Chapitre 12 :: Massue d'un coup...

Publiée: 21-10-08 - Mise à jour: 21-10-08

Commentaires: Coucou tout le monde! Voici un nouveau chap! Je vous remercie de lire cette fic qui j'éspére continues de vous plaire!^^ Bonne lecture

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Kaori se laissa tomber sur son lit de tout son long. Elle semblait lasse, les jambes en compote d’avoir trop danser. La jeune femme soupira en tournant les yeux vers le plafond. Elle avait passé une si belle soirée…Jusqu'à ce que son idiot de partenaire vienne tout gâché ! Ryo avait le chic pour pourrir l’ambiance dès qu’un homme s’approchait d’elle…Etait-ce là le signe d’une jalousie cachée ? Kaori ne savait quoi penser du comportement de Ryo. Il la repoussait sans cesse, mais dès qu’elle parlait à un homme...C’était tout un fromage ! Comme si monsieur avait décidé qu’elle était « sa propriété » et qu’il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle…A savoir la faire tourner en bourrique…Kaori grimaça. Pourquoi fallait-elle toujours qu’elle pense qu’a lui ? Ryo, Ryo Ryo..Arggggg ! Elle en avait assez bon sang ! Elle avait passé une soirée géniale et pas avec son partenaire ! Non ! Avec Stan…Elle rougit presque en repensant à lui. Il avait été si gentil, prévenant. ..Et drôle. Ryo ne savait que la mettre dans l’embarras. Stan avait su le mettre en lumière. La jeune femme soupira en se redressant. Elle dézipait sa robe quand la porte s’entre ouvrit dans un grincement. Kaori sursauta presque en détournant la tête. Elle put voir Ryo qui se tenait là, tout penaud, l’air bête.  

-Qu’est-ce que tu veux ?s’enquit Kaori, peu encline à discuter avec lui.  

Ryo vit à son expression qu’elle était encore énervée contre lui. Il se gratta le crâne puis ouvrit un peu plus la porte. Il ne put détacher son regard de l’épaule dénudée qui s’offrait à lui, une main tenant la brettelle. Kaori réajusta sa robe d’un geste rapide et gênée.  

-Pourquoi t’es partis comme ça tout à l’heure ? Et pourquoi tu ne t’es pas arrêté quand ces travelos se sont jetés sur moi dans le quartier chaud !!!Ils ont bien faillit me violer !  

Kaori sentit une goutte de sueurs rouler sur sa tempe.  

- La vraie question est pourquoi ces travelos te connaissaient ? Et pourquoi est-ce qu’ils te demandaient quand tu allais revenir…  

Elle afficha alors un air perplexe plein de sous entendu et Ryo bomba le torse d’un ait macho.  

-C’est quoi cette insinuation ?  

-Je n’insinue rien. Je constate.  

Il fit un pas vers elle, la surplombant de sa hauteur.  

- Je n’aime que les femmes ! Madame ! Les femmes ! Ils déconnaient c’est tout...Comme si l’étalon pouvait aimer voir des travelos se dandiner sur une scène…  

Kaori pinça du nez, visiblement ennuyée par la conversation passionnante de son partenaire. Elle bailla avec force, en relâchant tout ses muscles.  

-Si tu n’as rien d’autre à ajouter, monsieur, j’aimerais bien aller me coucher.  

Le nettoyeur se rendit bien compte qu’elle était encore vexée par son attitude et il s’en voulait un peu. Il ne voulait pas aller dormir en sachant qu’elle était en colère contre lui. Il l’aimait trop pour supporter ça.  

-Allez Kaori…Tu m’en veux toujours ? Je le vois bien.  

La jeune femme détourna le regard. L’air de chien battu qu’il arborait la rendait malade. Elle n’aimait pas le voir comme ça.  

