Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 3 chapitres

Publiée: 18-10-08

Mise à jour: 30-03-09

 

Commentaires: 33 reviews

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GeneralDrame

 

Résumé: Voici une petit fic - en trois chap- qui m'a été inspiré par une chanson des Hoobastank dont vous découvrirez les paroles dans le dernier chapitre...L'histoire s'est imposé d'elle même à l'écoute de cette musique...Enjoy!

 

Disclaimer: Les personnages de "'Cause the reason is...You!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: 'Cause the reason is...You!

 

Chapitre 3 :: Ultime retrouvaille...

Publiée: 30-03-09 - Mise à jour: 01-04-09

Commentaires: Bonjour à tous! Voila le dernier chapitre de cette fic, j'espère qu'il vous plaiera^^ La traduction des paroles de la chanson se trouve dans la dernière partie du chapitre. Je vous encourage vraiment à la découvrir car elle est superbe! Bonne lecture à vous!

 


Chapitre: 1 2 3


 

Dans le quartier de Shinjuku personne ne semblait d’étonner de voir un petit garçon déambuler tout seul dans les rues à une heure aussi tardive. Sac sur le dos, Reiji se dirigeait vers la gare. Il espérait ainsi pouvoir prendre un train pour gagner New-York et ainsi vivre avec sa tante Sayuri. Il ne voulait plus vivre chez Mick et Kazue. Leur appartement était bien trop prêt du sien. Et il était persuadé que s’il s’éloignait, son père irait beaucoup mieux. Les rares moments où ce dernier était venu lui rendre visite, Reiji l’avait trouvé toujours aussi triste. Il voyait la peine qui rongeait son père et il se disait qu’il en était le seul responsable :  

 

Flash Back – Deux mois plutôt  

 

La porte de l’appartement de City Hunter s’ouvrit avec fracas sur Mick qui soutenait un Ryo passablement éméché. Non sans mal, l’américain réussit à trainer son acolyte jusqu’au canapé.  

 

- Tu n’es vraiment pas drôle Angel ! se plaignit Ryo d’une voix bourrue. Avec toi, on ne peut jamais s’amuser !  

- Parce que tu penses que te saouler et passer ta nuit dans les ordures d’une ruelle, c’est s’amuser ? répliqua l’américain.  

- C’est toujours mieux que de rester trainer dans cet appart’ à rien faire !  

- Sans rien faire ? Tu as pourtant beaucoup à faire ici ! Tu as un fils Ryo ! Et il a besoin de toi ! Tu te rends compte que le pauvre gamin a été obligé de rentrer seul de l’école parce que tu avais oublié de venir le chercher ? Heureusement que Miki l’a croisé dans la rue alors qu’elle revenait de faire les courses. Imagines ce qui aurait pu lui arriver !  

 

Mais Ryo ne réagissait pas. Depuis la mort de Kaori il se complaisait dans sa douleur, se fichant de tout ce qui l’entourer. A commencer par son fils. Tout ce qui comptait pour lui c’était de noyer son chagrin dans l’alcool. Au moins quand il était saoul, il arrivait à ne plus penser que sa femme avait été tué à cause de lui, parce qu’il n’avait pas su la protéger. Voyant qu’il parlait à un mur, Mick se décida à tenter le tout pour le tout afin de faire sortir Ryo de sa léthargie. Même à le provoquer :  

 

- Kaori serait surement très déçue de voir la façon dont tu traites Reiji ! Elle doit se retourner dans sa tombe la pauvre !  

 

A ses mots, Ryo réagit au quart de tour. Tel une bête enragée, il se jeta sur son meilleur ami et l’empoigna violement par le col :  

 

- Ne redis jamais ça tu m’entends ! Si jamais tu oses encore parler de ma femme en ces termes je te tue ! Alors arrête de me parler d’elle et de Reiji !  

- Kaori est peut être morte mais ton fils a besoin de toi Ryo ! Tu as un enfant, ne l’oublie jamais !  

 

Lâchant Mick, le nettoyeur soupira et se dirigea vers le bar où il stockait ses bouteilles de whisky. Avant que son ami ait pu l’en empêcher, Ryo se servit son énième verre de la soirée :  

 

- Tu sais parfois j’en viens à me dire que d’avoir un enfant été une erreur. Je l’ai toujours su. Si on n’avait pas eu d’enfant, Kaori serait toujours avec moi…  

- Tu ne penses pas vraiment ce que tu dis Ryo, avoir un enfant est le plus beau des cadeaux. C’est l’alcool qui te fait dire ces mots ! répliqua Mick.  

