Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Elsa

Beta-reader(s): Vivifolie

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 16 chapitres

Publiée: 30-08-06

Mise à jour: 26-05-08

 

Commentaires: 72 reviews

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DrameGeneral

 

Résumé: Une nouvelle rencontre...Une/des enquête(s)...(le titre paraît effrayant mais je trouve qu'il résume bien^^Je ne veux pas en dire plus^^)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pulsions Meurtrières" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pulsions Meurtrières

 

Chapitre 11 :: Action!

Publiée: 16-04-07 - Mise à jour: 16-04-07

Commentaires: Bonjour!! Après quelques semaines d'absence (pardon!) me revoilà!! Donc voici la suite le l'exposition au musé... J'ai aussi beaucoup apprécié de l'écrire!^^ Je souhaiterais encore une fois préciser que dans ce chapitre, je me suis une fois de plus inspirée du roman de Marc Levy "La Prochaine fois". Donc toute description des personnages ou des tableau appartiennent exclusivement à cet auteur!!! Enfin, petite dernière parenthèse, le Bac est en grande approche (T_T) donc je pense que je ne vais pas pouvoir majer avant Juin... Mais je vais quand meme essayer!! Merci une fois de plus à tous ceux qui me lisent et à Vivifolie!! :) A la prochaine!!

 


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"T’en fais pas..."  

 

Une voix s’éleva dans la foule. Un orateur annonçait le début de l’exposé de Jonathan. Kaori eu juste le temps de manger un ou deux amuse-gueules et de se positionner correctement dans la salle de manière à ce qu’elle puisse voir à la fois le conférencier mais surtout le tableau.  

Les lumières s’estompèrent légèrement mais il était toujours possible d’admirer les divers œuvres exposées.  

 

Très calme, Jonathan Gardner commença son discours. Il le connaissait suffisamment bien pour ne pas être nerveux. Ce n’était pas la première ni la dernière fois qu’il parlait de ce fameux peintre mais il avait toujours un peu peur de se précipiter dans son discours tant il est enthousiaste.  

 

« Vladimir Radskin a peint diverses peintures durant son existence, certaines ont même été censurés à l’époque. Je rappelle qu’il vécut au XIXème siècle.  

Les premières œuvres qu’il entreprit de réaliser relataient sa jeunesse, avec des paysages, des scènes de son pays natal, la Russie. Plus tard, Tzar de l'époque lui commanda des œuvres sur des personnalités de la cour.  

 

« Toutefois, à la même époque, Vladimir peignit également des tableaux qui montraient la misère dans laquelle se trouvait la population russe. C’est dans ces tableaux en particulier que Vladimir peignit avec un réalisme surprenant. Chaque détails de l’oeuvre font en sorte que le spectateur puisse presque ressentir la souffrance que les paysans éprouvaient en ce temps-là, tant l’expression de leur visage, leurs mouvements étaient saisissante. Mais cette volonté de montrer le vrai, la misère du peuple marqua le début du malheur du peintre.  

 

« En effet, le Tzar, furieux, força Vladimir à s’exiler. D’abord arrêté, la plupart de ses œuvres furent brûlées… Mais le pire pour lui, fut d’avoir vu avant qu’il ne soit arrêté, sa femme Clara mourir devant ses propres yeux. Elle avait été également arrêtée, puis fusillée dans la soirée.  

Sans avoir pu une dernière fois croiser le regard de sa bien-aimée, il la vit lentement s’écrouler par terre, les yeux se vidant de toute vie, baignant progressivement dans son propre sang… »  

 

Jonathan s’arrêta quelques instants, il était ému. Son visage faisait entrevoir une énorme tristesse comme s’il racontait sa propre vie. Il but une gorgée du verre d’eau qui était prévu à cet effet puis poursuivi son discours.  

 

« C’est ainsi qu’il s’exila à Londres, où il vécut chez Sir Edward, l’homme qui l’hébergea et qui finança également les dépenses concernant les toiles, les pinceaux, enfin tout le matériel nécessaire à la peinture.  

