Chapitre 12 :: Bye Bye !

Publiée: 11-08-08 - Mise à jour: 11-08-08

Commentaires: Coucou ! Alors, avant tout : ne me demandez pas pourquoi j'ai mis ce titre, je ne le sais même pas moi-même ! ^^. Alors maintenant, je commence : Me revoilà d'une longue absence , oui oui je sais, les massues sont autorisés ... Mais vous savez quoi ? J'ai une bonne nouvelle ! Il doit y avoir au moins deux chapitres ( les suivants ) minimum de déjà prêt ! Soyez heureux mes enfants (Hum.. C'est moi la plus jeune ^^) Dans une semaine, je commence le lycée... snif... Fini ces belles vacances ! Adieu veau vache mouton ! ^^ Bref, je vous souhaite une bonne lecture, et à bientôt j'espère ! lol ^^ P.S. : MERCI POUR VOS REVIEWS ! parce que au cas où si vous ne le saviez pas, une review = motivation ! ^^ Bisous bisous. Kaori4ever

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Avec mal, Mick répondit :  

- J’ai gliffé fur un favon ! ( j’ai glissé sur un savon ! )  

Et Ryo leva sa main, la pliant de manière à croire qu’il touchait quelque chose  

- Et font fa touffé fé doudous ( et on a touché ses doudous )  

Makimura vira au rouge fasse à cette déclaration. Il décida alors que sa petite sœur ne les avait pas suffisamment punit. Il les attrapa d’une main chacun avec force, et les trimballa vers les deux plus grands arbres de la forêt qui étaient recouvert de corbeaux. Avec deux grosses ficelles il les accrocha à chacun des deux arbres, tout en haut, les laissant seuls sans manger, au milieu de tout ces corbeaux.  

- Et voilà, c’est ce qu’on subit quand on essaie de protéger la p’tite sœur … Snif, je suis incompris. Se lamenta Ryo, alors qu‘il se faisait piqueter le nez par des corbeaux.  

( Nda : j’ai remi un petit passage, pour que vous soyez un peu plus dans le bain de ma fic LOL ^^ )  

Cinq heures plus tard ( Nda : Bah oui lol, après les bêtises il faut punir ! Et à mon avis cinq heures c‘est suffisant ^^ ) , Kaori avait décidé d’aller les libérer, les pauvres ! Ça faisait quand même un bout de temps qu’ils se faisaient dévorer par les corbeaux !  

De façon très agile, elle grimpa le premier arbre, celui où était accroché Ryo. De ses petits doigts fins elle desserra les cordes puis le laissa tomber tout en bas comme un sac de patate. Puis fit de même avec Mick.  

La jeune femme était quand même légèrement gênée de les voir, c’est pourquoi elle évitait le plus souvent possible leur regard.  

trente minutes plus tard, dans la cabane…  

Tout le monde était réuni autour de la table, tasse de thé ou café en main.  

Kaori tenait sa tasse fermement et était crispée. Elle attendait le verdict.  

Un silence de mort régnait dans la pièce, jusqu’à ce que Miki daigne prendre la parole, après avoir bu une gorgée de son thé.  

- Kaori … J’ai bien observé tous tes mouvements hier … et je dois avouer que pour une apprenti, tu t’en sors pas mal.  

La concernée se décrispa et offrit un grand sourire à sa meilleure amie.  

- Cependant … Il faut quand même approfondir tes techniques. Tu as les bases, mais pas la méthode. Je t’entraînerai donc à ça un peu après que tous les autres t’ait appris ce qu’ils doivent t’apprendre. Donc … je laisse ma place !  

Il y eut un silence de quelques secondes, puis …  

- Bon, je crois que c’est mon tour.  

Une voix grave venait de prendre la parole, une voix qu’on pourrait reconnaître entre mille. La voix d’Umibozu.  

Il se leva, puis se dirigea devant la porte de sortie. Arrivé devant, il tourna la tête vers Kaori et lui fit un signe de tête, pour lui faire comprendre qu’il fallait y aller.  

Celle-ci lui répondit par un même signe de tête.  

Ils marchèrent longtemps, jusqu’à arriver devant une magnifique cascade.  

- Je ne savais pas qu’il y avait une cascade aussi belle dans la forêt ! La prochaine fois j’emporterai mon maillot !  

- Hum … D’abord, il va falloir que tu te déshabilles.  

- HEIN ?? Mais pourquoi ?!! Cria-t-elle.  

- Ne t’inquiètes pas ! Je ne regarderais pas !  

Umibozu devenait tout rouge !  

- Tu vois cette chute d’eau, là-bas ?  

Il la lui montra en lui pointant du doigt.  

- Oui, je vois… L’eau parait congelé là-bas.  

- C’est sûr, elle est très froide. Après avoir enlevé tes habits - tu pourras garder tes sou vêtements - tu devras te mettre sous la chute d’eau et fermer les yeux pendant une heure. Ça développera tes sens, tu devras écouter le moindre bruit, être à l’affût de tout. Est-ce bien clair ?  

