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Chapitre 2 :: Souvenirs du passé et désirs d'avenir Publiée: 29-11-06 - Mise à jour: 29-11-06 Commentaires: Voila la seconde partie...
Chapitre: 1 2
Encore un jour sans elle. Un mois maintenant qu’elle n’était plus à ses côtés, mais tellement présente dans son cœur.
Ce matin encore, quand il avait ouvert les yeux, ses premières pensées avaient été pour elle. Sortant une photo de sa poche, il ne put s’empêcher de sourire. Un sourire un peu effrayant aux yeux d’un inconnu mais qui reflétait pourtant toute la tendresse qu’il éprouvait pour cette femme.
- Miki…
Elle devait avoir 12/13 ans sur cette photo mais elle portait déjà un uniforme des commandos et avait une arme à la main.
Et à cette vision, l’homme ne put s’empêcher de pousser un lourd soupir : la guerre n’était pas faite pour les enfants.
Mais le destin avait voulu que Miki soit plongée dés son plus jeune âge dans un combat qui n’était pas le sien. Elle avait à peine huit ans quand il l’avait trouvée dans la jungle. Il n’avait pas eu d’autre solution que de la recueillir et de lui apprendre à se battre pour survivre.
Mais il l’avait toujours espéré une autre vie pour elle. Il avait pensé qu’une fois adulte, elle partirait loin de ce pays pour se construire une vie plus normale. Mais Miki avait toujours refusé de partir. Et il savait pourquoi : elle l’aimait et ne voulait pas le quitter. Et aujourd’hui, il ne pouvait s’empêcher de culpabiliser. S’il l’avait forcée à partir, jamais elle ne serait morte. Tout était de sa faute…
- Tu n’y es pour rien Falcon…
L’homme sursauta au son de cette voix qui venait troubler sa réflexion.
Il se retourna et un autre homme, brun, de haute taille se tenait derrière lui.
- Ryo, qu’est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu voir si tu avait besoin de parler…Ca fait des semaines que tu passes tes journées seul, sans adresser la parole à quelqu’un…Te culpabiliser ne servira à rien. Ca ne la fera pas revenir…
Mais les paroles de Ryo ne trouvèrent pas écho auprès de Falcon. Et son ami comprit qu’il ne le ferait pas changer d’avis.
Il se contenta alors de lui donner une tape amicale dans le dos et de lui dire :
-Aller viens…
Falcon rangea la photo dans sa poche et se décida à suivre Ryo. Ils n’étaient pas loin du campement mais le chemin du retour se fit en silence.
Il était tellement pris dans ces pensées qu’il ne vit pas la Jeep qui s’arrêtait à quelques mètres de là ni la jolie brune qui sortit du véhicule en poussant un cri de joie.
C’est à ce moment là que les deux hommes relevèrent la tête en direction de ce cri et eurent la surprise de voir une Miki en pleine forme se précipiter vers eux puis se jeter dans les bras de Falcon.
Quand il se rendit compte qu’il ne rêvait pas, celui-ci la serra dans ses bras. Miki leva vers lui un visage radieux. Elle était tellement heureuse de le revoir !
- Miki, mais comment t’en es-tu sorti ? demanda-t-il
- C’est grâce à Kaori, répondit la jeune femme en souriant.
Puis elle se tourna vers la Jeep et fit signe à son amie de venir.
- Kaori est médecin, expliqua Miki aux deux hommes. Elle travaille au dispensaire qui se trouve à quelques kilomètres d’ici. Elle m’a trouvée aux bords d’une route et elle m’a soignée…Je lui dois la vie…
Quand la conductrice sortit de la jeep, un éclat d’intérêt passa dans les yeux de Ryo. Kaori Makimura. C’était donc elle le jeune médecin américain qui était venu s’installer en Colombie. Il avait déjà entendu parler d’elle et d’après les dires, elle était vraiment très jolie.