- C’est bon, c’est rien…  

-Je vois bien que non, riposta-t-il. Je sais que j’ai été nul sur ce coup là…  

La jeune femme releva les yeux vers lui. Entendait-elle bien ? Il se rendait compte de son comportement et voulait s’excuser ? Elle se sentit rougir, la promiscuité de la situation la gênant quelque peu. Le voir là, prés d’elle, dans sa chambre…Il était encore très beau dans son costume de ville, et elle se sentait fondre.  

-Mais c’est plus fort que moi…avoua-t-il.  

Kaori rougit encore plus. Alors il était jaloux de Stan et il l’avouait ! Elle n’en revenait pas. C’était un grand pas dans leur relation, cela voulait dire qu’il tenait à elle, et plus qu’a une simple partenaire.  

-Tu sais Ryo…marmonna-t-elle, les joues empourprées.  

-Mais ce type me fout la gerbe !coupa-t-il, perdu dans ses pensées. Rien ne va ! Ses cheveux trop blond…Son sourire trop blanc ! Et ses blagues à deux balles ! Je ne comprends vraiment pas ce que tu peux lui trouver ! Et ce que lui peut te trouver… Franchement, tu es bien plus…  

Il ne put continuer sa phrase car Kaori venait de le pousser en arrière avec force. Il trébucha, surpris par l’élan de colère de sa partenaire. Il relava la tête vers elle et il put voir des larmes perler à ses paupières. Elle était rouge de colère.  

-Sors de ma chambre Ryo !pesta Kaori, les poings sérés.  

Le nettoyeur sembla dépité.  

-Bah Kaori…  

Elle le repoussa une seconde fois. Comment pouvait-il être aussi méchant ! En quoi ça pouvait le gêner qu’elle plaise à un homme ! ? Elle avait le droit de vivre elle aussi !  

-Tu entends ?! Dorénavant, je ne veux plus que tu viennes dans ma chambre ! C’est ma pièce à moi ! Là ou je peux être moi, sans que tu vienne me dire combien je ressemble à un travelo ou pourquoi un homme ne devrait pas me trouver joli !  

Ryo se sentit mal alors. Il n’avait pas voulut s’exprimer ainsi. Il la regardait, l’air abattu.  

-J’ai jamais dit qu’un homme ne devrait pas te trouver joli…grimaça-t-il, d’accord sur l’autre point.  

- Mais ça t’embête hein ? Que pour une fois, ce soit moi qu’on regarde !cracha-t-elle. C’est pour ça je suis sur que tu ne veux que des clientes ! De peur qu’un homme puisse éprouver de l’intérêt pour moi. Toi, tu me vois que comme ta partenaire mais moi…  

Elle se tut car elle allait lui cracher le morceau. Et après, elle se sentirait trop mal.  

-Moi…Reprit-elle, ça me fait du bien de parler avec d’autre garçon. Et Stan est très gentil ! Et charmant ! Tout le contraire de toi !  

Et elle claqua la porte qui s’écrasa sur le nez de Ryo. Il tomba à la renverse, la tronche en miette.  

-T’as gagné le jackpot…Crétin…marmonna-t-il à lui-même, allongé au sol.  

*******************  

Ryo était affalé sur le divan, une main dans son pantalon de ville se grattant l’entre jambe, l’autre tenant une revue cochonne. Cependant, son regard fixait un point imaginaire, l’air penaud. Il sentait qu’il avait été trop loin avec sa coéquipière. D’abord cette histoire encore non élucider de réveillage dans le lit tout nu…Ensuite, son comportement débile face à ce séducteur à 2 francs…(nda : ça fait longtemps...Ah les francs…) Il aurait dut se montrer plus cool et surtout plus gentil. Après tout…Ce ne devait pas être facile pour Kaori de devoir vivre après leur réveil agité…Il était habitué à ça mais elle non. Il soupira et jeta un regard à la pendule. Déjà 8 heures du matin…Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Il entendit alors des bruits de pas dans l‘escalier. C’était Kaori qui allait se préparer. Il se demandait toujours pourquoi elle se levait aussi tôt…C’était inhumain ! Il se décida à fermer les yeux et feindre qu’il dormait.  

