Chapitre 9 :: Entrainement ?

Publiée: 15-07-08 - Mise à jour: 15-07-08

Commentaires: Coucou !! Merci pour toutes vos reviews. déjà 100 reviews, je ne pensais jamais en avoir autant. Eh oui, je suis un peu en avance normalement je ne devais majer que demain, mais comme ce chapitre est fini autant vous en faire profiter tout de suite. A la demande générale, je majerai encore deux fois par semaine (sauf imprévu). Pour faire plaisir à Milkaly (et peut être à tous mes reviewers), il va y avoir de la visite nocturne dans ce chapitre. Paty, Kaori en Miss Mokkori c'est pour bientôt (si si, mais il va falloir encore attendre un peu). Et pour être sûr de n'oublier personne, je lance un grand coucou général à toutes mes reviewers. Un petit coucou aussi aux lecteurs fantômes (s'il y en a). Normalement je majerai samedi. Bonne lecture à tous.

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Le lendemain, Kaori se réveilla aux aurores comme chaque jour. Elle avait fait un drôle de rêve cette nuit, et au souvenir de celui ci ,ses joues se teintèrent légèrement en rouge. Mais elle n'avait pas le temps de rêvasser ce matin, même si Ryo ne voulait pas l'entrainer, il fallait qu'elle s'améliore. Elle savait bien que même si elle avait réussit à repousser de nombreux hommes qui étaient venus au château, d'autres plus forts viendraient un jour et elle n'aurait aucune chance face à eux.  

Quand, Kaori sortit de sa chambre pour se rendre à la cuisine, elle ne rencontra personne. Bien qu'une comtesse ne soit pas à sa place dans les cuisines de son château, Kaori adorait y aller, et surtout se faire elle même à manger. Madame Satshikora, la cuisinière l'avait bien comprit et elle la laissait faire ce dont elle avait envie.  

Après avoir prit son petit déjeuné, Kaori alla au salon où elle récupéra son épée, et se dirigea vers la cour ouest.  

Comme elle s'en doutait un peu, Ryo n'était pas là. Alors avec une rage non contenue, elle massacra le mannequin de paille qui lui servait pour ses entraînements.  

- Tiens prends ça, et ça... et ça... espèce de... Tu n'es qu'un imbécile... Tu n'es...  

- Comment pouvez vous vous en prendre à un pauvre homme de paille sans défense.  

En entendant cette voix, Kaori lâcha son épée qui resta plantée dans ce qui restait du mannequin.  

- Ryo... murmura t-elle.  

Il était venu, Ryo avait décidé de l'entraîner. Et s'il était seulement venu pour lui dire qu'il ne voulait pas l'entraîner et qu'il allait quitter le château. Alors il faudrait qu'elle se débrouille toute seule. Elle...  

- Y'a quelqu'un ? Eh Kaori, il faut se réveiller. dit Ryo en passant la main devant les yeux de Kaori.  

La voix toute proche de Ryo lui fit reprendre ses esprits.  

- Vous... Vous... allez m'entrainer ?  

- Pas exactement, je vais d'abord vous faire passer un test.  

- Un test ?  

- Oui pour savoir si vous êtes apte à devenir mon élève.  

- Bien Ryo, je suis prête.  

Kaori récupéra son épée et la dressa devant elle.  

- Allez y, attaquez la première. Je veux voir de quoi vous êtes capable.  

Kaori donna de nombreux coups d'épée, que Ryo esquiva ou arrêta. Ryo fut surpris, contrairement à la veille, elle manipulait plutôt bien son arme. Durant de nombreuses minutes, elle n'arrêta pas d'attaquer, elle qui pourtant était plutôt douée ne faisait pas le poids face à Ryo. Quand elle arrêta quelques instants pour reprendre son souffle, elle sentit une lame contre sa gorge.  

- Règle numéro un, ne jamais baisser sa garde. Si j'avais été un ennemi vous seriez morte.  

Kaori en colère de s'être fait surprendre, repris le combat de plus bel et se retrouva la pointe de l'épée contre son ventre.  

- Règle numéro deux, ne pas se laisser envahir par la colère. Il faut toujours garder son sang froid face à l'adversaire.  

- Et la règle numéro trois c'est quoi ?  

- Se servir de toutes les armes dont on dispose.  

- Toutes les armes ?  

- Oui, quand une femme se bat, elle doit se servir de ses atouts pour déconcentrer l'adversaire. Dans votre cas, ça ne devrait pas trop marcher, vu que vous n'avez rien d'une femme, mais...  

- Rien d'une femme !  

Kaori en lâcha son épée et BANG, un superbe 1 000 000 tonnes sur la tête de Ryo.  

- Vous êtes...Vous êtes... dit une Kaori rouge de colère.  

Ryo s'extirpa de la massue comme si de rien était et poursuivit sa phrase.  

