Chapitre 2 :: La famille Hisaishi (1/3)

Publiée: 26-10-07 - Mise à jour: 26-10-07

Commentaires: Aaaarrff! Je déteste avoir la grippe!! Je ne le souhaite à personne d'ailleurs! Bref, pour ceux qui l'auraient remarqué, "Robin des Bois des Tps Modernes" est marquée "Complète", pour la simple raison que je ne parviens pas malheureusement à la terminer. J'ai tendance à m'emballer dans mes idées, or, si elles n'ont pas de fil directeur, cela ne mène nullepart, et c'est ce qui est arrivé, -voilà encore une chose que je ne souhaite à personne tiens:! ^^- En tout cas, j'ai suffisemment de fics en cours à mon actif, et tant que ça bouillonne en moi (comme la fièvre), ça continue, donc ne perdez pas espoir! Dès que je me sens mieux, je me remets vite vite au travail! Ce second chapitre est plus long que le 1er car il se passe plus de trucs, donc je vous souhaite une bonne lecture et une bonne santé aussi!

Chapitre: 1 2

Au fin fond de la forêt...  

Quatre personnes marchaient dans les feuillages. Leur tenue leur permettait de se confondre avec la nature. Armés et équipés, ils suivaient Ryô.  

- On en a pour combien de temps encore ? Demanda une voix féminine.  

- Allons ma petite Saeko, ne m'dis pas que tu es déjà fatiguée ? Se moqua Ryô concentrée sur sa route.  

- Ce n’est pas ce que j’ai dit...Mais si jamais on arrive trop tard ? Qu’elle avait déjà été tuée ? Demanda la jeune femme qui marchait juste derrière lui.  

- Impossible. Notre contact a été formel ; elle est emprisonnée et toujours vivante.  

- Bon.  

Ryô sentit quelque chose vibrer. Il s’arrêta et sortit son portable. Il venait de recevoir un message.  

- Y a du réseau ici ? Demanda Mick.  

- Pas n’importe lequel ; je reçois les messages directement du satellite. Répondit Ryô en agitant son portable. C’est Falcon. On devrait se dépêcher.  

- Il va bien ? Fit une autre voix féminine.  

- Oui, oui, Umichou va très bien Miki, ne t’inquiète pas. Sourit Ryô. Bon, on accélère le pas.  

Pendant ce temps...  

Dans la tente du chef, un homme de forte carrure s'approcha de la cage et l'ouvrit. Il saisit le bras de Kaori et l'obligea à se lever.  

- Doucement toi! On t'a pas appris à mieux traiter une femme ou quoi!! Hurlait Kaori en se débattant en vain. Mais pendant une fraction de seconde, elle crut le voir rougir...  

Le chef qui regardait la jeune femme s'énerver souriait. Il s'avança vers son soldat.  

- Balance-la là-bas, sur les feuillages, tu peux appeler les autres, à moins que tu veuilles commencer en premier...Proposa-t-il en regardant Kaori d'un air lubrique.  

L'homme préféra ne pas répondre et poussa Kaori comme il l'avait ordonné. Il sortit de la tente.  

- Héhéhéhé! Fais pas cette tête, je suis sur que mes hommes te trouveront à leur goût...Mais en attendant...  

L'homme s'avança vers elle et commença à déboutonner sa chemise de soldat.  

Kaori fronçait les sourcils, sans mot dire. Elle ne pouvait pas se relever, sa cheville était cassée, et même si elle ne voulait rien montrer, elle souffrait terriblement.  

Le chef du camp se mit à genoux et desserra sa ceinture.  

- Je te déconseille de crier ou de faire un mouvement brusque...Menaça l'homme en montrant son arme accrochée à sa cheville.  

De tout son poids il s'allongea sur Kaori qui se retenait de crier de douleur. Les mains sur le côté, elle retenait sa respiration car il sentait la vase et la transpiration, mais son poids était tel qu'elle sentait qu'elle étouffait.  

Son dégoût augmenta quand elle sentait la bouche et la langue parcourir son cou et quand il essayait de l'embrasser. Kaori tournait la tête pour l'éviter mais pris de colère, il tourna sa tête et l'embrassa de force à pleine bouche.  

Soudain, il eut un bruit d'explosion.  

Surpris, le chef se redressa.  

- KARL!! QU'EST-CE QUI SE PASSE?! Hurla le chef toujours allongé entre les jambes de Kaori.  