C’est donc en Angleterre que Vladimir décida de peindre à nouveau tous les tableaux qui avaient été brûlés dans son pays natal. Toutefois, une seule chose avait changé. Dans tous ses nouveaux tableaux, Vladimir Radskin ne peignit plus de femmes ni même le couleur rouge qui devait certainement lui rappeler le rouge de sa femme défunte.  

 

« Ses dernières œuvres furent peintes depuis sa chambre à cause de sa santé fragile. Un de ses derniers tableaux exposé ici ce soir témoigne implicitement de l’immense tristesse qu’il éprouva. Dans le « déjeuner à la campagne, -il désigna le tableau en question- il est possible de voir un déjeuner de campagne sur une terrasse, les convives sont assis, d’autres sont debout derrière le paysage. Toutefois, si on observe bien, il n’y a ni rouge, ni femmes. Une chaise sur deux est vide… »  

 

Kaori, qui écoutait attentivement le conférencier tout en surveillant « son » tableau semblait émue, mais également surprise par le fait que Jonathan connaissait tant de choses sur un seul homme.  

 

« Dis donc c’est barbant cet expo… » Murmura une voix dans l’oreille de Kaori.  

« Chut ! dit sans réfléchir Kaori surprise par l’intervention soudaine de son partenaire qui congelait tranquillement dans sa belle Mini.  

 

Les quelques personnes qui entouraient Kaori s’étaient retournés et la regardaient d’un air surpris, interrogateur. Se rendant compte de ce qu’elle venait de faire, Kaori rougit légèrement et n’eu d’autre échappatoire que de s’excuser rapidement.  

 

« … mais ce n’est pas exactement le but de mon exposé. J’ai l’honneur pour la première fois à Tokyo de vous montrer la toute dernière toile, retrouvée il y a quelques années en Angleterre par moi-même. C’est le tout dernier et le plus magnifique tableau que Vladimir ne pu peindre dans sa vie. Je vous parle de « La Jeune femme à la robe rouge ». Et j’ai le plaisir de vous le montrer ici et maintenant. »  

 

Il prit le micro et descendit de la scène pour se diriger vers le mur perpendiculaire à celui où se trouvait « le printemps ». Un tableau était couvert par un drap. Jonathan s’en approcha et avec une grande prudence, retira doucement le linceul. Toute le foule, incluant Kaori, fut émerveillée par ce qui se présentait devant eux.  

 

Une jeune femme, de dos, se tenait debout et portait une longue robe plissée d’un rouge dense et profond.  

 

Jonathan approcha le micro de son visage et s’apprêta à commenter l’œuvre quand soudain toutes les lumières s’éteignirent d’un seul coup, ce qui plongea la salle dans une obscurité impénétrable.  

 

Instinctivement, Kaori se mit sur ses gardes et plissa les yeux pour qu’ils s’habituent rapidement à l’obscurité.  

 

« Ryô… »  

 

Ce dernier depuis sa voiture s’était bien douté de ce qui venait de se produire. Il avait pu entendre à travers sa partenaire des voix surprises.  

 

Rapidement, un homme inconnu et invisible tenta de rassurer les invités en leur affirmant que ce n’était qu’une simple coupure de courant, et que toutes les mesures étaient déjà prises pour permettre au plus vite le rétablissement de l’électricité.  

 

Malgré la faible luminosité, Kaori tenta de s’approcher du tableau qu’elle devait à tout prix garder.  

Il n’y avait aucun doute sur ça, Quelqu’un avait évidemment coupé délibérément le courant pour pouvoir plus facilement dérober le tableau. Elle n’avait pas réellement prévu de plan, elle n’était même pas sure de pouvoir compter sur Ryô. Il fallait donc qu’elle se débrouille toute seule. Elle se devait d’être à la hauteur.  

 

Cependant, au fur et à mesure où elle avançait, elle sentit tout d’un coup ses jambes s’engourdir et une envie de dormir s’empara de ses yeux. Mais elle n’était pas la seule. Autour d’elle, elle pouvait vaguement apercevoir que la plupart des invités s’affaiblissaient. Ainsi, au fil des minutes, chaque personne s’agenouillait lentement pour tomber à terre, inconscients.  

 

Kaori, qui avait remarqué cette sieste générale improvisée, plaqua rapidement un mouchoir sur le nez pour qu’elle respire le moins de gaz possible. A ce stade, il lui était impératif d’intervenir, elle savait que les voleurs n’allaient pas tarder à intervenir.  