- Mais, comme vous venez de le démontrer, vos massues peuvent être des armes redoutables.  

- Je... Je...  

- Et bien alors Kaori, vous avez perdu votre langue ? Pour moi le test est fini.  

- Et ?  

- Vous avez une bonne technique de base, vous avez eu un bon professeur mais...  

- C'est Hide qui m'a tout appris, il n'était pas très chaud au début mais j'ai su le convaincre.  

- Et je suis sûr que quelques massues ont facilitées à faire disparaître ses derniers doutes.  

- Euh...  

On dirait que Ryo, la connaissait bien pourtant il n'était arrivé au château que la veille, comment pouvait il savoir autant de choses sur elle.  

- Pauvre Hide, il n'avait vraiment pas eu de chance d'avoir eu une soeur comme vous.  

Ryo ne savait pas pourquoi il se comportait comme cela avec elle. Mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait pas s'empêcher de la provoquer.  

- Comment pouvez vous dire ça, vous ne me connaissez même pas ! Bon je suppose que ce que vous alliez dire c'est que je ne suis pas assez douée pour être votre élève.  

- Non...  

- J'en était sûre.  

Et c'est sur ces mots que Kaori s'apprétait à repartir au château.  

Mais quel caractère, avec elle, il n'y avait pas moyen d'en placer une. Ryo l'arrêta en la retenant par le bras. Ce qui mit Kaori encore plus en colère.  

- Qu'est ce qu'il y a encore, vous ne voulez pas m'entrainer, c'est votre choix. Lâchez moi maintenant, je n'ai plus de temps à perdre avec vous.  

- Je ...  

- Je vous ai dis de me lâcher, vous attendez quoi, que je vous supplie à genoux.  

Ryo commençait vraiment à perdre patience.  

- Mais bon sang, vous allez vous taire cinq minutes. Avant de tirer des conclusions hâtives, laissez moi au moins finir mes phrases.  

- Je... Bien dites moi ce que vous avez à dire, mais dépêchez vous.  

- Bien. Donc, non je ne vous connais pas, mais Hide me parlait si souvent de vous que j'ai l'impression de bien vous connaître.  

- Mon frère vous parlait souvent de moi ?  

- Oui et croyez moi, vous étiez son sujet de discussion préféré. Par contre, il ne m'avait pas prévenu que vous aviez un tel caractère et que vous étiez une adepte de la massue.  

- Je...  

Elle fut interrompue par un grand bruit se fit entendre.  

- Mais qu'est ce que c'est que cela ? dit Kaori paniquée.  

- C'est moi. j'ai une de ces faim. Il faut que j'y aille.  

Kaori le regarda partir sans réagir. Ryo s'arrêta brusquement.  

- Demain, même lieu, même heure.  

- Comment ?  

- Vous vouliez que je vous entraîne, alors demain ici à la même heure.  

Décidément, Kaori ne le comprenait plus, mais elle fut heureuse, Ryo allait l'entrainer et elle n'avait même pas eu besoin d'utiliser sa massue pour le forcer à accepter.  

Et il l'entraina sans relâche, Kaori faisait d'énormes progrès, il faut dire qu'elle avait un très bon professeur. Miki avait décidé de s'entrainer avec eux. Ryo l'avait trouvée brillante et très rapide. Il était sûr qu'elle lui cachait quelque chose. il allait devoir l'avoir à l'oeil. Pour rendre l'entrainement plus facile, Kaori, Ryo et Miki avaient décidés de se tutoyer.  

Les semaines passèrent et se ressemblèrent. Entraînements, repas et quelques... plusieurs... énormément de coups de massues. Et puis de nombreux prétendants venaient au château. Souvent Kaori arrivait à s'en débarrasser seule, mais parfois l'aide de Ryo n'était pas superflue.  

Durant son séjour au château, Ryo perdit une de ses habitudes, les visites nocturnes.  

Flash back  

Ryo était arrivé la veille au château, après une matinée bien remplie, il avait décidé de consacrer son après midi à la sieste car il voulait passer la nuit à pratiquer son activité favorite.  

Il aimait particulièrement faire des visites nocturnes aux belles demoiselles qu'il côtoyait. mais décidément il y avait trop de chambres dans ce château pour qu'il trouve celle qu'il cherchait, il avait décidé de faire des visites nocturnes à Miki pensant qu'elle finirait bien par lui céder. Alors il demanda à son ami Doc, de façon indirecte, où se trouvait la chambre de Miki. Doc, sans hésiter, lui indiqua l'endroit et Ryo se disait que ce soir la belle Miki aurait de la visite.  