Il n'eut aucune réponse si ce n'est des cris et des bruits de balle dans tous les sens.  

*****  

Ryô s'approcha à pas de loup derrière un arbre. Puis ce fut Mick qui le rejoignit.  

- C'est ici?  

- Oui. Que font les autres?  

- Saeko, Miki et Sonia sont à leur poste. Ils attendent le signal de Falcon. Répondit Mick en regardant les soldats discuter et nettoyant leurs armes.  

- Et quel est le signal?  

- La première explosion...  

L'homme à forte carrure était sorti de la tente du chef. Il se dirigea vers la tente voisine.  

Vérifiant que personne n'y était, il sortit de sa poche un détonateur.  

Il sortit de la tente, mine de rien et rejoignit d'autres soldats qui buvaient. Ceux-ci étaient à table, non loin de la cachette de Ryô et Mick.  

Ryô l'avait repéré.  

- Prépare-toi. Dit-il à Mick en chargeant son arme.  

Sous la table, Falcon appuya sur le détonateur. Ce qui provoqua une explosion au coeur du QG. Les soldats qui buvaient se mirent en alerte et sortirent leurs armes quand, sortant des buissons, Sonia et Miki tirèrent sur les soldats avec leurs mitraillettes.  

Falcon s'était précipité pendant la cohue vers sa tente pour prendre un bazooka et tirer sur toutes les installations de "son" armée.  

Mick et Ryô se séparèrent et foncèrent dans le campement. Mick se chargeait de supprimer les survivants tandis que Ryô avait pour objectif de retrouver coûte que coûte la fille rescapée du crash.  

Dans la tente du chef...  

- Que signifie tout ce rafus! FALCON!!! S'énerva le chef qui ne se rendait pas compte qu'en s'agitant de la sorte il étouffait Kaori. Celle-ci se sentait de plus en plus mal, mais elle parvient à bouger ses bras...  

Saeko avait rejoint Miki et Sonia.  

- Vous avez tout détruit? Demanda Saeko.  

- Yep, au pire Umichou s'est chargé du dernier nettoyage! Sourit Miki.  

- Venez, on doit quitter la zone! Fit Mick en les rejoignant. Tu as pu nous dégoter une bon véhicule pour partir au plus vite?  

- Même deux, répondit Saeko, dès que tout le monde sera là, on lève le camp.  

Falcon balança son bazooka. Il avait fini de tout "nettoyer". Il ne restait plus aucun soldat. C'était à Ryô d'en finir, comme d'habitude. Il vit alors son équipe presque au complet attendre près de 2 jeep. Les autres avaient été explosées par Mick.  

- Allez-y! Tout va sauter par ici! Hurla Falcon pour les prévenir.  

- HEIN?!!? Firent Mick Sonia et Saeko, qu'est-ce que tu racontes?  

- J'ai mis quelques explosifs sur le terrain histoire de ne laisser aucune trace! Souriait le géant.  

- Décidemment, tu ne fais jamais les choses à moitié...Marmonna Mick qui se souvenait de toutes leurs missions où Falcon provoquait des explosions!  

- Umichou! Fit Miki. Je te reconnais bien là.  

Ce dernier rougit violemment avant de faire démarrer la première jeep.  

- Montez! J'attends Ryô et Kaori avant de tout faire exploser. Ordonna le géant.  

- Kaori?...Voilà un très joli nom...doux aux oreilles...Minauda Mick qui imaginait à quoi pouvait-elle ressembler.  

- On y va alors! A tout à l'heure! Fit Saeko en prenant le volant. Miki se mit à côté d'elle et Mick et Sonia sautèrent à l'arrière. Accrochez-vous!  

Dans un virage très maîtrisé, la jeep s'éloigna du champ de bataille, laissant Falcon tenant son détonnateur.  

*******  

Tenant son semi-automatique, au moindre mouvement Ryô tirait. Il arriva vers deux tentes. En reconnaissant celle de Falcon, il comprit où était retenue la rescapée.  

- Je ne sais pas ce qui se passe, mais en tout cas, je n'arrive pas à croire que ce soit toi leur chef...Rétorqua Kaori qui essayait de le repousser avec ses mains.  

Perdant patience, il la gifla. Kaori surprise se mordit la langue et lâcha prise. Elle retomba sur le feuillage, la lèvre en sang.  

- Je ne supporte pas les femmes insolentes, Mlle Hisaishi...Siffla l'homme en serrant ses joues.  