Mais il trouva le mot bien faible à la vue de la délicieuse créature qu’il avait devant les yeux. Elle avait un corps splendide, un visage angélique encadré par des boucles de feu joliment rebelles. Mais c’est surtout son regard qui ému profondément le mercenaire : ses prunelles noisette reflétaient tant d’innocence et de douceur. Lui qui ne côtoyait que des âmes perdues avait soudain l’impression de se trouver devant un ange.
Falcon, qui observait son ami avec intérêt son ami, eut un petit sourire en coin. Il n’avait jamais vu Ryo Saeba rester muet devant femme, surtout quand elle était aussi belle.
Et comme cet idiot ne bougeait pas, Umi fit un pas dans la direction de Kaori.
Cette dernière, se sentant déshabillée du regard avait légèrement rougie. Il fallait avouer que Ryo était particulièrement charismatique et Kaori le trouvait vraiment très bel homme.
Et quand son regard croisa les yeux d’aigles du guérilléros, elle sentit son cœur battre un peu plus vite et ses joues se colorèrent encore plus.
Voulant cacher son trouble, elle se tourna alors vers Falcon et serra la main qu’il lui tendait.
Elle avait été surprise quand elle avait vu Miki se précipiter vers cet homme aux allures de géant. Mais elle sentait toute la bonté qui émanait de lui.
D’ailleurs, il en était de même pour Ryo. L’histoire de Miki lui avait fait comprendre que des hommes bien pouvaient se retrouver mêlés à une guerre.
Kaori prit donc cette main tendue et offrit un sourire franc à Umi.
- Je suis ravi de faire votre connaissance, dit celui-ci. Et je voudrais vous remercier d’avoir sauver la vie de Miki…
- Mais c’est tout naturel, répondit Kaori.
- Non, vous savez beaucoup de gens auraient laissés Miki sur la route en découvrant qu’elle était une mercenaire, dit Ryo qui se décidait enfin à parler.
Il s’avança vers Kaori et lui prit à son tour la main en lui adressant un sourire séducteur :
- Je m’appelle Ryo Saeba et je suis moi aussi ravi de faire votre connaissance…
Et tout était parti de là. Deux regards qui s’étaient croisés, deux sourires échangés et deux âmes sœurs venaient enfin de se trouver. Quand elle était partie s’installer en Colombie, Kaori ne s’attendait pas à tomber amoureuse mais c’était arrivé.
Son histoire avec Ryo était loin d’être facile. Lui mercenaire, elle médecin, ils n’étaient pas fait pour s’aimer…Pourtant à chaque fois qu’ils se retrouvaient ensemble, ils en venaient à tout oublier : qui ils étaient, que le pays était en guerre et ce que serait leur avenir à tout les deux…
Ryo ne voulait pas penser au futur. Au début de leur relation, il ne cessait de se poser des questions sur le devenir de leur couple, mais à chaque fois qu’il se réveillait le matin avec Kaori dans ses bras, toutes ses questions s’envolaient. Il aimait cette femme comme il n’avait jamais cru pouvoir aimer quelqu’un.
« On ne sait pas de quoi demain serra fait, lui avait dit un jour Kaori, alors pourquoi ne pas vivre simplement le temps présent au lieu de le gâcher en doute inutile… »
« - Et tu crois que c’est une vie pour toi, mon ange ? avait alors demandé Ryo
- C’est celle que j’ai choisi, avait-elle simplement répondu. »
Mais la vie se chargea de leur rappeler que le bonheur est parfois fragile. Un matin alors qu’elle se réveillait, Kaori tendit le bras dans l’espoir de trouver la présence réconfortant de son amant mais la place était vide…
Ouvrant subitement les yeux, elle le trouva entrain de s’habiller avec empressement.
- Ryo ? appela-t-elle doucement
A la voix de son ange, il se tourna vers elle avec un sourire qui se voulait rassurant.
- Falcon est venu me chercher, il faut que j’y aille, dit-il venant s’asseoir prés d’elle.
