Chapitre 13 :: Chapitre13: Notre Combat

Publiée: 21-01-08 - Mise à jour: 21-01-08

Commentaires: Hum hum! enfin le voilà! mon avant-dernier chapitre. Bonne lecture à tous! BISOU!!

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Ryô et Umibozu attendaient depuis un moment sur le port ; leurs indics leur avaient fourni l’adresse de la planque de ces malfrats. Il n’y avait personne pour l’instant mais ils sentaient le danger.  

-Alors les gars, on se promène ? Cria une voix féminine.  

Les deux hommes sursautèrent, ils ne l’avaient pas sentie arriver.  

-Qu’est-ce que vous faites là? Demanda Kimi d’un air soupçonneux.  

-Euh…comme tu l’as dit on se promène, répondit Ryô.  

-Je ne vous crois pas messieurs !  

-Euh…m-mais si si j-je t’assure! Bégaya Ryô.  

-Silence tous les deux! S’écria Umibozu, ils arrivent.  

Une BMW se gara près d’un hangar, Kenny sortit de la voiture, suivi de Toshiba. Là, Kimi voulut se précipiter vers eux, mais Umibozu l’attrapa par le col de sa chemise.  

-Où tu vas comme ça? Grogna-t-il.  

-A ton avis tête de poulpe!  

Aussitôt, Umibozu la lâcha et vira au rouge ; Kimi en profita pour se dégager.  

-Décidément tu ne changes pas! Dit-elle avant de s’en aller.  

Ryô pouffa de rire mais un coup de Umibozu sur le crâne l’arrêta net.  

Pendant ce temps, Kimi courut vers les deux hommes.  

-Hé les deux mochetés!  

Les deux hommes se tournèrent vers Kimi. Les yeux de Kenny s’ouvrirent en grand tandis que Toshiba se contenta de sourire. Les gardes du corps s’immiscèrent entre eux.  

-Hé les gros singes, laissez- moi passer! s’écria-t-elle.  

-Excuse-moi ma jolie mais je crois pas que ce soit possible, dit l’un des garde du corps.  

-Désolée mon ange mais tu ne vas pas passer comme ça, mes gardes du corps veulent s’amuser un petit peu, pas vrai les gars ? dit Toshiba.  

Les hommes eurent un petit ricanement pendant que leur chef et Kenny partirent en direction de l’entrée du hangar.  

Kimi serra les point et grinça des dents : comment avait-il osé l’appeler « mon ange »? Un gros boum la sortit de ses pensées ; c’était Umibozu qui avait sortit son bazooka (Nda:Ouais vas-y Umi! Un bon coup de bazooka!) .  

-Hé mon ange tu fais quoi là, tu te bouges ou bien? Demanda Ryô ironiquement.  

-Je t’interdis de m’appeler comme ça c’est clair?! cria Kimi qui n’avait pas fait attention à la remarque de Ryô.  

-Tu parles de qui là? Demanda Ryô  

-De ce salaud! Dit-elle en courant vers le hangar.  

Tout était noir dans le hangar, mais les yeux de Kimi s’habituèrent vite à l’obscurité. Le noir, elle en avait l’habitude, oui une telle habitude ; ne vivait-elle pas dans le noir? Elle enviait Ryô car lui avait pu sortir de ce noir, grâce à Kaori Makimura. Un bruit sourd se fit entendre, elle se cacha derrière un pilier et regarda la scène qui se déroulait sous ses yeux.  

-Qu’est-ce qu’il y a Kenny? demanda Toshiba  

-C-comment ? Dit Kenny qui sortit de son absence.  

Toshiba sourit.  

-Ne me dis pas que tu es déboussolé par ce que j’ai dit tout à l’heure à Kimi?  

-A votre avis? Aucun homme avant vous ne l’avait appelée « mon ange » sans le payer, même pas votre père !  

-Évite de me parler de lui, dit Toshiba d’une voie trop calme, cet idiot n’est plus là, c’est clair?  

-Par rapport à toi, il était bien plus professionnel, dit Kimi qui sortit de sa cachette, un air dédaigneux dans les yeux, il était aussi plus beau, plus intelligent et lui par rapport à toi il est mort avec fierté, personne ne marcha sur son corps, alors que toi, quelqu’un viendra cracher sur ta tombe, crois-moi! Tu n’es qu’un gamin, un incapable, un raté!  

