-ci, mais peu importe, elle se sentait bien.  

C'est à contre-coeur que Ryô mit fin à ce baiser. Il savait que s'il continuait ainsi, il allait perdre le contrôle. Or il fallait se concentrer sur leur mission. Kaori était essouflée mais ravie. Elle savait pourquoi ils durent arrêter. Elle se leva et prit la direction de la salle de bain.  

Ryô se déshabilla (pas entièrement, je le précise, il n'est pas à Shinjuku et lui et Kaori ne sont pas encore à ce stade.), et s'engouffra sous la couette. Il se demanda alors s'il allait tenir le coup, en dormant avec elle sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, mais il avait vraiment envie de le faire.  

Peu après, Kaori le rejoignit, portant un de ces magnifiques jogging gris 10 fois trop grand pour elle. Elle fut quelque peu soulagée de voir qu'il semblait déjà dormir, même si elle savait qu'il faisait semblant. Elle se glissa à son tour sous la couverture assurément, mais elle tremblait. Elle allait dormir tout contre l'homme qu'elle aimait. Elle ne voulait à la fois ne pas être trop prêt et être serrée contre lui.  

Ses joues se chauffèrent quand elle sentit le bras de Ryô enrouler sa taille. Il s'était rapproché d'elle et Kaori pouvait sentir son souffle régulier sur sa nuque. Elle se sentait gênée mais peu à peu, elle se laissa bercer par la respiration de son partenaire pour s'endormir.  

Dans la chambre de Maeva et Iris...  

La benjamine était allongée mais réfléchissait. L'aînée faisait quelques pas quand elle s'arrêta.  

- Iris, passe-moi le téléphone.  

- Tout de suite Ma'. Elle le saisit et le lui lança.  

Maeva tapa un numéro. Iris la regardait sans poser de questions.  

- Allô?...C'est Maeva. Quand vous atterrirez, pensez à prendre du matos en plus. Nous viendrons avec vous...  

Iris ouvrit grand les yeux. Alors la décision avait été prise. Elle avait décidé d'agir en grande soeur responsable de ses soeurs.  

"...Je vous expliquerai tout demain soir... quand nous quitterons le pays. A demain."  

Maeva raccrocha. Iris l'observait toujours.  

- Et City Hunter? Miyaki est la meilleure amie de Kaori Ma'! Et nous avons un contrat... S'exclama Iris.  

Maeva s'assied au bord du lit.  

- Je sais. Mais est-ce une bonne idée d'impliquer tout le monde?  

- Maeva, c'est déjà fait. De plus, il semblerait qu'elle soit mariée et que son mari est aussi du milieu.  

- Hum...c'est vrai qu'ils pourraient vraiment nous aider dans notre tâche. Mais n'oublie pas notre mission à nous est d'infiltrer le palais. Et avec des hommes dans l'équipe, ce ne sera pas possible.  

Et puis, on verra ça demain.  

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