- Pour combien de temps tu t’en vas ? demanda Kaori qui ressentait comme une sourde angoisse naître en elle.
Ryo caressa délicatement sa joue avant de l’embrasser fougueusement. Mais il ne lui avait toujours pas répondu et Kaori réitéra sa question :
- Ryo, quand reviens-tu ?
- Kaori…
- Réponds moi !
- La situation n’est pas simple, les groupes para militaires et le gouvernement colombien ne sont pas parvenus à trouver à un accord et les combats reprennent…
- Mais je croyais que tout cela était fini, dit Kaori, les larmes aux yeux.
- Je sais mon cœur mais…
- Tu reviendras n’est-ce-pas ? demanda la jeune femme en lui prenant la main et en la serrant très fort.
Un large sourire éclaira alors le visage du mercenaire :
- Bien sur que je reviendrai mon ange…Pour toi et pour lui ou elle, dit-il en caressant le ventre de la jeune femme.
Kaori leva sur lui un regard surpris et se mordit la lèvre. Alors il avait deviné que depuis quelques semaines un petit être grandissait en elle ?
Elle se demanda alors comment il allait réagir. Elle ne vit aucun reproche dans son regard, juste un amour infini et une grande tendresse :
- Pourquoi tu ne m’a rien dis quand tu l’as su ? demanda simplement le mercenaire en caressant ce ventre légèrement rebondi.
- Je ne voulais que tu te sentes piéger si tu jamais…
Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, des lèvres avides vinrent la faire taire.
Ryo n’était pas trop doué pour les mots et par ce baiser il voulait lui montrer toute la joie qu’il ressentait à cet instant.
A regret il se détacha d’elle, Falcon l’attendait dehors. Il fallait qu’il parte.
Un dernier baiser et il lui murmura à l’oreille :
- Je vous aime tout les deux…Ne t’inquiètes pas quoiqu’il arrive je reviendrai prés de vous…
C’est sur ces mots qu’il l’avait quittée en lui offrant un magnifique sourire.
Ce sourire, elle l’avait gardé au fond de son cœur comme un précieux souvenir pendant les longs moins d’attentes où elle n’avait pas eu de nouvelles de lui ni de Falcon et Miki.
A son 7ème mois de grossesse, elle était rentrée à New-York sous la pression de Saeko qui ne voulait pas que sa belle-sœur accouche en pleine jungle.
La jeune femme avait donc regagné les Etats-Unis le cœur lourd. Mais elle ne perdait pas espoir : Ryo reviendrait, il lui avait promis. Alors en attendant, elle préparait la venue au monde de leur fils.
Ce jour là justement, elle revenait tout juste de faire les magasins pour finir de décorer la chambre de son enfant dont la venue au monde n’était plus qu’une question de jours maintenant.
Elle était entrain de chercher ses clés quand un de ses sacs tomba par terre. Laissant échapper un petit support, elle essaya tant bien que mal de le ramasser mais son joli ventre arrondi ne lui facilitait pas la tâche. C’est alors que quelqu’un le ramassa pour elle et le lui tendit.
- Merci, dit-elle sans lever le regard vers cet inconnu.
C’est alors qu’une voix bien connue se fit entendre :
- Tu sais que tu es splendide mon ange…
Kaori releva alors brusquement la tête et découvrit un Ryo en pleine forme qui lui souriait avec tendresse. Trop émue pour dire quelque chose, la jeune femme porta sa main à sa bouche, étouffant ainsi un petit cri de surprise.
- Et bien tu ne me dis même pas bonjour ? demanda Ryo avec un petit air moqueur.
Pour toute réponse, Kaori se jeta à son coup en pleurant de joie. Ryo referma alors ses bras autour d’elle et l’embrassant tendrement sur le front, il murmura :
- Je t’avais pourtant dit que je reviendrai…
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New-York- Aujourd’hui
Lorsqu’elle se réveilla, Kaori trouva l’appartement bien silencieux. Jetant un coup d’œil au réveil, elle constata qu’il était déjà dix heures :
- Ryo est un amour de m’avoir laisser dormir si longtemps, pensa-t-elle en se dégageant des draps et en se levant.