 

Oui, l’américain avait raison, c’était bien à cause de l’alcool que Ryo parler ainsi. Mais un enfant ne pouvait pas comprendre cela. Et le petit Reiji, qui caché en haut des escaliers avait assisté à la scène, venait enfin de comprendre pourquoi son père le délaisser ainsi. Parce qu’il le rendait responsable de la mort de sa mère…  

 

 

Au souvenir de cette soirée, la gorge du petit garçon se noua douloureusement. Il savait que c’est parce son père l’avait protégé qu’il n’avait pas pu sauver sa mère. Et Reiji s’en voudrait toute sa vie. Aujourd’hui, il souhaitait juste que son père soit de nouveau heureux, alors il avait décidé de s’en aller le plus loin possible, d’aller vivre chez sa tante. Comme ça son papa pourrait refaire tranquillement sa vie sans avoir à se soucier de lui.  

 

 

 

*****************************  

 

Au même moment  

 

- Où est mon fils ? s’écria Ryo en plaquant violemment Mick contre le mur.  

 

Le nettoyeur venait de faire une entrée fracassante dans l’appartement de l’américain après son appel. A cet instant, il se dégageait une telle haine de Ryo que, l’espace d’un instant, Kazue crut qu’il allait s’en prendre physiquement à son fiancé. Mais ce dernier ne se laissait pas effrayer par la fureur de Ryo. Au contraire, il était presque heureux de le voir ainsi. C’était toujours mieux que de le voir se détruire dans l’alcool. Il avait devant lui le vrai Ryo.  

 

Mick força le nettoyeur à le lâcher puis lui lança un regard plein de défie :  

 

- Je suis content de voir que tu réagisses enfin !  

- Où est Reiji ? demanda une nouvelle fois Ryo d’une voix dure. Qu’est-ce qui c’est passé ? Qui l’a enlevé ?  

 

Kazue, qui jusque là était restée en retrait durant l’altercation entre les deux hommes, se décida à intervenir. Si c’était elle qui lui annonçait, peut être que Ryo ne s’emporterait pas trop. Mais elle en doutait. Doucement, elle s’approcha de lui, posa une main compatissante sur son bras. Le nettoyeur se tourna alors vers elle :  

 

- Dis-moi ce qui s’est passé ? demanda-t-il d’une voix presque suppliante.  

- Personne ne l’a enlevé Ryo…C’est…C’est lui qui partie !  

- Quoi ?  

- Il a fugué…Je te demande pardon Ryo ! s’exclama la jeune femme alors que les larmes commençaient à couler le long de ses joues. On aurait du faire plus attention ! Quand Mick est monté le voir tout à l’heure, il était tranquillement entrain de lire. Mais quand je suis allé le voir pour lui dire bonne nuit, il n’y avait personne dans la chambre. La fenêtre était grande ouverte, il a du descendre par les escaliers de secours.  

 

 

 

Elle se tut un instant avant de reprendre :  

- J’ai trouvé ce mot sur le lit…Il est pour toi.  

 

Ryo se saisit du bout de papier que l’infirmière lui tendait et reconnut immédiatement l’écriture enfantine de son fils. D’une main tremblante, il déplia le papier et son cœur se serra quand il lui ses trois petits mots : « Pardonne-moi Papa ».  

 

D’un geste rageur, il froissa le papier et le jeta par terre. Un imbécile, il n’était qu’un imbécile ! Il avait fait la chose la plus horrible au monde : il avait fait souffrir son fils. Il l’avait abandonné au moment où il avait le plus besoin de lui. Il se rendait soudain compte de quel égoïste il avait été. Il n’avait pensé qu’à sa peine, qu’à la douleur qu’il ressentait. Mais il avait occulté celle de son fils. Lui avait perdue sa femme, mais Reiji avait perdue sa mère, c’était une blessure tout aussi grande que la sienne. Il n’avait pas été là pour son enfant, il n’avait pas joué son rôle de père. Que devait penser Kaori si elle le regardait depuis là haut ?  

 

- Que je suis un père indigne ! pensa Ryo en serrant les poings. Mais tout ça va changer !  

 

Sans dire un mot à ses amis, il sortit soudain de l’appartement bien décidé à retrouver son fils.  

