Chapitre 4 :: Direction la plage

Publiée: 02-11-08 - Mise à jour: 02-11-08

Commentaires: Coucou !! Merci à Milkaly, Didinebis, Tennad, Kaori62, Kelele, Anne, Usakisa, Saoria, RKever, Bulma, Indiana et Grifter d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un petit coucou à tous les lecteurs. Bonne lecture à tous.

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Ryo sentit l'aura de colère de Kaori monter, il se sentait déjà enseveli sous une massue, quand soudain quelqu'un intervint :  

- Excusez-moi, je sais que ce n'est pas très poli de s'occuper de la conversation de ses voisins, charmante demoiselle, mais si j'ai bien compris, ce monsieur ne désire pas votre présence à ses cotés. Alors venez donc avec nous à notre table. Nous nous ne refusons jamais la compagnie d'une jolie femme auprès de nous. Et je peux vous dire cher monsieur, que si vous ne trouvez pas cette splendide personne à votre goût et bien sachez que vous ne savez pas ce qu'est la véritable beauté.  

Kaori rougit aux paroles que l'individu venait de prononcer, elle n'avait pas l'habitude de recevoir de tels compliments. Elle fut tentée d'accepter la proposition du jeune homme qui venait de lui adresser la parole. Il faut dire qu'il était très séduisant et que ses amis qui étaient avec lui l'étaient tout autant. S'il n'y avait eu que son partenaire, elle se serait empressée d'accepter l'invitation, rien que pour le plaisir de lui faire rabattre son caquet. Mais il y avait également ses amis à elle et elle ne se voyait pas leur fausser compagnie. Alors elle prit sa décision :  

- Je...  

Mais elle n'eut pas le loisir de prononcer un seul mot de plus car Ryo avait bondit de sa chaise et s'était placé entre l'individu qui avait parlé et Kaori. Toisant l'homme, le regard glacial et d'un ton rude, il lui dit :  

- Elle ne viendra pas avec vous. Et vous avez raison, vous ne devriez pas vous mêler de la conversation des autres.  

Le jeune homme aurait bien riposté mais à la vue de la lueur meurtrière qu'il y avait dans les yeux de l'homme qui se tenait face à lui, il préféra battre en retraite, sans demander son reste.  

Kaori ne supporta pas la réaction de Ryo, et elle lui fit savoir :  

- Ryo, arrêtes de décider pour moi, tu n'es pas mon mari !  

- Encore heureux, moi avec une femme comme toi, quelle horreur !  

- Et moi, je ne voudrais pour rien au monde d'un pervers comme toi pour époux.  

Miki qui voyait se profiler une longue dispute entre les deux partenaires préféra couper court à leur discussion, surtout que tout le monde regardait dans leur direction et pas pour les mêmes raison qu'auparavant. Alors elle les sermonna :  

- Bon c'est pas tout ça, si vous vous mettiez à table, vous continuerez à vous disputer plus tard. Nous, on commence à avoir faim.  

Ryo et Kaori se toisèrent puis se tournèrent le dos comme s'ils ne souhaitaient plus s'adresser la parole. Et sans un mot, ils prirent place à coté de leurs amis. Kaori ne réalisait pas encore le comportement de son partenaire. A bien y réfléchir, il avait été jaloux. Jaloux, il avait été jaloux de ce jeune homme qui l'avait invité à sa table ! Elle avait bien vu la lueur qu'il y avait eu dans ses yeux. S'il avait pu, elle était sûre qu'il se serait servit de son arme pour intimider l'individu. Mais elle devait se tromper.... Jamais Ryo n'aurait pu être jaloux, il avait juste été en colère de ne pas être le centre d'attention de toute la salle. Car il se moquait totalement d'elle, n'avait-il pas dit qu'elle était ridicule dans cette tenue ? Non, elle savait qu'elle ne serait jamais une femme aux yeux de Ryo....  

C'est son amie Miki, voyant le regard triste de Kaori qui la fit sortir de ses pensées.  

- Dis-moi Kaori, tu viens à la plage avec nous cet après midi ?  

- Je voudrais bien, mais je n'ai pas de maillot de bain. Il va falloir que j'aille en acheter un.  

Mais bien sûr, Ryo ne put pas faire autrement que de la rabaisser :  

- Tu es sûr que tu vas pouvoir en trouver un à ta taille, Kaori ?  

Kaori crispa ses mains sous la table, mais ne sortit pas sa massue. Ryo fut étonné de ne pas voir l'arme favorite de sa partenaire apparaître. Il se dit qu'il avait du pousser le bouchon un peu trop loin. Miki ne put s'empêcher d'intervenir :  

- Ryo, quand va tu enfin te comporter comme un adulte, tu es tout simplement ridicule !!C'est inutile d'acheter un maillot Kaori, j'en ai pris deux, je t'en passerais un.  