- Limpide.  

Kaori s’exécuta. Elle se déshabilla après qu’Umibozu se soit retourné, puis grimpa jusqu’à la chute d’eau. Elle s’installa sous. Au d’abord elle était crispé, l’eau était tellement froide, elle avait du mal à se concentrer. Puis au fur et à mesure, elle se détendit.  

Ce qu’elle ne savait pas, c’est que pendant qu’elle s’en allait avec Falcon jusqu’ici, quelqu‘un les avait suivis. Et cette personne n’était personne que Mick ! Comme il était heureux ! Grâce à sa très chère tête de poulpe, il avait pu observer sa dulcinée, Kaori, en petite tenue ! Quelle vue agréable …Il ne s’en lassait pas !  

Pendant une heure, il l’observa, des cœurs à la place des yeux…  

*****************  

Kaori avait fini. Elle s’était rhabillée, et ne se sentait pas en pleine forme, quand elle rentra à la cabane. Sa vue se troublait, elle voyait tout de travers…  

- Kaori, ça va ? Questionna Miki, quand elle la vit rentrer dans cet état.  

- Oui oui… je vais très…bien.  

Elle s’écroula dans ses bras.  

- Je vois ça que tu vas très bien ! Allez, je t’emmène jusque dans ton lit.  

Arrivée dans son lit, Kaori s’allongea, bien glissé sous sa couette. Miki prit sa température, et après avoir décrété que la jeune apprentie avait de la fièvre, lui posa une serviette sur le front.  

- Il faut la laisser se reposer, avait-elle dit à la bande après que Kaori se soit endormie. À mon avis, elle a du prendre froid sous cette eau glacée ! Falcon, la prochaine fois, commence ton entraînement plus bas !  

- Désolé .. Fit celui-ci rouge de honte jusqu’aux oreilles.  

- J’espère qu’elle ira mieux demain… dit Saeko.  

- Ma pauvre petite Kaori chérie ! Pleurnichèrent Mick et Hideyuki.  

- Vous êtes trop gentils avec elle ! Lança Ryo.  

Tous se tournèrent vers lui, qui était assis sur un fauteuil, un peu à part. Son visage paraissait contrarié.  

- Une vraie nettoyeuse ne tombe pas malade aussi facilement ! Il va falloir qu’elle apprenne la dure loi de la réalité si elle veut faire partie de notre monde ! Dit-il, avant de s’en aller prendre l’air dehors.  

Derrière une porte, une jeune femme malade venait d’entendre ces paroles. Elle se promit alors de guérir dès le lendemain, pour leur prouver qu’elle pourrait être une bonne nettoyeuse plus tard.  

Le lendemain matin…  

- Bonjour tout le monde !  

- Kaori ! Tu vas mieux ? Demanda Mini se meilleure amie.  

- Oui, c’est bon… je ne suis jamais vraiment tombée malade ! À la moindre petite fièvre, je suis sur pied 24 heures plus tard ! Répondit-elle, presque vantarde, les poings levés.  

- D’accord. Prends ton petit déjeuner, tu auras besoin de forces pour la journée. On va continuer avec Umi, il te montrera aujourd’hui comment se servir de pièges, et comment les installer.  

Kaori prit un bon petit déjeuner au milieu de tout le monde, entre rire et massue. Chose faite, elle partit avec Umibozu au même endroit qu’hier, puis celui-ci lui montra sa tactique pour les pièges. Une demi-journée s’écoula, ils rentrèrent plutôt fatigués. Un déjeuner s’imposa pour reprendre des forces.  

- Hideyuki, c’est à toi de m’apprendre quelque chose maintenant, non ? Questionna la jeune femme, entre deux énoooormes bouchées de viande ( Nda : elle est affamée !! ^^ ).  

- Oui c’est vrai… mais je préfère le faire quand on sera à la maison. Toutes nos archives sont là-bas, ici je ne peux rien t’apprendre !  

- Ah, je vois … Donc c’est à qui maintenant …?  

- À moi ! Répondit Ryo. Pour ça il faudra descendre au sous-sol de la cabane.  

C’est ce qu’ils firent après le repas. Ryo et Kaori descendirent donc au sous-sol de la cabane. En bas se trouvait tout le matériel dont il aurait besoin. Pistolet gros calibre, petit calibre, balles à blanc, vraies balles, etc … Bref, ils ne manqueraient de rien pour l’apprentissage.  

- Tiens. Dit Ryo en lui tendant un pistolet et un casque pour les oreilles. Tu vas me montrer ce dont tu es capable en tirant sur cette cible.  

Il lui pointa la dite cible du doigt, et se positionna derrière elle, les bras croisés.  

Kaori commença à viser, mais pour une raison inconnue elle tremblait. Elle sentait derrière elle la présence de Ryo, et ça la perturbait.  