 

Prise d’un énorme coup de fatigue, Kaori eu du mal à faire un pas de plus et fut contrainte de poser un genoux à terre.  

 

« Ryô… murmura-t-elle. Les voleurs ne vont pas tarder à intervenir. Ils ont réussit à endormir la salle en projetant du gaz par l’air conditionné. Je vais faire mon possible pour les empêcher d’accomplir leur méfait. »  

 

Sur le qui-vive, Ryô répondit sans réfléchir.  

 

« Ne fait absolument rien qui puisse mettre ta vie en danger ! Il doit bien y avoir un moyen d’entrer dans ce musé maintenant ! J’arrive tout de suite. »  

 

A peine eu-t-il finit sa phrase qui traversait déjà la rue qui lui permettait de rejoindre le bâtiment.  

Pendant tout le temps qu’il attendait il n’avait vu aucune camionnette s’approcher dd l’entrée. Il était donc certain que les voleurs étaient entrées par la porte de derrière.  

 

« Logique » pensa Ryô dans sa hâte.  

 

En une fraction de secondes il déduisit que dans ce cas il devait certainement y avoir un complice parmi les agents de la sécurité pour brouiller les caméras de surveillance ou pour placer le somnifère dans les endroits convenus.  

Il serait donc facile pour lui de pénétrer les lieux.  

 

 

Etre parvenue à parler avec Ryô ne la rassura pas davantage. A moitié consciente, elle entendu soudainement de lointains bruits de pas. Les voleurs allaient bientôt intervenir. Dans son état, Kaori savait très bien qu’elle ne pourra pas les arrêter.  

 

Sans réfléchir, elle pris rapidement une bouteille de bon vin qui se trouvait sur une des nombreuses tables de la salle et la cassa. Puis, sans hésiter, elle déchira sa robe jusqu’à mis hanche et se força à supporter en silence la douleur du fait de la blessure qu’elle s’était faite délibérément avec les bouts de verre avec l’espoir de rester consciente, au moins jusqu’à l’arrivée de Ryô, s’il arrivait. Mais elle était confiante.  

 

Ainsi, malgré la douleur qu’elle ressentait en marchant, elle s’empressa de rejoindre le tableau afin de le prendre. Par chance, lorsqu’elle toucha l’objet en question, aucune alarme ne retentit. Au moment où elle allait sortir de la salle, les malfrats étaient sur le point d’entrer. Ne pouvant plus sortir, Kaori se dépêcha de se cacher sous une table. Elle se demande comment elle allait sortir mais elle aurait également voulu apercevoir la tête de ces « mecs » quand ils verront que leur tableau avait mystérieusement disparu.  

 

**-*-**  

 

Tel une panthère dans son élément, Ryô n’eut guère beaucoup de difficultés pour entrer dans l’établissement. Tout en se repérant avec sa lampe, il se dirigea de suite vers la salle de surveillance. Comme il l’avait pensé, ces trafiquants avaient réellement un complice au sein de la sécurité. En effet, un homme se tenait assit face aux écrans, en communication « duplex » avec ses complices. En toute discrétion, Ryô s’approcha de l’homme et, toujours sans faire de bruit, le surprit en le prenant soudainement par le coup afin de l’évanouir.  

Tout en le ligotant et le bâillonnant, une voix se fit entendre.  

 

« Junpei, rien à signaler ? »  

 

Naturellement, Ryô pris le micro et répondit,  

 

« Non tout va bien vous pouvez y aller il n’y a rien à craindre.  

- Ok tu peux rétablir les lumières ?  

- C’est comme si c’était fait. »  

 

**-*-**  

 

Discrètement, malgré le retour soudain de la lumière, Kaori avait soulevé de quelques centimètres le drap sous lequel elle s’était cachée avec son précieux paquet. Ainsi, elle pu apercevoir rapidement le visage malheureusement masqué de ces malfrats. Ils étaient quatre, tous habillées en noir.  

 

« Quoi ?! Ils ont besoin de quatre hommes pour voler un tableau ?! Pensa Kaori indignée.  

 

Pour éviter de se faire remarquer, elle préféra rester cachée et attendre qu’ils sortent.  