- Merci Miki.  

Ils commencèrent à manger. Le repas fut joyeux, rempli d'anecdotes plus ou moins sérieuses.  

Au moment de se rendre à la plage, Kaori se rendit compte qu'ils avaient tous déjà leurs maillots sur eux et qu'ils avaient tous prévus leurs serviettes.  

Kaori accompagna Miki jusqu'à sa chambre, afin qu'elle lui passe son maillot. Pendant ce temps, les autres se rendirent à la plage, où elles les rejoindraient plus tard. Arrivés dans la chambre des deux ex-mercenaires, Miki plongea sa tête dans l'armoire, et prit dans ses mains un bout de tissu, puis se dirigea vers Kaori.  

- Tiens, va te changer dans notre salle de bain, c'est inutile que tu retournes dans la tienne...., dit Miki en lui tendant le vêtement.  

Kaori le prit et s'enferma dans la salle de bain. Miki eut un petit sourire quand elle entendit un cri. Son amie hurla à travers la porte :  

- Mais tu as perdu la tête Miki, jamais je ne mettrai cela. Il est... Il est...  

- Essaies-le et montres-le-moi... si ça ne va pas on avisera.  

Miki vit que son amie râlait mais qu'elle lui obéissait. Quand Kaori ouvrit la porte, Miki n'eut qu'un mot à la bouche.  

- Parfait.  

Mais Kaori ne l'entendait pas comme cela. Comment Miki pouvait-elle trouver ce maillot de bain parfait? Elle n'oserait jamais s'exiber dans cette tenue à la plage. Il était ridiculeusement petit, et elle imaginait très bien comment Ryo allait réagir en la voyant dans cette tenue. Il allait se moquer d'elle, c'était plus que certain.  

- Tu vois bien ce que je t'ai dit, je ne pourrais jamais me mettre comme cela devant tout le monde. Où tu l'a achété ? Au rayon enfant ?  

- Mais non Kaori, il est tout à fait décent, si tu vas en acheter un ici, il sera comme celui là, c'est la mode cette année. Regardes le mien.  

Tout en disant ces mots, Miki avait levé son tee-shirt et Kaori vit que le maillot de bain de Miki était assez similaire au sien, son amie ne lui avait pas menti. Alors elle fit contre mauvaise fortune, bon coeur. Et elle enfila ses habits par dessus le maillot, prit la serviette que Miki lui tendait et toutes deux se rendirent à la plage.  

Elles retrouvèrent rapidement les autres dans la foule. Il faut dire que les deux pervers n'arrêtaient pas d'embêter les filles qui s'y trouvaient, malgré les massues de Kazue. La jeune femme vit avec joie les renforts arriver, mais Kaori en avait assez de ces gars, elle avait décidé que ce week end, elle ne sortirait pas les massues. Alors elle fit comme si de rien était. Elle en avait assez de courir après Mick et son partenaire pour les corriger. Finalement elle installa sa serviette et s'allongea dessus. Elle ne se sentait pas encore capable de se mettre en maillot de bain et préféra rester habillée pour le moment. Miki, sans aucune gêne, ôta ses habits, ce qui fit rappliquer en quatrième vitesse les deux pervers, en particulier Ryo, qui la bouche en coeur, se mit à dire :  

- Miki, mon amour, que tu es belle dans ce maillot ! Tu veux que je te passe un peu de crème, Ryo-chou est toujours prêt à rendre service à une jolie femme !!  

Falcon, qui avait laissé son bazooka à Shinjuku, empoigna Ryo par son caleçon de bain et le propulsa à plusieurs mètres.  

- Laisses-ma femme tranquille.  

Mick, même si la tenue de Miki ne le laissait pas insensible, se tourna vers un autre centre d'intêret. Miki en maillot, ce n'était pas mal du tout, mais lui, c'était une autre personne qu'il voulait voir en costume de bain, et il le lui fit savoir :  

- Kaori chérie, tu ne nous montres pas ton maillot.  

Kaori rougit. Jamais, elle n'arriverait à se mettre en maillot. Elle voulut dire à Mick qu'elle préférait attendre un peu, en prétextant qu'elle avait un peu froid, mais Ryo ne lui laissa pas le temps de répondre. Il se mit à rire et tout en pointant Kaori du doigt, il s'écria :  

- Pour que l'on voit tous ses bourrelets, il vaut mieux qu'elle reste habillée. Tu ne voudrais quand même pas faire fuir tous les gens qui se trouvent sur cette plage Mick ?  

Kaori en avait marre des remarques stupides de Ryo. Alors d'un geste rageur, elle se leva et ôta rapidement son débardeur et son short, puis s'intalla à nouveau sur sa serviette.  