Elle tenait l’arme de ses deux mains, le poids étant un peu dure à supporter pour qu’une main. Elle essaya de se concentrer au mieux possible pour viser, et tira. Elle ferma les yeux, puis les rouvrit. La cible n’avait pas été touchée.  

- Mouais.. Je comprends que ce soit ton premier tir, mais quand même… Tout ce que tu nous as dit l’autre jour à propos de tes compétence en arme à feu, c’était du blabla, c’est ça ? Se moqua le nettoyeur.  

- Mais non ! S’énerva aussitôt la jeune femme. Je touche toujours la cible d’habitude ! C’est de ta faute si je n’y arrive pas !  

« Oups ! J’aurais pas du dire ça ! » Se dit mentalement l’apprentie.  

- Comment ça c’est de ma faute ? J’ai rien fait moi !! S’énerva à son tour Ryo.  

- Si ! Tout est de ta faute ! S’énerva encore plus la jeune femme. Elle commençait à perdre contrôle de soi-même… Elle avait un prof tellement beau !  

Pour ne pas lui montrer sa gène, elle se mit dos à lui.  

- C’est parce que tu t’y prends mal. Déclara alors soudainement Ryo.  

Il se rapprocha alors de Kaori, et se positionna juste derrière elle. Il attrapa ses deux mains, encore accrochées au revolver, et les leva en direction de la cible. Il visa, et tira. Évidemment il était un pro, donc il fit mouche.  

Pendant ce court moment de rapprochement, la jeune femme avait perdu tous ses moyens. Ce rapprochement était trop soudain pour elle, elle n’avait pas eu le temps de s’y préparer mentalement ! Elle sentait que ses joues étaient quasi en feu pendant toute l’intervention. Sentir ses mains sur les siennes, son souffle dans sa nuque… Ouah !  

Et Ryo, que pensait-il pendant tout ce temps ? Il ne le montrait pas, mais ce rapprochement n’avait pas été pour le déplaire ! Il ne peut se permettre ce genre de chose que très rarement, pour son plus grand malheur. Il avait senti son si bon parfum vanille, touché ses mains si douces et frêles, senti son corps si tentant prêt du sien… Tout ça c’était … Ouah !  

……..  

Ryo entraîna Kaori pendant plus de quatre heures… Aucun ne se lassait de ce petit moment entre eux, même si Kaori trouvait Ryo très sévère en temps que professeur. Pourtant il devrait le savoir ! Sur terre, il n’y en a pas beaucoup qui sont capables de faire passer six balles dans le même trou, au centre d’une cible ! Ok, lui sait le faire, mais c’est pas donné à tout le monde ! Personne n’est parfait ! Elle avait beau le lui répéter, il n’en avait cure. Pour lui, aucune excuse n’était valable, elle devait se donner au maximum pour réussir à avoir un jour ne serait-ce que le niveau en dessous du sien.  

Pour lui, une arme n’avait aucun secret.  

Kaori essoufflée, leva le drapeau blanc à Ryo.  

- Pitié, une pause ! Ça fait quatre heures que je suis là à gaspiller toutes ces balles ! Tu vois bien que ça ne mène à rien, je n’arrive pas à toucher la moindre cible quand tu es là !  

- M’en fout ! Pense que je suis pas là, point barre. Et puis je vois pas pourquoi ma présence te dérange, c’est vraiment idiot ! Si tu veux, je m’en vais et j’appelle quelqu’un d’autre pour t’entraîner ! Je suis sûr que tu serais bien mieux avec ton frangin chéri ! Comme si j’avais que ça à faire, moi, à m’occuper d’une entêtée qui ne pense qu’à elle.  

« Oups ! La dernière phrase est mal passée on dirait, Kaori est en train de devenir rouge ! » Se dit Ryo mentalement.  

- Comment ça, une « entêtée qui ne pense qu‘à elle ? » ? Je peux savoir ce que tu sous-entends dans cette phrase ?  

- Je sous-entends simplement qu’au lieu de vouloir absolument entrer dans ce monde qui n’est guère le tien, et de nous forcer quasiment à t’apprendre le métier, tu aurais mieux fais de rester à tes bonnes petites études de médecine !  

- Merci, c’est gentil ! Ça veut dire que tu ne veux plus m’apprendre à tirer, c’est bien ça ? Déclara Kaori qui voyait rouge à cet instant là.  

En signe de réponse Ryo croisa les bras et se mit à bouger la tête de haut en bas.  

- Tu seras un boulet pour nous plus tard. Ça se voit tout de suite.  

Kaori fut choquée par cette réponse. Jamais il ne lui avait encore sortit une phrase aussi méchante. Un boulet…  

- Très bien, comme tu voudras ! Je vais t’enlever cette lourde peine, puisque tu y tiens tant !  

Sur ce, elle quitta le sous-sol précipitamment sans oublier de bien claquer la porte derrière elle.  

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