Sur la table du salon elle découvrit un petit mot de son homme lui disant qu’Hide et lui étaient sortis faire des courses.
Kaori fronça les sourcils. Elle sentait que depuis quelques jours ses deux hommes préférés lui cachaient quelque chose.
Elle se dirigea ensuite vers la chambre des enfants. Dans son berceau, Tamara accueillit sa mère avec de petits gazouillis joyeux.
- Dis moi ma puce, tu ne saurai pas ce que manigance ton papa et ton frère par hasard ? demanda la jeune maman en embrassant tendrement sa petite fille.
La fillette partit d’un petit joyeux et tapa joyeusement des mains.
- Je vois, tu es dans la confidence toi aussi mais tu ne veux rien me dire c’est ça ? sourit Kaori en prenant son bébé dans ses bras.
A ce moment là, elle se dit qu’elle était la plus heureuse des femmes. Depuis le retour de Ryo, sa vie était tellement plus belle ! Hide était arrivé trois semaines après le retour de son père et puis il y 8 mois la famille Saeba c’était agrandit avec la naissance de Tamara.
Kaori était tellement contente d’avoir tout les gens qu’elle aimait à ses côtés. Elle ne pensait pas seulement à Ryo et aux enfants, mais aussi à Saeko, qui était maintenant lieutenant, Falcon et Miki, qui avaient ouvert un café nommé « Cat’s Eyes », Mick, avec qui Ryo s’était associé pour ouvrir une agence de détective privé du nom de « City Hunter », Kazue, sa fiancé et Eriko, son amie d’enfance qui était maintenant une styliste en vogue.
Tout ce petit monde était comme sa famille et elle les adorait. Non décidément, il ne manquait rien à son bonheur…
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- Alors Hide, tu crois que laquelle plaira le plus à ta mère ?
Le petit garçon examina attentivement les deux bagues posaient devant lui. Puis après de longues minutes de réflexion, il dit :
- Celle-là ! Je suis sûr que maman va l’adorer, hein Tata Saeko ?
La belle jeune femme à côté de lui sourit avec affection en hochant la tête :
- Elle va l’adorer, dit-elle avec un brin de nostalgie dans la voix.
Elle se souvenait de la propre demande en mariage de Maki. Il avait été si maladroit ce jour-là…Mais eux n’avaient pas eu la chance d’aller jusqu’au mariage et elle était heureuse pour Kaori. Elle avait appris à apprécier Ryo et toute cette petite bande d’amis dont elle faisait maintenant partie intégrante.
- Tu crois que Kaori se doute de quelque chose ? demanda Ryo avec un brin d’inquiétude dans la voix.
- Mais non…Ne t’inquiète pas tout va bien se passer. Eriko s’occupe de la robe et Kazue et Miki se chargent de Kaori...
Ryo souffla un bon coup pour se détendre puis prenant son fils dans ses bras, ils sortirent tout les trois de la bijouterie. Ils ne leur rester plus que quelques heures avant ce grand évènement qu’ils préparaient en cachette depuis plusieurs jours maintenant…
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Il était maintenant 17 heures et cela faisait plusieurs heures déjà que Kaori s’affairait au ménage de son appartement sous le regard attentif de Tamara qui dans son parc s’amusait de voir sa maman s’activer autant.
Kaori venait de finir la poussière du salon quand on sonna à la porte. Cela devait sûrement être Ryo. Il l’avait appelée en fin de matinée pour lui dire qu’Hide et lui passaient la journée avec Falcon et Mick. Elle avait donc profité de ce temps libre pour faire son grand ménage de printemps. Mais ce n’est pas Ryo qu’elle découvrit derrière la porte :
- Miki, Kazue ! Mais qu’est-ce que vous faite ici ? demanda la jeune femme, étonnée de voir ses amies venir sonner chez elle à cette heure-ci. Il est arrivé quelque chose ? s’inquiéta-t-elle aussitôt.
