Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Beta-reader(s): Nanou

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 16-04-07

Mise à jour: 21-01-08

 

Commentaires: 96 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Droit au bonheur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Droit au bonheur

 

Chapitre 4 :: Chassé croisé...

Publiée: 07-05-07 - Mise à jour: 07-05-07

Commentaires: Voila un autre chap^ ^...Merci pour vous reviewe qui me font très plaisir et bonne lecture....

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Il était tard quand Kaori quitta la salle de tir ce soir là. Une fine pluie s’abattait sur la ville et elle releva le col de sa veste puis enfonça les mains de ses poches, espérant ainsi trouver un peu de chaleur.  

Un coup de tonnerre résonna la faisant sursauter légèrement. Dieu qu’elle détestait l’orage…Elle pressa le pas pour arriver plus vite à son appartement. Mais elle semblait préoccupée par quelque chose. Non, troublée…Ce mot était plus juste pour décrire ce qu’elle ressentait…Et tout ça à cause de LUI…Elle l’avait aperçut ce soir. IL l’observait depuis la fenêtre du bureau de Sol. IL l’observait elle et pas un autre…Au début elle avait cru que son imagination lui jouait des tours, mais non, elle avait reconnue ce regard sombre…C’était bien lui : l’homme qu’elle avait croisé brièvement la dernière fois…  

 

« - Pourquoi me regardait-il ainsi ? » se demanda Kaori.  

 

Cette question ne cessait de la tourmenter. Car elle avait enfin réussi à mettre un nom sur ce visage : Ryo Saeba…Et derrière ce nom se cachait le célèbre et tant redouté City Hunter…Kaori n’ignorait rien de la légende qui entouré ce « chasseur des villes ». Dans le milieu, on parlait de lui comme d’un tueur sans foi, ni loi et craint de tous…  

Mais Kaori ne pouvait s’empêcher de penser que cette description ne collait pas du tout avec l’homme qu’elle avait croisé. Un homme sans âme n’aurait dégagé une telle mélancolie et ses yeux n’auraient reflétés tant de tristesse.  

 

« Il m’a fait l’impression d’un survivant qui aurait survécu à toutes les épreuves…La vie n’a pas dû lui faire de cadeau… »  

 

Mais malgré toute l’empathie que Saeba lui inspirait, cela n’expliquait pas pourquoi City Hunter la surveillait ainsi…  

 

 

 

Et ce qu’elle ne savait pas, c’est qui la surveillait encore. Ryo suivait en effet discrètement ce gamin depuis qu’il avait quitté la salle de tir, espérant ainsi trouver où il habitait :  

 

« Peut être qu’ainsi j’en saurai plus sur lui… » se dit le nettoyeur.  

 

Falcon n’avait trouvé aucune information qui pourrait l’éclairer sur l’identité de ce nouveau venu. A croire qu’il débarquait de nulle part…Mais en fait peu importe d’où il venait, ce que Ryo voulait savoir c’est à quoi s’attendre avec lui.  

Car après l’avoir longuement observé, Ryo était convaincu que ce gosse ferait un ennemi redoutable, si c’était le cas. Il excellait au tir et en plus, il dégageait un mélange redoutable de colère et de haine.  

 

« Je veux savoir à quoi m’en tenir avec toi… » murmura Ryo en fixant celui qui se trouvait à quelques mètres de lui.  

 

Mais à trop se concentrer sur le gamin, Ryo ne prêta pas attention à l’imposante silhouette qui se faufilait à l’ombre des ruelles sombres de Shinjuku.  

 

Ce n’est que quand il entendit le bruit familier d’u chien d’une arme à feu que son instinct le prévint d’un danger imminent. Il se retourna vivement et alors qu’il posait une main sur son Python, une voix résonna dans le silence des rues :  

 

- Non, non, City Hunter…Tu vas sagement laisser ton arme dans le holster…  

 

La silhouette de son ennemi se détacha de l’ombre pour laisser entrevoir son visage. Ryo reconnut immédiatement l’homme qui l’avait déjà défié plusieurs fois par le passé :  

 

- Akira, ça faisait longtemps, dit Ryo avec un sourire ironique. Tu t’es encore décidé à me lancer un défit…C’est lassant à force, tu vas me faire regretter de t’avoir laisser la vie sauve les autres fois…Alors au lieu de te ridiculiser encore une fois, range ton arme et va faire joujou ailleurs….  

 

- Tu me sembles bien sur de toi, Saeba mais tu oublis que c’est moi qui te tiens en jout…Cette fois, je ne veux pas te lancer un défi, les duels c’est fini…Je veux me débarrasser de toi DEFINITIVEMENT …Et je dois dire que je ne pensais pas que se serait aussi facile... ( il eut un petit rire narquois : ) Je me demande ce qui pouvait te distraire ainsi…  

 

Le visage de Ryo se crispa. Cet imbécile avait raison. Il s’était fait avoir comme un bleu. Ses réflexes lui avaient fait défaut et c’était bien la première fois que ça lui arrivait. Et maintenant, il se retrouvait en bien mauvaise posture. Il pesta contre lui-même :  

 

« Quel idiot, je fais ! »  

 

Il pouvait toujours tenté quelque chose mais il n’y avait aucun doute que la balle d’Akira l’aurait atteint avant qu’il n’arrive à sortir son arme.  

 

- Je vois que tu as compris que la situation ne joue pas en ta faveur et ton heure est ven…  

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le sifflement d’une balle retentit et une seconde plus tard, Akira poussa un cri de douleur et lâcha son arme qui tomba par terre. Il était visiblement blessé à la main et Ryo en profita pour dégainer son Python et en finir définitivement avec lui.  