Toshiba grinça des dents, comment osait-elle l’insulter ? Elle le paiera cher, très cher! (Nda: Pff; tu ne vaux rien!).  

-Ça ne va pas Toshiba? Tu es tout rouge ; tu fais déjà peur au naturel alors n’en rajoute pas ! ironisa Kimi.  

Kenny trembla sous le regard de Kimi, froid, sans expression ; depuis qu’il la connaissait, il n’avait jamais vu un autre regard que celui-ci. Même s’il était l’un des plus forts de la bande à Kaïbara, il n’était rien face à ce démon (Nda: Tu trembles hein? Tu trembles!! Ha ha ha ha ha!!Bon ok je me calme). Les gardes du corps apparurent sous un claquement de doigt de Toshiba, ils armèrent leur chien vers Kimi mais pas assez rapidement pour elle, qui en désarma trois. (Nda: Elle est aussi forte que Ryô! Faut pas l’oublier! Mais d’ailleurs il en est où avec Umibozu?)  

De leur côté, Ryô et Umibozu se débrouillaient très bien. Un gars attaqua Ryô par derrière mais Umibozu tira le premier et sauva ainsi la vie du nettoyeur.  

-Tu m’en dois une ! Cria Umibozu tout en tirant sur une bande de bras cassés  

-Ben voyons! Je ne t’ai rien demandé! Ronchonna Ryô.  

Après quinze minutes, tous les gardes étaient K.O (Nda: Ben oui! Vous croyiez quoi?). Ils se dirigèrent vers le hangar où les coups de feu faisaient rage. Un garde attaqua Umibozu par le côté mais Ryô avait été plus rapide et tira sur lui.  

-Je te dois plus rien maintenant, sourit Ryô  

Dans le hangar, Kimi se battait contre Kenny ; Toshiba restait en retrait et observait la bataille. Kimi prenait dangereusement le dessus, elle souriait ; décidément Kenny n’avait pas changé, mais il se ramollissait de plus en plus.  

-Tu vieillis Kenny, se moqua Kimi (Nda : En plus ça rime!)  

-Tss tu parles!  

-Ah oui?  

Kimi lui fit une prise qui le laissa paralysé. Toshiba n’en croyait pas ses yeux, il lui avait fallut de quelques secondes pour l’immobiliser ; Le Démon de la nuit était si fort que ça ? Avant même qu’il ne finisse de formuler cette pensée, Kimi tira sur sa jambe gauche.  

-Kaïbara, Toshiba, rendez-vous maintenant !  

-Tss, tu me sous-estimes, n’oublie pas que j’ai « ça », puis il rit d’un rire froid et sadique.  

Kimi lui tira dans l’autre jambe, il hurla de douleur. Puis elle reprit d’un air presque absent.  

-La ferme ! A qui crois- tu parler ? Je ne suis pas un ami ou un associé, je ne suis pas non plus ton père. Le PCP, je l’ai crée, il est né de mes mains.  

-Alors je devrais te dire merci, ironisa Toshiba mais une autre balle dans le bras le fit taire.  

-Nom de code 16316 alias PCP, Kimi rit mais s’arrêta comme si on l’avait étranglée ; sais-tu pourquoi j’ai choisi 16316?  

-J’ai l’impression que…si je réponds…j’aurais…droit à…une…autre…balle, suffoqua Toshiba.  

-Hum, bonne réponse !  

Pendant ce temps, Ryô et Umibozu regardaient la scène ; Ryô avait déjà vu Kimi dans cet état mais pas Umibozu. Lui qui la voyait tout le temps sans expression lorsqu’elle combattait, là, son regard lui faisait peur.  

-Dis Ryô, tu sais de quoi elle parle? demanda Umibozu.  

-Qui sait…dit tout simplement Ryô (Nda: Tu es plutôt songeur Ryô, ou c’est une impression ?)  

Du côté de Kimi…  

-Aujourd’hui je me sens très nostalgique, donc laisse-moi te raconter l’origine du code 16316 et en même temps celui du PCP.  

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