Kaori se dirigeait vers la cuisine d’un pas morne, un pyjama à tête de Ryo sur le dos. Elle fit chauffer de l’eau puis se détourna vers la télévision pour regarder les infos. Arrivant devant le poste pour allumer le téléviseur, elle découvrit son partenaire allongé sur le canapé, dormant profondément. La jeune femme le détailla un long moment et toujours feignant de dormir, il déglutit en sentant le regard de sa partenaire sur lui. Il souhaitait qu’elle s’approche et qu’elle le recouvre d’une couverture, comme elle le faisait quand il s’endormait sur le sofa. Il aimait ces gestes d’affection de sa part, il aimait être cajolé…Mais elle n’en fit rien. Il l’entendit pousser un long soupir de lassitude et rebrousser chemin. Il rouvrit les yeux, l’air malheureux alors qu’il l’écoutait se préparer un thé. Il avait l’impression d’avoir creusé un fossé, où il s’y était jeté de lui-même…Comment faire pour en ressortir ?  

Il fit alors semblant de bailler un grand coup et il se redressa, les cheveux en l’air sur le crâne. Il tourna le visage vers la jeune femme qui ne bronchait pas. Elle l’ignorait même. Ce qui agaça le nettoyeur qui aimait par-dessus tout être son centre d’attention. Il se gratta le crane puis lâcha d’un air morne.  

-Tu devrais faire encore plus de bruit…  

Kaori, tournée vers le plan de travail, serra la hanse de sa tasse entre ses doigts, l’air mauvaise.  

-T’a qu’a être dans ton lit ! Je ne te dérangerais pas.  

Il passa ses mains derrière sa tête.  

-Comme l’autre jour par exemple…Où tu étais toute nue dans mon lit…  

Kaori sentit ses joues s’empourprés. Il n’allait pas relancer cette histoire plus que gênante…  

-Tu l’étais aussi…dit-elle, mal à l’aise.  

Il esquissa un sourire, ravis d’avoir réussi à attraper son attention. Il se leva avec nonchalance et avança vers elle.  

-Je me demande ce qu’il s’est passé tu sais, lacha-t-il. Ca m’intrigue malgré tout…Et puis…Tu es aussi concernée…  

Kaori leva les yeux vers lui et elle vit son regard perçant qu’il la transperçait de par en pars. Il était tellement beau…Elle frissonna quand il posa une main sur son épaule. La jeune femme lâcha un rapide coup d’œil aux doigts de son partenaire qui caressaient furtivement son épaule.  

-Je n’ai pas été cool avec toi et je te demande pardon.  

La nettoyeuse rougit alors. Il lui faisait des excuses…  

-Je te demande pardon de ne pas t’avoir offert un souvenir mémorable pour ta première fois !  

La jeune femme tomba à la renverse, alors qu’il avait les yeux fermés, l’air concentré.  

-J’ai faillit à ma réputation d’étalon, loup d’un coup de Shinjuku ! Quel honte pour un homme comme moi !continua –t-il, l’air emporté. Que je ne me souvienne pas, soit ! Mais toi Kaori ! Tu devrais te sentir honorée d’avoir reçut mes bonnes grâces ! Tu devrais te souvenir exactement, chaque chose que je t’ai faite cette nuit là ! Et j’ai faillit ! Tu es dans l’ignorance...Tu ne réalise pas la chance qui t’a été offerte !  

Kaori se redressa, une main sur son dos, l’air mal à l’aise. Mais à quoi est-ce qu’il pensait cet idiot !? Elle n’en revenait pas ! Encore une fois…Il tournait ça en grand n’importe quoi ! Elle s’empara d’une massue estampillée « Massue d’un coup de Shinjuku » et l’abattit avec force sur l’ennemi qui valsa en travers de la pièce. Ryo traversa la baie vitrée menant au balcon, et sa silhouette disparut dans les airs.  

- Je vais le tuer…grogna-t-elle, les joues en feu.  

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