Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 3 chapitres

Publiée: 19-11-06

Mise à jour: 19-11-06

 

Commentaires: 14 reviews

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General

 

Résumé: Un one-shoot en trois temps...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un douloureux Sacrifice" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un douloureux sacrifice

 

Chapitre 2 :: Lui

Publiée: 19-11-06 - Mise à jour: 20-11-06

 


Chapitre: 1 2 3


 

Le soleil pointait à peine le bout de son nez mais la mini roulait depuis plusieurs heures déjà. Ryo jeta un coup d’œil anxieux à sa montre. Y serait-il à temps ? Il ne lui restait plus que quelques kilomètres à parcourir mais pour être sûre d’arriver à l’heure, il appuya sur l’accélérateur.  

 

Puis il alluma la radio, histoire de rompre le silence pesant qui régnait dans le véhicule.  

Le silence et l’ombre. Voilà dans quoi il vivait depuis qu’elle était partie.  

Sa lumière ça avait toujours été elle et depuis son départ, il était retombé dans son monde des ténèbres.  

Pourtant, c’était la meilleure solution, même si leurs absences se faisaient de jour en jours plus pesantes.  

Mais il s’attachait à cet espoir qu’il avait au fond de lui : celui que leur vie soit tellement plus belle maintenant, même si c’était loin de lui.  

 

Soudain le visage de Ryo s’illumina d’un petit sourire. Il venait de reconnaître les premières notes de la musique qui passaient à la radio. C’était leur chanson…Leur chanson à tout les deux. Kaori avait un jour décidé que comme tout les couples, il leur fallait une chanson. Et quand elle avait choisi celle-là, Ryo l’avait regardé un peu surpris :  

 

« - D’habitude, les gens choisissent une chanson romantique. Celle-là est magnifique mais les paroles sont tellement tristes…  

 

- Oui, mais elle est si belle cette chanson, avait-elle répondu. Et puis cette chanson est spéciale. C’est celle qui passait à la radio, le matin après qu’on est…enfin tu vois…La première fois que toi et moi, nous avons… »  

 

Il revoyait sa Kaori qui se tenait devant lui rouge comme une pivoine. Il avait éclaté de rires et l’avait tendrement enlacé avant de l’embrasser.  

 

Bien sur qu’il n’avait pas oublié. Il avait encore gravé dans sa mémoire le moindre petit détail de ce matin merveilleux où pour la première fois, elle s’était réveillée dans ses bras.  

Il avait alors pensé que tout les matins de sa vie serait semblable à celui-ci. Si seulement…  

 

Sans qu’il s’en rende vraiment compte, Ryo se mit à fredonner l’air de LEUR chanson :  

 

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux  

Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls  

Puisqu'ils sont si nombreux  

Même la morale parle pour eux  

J'aimerais quand même te dire  

Tout ce que j'ai pu écrire  

Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.  

 

« Ce bonheur, aussi court fut-il, reste gravé à mon cœur à jamais. Tu ne peux pas savoir mon ange combien je regrette aujourd’hui d’avoir perdu toutes ces années avec mes doutes et mes peurs. Si j’avais su, j’aurais passé ce temps à t’étreindre et à te montrer combien je t’aimais au lieu de te blesser et de te repousser. Mais j’avais pensé que tu serais toujours à mes côtés. Je pensais que seule la mort nous séparerais. Mais la vie en a décidé autrement… »  

 

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes  

À trop vouloir te regarder,  

J'en oubliais les miennes  

On rêvait de Venise et de liberté  

J'aimerais quand même te dire  

Tout ce que j'ai pu écrire  

C'est ton sourire qui me l'a dicté.  