- Tout ce que...je dis...C'est que vous n'avez plus votre arme Chef...Souffla Kaori.  

L'homme eut à peine le temps de comprendre ce qu'elle disait qu'un coup de feu partit. Tétanisé, il tomba lourdement sur Kaori qui tenait encore son révolver contre son abdomen.  

Ryô entra dans la tente dite du chef. Il fut surpris de voir celui-ci allongé à terre baignant dans une flaque rouge. A côté du corps sans vie, Kaori était debout, toujours l'arme en main.  

- Fallait m'écouter, Chef...Souffla-t-elle. Elle leva les yeux et fut étonnée de voir cet homme vêtu comme un militaire, mais qui semblait différent des autres.  

Mais avant qu'elle ne puisse faire un pas avec sa cheville cassée, elle perdit l'équilibre et le peu de conscience qui lui restait.  

Comme devinant ce qui allait se passer, Ryô se rua vers elle pour la rattraper avant qu'elle n'atteigne le sol.  

Falcon commençait à perdre patience quand il reconnut plus loin la silhouette de Ryô.  

- RYÔ! Dépêche-toi! Ca va sauter!!  

En entendant cette phrase, Ryô courut à la vitesse de l'éclair rejoindre son camarade, avec Kaori évanouie dans ses bras. Une goutte apparut sur le crâne du géant.  

- On s'casse...Fit-il en montant à l'arrière de la jeep.  

Il obtempéra et démarra le véhicule.  

Au bout de quelques mètres, ils avaient rejoins le premier groupe. Falcon prit le détonnateur et appuya.  

Au fin fond de la forêt amazonnienne, on pouvait une fois de plus entendre une énorme explosion.  

Ryô souffla. Il était bien content d'avoir quelqu'un comme Umibozu comme coéquipier, mais jamais il le lui dira!  

Mais il ne pouvait pas se détendre en regardant la jeune femme encore inconsciente. Malgré toutes les écorchures et l'état de ses vêtements, son visage était doux, comme si elle dormait paisiblement. Elle avait une main en sang et sa cheville était très enflée. Aussi, il remarqua qu'elle avait été giflée, la trace demeurait sur son visage.  

Ce qui l'interpellait surtout c'était la main de Kaori, celle qui tenait l'arme.  

" Ce n'était pas la première fois que vous aviez une arme en main, n'est-ce pas Mlle Hisaishi..."Se disait Ryô qui sans se rendre compte caressait la chevelure brune et désordonnée de la jeune femme.  

******  

Dans un petite maison, un homme de très grande taille descendait les escaliers. Il enleva sa veste et posa sa mallette.  

- Kaori! Hideyuki! Sayuri!  

En entendant des pas sourds, l'homme se retourna et vit un jeune garçon avec des lunettes de travers sur le nez.  

- Oui papa?  

- Où sont tes soeurs? Demande le père.  

- Sayuri est à son cours de piano, et Kaori s'est battue avec des garçons de sa classe, mais quand je suis arrivé pour la calmer, elle a commencé à hurler...quelque chose, et elle est partie...Fit le jeune Hideyuki tout honteux.  

Le père soupira. Décidemment, il en voyait de toutes les couleurs avec sa fille. Mais quand il vit la mine triste d'Hideyuki, il comprit qu'une fois de plus, Kaori n'a pas pu s'empêcher de parler de sa mère.  

- Viens, fit-il en tendant sa main vers le garçon, on va au cimetière.  

- Tu crois que Kaori est là-bas?  

- Oui. J'en suis sur.  

Ils sortirent de la maison.  

Au cimetière...  

Kaori était assise par terre, joignant les genoux vers son menton. Elle restait immobile devant une sépulture. Seules quelques larmes coulaient mais Kaori n'émettait aucun son. Ses yeux étaient fixés sur une photo d'une belle jeune femme souriante, aux longs cheveux acajou.  

- Maman...je suis désolée...Je suis sure que tu n'aurais pas aimé que je me batte mais...je ne pouvais pas laisser ces ploucs dire du mal de toi...Ils n'ont pas le droit de dire que je n'ai pas de maman...Sanglota la jeune fille.  

D'un geste vif, elle essuya ses larmes avec ses longues manches et enfouit sa tête dans ses genoux.  

" Je suis désolée maman...si ça se trouve, si je n'étais pas née, tu serais encore..."  

- KAORI!! Fit Hideyuki en accourant vers elle.  

- Grand frère...Soupira Kaori en essuyant encore ses larmes.  

