Chapitre 2 :: Le nouveau City Hunter

Publiée: 07-02-09 - Mise à jour: 07-02-09

Commentaires: Bonjour à tous! Je sais que ça fait hyper longtemps que j'ai pas majé et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur^^ Voila donc le second chapitre qui lève un peu son mystère quant au nouveau partenaire de Kaori...J'espère que vous prendrez plaisir à le lire ! Avant de vous laissez à votre lecture, je voudrais dédier ce chap à Ma Kitty car elle a eu la gentillesse de majer sa fic et à ma Yuna qui est toujourd prête à me donner de bon conseil quand je bloque sur mes fics...Petit message aussi à Indianna et Tokra si jamais elles lisent cette maj : je trépigne devant mon ordi en attendant vos majs!!! Donc please, poster vite la suite!!! Voial, je vous dit à très vite. Enjoy!

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« Une place dans ta vie et dans ton cœur » - Chapitre 2  

La vie de Rui Hamata avait été bouleversée il y a deux ans de cela, quand son fiancé, journaliste pour un des plus grands quotidiens de la ville, a été assassiné sous ses yeux par une bande de Yakuza. Mais cette agression n’était pas due au hasard. En effet, Yoshi enquêtait sur les dessous de la mafia Tokyoïte et le clan des Griffes Rouges n’avait pas aimé voir un journaliste fourrer son nez dans leurs affaires. Ils avaient donc décidé de le faire disparaître et avaient mis leur plan à exécution quelques jours à peine avant le mariage de Rui et de Yoshi.  

Alors que le jeune couple sortait d’un rendez-vous chez le bijoutier, où ils venaient d’acheter leurs alliances, il avait vu des hommes armés s’approchait d’eux, l’air menaçant. Puis tout c’était passé très vite. Aujourd’hui encore Rui avait bien du mal à raconter en détail ce drame terrible. Elle se rappelait juste que ces hommes avaient foncés sur eux, que trois coups de feu avaient été tirés et que quelques secondes après, elle avait vu, avec horreur, son fiancé s’effondrer à terre, baignant dans une mare de sang. Depuis, la jeune femme, en mémoire de Yoshi, avait décidé de reprendre l’enquête de son défunt fiancé. Elle s’apprêtait à publier un livre sulfureux qui faisait trembler le milieu, mais pas seulement. Elle avait découvert que de nombreuses personnalités politiques et même de la police entretenaient des liens très étroits avec la mafia. Aussi quand la jeune femme avait commencé à recevoir des menaces, la police, au lieu de lui donner une escorte de protection lui avait conseillé de laisser tomber son projet :  

« Mais je ne peux pas faire ça ! » s’exclama Rui, en tapant d’un point rageur sur la table.  

Visiblement malgré les années, la douleur causée par la mort de l’homme qu’elle aimait était toujours aussi vive. Durant son récit, elle n’avait cessé de pleurer et les larmes inondaient encore son joli visage. Kaori l’avait écoutée avec attention, émue par cette femme blessée qui voulait venger son fiancé. Et elle comprenait très bien Rui car elle aussi avait été prête à faire des folies par amour. Mais ça c’était il y a bien longtemps…Mais plutôt que de ressasser le passé, elle reporta toute son attention sur sa cliente :  

« Quand je suis allé au poste de police, aucun inspecteur n’a pu me recevoir, soit disant qu’ils n’avaient pas le temps pour « mes petites affaires », raconta-t-elle. J’allais partir quand j’ai rencontré une femme…Le lieutenant Nogami…Elle m’a clairement fait comprendre que la police avait reçu des ordres de très haut et qu’elle ne pouvait rien pour moi…Néanmoins, elle m’a dit qu’elle connaissait une personne qui pouvait m’aider : City Hunter…Elle m’a dit que vous alliez assurer ma protection… »  

Rui avait prononcé cette dernière phrase dans un murmure, espérant que Kaori accepte l’affaire. Mais elle comprendrait très bien qu’elle refuse : peu de gens oserait affronter le clan des Griffes Rouges. A sa grande surprise, elle entendit Kaori lui répondre sur un ton particulièrement serein :  

« - Bien sur que nous allons vous protéger ! Saeko m’a appelé pour me parler de vous et m’a dit que vous aviez besoin de City Hunter pour pouvoir finir tranquillement votre travail…Alors nous vous protègeront jusqu’à la publication de votre livre.  

- C’est vrai ? Vous êtes sure…Vous ne voulez pas vous concerter avec votre partenaire avant. Je comprendrai très bien si…  

- Ma décision est déjà prise Mademoiselle Hamata. Quant à mon partenaire, nous allons lui demander son avis tout de suite » répondit Kaori avec un léger sourire aux lèvres.  

