Chapitre 2 :: Ah ! La marque de naissance !!

Publiée: 27-12-06 - Mise à jour: 27-12-06

Commentaires: Une maj qui arrive assez tardivement mais qui est bel et bien là. Donc voilà. Dans ce chapitre, je n’ai pas pu résisté à l’envie de faire réapparaître un personnage de ma fic précédente. Petit clin d’œil également à Grifter ;D… Bonne lecture.

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« Ma sœur… Mais je n’ai jamais eu de famille. Pourquoi je vous croirais ?  

-Parce que tu n’as pas le choix. »  

Ryo dévisageait cette inconnue avec beaucoup d’attention. Effectivement, il lui semblait avoir déjà vu une silhouette, un visage pareil dans son passé, mais un passé vraiment lointain.  

« A ton visage, je vois que des bribes de souvenirs te reviennent…  

_ Ryo est-ce que tu te souviens d’elle ?  

- Oui…  

- Vraiment ? Tu te souviens de moi petit frère ?  

-Oui biensur ! vous êtes la jeune femme aux dentelles blanches et aux dessous soyeux ! Comment ne pas s’en rappeler ! »  

Une colonie de corbeaux traversa la pièce tandis que tous se retrouvèrent par terre.  

« RYO !!! ESPECE DE CRETIN ! »  

BOUM ! Une double massue tomba sur Ryo, l’une venant de Kaori, l’autre de Shizue.  

« Pas possible d’être comme ça !  

_Sois un peu sérieux s’il te plaît ! »  

Ryo se leva et jeta un regard sur sa fille qui était amusée. Il esquissa un sourire et repris son sérieux.  

« Je suis désolé mais je ne vous crois pas.  

-J’ai une preuve de ce que j’avance. Tous les membres de la famille SAEBA possède au bas du dos à gauche, une tache de naissance sombre. Ma grand mère l’avait, notre père l’avait, je l’ai moi même et mon petit frère l’avait également. Vérifie donc ! »  

Bien qu’il était certain que cela était sans raison, Ryo s’enquit tout de même et se dirigea vers sa chambre. Placé devant la glace, il se retourna et regarda à l’endroit indiqué.  

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »  

Plusieurs oiseaux s’envolèrent dehors et plusieurs voitures entrèrent en collision. Tous les regards se tournèrent vers l’immeuble rouge d’où provenait ce cri.  

A l’intérieur, le cri avait fait encore plus de dégâts, dévastant tout autour de Ryo. Kaori en pénétrant, ne reconnut pas sa chambre.  

« Et bien quoi ? qu’est ce qu’il y a cette fois ? »  

Ryo la regarda avec des larmes aux yeux, à genoux.  

« Je… Ja… J’ai la … La …. La marque ! elle est là !! »  

Kaori fut d’abord surprise, puis un léger rire s’échappa involontairement d’elle. Cela l’amusait de voir son Ryo si fort d’aventure être en miette uniquement à cause d’une marque situé au bas du dos à gauche . Elle s’approcha de lui et lui caressa la tête, comme elle avait l’habitude de le faire lorsque Rumi était déçue ou triste.  

« Et alors ? Cela ne te réjouit pas ? Ca prouve qu’elle est bien de ta famille ! »  

Ryo se releva et regarda Kaori avec une mine de déprimé. Puis une lueur apparut soudainement dans ces yeux. Il se retourna soudainement vers Rumi qui se tenait au milieu de la pièce. La regardant avec de gros yeux globuleux et un sourire capable de faire fuir un lion, il s’élança sur elle avant d’être assommé par une mini massue de 30 kilos.  

« Rumi ! Enfin, qu’est ce qui te prend ?  

-Je sais pas… un réflexe ? »  

La petite fille laissa échapper un petit sourire et s’avança vers son père avec une petite mine d’enfant repentie.  

« Excuse moi Papa ! je ne t’ai pas fait mal dit ? »  

Pour toute réponse, Ryo la prit dans ses bras et lui releva sa robe de nuit. Observant plus particulièrement le bas du dos, son visage pris une expression de désarroi encore plus significative.  

« Elle aussi elle l’a la marque.  

- Pourquoi tu t’en étonnes, c’est ta fille, fit Shizue arrivé par derrière. Cela devrait suffire à te convaincre. Je suis vraiment ta sœur.  

- NON !!! Je ne veux pas le croire ! je n’ai plus de famille et je n’en ai jamais eu !  

- Mais pourquoi ne veux-tu pas l’admettre ?  

- Parce que… parce que…  

__ Salut tout le monde !!! Il y a quelqu’un ? »  

La voix qui venait de se faire entendre dans le salon fit baisser la tension qui commençait à être réellement palpable. La petite Rumi qui était redescendue des bras de son père courut alors au salon et se jeta dans les bras d’un jeune garçon d’environ 14-15 ans qui la reçut avec un sourire réveillant une joie bien marquée. Ce jeune garçon était assez grand, bien bâti avec une musculature bien avancée pour son âge. Mais surtout, il avait des cheveux d’un blond étincelant qui contrastait irrémédiablement avec le noir de ses yeux.  