Elle se leva et tenta de cacher les bleus que lui avaient fait ses camarades quand elle vit qu'Hide était avec leur père.  

- Ah Kaori, je savais que j'allais te trouver ici! Fit le grand frère en frottant les cheveux en bataille de sa soeur.  

- Pff! Tu parles! C'est papa qui t'a dit où j'étais! Fais pas genre! Marmonna Kaori en lui donnant un coup de coude.  

- Aooh!! Soit plus douce Kao, comment espères-tu te trouver un mari quand tu seras grande? Minauda Hide en tirant la langue.  

- Papa!! Hide m'embête, dis-lui d'arrêter! Fit la jeune fille avec des yeux de cocker.  

Son père riait avant de remarquer que sa fille avait pleurer. Son visage se fit plus triste.  

- Kaori...Combien de fois vais-je te dire que ce n'est pas ta faute...Soupira le père en s'accroupant devant elle. Tu n'es pas responsable de sa mort...  

Kaori fronça les sourcils. Mais très vite, les larmes reprirent.  

- Je sais papa...Mais...à l'école, ils arrêtent pas de dire que...  

- ...N'écoute pas ce que disent les autres Kao, répondit Hideyuki, tu nous as nous.  

Kaori acquiéça en essuyant ses larmes.  

- C'est vrai...on est toujours une famille...Sourit-elle enfin.  

- Allez les enfants, on rentre, je dois aller chercher votre soeur et demain je travaille!  

- Oui papa! Firent Hideyuki et Kaori à l'unisson.  

******  

Kaori ouvrit doucement les yeux. Elle voyait un plafond blanc.  

Etonnée de ce changement de décor, elle se redressa brusquement.  

- Qu'est-ce que...  

Elle constata alors qu'elle était dans une chambre d'hôpital. Tournant la tête à droite, à gauche, elle vit qu'il n'y avait qu'elle dans la chambre.  

- Mais où suis-je?...  

La porte s'ouvrit. Un médecin entra.  

- Bonjour Mademoiselle Hisaishi, fit la femme, ça doit faire 2 jours que vous dormez non-stop, bienvenue parmi nous...Sourit-elle.  

- Que...à qui ai-je l'honneur, docteur...?  

- ...Natori, Kazue Natori. On vous a transporté ici il y a 2 jours, vous étiez inconsciente avec plusieurs blessures, pas trop grave si ce n'est le plâtre à votre pied, vous allez devoir rester encore une semaine ici...  

Kaori remarqua en effet qu'elle était plâtrée, et qu'elle avait quelques pansements et points de suture.  

- Euh...Nous sommes où? Demanda Kaori qui enregistrait tout ce que le medecin lui disait.  

- Et bien, à Tokyo! Souriait-elle.  

Kaori avait l'air interloquée. Au Japon? Ce qui voulait dire qu'on l'avait sauvé?  

Soudain, elle pensa à cet homme brun vêtu comme un militaire...  

- Quand vous dites qu'on m'a transportée ici, le "on" désigne qui?  

Soudain, Kaori et le medecin entendirent un énorme fracas et des cris féminins.  

- Ah!! Encore le satyre de la dernière fois!!  

- Vite! Appelez la sécurité!!  

- Ah!! Un pervers dans le vestiaire des infirmières!  

En entendant ces cris, une libellule suivie d'un corbeau volaient dans la chambre de Kaori.  

- Et c'est quoi ce rafus? Demanda Kaori quelque peu inquiète.  

- Je pense que c'est Mick...Soupira le medecin qui visiblement vivait cette situation comme une habitude.  

On toqua à la porte de la chambre. Kazue ouvrit la porte.  

- Bonjour! Fit une jeune femme aux cheveux longs et bruns. Comment va notre rescapée?  

- Tu peux le lui demander de vive voix Miki! Sourit Kazue.  

La jeune femme se tourna vers Kaori.  

- Ah! Bonjour, je m'appelle Miki, membre du XYZ! Dit-elle en s'inclinant devant elle. Je vous ai apporté des fleurs...  

Elle les mis dans le vase disposé sur la table à côté.  

- Euh...Merci Miki...Rosit légèrement Kaori étonnée d'une telle attention, surtout venant de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Mais attendez...vous faites partie du XYZ?  

Miki acquiéça.  

- Nous sommes tous venus pour voir comment vous alliez, les autres...hum...ne vont pas tarder...  