Etrangement, même au bout de quelques minutes de patience, elle n’entendit aucun cri de surprise ou de colère. Au contraire. Elle ne perçut que le bruit de leur pas qui « s’en allaient ».  

 

Intriguée, elle sorti rapidement de sa cachette, tout en y laissant le tableau ‘au cas où’.  

Parcourant rapidement les murs de la salle d’exposition, elle se rendit compte de l’horreur de la situation.  

 

Finalement, ce n’était pas le tableau « le printemps » de Botticelli qu’ ‘ils’ avaient l’intention de voler. C’était « La Jeune femme à la robe rouge » de Vladimir Radskin !  

Elle se senti envahir d’une grande tristesse et se haïssait presque d’avoir laissé filé les voleurs aussi facilement !  

 

Elle voulu tout de suite prévenir Ryô mais problème : Aucun signe.  

Etrangement, Kaori ne parvint pas à contacter son partenaire. C’est quelques secondes après qu’elle s’aperçue qu’un fil avait été coupé.  

 

« Merde c’est certainement arrivé quand je me suis cachée sous la table c’est pas vrai !! Foutu matériel !! » Ragea Kaori.  

 

Sans attendre une seconde de plus –elle avait déjà assez perdu de temps- elle se lança à leur poursuite.  

 

« Ils n’ont certainement pas pu aller très loin ! » pensa-t-elle désespérément en marchant rapidement avec peine.  

 

Avec un morceau déchiré de sa robe de soirée, elle s’était fait un bandage de fortune uniquement pour éviter de s’évanouir avec l’hémorragie, ou plus logiquement pour ne pas laisser de traces de sa présence.  

 

**-*-**  

 

Quelques minutes après que Kaori soit partie poursuivre les voleurs, Ryô était entré dans le « lieu du crime ». Il remarqua tout de suite tous les invités étendus par terre inconscients et les tableaux qui manquaient sur le mur.  

 

Toutefois, sa principale préoccupation était de savoir où était passé sa partenaire. Il chercha rapidement parmi les corps allongés mais pas trace de Kaori.  

 

Il commençait à s’inquiéter, il n’avait pas eu de nouvelle depuis un bout de temps. Il tenta à son tout de la contacter mais impossible. Il pensa qu’il y a certainement du avoir un problème de connexion, ou encore plus inquiétant, Kaori s’était faire prendre… !  

 

**-*-**  

 

Kaori n’eut pas de grandes difficultés à retrouver les malfaiteurs. Toutefois, elle ne savait pas comment intervenir. Ils étaient quatre, elle était seule. Ils possédaient un tableau de grande valeur, il fallait absolument qu’elle ne fasse rien qui puisse l’abîmer ou autre.  

Mais il n’y avait pas d’autre moyen que d’intervenir, elle ne pouvait plus attendre l’arrivée de Ryô.  

 

Elle s’avança jusqu’à l’angle du couloir puis s’arrêta net.  

 

« Mais où est passé le quatrième voleur ?! »  

 

Kaori n’eut le temps de réfléchir à une explication qu’elle sentit un grand coup au niveau de la nuque. A bout de forces, elle n’eut que le temps de réaliser qui l’avait frappé par derrière, et de se maudire une fois de plus de son manque de vigilance, d’avoir été bernée aussi facilement avant de s’évanouir.  

 

« Qu’est-ce que c’est ? dit l’homme qui portait le tableau.  

- Rien, répondit celui qui avait assommé Kaori. En restant en retrait, j’ai aperçu cette femme qui nous suivait.  

- Mais qu’est-ce qu’elle foutait encore debout celle-là ? Tout le monde était endormi non ?  

- Vous croyez qu’on doit l’emmener pour lui poser des questions ? demanda le troisième homme. Elle est peut-être de la police…  

-Inutile, repris le premier. Elle n’a pas vu nos visages et on a déjà perdu suffisamment de temps. On y va ?  

 

**-*-**  

 

Ryô ne perdit pas une seconde et arpenta tous les couloirs du musé. Malheureusement pour City Hunter, il arriva trop tard. Il découvrit Kaori par terre, inconsciente et apparemment blessée.  

 

 

 


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