 

« Dans tes bras, j’avais enfin trouvé la paix de l’âme. Tu as été ma rédemption. Quand tu étais blotti contre moi, j’oubliais tout : mon passé, mon métier, mes douleurs. Dans ces moments, il n’y avait que toi et moi. On était alors dans notre monde, oubliant celui dans lequel nous vivions et qui nous privait de tant de chose. Dans ces moments, on s’imaginait une autre vie, une vie dans laquelle nous ne serions pas City Hunter. Mais même dans ses moments là tu me taisais ton désir le plus secret : avoir un enfant…Ce bonheur a pourtant fini par arriver même si nous avions pris toutes les précautions pour l’éviter. Non pas que nous n’avions pas envie, au contraire c’était aussi mon désir le plus cher. Mais dans notre monde avoir un enfant était impossible. Pourtant, c’est arrivé : tu es tombée enceinte. A croire que le destin voulait quand même nous offrir ce cadeau… »  

 

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves  

Tu viendras toujours du côté  

Où le soleil se lève  

Et si malgré ça j'arrive à t'oublier  

J'aimerais quand même te dire  

Tout ce que j'ai pu écrire  

Aura longtemps le parfum des regrets.  

 

« Je te sentais anxieuse depuis plusieurs jours déjà mais tu refusais de me dire ce qui te tourmentais ainsi. Puis un matin, en me réveillant, je ne t’ai pas trouvé dans le lit. Je me suis alors levé et je t’ai cherché partout dans l’appartement. Je t’ai finalement retrouvé sur le toit. Tu pleurais et alors que je te prenais dans mes bras, tu m’as avoué : « Ryo, je suis enceinte ». A ces mots, mon cœur s’est emplit de joie. Je t’ai souri et serré très fort dans mes bras. Mais la dure réalité c’est imposé à moi. Cet enfant, qui était une partie de toi, je l’aimais déjà. Mais je ne pouvais pas vous garder prés de moi. Vous méritiez tout les deux une autre vie bien plus belle que celle que je pouvais vous offrir. J’ai alors pris une décision, qui même si aujourd’hui a « le parfum des regrets, était la bonne : je t’ai demandé de partir… »  

 

Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux  

Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls  

Puisqu'ils sont si nombreux  

Même la morale parle pour eux  

J'aimerais quand même te dire  

Tout ce que j'ai pu écrire  

Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.  

 

« Tu ne t’es pas opposé à ma décision. Toi aussi tu n’avais pas envie que notre enfant grandisse dans notre monde. Tu voulais une autre vie pour lui, même si cela impliquait un choix difficile. On a tout les deux fait un douloureux sacrifice. Mais même si aujourd’hui nous ne vivons plus ensemble, notre amour lui continue d’exister à travers notre enfant… »  

 

 

La chanson se finit en même temps que Ryo empruntait la sortie d’autoroute qui le menait jusqu’à Yokohama. Cela faisait maintenant 4 ans que Kaori s’était installée dans cette ville. Ryo avait voulu la garder prés de lui aussi longtemps que possible. Mais au bout du 5ème mois de grossesse, quand les larges pulls n’avaient plus suffit à cacher l’état de sa partenaire, il lui avait demandé de partir. Lors de leur dernière nuit ensemble aucun deux n’avait dormi, ils s’étaient aimés pendant des heures, voulant garder le goût du corps de l’autre.  

 

Kaori était partie au petit matin alors que lui dormait encore. Elle lui avait laissé ce simple mot : « Je t’aimerai toujours » et il avait trouvé sur l’oreiller la bague qu’Hide lui avait offert.  

La jeune femme ne lui avait pas dit où elle comptait s’installer néanmoins le réseaux d’informateurs de Falcon avait réussi à trouver l’adresse de Kaori. Le géant l’avait donné à Ryo en lui disant : « On ne sait jamais ».  

 

Depuis 4 ans maintenant, ce précieux bout de papier était rangé dans le tiroir de sa table de nuit avec la bague de Kaori. Tous les jours, il résistait à l’envie de sauter dans la voiture pour aller les rejoindre.  

Hier soir, il avait agit sur un coup de tête. Les indics de Umi lui avaient indiqués que Kaori avait inscrit leur enfant à l’école maternelle de Yokohama. Car aujourd’hui sa fille faisait son entrée à la maternelle. Sans trop savoir pourquoi, il avait voulu assister, même de loin, à ce jour important dans la vie de son enfant. Il était déjà conscient d’avoir raté tant d’évènements importants et qu’il en manquerait beaucoup d’autres. Et puis il mourrait d’envie de voir les deux femmes de sa vie ne serait ce que quelques minutes…  

 

 

 

Chanson : "L'encre de tes yeux", Francis CABREL  

 

 


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