- Kaori pourquoi tu t’affoles toujours ainsi ? répondit Miki en rigolant. Nos hommes étant occupés pour la journée, on a voulu se faire une petite soirée entre fille…Qu’est-ce que tu en dis ?
- Je serais venue avec plaisir mais je n’ai personne pour garder Tam…
- On a dit que c’était une soirée entre filles donc il est évident que la princesse est de la partie, dit Kazue en prenant la petite fille dans ses bras.
- Alors on y va ! dit Miki en prenant tirant son amie par la main.
- Mais laissez moi le temps de me préparer ! s’écria Kaori qui était vêtue d’un jean et d’un débardeur.
- Mais non tu es parfaite ! répondit Miki. Et puis Eriko à tout prévue…
- Eriko ? s’étonna Kaori. Mais qu’est-ce que vous manigancez les filles ?
Miki et Kazue échangèrent un petit sourire diabolique et répondirent en cœur : « Tu verras bien ! »
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Après ce « kidnapping », Miki et Kazue conduirent leur amie jusqu’à la boutique d’Eriko. Elles furent accueillies par la styliste et un autre homme :
- Alors c’est elle ! s’exclama celui-ci en voyant Kaori. Ah, mademoiselle est vraiment très belle, ça va être un plaisir de la maquiller une telle beauté !
Kaori lança alors un regard étonné à ses amies :
- Me maquiller ? Mais pourquoi ?
- Tu verras bien ! répliqua Eriko puis elle se tourna vers l’homme : Justin je te confis Kaori, prends soin d’elle surtout !
Kaori n’eut pas le temps de répliquer que le Justin en question l’avait déjà embarqué dans une pièce voisine. Ces trois amies la regardèrent partir en rigolant :
- Bon les filles ! dit Eriko. Nous n’avons pas de temps à perdre, Saeko, elle, est déjà prête alors allons enfiler nos tenues de demoiselles d’honneur !
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Kaori avait vraiment du mal à reconnaître son reflet dans le miroir. Justin, le maquilleur d’Eriko avait vraiment fait des merveilles. Elle n’avait pas l’habitude de se maquiller mais là, elle devait avouer qu’elle se trouvait vraiment très jolie.
La jeune femme se demanda ce que lui réservait la suite de la soirée. Elle se leva donc de son fauteuil et fit glisser la fermeture éclair de la housse qui renfermait la robe qu’Eriko avait réservé pour elle.
Quand elle découvrit la tenue, Kaori eut un petit mouvement de recul. C’était une robe en dentelle blanche absolument splendide mais c’était une robe de…mariée !
- Eriko doit sûrement avoir fait une erreur ! dit la jeune femme.
- Non, Eriko n’a pas fait d’erreur…Moi, je la trouve superbe cette robe !
Kaori se retourna en sursaut et découvrir derrière elle un Ryo vêtu d’un magnifique smoking.
- Ryo mais qu’est-ce que tout cela veut dire ? demanda-t-elle, totalement perdue.
Ryo s’avança vers son ange en souriant et prit sa main gauche qu’il porta à ses lèvres :
- Mon cœur, sais-tu quel jour nous sommes aujourd’hui ? demanda-t-il alors.
- Oui, le 26 mars, répondit Kaori en souriant.
- Et c’est un jour particulier pour nous deux n’est-ce-pas ?
- Alors tu n’as pas oublié ! s’exclama la jeune femme, un large sourire aux lèvres.