L’attention de Kaori avait été un instant attiré par le bruit d’une moto qui venait de se garer devant le café. Une homme de haute taille, portant un blouson noir, descendit du bolide et entra dans l’établissement. Il s’avança tout de suite vers les deux jeunes femmes mais ce n’est que quand il prit place au côté de sa partenaire que Rui découvrit le visage de l’autre moitié de ce duo terrible. Elle sentit alors son cœur s’emballer : Dieu que cet qu’il était beau ! Il avait une carrure impressionnante, un visage aux traits d’une rare beauté pour un homme et ses yeux…Que dire de ses yeux ? Qu’ils fussent aussi bleus qu’un ciel d’été et qu’une infinie bonté se lisait dans le regard de cet homme. Mais ce bleu…C’était vraiment étonnant pour un japonais d’avoir les yeux d’une telle couleur, c’est ce qui étonna le plus la jeune femme. Elle serait restée un temps infini à le dévisager ainsi si Kaori n’avait pas interrompue le cours de ses pensées :  

« - Tenshi, je te présente Rui Hamata, la jeune femme dont Saeko nous as parlé tout à l’heure…Rui, je vous présente mon partenaire Tenshi Sao..  

- Enchanté de vous connaître, Mademoiselle Hamata. Je suis ravi de vous rencontrer. Je trouve que ce que vous faites est vraiment très courageux, il est vraiment temps de faire le ménage parmi ceux qui nous gouverne et aussi dans le milieu.  

- Euh…Merci…répondit Rui, troublé par le regard quasi-transparent de son interlocuteur. »  

Kaori laissa échapper un petit rire : le charme ravageur de son partenaire avait encore fait tourner les têtes. Mais elle avait l’habitude et si autrefois elle avait pu être jalouse de ses clientes, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Peut être parce que son partenaire n’avait rien à voir avec l’ancien…  

« - Bien ! dit-t-elle, maintenant que les présentations sont faites, je crois que vous pouvons aller chez vous pour que vous preniez quelques affaires. Vous allez habiter chez nous le temps de régler cette affaire. Nous pourront vous protéger plus efficacement. »  

Sur ce les trois jeunes gens se levèrent et après avoir salué Falcon, ils quittèrent le café :  

« - Embrasse Miki de ma part ! lui lança Kaori. Je viendrais la voir plus tard ! »  

Le géant acquiesça d’un signe de la tête, un peu soucieux quand même. Il n’avait rien perdu de la conversation entre City Hunter et leur cliente. Le clan des Griffes Rouges…Encore une fois, Kaori et Tenshi n’hésitez pas à risquer leurs vies pour protéger une innocente. Mais il savait aussi que City Hunter nouvelle version était tout aussi, voir plus efficace, que l’ancien, car désormais ils étaient formés par deux professionnelles à part entière. Kaori était devenue une nettoyeuse dont le talent n’avait d’égal que celui de Ryo Saeba…  

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New-York, au même moment  

- Papa !!!  

Une voie cristalline résonna dans l’appartement encore endormis. Une jeune adolescente sortie précipitamment du lit en ronchonnant :  

- Papa aurait pu me réveiller quand même ! Il est 10h et j’ai déjà raté le cours de math ! Déjà que le dirlo peut pas me saquer, il va encore me coller les samedis !  

Elle sortit de sa chambre et constata que le silence régnait dans l’appartement. Elle en déduit que son père n’était pas lever lui non plus et se précipita dans sa chambre. Elle ouvrit la porte avec fracas, prête à le sermonner quand elle se figea, attristée par le spectacle qui se jouait devant elle. Ryo était allongé sur son lit encore tout habillé, tenant dans une main une bouteille d’alcool vide alors que les cadavres de cannettes de bières jonchaient le sol. Les larmes aux yeux, la jeune fille s’avança vers son père et s’assit sur le lit, à côté de lui. Il dormait si profondément que rien, ni sa présence, ni même le vacarme qu’elle avait fait avant d’entrer, ne l’avait réveillé. Ce n’était pas dans l’habitude de son père de se laisser aller ainsi. Elle regardait son visage endormi, ses traits étaient crispés, signe d’un sommeil agité. Son attention fut soudain attirée par un bout de papier que son père tenait fermement dans sa main gauche. Elle eut du mal à le lui retirer et Ryo poussa un grognement de mécontentement sans pour autant se réveiller. Le papier en question était en faite une photo représentant son père et une jeune femme très jolie aux cheveux courts. L’adolescente devina sans mal qui elle était, cependant c’était la première fois qu’elle mettait un visage sur ce nom :  

- Voila donc la fameuse Kaori Makimura…Maman avait raison, elle est vraiment belle…Si je comprends bien, malgré tout, c’est elle que tu aimes encore…  

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