Et Ryo se dit qu'encore une fois, il aurait mieux fait de se taire, mais c'était quoi ce maillot ? Ce n'était que de la ficelle et quelques bouts de tissus. Comment osait-elle se montrer comme cela en public. Et encore une fois, de nombreux hommes étaient en train de la reluquer, dont un pervers qui avait de la bave qui sortait de sa bouche. Les mains en avant, prêt à toucher l'objet de sa convoitise, Mick s'approcha de Kaori tout en lui sussurant :  

- Kaori, qu'est-ce qu'il est beau ton maillot, je peux le voir de plus près.  

Mais bizarrement ce n'est pas une massue qui l'arrêta, mais le poing de Ryo que Mick reçu dans la figure. Mick se retrouva au sol. Il se mit à frotter sa joue endolorie et la voix pleine de colère, il vociféra à l'intention de Ryo :  

- Mais qu'est-ce qui te prend, pourquoi tu m'as frappé ? T'es jaloux ou quoi ?  

Bizarrement Ryo avait frappé Mick sans réfléchir. Il n'avait pas supporté le fait que Mick veuille toucher Kaori avec ses sales pattes. Et bien que son esprit lui disait de ne pas intervenir, son corps lui, réagit seul et Mick se retrouva au sol. Et voilà qu'en plus, ce dernier croyait qu'il l'avait assommé par jalousie ! Alors il s'empressa de le détromper :  

- Ne racontes pas de bêtises, moi jaloux ? Il y avait juste une guêpe qui allait te piquer, alors j'ai voulu la chasser.  

Kaori s'installa sur sa serviette et s'aperçut qu'elle avait oublié d'acheter de la lotion solaire. Elle vit que son amie avait fini de se servir de la sienne, alors elle lui demanda :  

- Je peux t'emprunter ta crème Miki.  

- Aucun souci Kaori, tiens !  

Kaori s'empara du tube que lui tendait son amie.  

- Merci Miki.  

Et Kaori commença à passer de la crème sur ses longues jambes fuselées, puis continua par ses bras, ses épaules, jusqu'au moment où elle se trouva face à un problème de taille, elle n'arrivait pas à atteindre son dos. Elle se tourna en direction de son amie pour lui demander de l'aide, mais elle s'aperçut qu'elle avait disparu. Mais ce n'était pas la seule. Mick, Kazue et Falcon n'étaient plus là. Il ne restait plus que son partenaire, mais elle savait que c'était inutile de lui demander un coup de main. Si elle avait le malheur de lui demander, elle savait qu'il lui lancerait une de ses piques. Et d'ailleurs elle voyait bien à sa position qu'il dormait, ses lunettes de soleil sur son nez. Elle essaya à nouveau d'atteindre son dos, mais sans aucun succès.  

- Vous voulez un coup de main ?  

Kaori se tourna en direction de l'individu qui venait de lui parler. Elle resta sans voix. L'individu qui lui avait adressé la parole, était d'une beauté incroyable. Grand, brun, très musclé, et un sourire ravageur sur les lèvres, l'homme la regardait une lueur séductrice au fond de ses yeux d'un bleu profond.  

Kaori n'y comprenait plus rien, voilà le deuxième individu du sexe opposé qui la draguait de la journée. Jamais elle n'avait fait preuve d'autant d'attention de la part de la gente masculine. L'homme voyant qu'elle ne réagissait pas à sa question et sûr de son succès auprès des femmes se permit d'insister.  

- Alors charmante demoiselle, donnez-moi votre tube que je vous aide ! Ça serait dommage d'abimer une si jolie peau par de méchants coups de soleil.  

Kaori qui n'avait pas l'habitude de se faire draguer, se mit à rougir face au regard insistant du bellâtre. Bien sûr elle aurait préférée que ce soit Ryo qui se propose d'étaler de la crème sur son dos, mais elle savait que jamais il ne le ferait. Alors elle se dit pourquoi pas ? Après tout, pour une fois qu'un homme séduisant s'interessait à elle, elle n'allait pas jouer les mijorées. Et sans dire un mot, elle lui tendit le tube et s'allonga sur le ventre, la tête nichée dans sa serviette.  

L'homme semblait vouloir prendre son temps. Kaori allait se retourner afin de voir si l'apollon n'avait pas pris la fuite, quand elle sentit la crème froide sur son dos. Des mains chaudes commençaient à l'étaler. Elle était en plein bien être au contact de ces mains qui glissaient sur elle. Curieusement l'homme qui n'avait pas arrêté de parler, était devenu subitement silencieux. Il ne se contentait pas de mettre de la crème, il lui prodiguait un agréable massage. Il avait commencé par les omoplates et la base du cou. Mais Kaori se raidit quand l'homme s'attaqua à la boucle qui maintenait le haut de son maillot.  

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