- Comment pourrais-je oublier que cela fait 5 ans maintenant que j’ai le bonheur de partager ta vie, répliqua Ryo avec un air charmeur. Et je voudrais faire de ce jour spécial le plus beau de notre vie…
- Ah…
- Kaori, mon ange, je voudrais que l’anniversaire du jour de notre rencontre soit aussi dorénavant celui de notre mariage ( il s’agenouilla et sorti un petit écrin de sa poche qui contenait une splendide bague en diamant : ) Veux-tu devenir ma femme ? demanda-t-il sans la quitter des yeux.
Sous l’effet de la surprise, Kaori laissa échappé quelques larmes puis un grand sourire illumina et elle se jeta au cou de son homme en criant un « oui » qui sonnait comme une promesse éternelle.
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C’est devant leurs enfants et toute leur famille qu’ils firent le serment de s’aimer pour l’éternité. Ryo avait tout préparé dans le plus grand secret depuis plusieurs semaines maintenant avec l’aide de leurs amis.
Il voulait offrir à son ange le mariage dont elle avait toujours rêvé. Bien sur, ils se considéraient comme déjà mari et femme dans leurs cœurs mais il voulait offrir ce cadeau à celle qui avait totalement changé sa vie et qui lui avait appris la signification du mot amour.
Plus tard dans la soirée, alors qu’ils reposaient dans les bras l’un de l’autre après leur nuit de noces, une douce musique provenant de la chaine hifi accompagna la douce plénitude qui planait dans la pièce :
« Oublier le passé pour un jour à venir
Oublier
Oublier leurs baisers pour ton premier sourire
Effacer
Tout le noir de mes yeux dans tes yeux qui éclairent
Egarer
Tous les soirs d'aveux dans tes voeux qui espèrent
S'abandonner
Et j'ai tout oublié ne me laissant qu'à tes allées
Perdue, j'ai tout gagné
Et j'ai tout effacé, déchiré la mémoire d'avant
Qui n' connaît pas le temps
Où mon envie de croire
Est née à travers ton regard
J'ai trouvé le fil d'aimer
J'ai tout perdu pour te gagner
Et j'ai tout oublié
Oublier d'être sage à l'ombre de ta peau
Oublier
Oublier mes bagages pour me jeter à l'eau
Et m'évader
En restant à ton bord, laissant ton eau draguée
Et laisser
Sur le champ de ton corps la clé d'un coeur lassé
Abandonner
Et j'ai tout oublié ne me laissant qu'à tes allées
Perdue, j'ai tout gagné
Et j'ai tout effacé, déchiré la mémoire d'avant
Qui n' connaît pas le temps
Où mon envie de croire
Est née à travers ton regard
J'ai trouvé le fil d'aimer
J'ai tout perdu pour te gagner
Et j'ai tout oublié
Et j'ai tout effacé
Et j'ai tout oublié ne me laissant qu'à tes allées
Perdue, j'ai tout gagné
Et j'ai tout effacé, déchiré la mémoire d'avant
Qui n' connaît pas le temps
Où mon envie de croire
Est née à travers ton regard
J'ai trouvé le fil d'aimer
Pour te gagner
Et j'ai tout oublié ne me laissant qu'à tes allées
Perdue, j'ai tout gagné
Et j'ai tout effacé, déchiré la mémoire d'avant
Qui n' connaît pas le temps
Où mon envie de croire
Est née à travers ton regard
J'ai trouvé le fil d'aimer
J'ai tout perdu pour te gagner
J'ai dessiné mon nom sur ta peau
Mon tableau
Pour ne pas oublier que l'amour porte un nom
Ton nom »
- Oui mon ange, grâce à toi j’ai tout oublié : les horreurs de mon passé, les autres femmes qui sont passés dans ma vie, mes angoisses, mes peurs aussi. Tu as su me faire découvrir le véritable amour. Tu m’as donnée deux enfants. C’est grâce à toi et à eux que j’ai appris que la vie valait la peine d’être vécue » pensa Ryo
Et alors que Kaori tombait dans les bras de Morphée, il lui murmura à son oreille : « Je vous aime Madame Saeba.. ».
Chapitre: 1 2
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