- Donc c'est vous...qui m'avez secourue? Murmura Kaori qui n'en revenait pas.  

- En effet.  

La porte s'ouvrit. Un homme baissa la tête pour entrer dans la chambre.  

- Bonjour Mademoiselle Hisaishi. Fit le géant avec la voix bourrue.  

Kaori écarquilla les yeux en reconnaissant le "soldat"...  

- Vous?...Ici?  

- Ah! Voici mon fiancé, Umibozu, fit Miki, un autre membre...  

- Je vois...vous étiez agent double. Comprit Kaori en soupirant.  

Tout cela faisait beaucoup à enregistrer en même temps. Surtout qu'elle venait à peine de se réveiller.  

La porte s'ouvrit de nouveau, et ce fut Saeko suivie de Mick et Sonia Field.  

- Saeko! S'exclama Kaori les larmes aux yeux. Tu es venue toi aussi...  

La jeune femme ne put réprimer elle aussi ses larmes et se jeta dans les bras de Kaori.  

- Oh mon Dieu Kaori! Quand j'ai appris le crash j'ai bien cru qu'on ne se reverrai plus...Jusqu'à ce que Umibozu nous contacte il y a deux jours...on a fait le plus vite qu'on a pu.  

Saeko reprit son calme et se tourna vers les autres.  

- Je te présente Mick Angel et Sonia Field, deux autres membres du XYZ. Ils étaient eux aussi déjà sur place le lendemain du crash.  

- Enchantée. Sourit Kaori qui se remettait à peine de ses retrouvailles avec Saeko.  

Bien qu'elle soit ravie d'avoir rencontré ses sauveteurs, elle ne pouvait s'empêcher de penser à cet homme qui était arrivé dans cette tente et qui l'avait rattrapé quand elle ne sentait plus le poids de ses jambes...  

Plus tard dans la journée, toutes les personnes venues pour rendre visite à Kaori durent partir car celle-ci avait besoin de repos. Après aoir pris quelques médicaments pour la douleur, Kaori s'endormit.  

Il faisait nuit noire dans Shinjuku, et dans les rues et à la télévision, on n'entendait plus que parler du crash du 14 mars et de la miraculeuse survivante, Kaori Hisaishi, fille de l'Ambassadeur du Japon.  

Kaori ouvrit les yeux alors qu'il faisait noir dans sa chambre.  

- Qui est là?  

Elle n'obtint aucune réponse.  

- Docteur Natori?  

- Désolé de ne pas m'être présenté devant vous comme l'on fait mes coéquipiers. Fit une voix masculine.  

Kaori sursauta et alluma sa lampe de chevet. Elle reconnut alors l'homme aux cheveux bruns qu'elle avait vu il y a cela 2 jours.  

- Pourquoi une visite...nocturne? Demanda Kaori méfiante.  

- Parce que je dois vous parler de quelque chose d'important..euh, excusez-moi, je suis Ryô Saeba, leader du XYZ. Dit-il d'une voix rauque et posée.  

- Enchantée...Hésita Kaori qui sentait son coeur battre la chamade. De quoi voulez-vous me parler à cette heure-ci?  

- Euh...Il n'est que 21heures...  

- NE CHANGEZ PAS D'SUJET VOUS! Grogna Kaori qui n'aimait pas qu'on la reprenne.  

- Bref, reprit Ryô qui eut peur une fraction de seconde, c'est au sujet de votre...accident. De l'attentat qu'on a commis contre votre famille et le Ministre américain. Je pense que ce n'est que le début d'une série d'autres attentats et même si vous êtes blessée, vous allez nous être utile pour cette lutte.  

- Pourquoi faire appel à moi Monsieur Saeba? Demanda Kaori d'un air incrédule, c'est mon père que ces terrorristes voulaient, ainsi que le Ministre. De plus, normalement je suis morte...Souffla-t-elle en fin de phrase.  

- Le problème est que toute la presse est au courant de votre survie. Et je pense aussi que ce groupe terrorriste est déjà au courant. Et puis...je crois qu'on vous visait tout particulièrement...Répondit Ryô en prenant place à côté du lit de Kaori.  

- Que comptez-vous faire?  

- Pour l'instant, il faudrait que vous disparaissiez quelques temps Mlle Hisaishi, et je connais un endroit parfait où vous "n'existeriez" plus. Dit le mercenaire d'un sourire espiègle.  

- Et quel est cet endroit?  

- Dans notre QG à Shinjuku...  

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