« Salut ma princesse !!!  

-Grand frère ! Oh grand frère comme je suis contente de te voir ! tu m’as tant manqué !  

- Toi aussi tu m’as beaucoup manqué Rumi… Et toi aussi Maman ! »  

Le sourire qui s’échangea entre Kaori et ce jeune garçon laissait deviner une grande affection. Pour un temps soit peu, on aurait dit que le temps s’était arrêté durant cet échange. Mais lorsque Shizue se présenta dans le salon et que le garçon en question sauta littéralement sur elle, le temps repris son cours normal.  

BOUM !!! Une massue de 1000 tonnes envoyé par Kaori s’abattit sur lui juste avant qu’il n’atterrissent sur la jeune femme.  

« On se calme Roy Kitao !!! »  

Roy se releva et lança un regard de pitié à sa mère, avant de chercher du regard après son père biologique qui manquait à l’appel.  

« Il est dans la chambre, si c’est Ryo que tu cherches ! »  

Sans perdre une seconde, Roy courut dans la chambre, suivit de sa petite sœur. Kaori quant à elle, se rapprocha de Shizue avec un sourire assez étrange toutefois.  

« Je suis désolée. Roy a malheureusement hérité du côté obsessionnel de son père. Il ne vous a pas effrayé j’espère ?  

- Heu… Non ! je me suis renseignés sur Ryo donc je m’attendais effectivement à ce que ses enfants, s’il en avait, soit un peu comme lui… Mais dîtes moi, vous êtes réellement que sa partenaire ? »  

Kaori regarda avec étonnement Shizue. Comment pouvait-elle lui demander cela, alors que le fils de celui qu’elle dit être son frère vient de l’appeler Maman .  

« Non ! en faîte je suis également sa femme.  

- Ah ! cela explique les marques d’affection… et le ventre que je vois là ! Félicitation ! Pour bientôt ? »  

Kaori rougit un peu à cette allusion.  

« Dans 1 mois ½ si tout va bien.  

- Et bien c’est parfait. Ma fille aura donc bientôt un cousin ou une cousine.  

- Plutôt des cousins ou cousines… Votre fille ?  

- Oui. Elle vient d’avoir 14 ans. Elle s’appelle Grifter, comme mon arrière grand mère d’origine Néerlandaise. Viens ma chérie entre ! »  

Une très jolie jeune fille rentra dans la pièce. Elle avait de longs cheveux noirs et de grands yeux bleus. Elle avait une présence calme et semblait timide. Elle s’avança doucement vers Kaori et lorsqu’elle s’arrêta devant elle, elle lui fit une petite révérence.  

« Je suis honorée de faire votre connaissance. Je m’appelle Grifter CHIBA, fille de Shizue Saeba et de Keichi Chiba, président des entreprises CHIBA CORPORATION. »  

Kaori ouvrit de grand yeux devant cette demoiselle qui se présentait comme une véritable princesse.  

Dans la chambre, Roy et Ryo s’adonnaient à une bataille devenu rituel à chaque retour du fils prodigue à la maison, bataille que la petite Rumi ne ratait pour rien au monde. Mais cette fois-ci, la bataille fut écourtée car Roy se rendit vite compte que son père n’était pas dans son état normal.  

« Père… Qui est cette femme en bas ?  

- Elle s’appelle Shizue Saeba.  

_ Elle dit qu’elle est la sœur à Papa !!  

- Rumi ! Il me semble que ce n’était pas à toi que la question s’adressait !  

_ Désolé ! »  

Roy caressa la petite frimousse rousse de sa sœur avec un grand sourire, puis se reconcentra sur Ryo.  

« Ta sœur ? Mais je croyais que tu n’avais pas de famille à part Maman Rumi et Moi… et les bébés à venir biensur !  

- C’est également ce que je croyais.  

- Mais quelle preuve possède t-elle ?  

_ Une tache dans le dos !!!  

- RUMI !!!  

_ Désolé…  

- Une tâche ?  

- Oui. Il paraît que tous les descendants de la famille Saeba possèdent cette tache.  

-… Tu veux parler de cette tache ? »  

Se retournant, Roy montra à Ryo une petite tache sombre au bas de son dos, à gauche.  

« - Toi aussi tu l’as ?  

- Pourquoi moi aussi ?  

- Elle dit qu’elle l’a. Et je viens de vérifier, je l’ai aussi, et…  

_Et moi aussi !!  

- Ru…  

_ Désolé !  

- Et tu en penses quoi toi ?  