 

 

************************  

 

La minie rouge filait à travers les rues de la capitale nippone. Ryo savait que toute la bande, Saeko compris, était déjà à la recherche de son fils. Mais il voulait être le premier en le retrouver, il avait tant à lui dire et surtout à se faire pardonner. Il espérait juste que le moment venue il serait trouver les mots pour lui faire comprendre tout ce qu’il ressentait, il voulait juste que Reiji comprenne qu’il était désormais sa dernière raison de vivre :  

 

Je ne suis pas une personne parfaite  

Il y a de nombreuses choses que je regrette d'avoir fait  

Mais je continue d'apprendre  

Je n'ai jamais voulu te faire toutes ces choses  

Donc je dois te dire avant de partir  

Que je veux juste que tu saches  

 

Je me suis trouvé une raison  

De changer celui que j'étais autrefois  

Une raison de recommencer à zéro  

Et la raison c'est toi  

 

Je suis désolé de t'avoir blessée  

C'est une chose avec laquelle je dois vivre tous les jours  

Et toute la douleur que je t'ai fait subir  

J'espère que je pourrai l'effacer  

Et être celui qui sèche tes larmes  

C'est pourquoi j'ai besoin que tu entendes  

 

 

Je me suis trouvé une raison  

De changer celui que j'étais autrefois  

Une raison de recommencer à zéro  

Et la raison c'est toi  

 

Je suis désolé de t'avoir blessée  

C'est une chose avec laquelle je dois vivre tous les jours  

Et toute la douleur que je t'ai fait subir  

J'espère que je pourrai l'effacer  

Et être celui qui sèche tes larmes  

C'est pourquoi j'ai besoin que tu entendes  

 

 

Et la raison c'est toi  

 

Je ne suis pas une personne parfaite  

Je n'ai jamais voulu te faire toutes ces choses  

Donc je dois te dire avant de partir  

Que je veux juste que tu saches  

 

 

 

Je me suis trouvé une raison de montrer  

Une partie de moi que tu ne connaissais pas  

Une raison pour tout ce que je fais  

Et la raison c'est toi  

 

Je ne suis pas une personne parfaite  

Je n'ai jamais voulu te faire toutes ces choses  

Donc je dois te dire avant de partir  

Que je veux juste que tu saches  

 

 

 

Je me suis trouvé une raison de montrer  

Une partie de moi que tu ne connaissais pas  

Une raison pour tout ce que je fais  

Et la raison c'est toi  

 

Oui, son enfant était bien sa raison de vivre. Il était le plus beau cadeau que la vie lui ait offert. Et surtout il était le seul souvenir qui le restait de Kaori. Il lui ressemblait tant. Il ne voulait pas le perdre ! Non, il ne voulait pas !  

 

Il sillonnait les rues dans l’espoir de retrouver Reiji. Il roulait depuis prés de deux heures et commençait à perdre espoir quand il aperçu une petite forme assis sur un banc à l’entrée de la gare. La voiture s’immobilisa dans un crissement de pneu et Ryo en sorti précipitamment. Le cœur battant, il se dirigea vers la petite silhouette qui tremblait à cause du froid. Quand il fut près de lui, Ryo s’agenouilla face à son fils et lui caressa tendrement les cheveux :  

 

- Reiji ? appella-t-il d’une voix douce.  

 

Le petit garçon leva lentement les yeux. Il croisa le regard de son père et fut surpris de ne plus y lire de la tristesse mais une immense tendresse.  

 

-Je t’ai cherché partout ! dit Ryo en posant sa main sur sa joue. J’ai eu tellement peur si tu savais !  

- Papa…Je suis déso…  

 

Mais Ryo ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il le prit dans ses bras et le serra très fort contre lui :  

 

- Ce n’est pas à toi de demander pardon Reiji…C’est à moi…J’ai tellement mal depuis que ta mère nous à quitter. Je me sens coupable de pas avoir su vous protéger tout les deux. Tu n’y est pour rien. Tout est de ma faute…  

- Non ! s’exclama le petit garçon en refoulant ses larmes. C’est à cause de moi si maman est morte. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu la protéger !  

 

Secoué par ces paroles, Ryo s’écarta un peu de son fils. Il ne voulait pas que Reiji se sente coupable :  

 

- Tu n’as rien à te reprocher, Reiji…A ta naissance ta mère et moi, on s’est juré de tout faire pour te protéger…Ce jour là, j’ai fais ce que tout père aurait fait : j’ai protégé mon enfant. Et si elle avait été à ma place, ta mère aurait fait la même chose : elle t’aurait protégé toi. Parce que tu es notre unique raison de vivre. Et aujourd’hui encore, tu es ma seule raison d’avancé !  

 

A ces mots, le visage de Reji s’illumina d’un beau sourire et il se jeta dans les bras de Ryo :  

 

- Je t’aime, Papa ! s’exclama-t-il en le serrant très fort.  

- Moi aussi, je t’aime Reiji !  

 

 

Ce soir là, une nouvelle étoile brillait au dans le ciel. C’était celle d’un ange qui reposait enfin en paix. Car ces deux amours c’était enfin retrouvée. Kaori n’avait plus de regrets parce Ryo et Reiji était réunis à jamais.  

 

 


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