 

Alors que le corps d’Akira tombait lourdement au sol, Ryo se retourna pour savoir qui avait tiré.  

 

- C’est toi ! s’exclama-t-il en découvrant que le gamin à la casquette se tenait derrière lui. Mais attends ! s’écria-t-il en le voyant s’enfuir en courant.  

 

« Bon sang et en plus, il est rapide ! » pensa Ryo en s’élançant à sa poursuite.  

 

Mais son sauveur avait disparu au détour d’une ruelle, ne laissait derrière lui que sa fameuse casquette.  

Ryo soupira en la ramassant :  

 

- Qui que tu sois je te remercie de m’avoir sauver la vie…Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que nos chemins ne vont pas tarder à se croiser de nouveau…  

 

***********************************************************  

 

Le lendemain- Café Cat’s Eyes  

 

 

- Donc il t’a sauvé la vie si je comprends bien, dit Falcon  

 

Derrière son comptoir, une assiette dans la main, un torchon dans l’autre, le géant écoutait avec attention le récit des aventures nocturnes du nettoyeur.  

 

- Oui, répondit franchement Ryo. Sans son intervention je serais probablement six pieds sous terre au moment où je te parle…  

 

- Et bien maintenant tu es fixé : si ce gamin cherchait à s’en prendre à toi alors il aurait fait hier…C’était une occasion parfaite. Et s’il est si doué que tu le dis alors je suis certain qu’on entendre parler de lui très bientôt…  

 

Ryo acquiesça d’un hochement de tête puis regarda sa montre. Il était presque 11h et donc grand temps pour lui d’aller voir s’il avait des messages. Il n’était pas encore allé vérifier le tableau et vu que la belle Miki n’était pas dans les parages, il n’avait plus aucune raison de traîner au Cat’s.  

Après avoir salué Umi d’un bref signe de la main, il prit la direction de la gare de Shinjuku.  

Arrivé là-bas, il constata qu’il avait un message et pour son plus grand plaisir il était signé d’une écriture féminine.  

Il nota les quelques informations qui fixaient un rendez-vous à 14h au bar de l’hôtel Astoria.  

 

C’est la bave aux lèvres, imaginant déjà sa future cliente, que Ryo regagna son appartement…  

 

***********************************************************  

 

Hôtel Astoria- 14h  

 

Dans l’ambiance luxueuse de l’hôtel Astoria, Ryo ne se sentait pas vraiment à sa place. Il n’était jamais très à l’aise dans ce genre de palace mais pourrait facilement se laisser tenter par ce genre de vie, songea-t-il en regardant autour de lui.  

 

C’est alors que son regard se posa sur une magnifique blonde qui venait de faire son entrée dans le bar. Avec un oeil expert, il détailla avec intérêt cette silhouette longiligne et ses courbes voluptueuses.  

Il vit la jolie créature se diriger dans sa direction et ne mit pas longtemps à comprendre qu’il s’agissait de sa cliente.  

 

- Vous êtes Monsieur Saeba ? demanda la jeune femme quand elle fut devant lui.  

 

- Oui, répondit Ryo en lui serrant la main. Et vous charmante demoiselle, comment vous appelez vous ?  

 

- Katrina Cruz…  

 

- Et bien assiez-vous, Katrina et parler moi un peu de votre problème…  

 

- Hum…En fait, Monsieur Saeba, si ça ne vous dérange pas j’aimerais que nous parlions plutôt de tout ça dans MA chambre, répondit-elle avec un sourire enjôleur.  

 

Au mot « chambre » , le côté pervers du nettoyeur se mit en marche. Il s’imagina un instant seul avec cette superbe blonde…Il n’opposa aucune objection quand elle le pria de le suivre. Dans l’ascenseur, Katrina ne quitta pas le nettoyeur des yeux : « Il est exactement comme on me l’avait décrit….J’espère seulement qu’il serra à la hauteur de la tâche qu’on veut lui confier… »  

 

 

Quand ils arrivèrent devant la porte de la chambre, Ryo reprit instantanément son sérieux. Son instinct de professionnel l’avertissait que la suite des évènements n’allait pas être ce à quoi il s’attendait.  

 

- Suivez-moi, dit Katrina en entra dans la chambre.  

 

Elle posa ses affaires sur le lit puis se tourna vers Ryo :  

 

- Il faut que je vous dise la vérité. Ce n’est pas moi votre cliente….J’étais seulement chargée de vous emmenez ici…  

 

- Qui vous a demandé de faire ça ? demanda le nettoyeur, soudain sur la défensive.  

 

- Mon fiancé…  

 

Elle demanda alors à Ryo de la suivre dans la pièce voisine. Quand ils y pénétrèrent, un homme de haute taille à la carrure imposante se tenait devant l’immense baie vitrée, le regard perdu dans le vague.  

Il se tourna ensuite vers les nouveaux venus. Katrina se dirigea vers lui et l’embrassa brièvement avant de s’éclipser discrètement, laissant les deux hommes seuls.  

 

L’homme en question prit alors la parole :  

 

- Excusez moi d’avoir employé un tel stratagème pour vous faire venir jusqu’ici mais je sais que City Hunter travaille uniquement pour de jeunes et jolies femmes…  

 

- En effet, répondit Ryo.  

 

- C’est bien ce que je pensais mais j’aimerai que vous acceptiez quand même mon affaire, répliqua l’homme.  

 

 

- C’est à voir…Mais je n’accepte pas une mission tant que je ne sais pas à qui j’ai à faire. Quel est votre nom ?  

 

L’homme eut un petit sourire amusé, sachant très bien que la révélation de son identité ne laisserait pas le nettoyeur indifférent. Il répondit alors :  

 

- Je suis Junichi Hisaishi…  

 

 

 

 


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