- Rien. Je n’en pense rien. Il me faut du temps et plus de preuves. Retournons au salon. J’ai des questions à lui poser. »  

De retour au salon, Roy remarqua en premier la présence de Grifter au milieu de la pièce. Il est vrai qu’elle arborait un tel sourire céleste qu’il était difficile de ne pas la remarquer. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il était devant la jeune fille avec un bouquet de roses –sorti d’on ne sait où- à la main. Présentant son plus beau sourire, il mis un genoux à terre avait de lui faire un baise main.  

« Belle demoiselle. A l’instant où je croisai votre sourire angélique, mon cœur s’emballai et je sue immédiatement que vous étiez celle qu’il me fallait. »  

Grifter resta sous le charme de ce jeune garçon qui lui parraissait si romantique. Elle en rougit un peu.  

« Belle colombe. Ces modestes fleurs ne sont rien devant votre beauté étincelante, mais puisse t-elle tout de même témoigner de toute l’affection que je vous porte. Daignerez-vous me donnez votre nom ?  

- Je… Je m’appelle Grifter.  

- Grifter. Voici un nom qui vous siait encore plus. Jeune duchesse, accepteriez vous un modeste rendez vous avec moi, Roy Kitao, jeune vagabond tombé dans la demeure de votre coeur ?  

- Heu… Je ne sais pas…  

_ Je crois que cela ne sera pas possible ?  

- Et pourquoi ? Mademoiselle Grifter, ne suis-je pas à votre goût ?  

- Oh non ne vous méprenez pas je vous en prie, là n’est pas la raison. Au contraire, votre élégance et votre galanterie sont plus qu’à ma fantaisie et se serait avec joie que j’accepterais votre invitation !  

_ Voyons mes enfants. On ne prends pas de rendez-vous galants entre cousins ! »  

Trois corbeau traversèrent la pièce, suivis de petits points. Silence totale dans la pièce. Puis, le rire étouffé d’une petite fille vint briser cet atmosphère. Grifter et Roy étaient consternés devant le ridicule de la situation, pendant que leurs parents s’empêchaient de rire.  

« Ca t’apprendra à faire le beau devant toutes les jeunes filles que tu rencontres. Tu es incorrigible, hein Roy ? » lança Kaori, achevant ainsi Ryo qui n’en pouvait plus.  

Lorsque la situation revint au calme, que tous s’étaient installés dans le salon à la place qui lui convenait, Ryo finit par parler.  

« Si, comme vous le dîtes, vous êtes ma sœur, expliquez moi pourquoi je ne me souviens absolument pas de vous ?  

- Te rappelles-tu seulement de ton enfance avant l’accident ? De ta date de naissance ? Du visage de ta mère ?  

-…  

- Si tu ne te rappelles même pas de cela, comment veux-tu te souvenir de moi qui n’était pratiquement jamais avec toi ?  

- Très bien. Si tu –je me permet de vous tutoyer maintenant- si tu es ma sœur, alors donne moi d’autres preuves. »  

Sans un mot, Shizue tapa dans ses mains par trois fois. Un de ses hommes (qui étaient toujours là même s’il ne faisait que piètre figure) lui ramena un carton contenant diverses choses. Shizue en sortit entre autre un petit robot cassé, une photo et une petite peluche : un ourson. A la vue de cet ourson, Ryo sembla avoir comme un flash. Son visage s’attendrit alors. Il était comme ailleurs, à l’étonnement général. Il tendit alors les mains et s’empara du petit ourson qui parraissait vieux mais qui était en bon état. Alors il le serra contre son cœur et ferma les yeux.  

« Booba ! » laissa t-il échapper, comme un murmure à lui même.  

Shizue laissa partir un large sourire. Elle se rapprocha de Ryo, s’accroupit devant lui, et lui mit la main sur la joue pour effacer une petite larme qui avait involontairement rouler.  

« Je savais que tu te souviendrais de cet ourson. C’est Maman qui te l’avait offert pour que tu ne te sente pas seul quand elle était en voyage. »  

Ryo leva les yeux sur elle et la regarda. Alors, l’espace d’un instant, il revit devant lui la jeune femme qui le câlinait dans ses rêve. Il étreignit alors très fort Shizue.  

« Maman… »  

Shizue fut d’abord surprise. Mais ensuite, comme Roy l’avait fait avec Rumi, elle passa sa main dans les cheveux de Ryo et lui murmura au creux de l’oreille.  

« Tout va bien maintenant petit frère. »  

Lorsque leur étreinte s’acheva, ils se regardèrent longtemps, oubliant tout ce qui les entourait, oubliant toutes les personnes autour d’eux. Il n’y avait plus qu’elle et lui, un frère et sa sœur.  

« Maintenant, même si tu ne te souviens pas de tout, tu sais que je dit vrai. » finit par dire Shizue.  

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