Il attendit que toute le monde se soit endormi pour se faufiler dans la chambre de Miki. Il y avait beaucoup de nuages en cette nuit de pleine lune, mais Ryo se repéra facilement dans les couloirs du château. Très vite, il trouva la bonne chambre , il ouvrit discrètement la porte, et il s'approcha du lit sur la pointe des pieds. A cause des nuages, la pièce était très sombre, mais il réussit à y distinguer vaguement une forme immobile, alors doucement il se glissa dans le lit et lui chuchota à l'oreille.  

- Oh si vous saviez comme que je suis content d'être avec vous, retournez vous pour que je puisse enfin vous embrasser.  

- Avec plaisir, il y a bien longtemps qu'un homme ne m'a pas fait une telle proposition.  

Mais cette voix ce n'était pas celle de Miki.  

La lune éclaira à cet instant le lit, et Ryo put voir à cet instant la personne qui était avec lui.  

- Et bien quoi, vous ne voulez plus m'embrasser.  

- Désolé je me suis trompé de chambre.  

- Et on peut savoir dans la chambre de qui, vous comptiez aller. dit la personne en colère.  

- Dans ma chambre, désolé, je me suis perdu en route.  

- Bien je préfère car si jamais j'entends que vous avez embêté une des filles je vais vous faire regretter d'être né.  

Et Ryo sans demander son reste retourna dans sa chambre. Le lendemain il explosa face à Doc.  

- Pourquoi as tu fait une chose pareille, j'ai bien cru qu'elle allait me tuer.  

- Tu m'as demandé la chambre de la plus belle femme du château, je n'ai fait que répondre à tes désirs.  

- Je t'avais demandé la chambre de Miki, pas celle de cette folle furieuse.  

- Ryo ! Attention ! Derrière toi.  

Et Ryo se prit une poêle dans la tête.  

- Une folle furieuse et puis quoi encore, vous, vous n'êtes qu'un pervers.  

Ryo vit la poêle se rapprocher dangereusement à nouveau de sa tête quand Doc arrêta sa tortionnaire par le bras.  

- Calmez vous, ce n'est pas ce qu'il voulait dire.  

- Lâchez mon bras immédiatement.  

- D'accord mais ne lui donnez plus de coup, je crois qu'il a compris.  

- Promis, je ne le toucherait plus.  

Doc lui lâcha le bras et BANG, il se prit un coup de poêle.  

- Ça c'est pour lui avoir donné l'endroit de ma chambre. dit la furie à la poêle.  

Au même instant, une jeune femme entra dans la pièce et face au spectacle qu'elle eut devant les yeux, elle ne put s'empêcher de sourire tout en s'adressant à la personne qui avait vraisemblablement assommé les deux hommes.  

- Un problème Mme Satshikora ?  

- Non comtesse, il y avait juste des rats, mais maintenant ils ne nous causerons plus de problèmes. Cependant, ne comptez pas sur moi, pour nourrir ces deux individus.  

- Faites comme bon vous semble Mme Satshikora. Ryo quand Doc et vous aurez fini de vous amuser, venez me rejoindre je vous attends pour l'entraînement.  

Et Kaori sortit de la pièce suivit de peu par la cuisinière.  

- Doc, tu me le payera.  

- Bien quoi, tu voulais une belle femme, et Mme Satshikora est une vrai beauté.  

- Doc, tu es sûr que tu vas bien. Cette femme une beauté ? Un monstre tu veux dire !  

Ryo ne comprenait pas la réaction de son ami, cette cuisinière avait bien cinquante ans, si ce n'était pas plus. En plus elle avait plusieurs kilos en trop, et dépassait bien Doc de deux têtes. Et il disait que cette femme était une beauté, il n'y a pas à dire, soit il avait reçu trop de coups de massues ou alors trop de coups de poêle et même peut être les deux à la fois.  

Fin du flash back  

Malgré la menace de Mme Satshikora, Ryo voulu quand même tenter à nouveau une visite nocturne à Miki, il avait presque atteint le lit de cette dernière quand il se prit deux massues et une poêle dans la tête. Il prit alors la résolution, même si ça lui coûtait beaucoup, de stopper ses visites nocturnes durant son séjour au château.  

A par cet événement les jours passèrent de façon assez routinière.  

Jusqu'au jour où, alors qu'elle se promenait tranquillement, Kaori entendit un cri de femme. C'est pas vrai pensa t-elle Ryo fait encore des siennes  

Elle courra jusqu'à l'endroit d'où provenait les cris et elle vit passer en courant une jeune femme qui criait.  

- Laissez moi ! Laissez moi !  

Ni une, ni deux, Kaori empoigna une massue de 1 000 tonnes et la lança sur l'individu qui suivait la jeune femme. Kaori se mit à hurler  

- Tiens tu l'auras bien mérité celle là sale pervers.  

- Qu'est ce qui se passe ? dit une voix derrière Kaori.  

- Ryo ! Mais si tu es là qui est là dessous.  

La massue bougea et ...  

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